A lire sur: http://www.itespresso.fr/numerique-un-marche-francais-qui-manque-de-souffle-52494.html/1
Syntec Numerique parie sur une croissance des
secteurs « Logiciels – conseil et services informatiques – conseil en
technologies » de 1,2%. C’est une « confirmation » de l’estimation de
novembre 2011.
Cela restera difficile pour le premier semestre mais la deuxième partie de l’année devrait être plus favorable.
Une des raisons évoquées en dehors de la conjoncture économique : l’élection présidentielle.
Des chantiers IT dans le secteur public sont suspendues en raison de la course à l’Elysée qui bloque les initiatives ministérielles et celles des grandes adminsitrations, estime la chambre professionnelle des métiers liés aux nouvelles technologies.
« L’année 2012 devrait se situer à un niveau de croissance plus modeste, mais toujours positif », considère-t-elle.
Par segment d’activité, la volet « Edition de logiciels » devrait afficher une progression de 1,6% (alors que ses acteurs doivent revoir leur modèle dans une vision cloud), contre 1,1% pour la partie « Conseil en technologies (avec un essor des technologies embarquées) et 1% pour l’activité « Conseil & Services informatiques »(à la faveur des projets de rationalisation et de transformation des systèmes d’information).
Mais, globalement sur 2012, on se contentera donc encore cette année d’un niveau de croissance plus faible qu’en 2011 (3,6%).
Malgré une certaine « résistance » du secteur face à la conjoncture macro-économique, une enquête Syntec Numerique / IDC (réalisée entre février et mars 2012) fournit des explications sur le trou d’air observé : « baisse de la demande de nouveaux projets » (un « impact fort » cité par 39% des personnes interrogées), renégociation des contrats en cours par le client (34%), allongement des délais de paiement (24%), remise en cause du référencement (26%) et difficultés financières (12%).
En revanche, l’accès au financement ne constitue pas un frein dans le secteur (96% affirment que l’impact est faible).
La sensibilisation des PME aux nouvelles technologies ne sont pas oubliées avec le projet TIC&PME en collaboration avec le ministère des Finances et de l’Industrie.
Syntec Numerique prête aussi un « soutien actif » au Comité Richelieu (« association des PME innovantes ») et à l’association pacte PME, qui cherche notamment à favoriser l’accès de ce segment d’entreprises aux projets des donneurs d’ordres grands comptes.
(Lire la fin de l’article page 2) : Formation et recrutement dans le secteur IT
Mais Syntec Numérique considère que près de 40 000 recrutements ont été réalisés dans le secteur en 2011 (dont près de 30 000 cadres), « soit quasiment le niveau de recrutement de 2008″.
Néanmoins, il existe un réel problème d’offres et de demandes sur le marché des compétences des nouvelles technologies.
Alors que l’on recense 26 000 informaticiens au chômage, il est incontestable que la France manque de ressources pour couvrir tous les besoins du secteur.
« La France ne produit pas assez d’ingénieurs, et particulièrement en informatique », considère Guy Mamou-Mani, Président du Syntec Numérique.
Sans compter sur les compétences périphériques : graphistes, développeurs, consultants IT…
« Nous sommes obligés d’aller tôt dans les grandes écoles pour préempter les éléments », considère Philippe Tavernier, 1er Vice-Président en charge de la commission Social-Emploi-Formation.
Sur ce dernier volet justement des métiers et des technologies, un récement accord-cadre au niveau national a été signé entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Syntec Numérique, Pôle Emploi et Centre INFFO.
Il permettra « d’évaluer les besoins en personnel et perspectives d’évolution de l’emploi du secteur ».
Le mois dernier, Syntec Numerique a organisé l’évènement européen eSkills en France pour la promotion du secteur auprès des jeunes diplômés.
La Chambre professionnelle fournit aussi des efforts pour favoriser l’emploi des femmes dans la filière IT (via Femmesdunumerique.com).
