A lire sur: http://www.itchannel.info/articles/141937/directions-refusent-37-projets-frilosite-technologique.html
« Les leaders dans leur secteur et à la pointe de la technologie doivent s'affirmer comme des facilitateurs, et non pas des obstacles, s'ils veulent assurer que leurs sociétés tirent leur épingle du jeu dans des circonstances économiques délicates, » déclare Claire Galboix-Alcaix, directrice marketing chez Mozy EMEA. « Une part de scepticisme à propos d'activités qui pourraient être dangereuses et le souhait de ne pas faire d'erreur reste du bon sens, mais quand cela se transforme en une angoisse inhibitrice ou un évitement systématique d'accueillir la nouveauté malgré des signaux très positifs vers l'évolution, cela devient un problème. De leur propre aveu, 84% des employés amènent leurs craintes irrationnelles à leur travail ; ils ont besoin d'être guidés par ceux qui comprennent le métier et la technologie pour les inciter à faire tomber leurs barrières et pour les sortir de leurs propres peurs. »
La bureaucratie étouffe l'innovation
Les règlements mis en place par les directions informatiques entravent également 52% des gens qui admettent qu'ils ont été incapables de réaliser quelque chose qui pourrait faciliter leur travail en raison des restrictions qui leurs sont imposées. De plus, 24% des idées imaginées pour améliorer les résultats de l'entreprise sont retardées si longtemps par les directions informatiques qu'elles passent à côté du bénéfice escompté. Mais comme le budget reste primordial, un retour sur investissement de 189% est nécessaire pour passer outre le risque perçu et démarrer un projet.
Les directions informatiques ne sont pas les seules coupables des restrictions sur les projets ; il s'agit plutôt d'une peur institutionnalisée d'expérimenter de nouvelles choses dans le monde professionnel. Quinze pourcents des sondés affirment que personne dans leur société ne prend de risques, et un peu moins de la moitié (46%) des salariés interrogés considèrent que leur entreprise accepte facilement les changements. Un tiers d'entre eux (34%) n'a jamais soumis d'idée à leur travail et seulement 17% ont eu une idée qui a été mise à place dans leur entreprise.
Créer la tendance positive
Les entreprises sont principalement effrayées par le changement et cela peut être illogique, comme l'influence des mots à la mode a pu le démontrer pour adopter une technologie. Il y a deux ans en arrière, rappelle Mozy by EMC, « Cloud » a été le second pire mot tendance à associer à une demande de budget, avec près d'un tiers des directeurs informatiques affirmant qu'il était synonyme d'un refus catégorique de leur hiérarchie. Aujourd'hui, près du double déclarent que présenter un projet en incluant le « Cloud » les aideraient à ce que ce budget soit accepté (39% considèrent que c'est un plus contre 21% qui estiment que c'est un handicap).
« Gamification » (néologisme anglais consistant à rendre les activités professionnelles ludiques) reste encore le pire mot tendance pour obtenir un budget. « Collaboration », « à la demande » et « virtualisation » sont les mots les plus vertueux pour obtenir l'accord sur un projet. Malgré le fait que « à la demande », « as a service (...aaS) » (qui signifie « comme un service ») et « Cloud » soient des termes parfois tous combinés pour décrire un même projet, 17% des directeurs informatiques déclarent que « as a service » gêne plutôt leur discours alors qu'ils sont seulement 5% à dire la même chose de « à la demande ». Réciproquement, ils sont 53% à penser que « à la demande » est positif pour leurs demandes contre seulement 5% pour « as a service ».
La méconnaissance est également un élément dangereux, la perception des gens concernant la sécurité du Cloud variant largement en fonction de leur compréhension de la technologie. Seulement 19% des gens estiment que le Cloud est « plutôt risqué » ou pire. En revanche, seulement 3% de ceux qui se décrivent eux même comme « plutôt expérimentés » considèrent le Cloud comme un stockage de données « très sûr », à comparer aux 22% des gens qui s'estiment « experts » et 46% de ceux qui ont répondu être « totalement novice ». Cela implique que les personnes non techniciennes, qui participent régulièrement aux discussions concernant le Cloud - comme les décideurs du métier - ont plus de chance d'être désorientés par le Cloud que les experts qui sont eux conscients des mesures à prendre pour protéger les données en ligne.
