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Les sites de La Gaude et Sophia-Antipolis d’IBM s’apprêteraient
à délocaliser en République tchèque et en Pologne des postes
d’informaticiens rémunérés par des sous-traitants.
IBM envisage de délocaliser son département Service Delivery (SD) vers l’Europe de l’Est « pour raison stratégique de réduction de couts »,
a appris l’AFP lundi de source syndicale. Rattachés aux sites de La
Gaude et Sophia-Antipolis(Alpes-Maritimes), 70 ingénieurs informaticiens
chargés du support technique à distance de grandes entreprises clientes
du groupe informatique sont concernés.
La multinationale emploie quelque 600 salariés à La Gaude et 85 à
Sophia-Antipolis, auxquels viennent s’ajouter 150 prestataires de
services rémunérés par des sous-traitants. Près de la moitié d’entre eux
serait donc appelée à travailler en République tchèque et en Pologne.
L’annonce aurait été faite lors d’un comité d’entreprise, le 31 juillet.
En 2011, IBM avait évoqué la possibilité de transférer les employés de La Gaude vers Sophia-Antipolis, avant d’envisager l’inverse. Un mouvement de grève avait suivi, l’intersyndicale d’IBM s’étant alors vivement opposée à ce qu’elle estimait être un « projet de dégraissage sournois ».
crédit photo © Frontpage – shutterstock
La sous-traitance malmenée
La direction d’IBM n’a pas communiqué sur le sujet. En revanche, les syndicats CGT et CFDT ont appelé à un rassemblement devant le site d’IBM La Gaude jeudi 9 août à 10 heures, et déclaré que « dans la région, les SSII devront trouver de nouvelles missions pour nos collègues sous-traitants, au risque de devoir en licencier certains ». Ils dénoncent notamment la recherche de réduction des coûts alors que l’entreprise est largement bénéficiaire (11 milliards de bénéfices en 2011) et que les sites touchés bénéficient du crédit impôt recherche.En 2011, IBM avait évoqué la possibilité de transférer les employés de La Gaude vers Sophia-Antipolis, avant d’envisager l’inverse. Un mouvement de grève avait suivi, l’intersyndicale d’IBM s’étant alors vivement opposée à ce qu’elle estimait être un « projet de dégraissage sournois ».
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