A lire également : Elysée 2012 : Syntec Numérique : « On oppose la ré-industrialisation au numérique, c’est une erreur majeure » (05/04/12)
Selon Syntec Numerique, la croissance des secteurs « Logiciels
– conseil et services informatiques – conseil en technologies » va
continuer de ralentir en 2012 : +1,2% (contre 3,6% l’an passé). Le
recrutement et la formation sont deux enjeux majeurs.
Sommaire :
Cela restera difficile pour le premier semestre mais la deuxième partie de l’année devrait être plus favorable.
Des chantiers IT dans le secteur public sont suspendues en raison de la course à l’Elysée qui bloque les initiatives ministérielles et celles des grandes adminsitrations, estime la chambre professionnelle des métiers liés aux nouvelles technologies.
« L’année 2012 devrait se situer à un niveau de croissance plus modeste, mais toujours positif », considère-t-elle.
Par segment d’activité, la volet « Edition de logiciels » devrait afficher une progression de 1,6% (alors que ses acteurs doivent revoir leur modèle dans une vision cloud), contre 1,1% pour la partie « Conseil en technologies (avec un essor des technologies embarquées) et 1% pour l’activité « Conseil & Services informatiques »(à la faveur des projets de rationalisation et de transformation des systèmes d’information).
Mais, globalement sur 2012, on se contentera donc encore cette année d’un niveau de croissance plus faible qu’en 2011 (3,6%).
Malgré une certaine « résistance » du secteur face à la conjoncture macro-économique, une enquête Syntec Numerique / IDC (réalisée entre février et mars 2012) fournit des explications sur le trou d’air observé : « baisse de la demande de nouveaux projets » (un « impact fort » cité par 39% des personnes interrogées), renégociation des contrats en cours par le client (34%), allongement des délais de paiement (24%), remise en cause du référencement (26%) et difficultés financières (12%).
En revanche, l’accès au financement ne constitue pas un frein dans le secteur (96% affirment que l’impact est faible).
La sensibilisation des PME aux nouvelles technologies ne sont pas oubliées avec le projet TIC&PME en collaboration avec le ministère des Finances et de l’Industrie.
Syntec Numerique prête aussi un « soutien actif » au Comité Richelieu (« association des PME innovantes ») et à l’association pacte PME, qui cherche notamment à favoriser l’accès de ce segment d’entreprises aux projets des donneurs d’ordres grands comptes.
(Lire la fin de l’article page 2) : Formation et recrutement dans le secteur IT
Syntec Numerique : la France manque de ressources pour couvrir tous les besoins
Les statistiques sur l’emploi prêtent à polémiques (peut-être seront-elles balayées avec l’Observatoire du numérique censé servir de référence).Mais Syntec Numérique considère que près de 40 000 recrutements ont été réalisés dans le secteur en 2011 (dont près de 30 000 cadres), « soit quasiment le niveau de recrutement de 2008″.
Alors que l’on recense 26 000 informaticiens au chômage, il est incontestable que la France manque de ressources pour couvrir tous les besoins du secteur.
« La France ne produit pas assez d’ingénieurs, et particulièrement en informatique », considère Guy Mamou-Mani, Président du Syntec Numérique.
Sans compter sur les compétences périphériques : graphistes, développeurs, consultants IT…
« Nous sommes obligés d’aller tôt dans les grandes écoles pour préempter les éléments », considère Philippe Tavernier, 1er Vice-Président en charge de la commission Social-Emploi-Formation.
Sur ce dernier volet justement des métiers et des technologies, un récement accord-cadre au niveau national a été signé entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Syntec Numérique, Pôle Emploi et Centre INFFO.
Il permettra « d’évaluer les besoins en personnel et perspectives d’évolution de l’emploi du secteur ».
Le mois dernier, Syntec Numerique a organisé l’évènement européen eSkills en France pour la promotion du secteur auprès des jeunes diplômés.
La Chambre professionnelle fournit aussi des efforts pour favoriser l’emploi des femmes dans la filière IT (via Femmesdunumerique.com).
A lire également : Elysée 2012 : Syntec Numérique : « On oppose la ré-industrialisation au numérique, c’est une erreur majeure » (05/04/12)
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