« Les craintes irrationnelles liées à l'innovation, à la collaboration et aux nouvelles technologies comme les services Cloud empêchent la réussite des projets, » a déclaré Claire Galbois-Alcaix. « Accorder ou rejeter un projet, sur la base d'idées préconçues et de mots tendance démontre que les entreprises ratent le coche. Les entreprises qui réussiront sont celles qui étudieront les risques et les avantages réels de l'innovation et suivront le tempo des nouveaux développements qui rendront leur adoption plus sûre. »
Une culture de l'angoisse
Les différences dans les résultats sont plutôt marquées selon les pays, les Irlandais étant les plus réfractaires. Les Américains et les Allemands les plus tolérants au changement. En France, seulement 9% des sondés affirment que personne ne prend de risque dans leur société, légèrement devant l'Allemagne à 10%, mais très loin de l'Irlande où 27% des entreprises sont allergiques au risque. De plus, 82% des décideurs informatiques Irlandais déclarent avoir déjà eu un projet bloqué par leur conseil d'administration à comparer avec 24% en Allemagne, 29% aux Etats-Unis et 33% au Royaume-Uni.
« L'évolution est la clé de la survie dans l'économie actuelle et des changements radicaux sont nécessaires pour permettre aux entreprises non pas de survivre, mais de se diriger vers un avenir prospère, » affirme Claire Galbois-Alcaix. « Il n'y a pas de place pour les peurs irrationnelles. L'attitude et la vision doivent changer depuis le sommet des entreprises pour encourager toute la chaîne à avoir des idées innovantes, quel que soit leur niveau hiérarchique. »
Autres chiffres clés
Il apparaît également que 31% des personnes ont répondu que les directions étaient très sceptiques au sujet du Cloud et seulement 10% déclarent qu'elles n'ont aucune réticence. 39% affirment que leurs sociétés attendant que les autres éprouvent les nouveautés avant de les adopter. Le scepticisme des directions à propos du Cloud est majoritairement lié aux problématiques de sécurité (38%) d'après les directeurs informatiques. Il y a inadéquation entre la perception et la réalité. Alors que 90% des gens estiment que la sécurité du Cloud pourrait être meilleure, un service comme Mozy offre déjà toutes les garanties que souhaitent les personnes interrogées pour les rassurer sur la sécurité de leurs données dans le Cloud.
Les conditions nécessaires pour que les gens soient assurés que leurs données sont protégées du vol en utilisant des services Cloud sont notamment le chiffrement (55%), une certification indépendante (38%), des locaux protégés par des alarmes (31%), des systèmes de protection contre les incendies, les inondations et les tremblements de terre (31%), la répartition des données sur plusieurs racks et serveurs (25%) et des systèmes d'accès biométriques (17%).
« La sécurité est le principal argument des sceptiques à l'encontre du Cloud, mais les éléments requis pour rassurer les entreprises sur la sécurité de leurs données sont déjà en place dans de nombreux services Cloud, » déclare Claire Galbois-Alcaix. « Cela met en lumière le manque de compréhension au sein des directions qui doit désormais être remis en question pour permettre aux entreprises de tirer profit des dernières avancées technologiques. »
Méthodologie
L'étude a été commandée par Mozy et réalisée par Vanson Bourne en Mai 2013. L'enquête portait sur 550 décideurs informatiques et 1 250 employés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Les sondés travaillent dans des sociétés comprenant de 50 à 1 000 salariés.
Jeudi 4 Juillet 2013
Plus d'un tiers des projets en entreprise (37%) ont été refusés par les
directions ou les conseils d'administration en raisons de peurs, d'après
une enquête commandée par Mozy par EMC, le fournisseur de services de
sauvegardes et d'accès au Cloud. De plus, 57% des décideurs IT estiment
que les directions générales sont les plus anxieuses concernant les
implémentations de nouvelles technologies et plus de la moitié (55%)
affirment que leur société considère l'adoption d'une technologie comme
un risque potentiel.« Les leaders dans leur secteur et à la pointe de la technologie doivent s'affirmer comme des facilitateurs, et non pas des obstacles, s'ils veulent assurer que leurs sociétés tirent leur épingle du jeu dans des circonstances économiques délicates, » déclare Claire Galboix-Alcaix, directrice marketing chez Mozy EMEA. « Une part de scepticisme à propos d'activités qui pourraient être dangereuses et le souhait de ne pas faire d'erreur reste du bon sens, mais quand cela se transforme en une angoisse inhibitrice ou un évitement systématique d'accueillir la nouveauté malgré des signaux très positifs vers l'évolution, cela devient un problème. De leur propre aveu, 84% des employés amènent leurs craintes irrationnelles à leur travail ; ils ont besoin d'être guidés par ceux qui comprennent le métier et la technologie pour les inciter à faire tomber leurs barrières et pour les sortir de leurs propres peurs. »
La bureaucratie étouffe l'innovation
Les règlements mis en place par les directions informatiques entravent également 52% des gens qui admettent qu'ils ont été incapables de réaliser quelque chose qui pourrait faciliter leur travail en raison des restrictions qui leurs sont imposées. De plus, 24% des idées imaginées pour améliorer les résultats de l'entreprise sont retardées si longtemps par les directions informatiques qu'elles passent à côté du bénéfice escompté. Mais comme le budget reste primordial, un retour sur investissement de 189% est nécessaire pour passer outre le risque perçu et démarrer un projet.
Les directions informatiques ne sont pas les seules coupables des restrictions sur les projets ; il s'agit plutôt d'une peur institutionnalisée d'expérimenter de nouvelles choses dans le monde professionnel. Quinze pourcents des sondés affirment que personne dans leur société ne prend de risques, et un peu moins de la moitié (46%) des salariés interrogés considèrent que leur entreprise accepte facilement les changements. Un tiers d'entre eux (34%) n'a jamais soumis d'idée à leur travail et seulement 17% ont eu une idée qui a été mise à place dans leur entreprise.
Créer la tendance positive
Les entreprises sont principalement effrayées par le changement et cela peut être illogique, comme l'influence des mots à la mode a pu le démontrer pour adopter une technologie. Il y a deux ans en arrière, rappelle Mozy by EMC, « Cloud » a été le second pire mot tendance à associer à une demande de budget, avec près d'un tiers des directeurs informatiques affirmant qu'il était synonyme d'un refus catégorique de leur hiérarchie. Aujourd'hui, près du double déclarent que présenter un projet en incluant le « Cloud » les aideraient à ce que ce budget soit accepté (39% considèrent que c'est un plus contre 21% qui estiment que c'est un handicap).
« Gamification » (néologisme anglais consistant à rendre les activités professionnelles ludiques) reste encore le pire mot tendance pour obtenir un budget. « Collaboration », « à la demande » et « virtualisation » sont les mots les plus vertueux pour obtenir l'accord sur un projet. Malgré le fait que « à la demande », « as a service (...aaS) » (qui signifie « comme un service ») et « Cloud » soient des termes parfois tous combinés pour décrire un même projet, 17% des directeurs informatiques déclarent que « as a service » gêne plutôt leur discours alors qu'ils sont seulement 5% à dire la même chose de « à la demande ». Réciproquement, ils sont 53% à penser que « à la demande » est positif pour leurs demandes contre seulement 5% pour « as a service ».
La méconnaissance est également un élément dangereux, la perception des gens concernant la sécurité du Cloud variant largement en fonction de leur compréhension de la technologie. Seulement 19% des gens estiment que le Cloud est « plutôt risqué » ou pire. En revanche, seulement 3% de ceux qui se décrivent eux même comme « plutôt expérimentés » considèrent le Cloud comme un stockage de données « très sûr », à comparer aux 22% des gens qui s'estiment « experts » et 46% de ceux qui ont répondu être « totalement novice ». Cela implique que les personnes non techniciennes, qui participent régulièrement aux discussions concernant le Cloud - comme les décideurs du métier - ont plus de chance d'être désorientés par le Cloud que les experts qui sont eux conscients des mesures à prendre pour protéger les données en ligne.
« Les craintes irrationnelles liées à l'innovation, à la collaboration et aux nouvelles technologies comme les services Cloud empêchent la réussite des projets, » a déclaré Claire Galbois-Alcaix. « Accorder ou rejeter un projet, sur la base d'idées préconçues et de mots tendance démontre que les entreprises ratent le coche. Les entreprises qui réussiront sont celles qui étudieront les risques et les avantages réels de l'innovation et suivront le tempo des nouveaux développements qui rendront leur adoption plus sûre. »
Une culture de l'angoisse
Les différences dans les résultats sont plutôt marquées selon les pays, les Irlandais étant les plus réfractaires. Les Américains et les Allemands les plus tolérants au changement. En France, seulement 9% des sondés affirment que personne ne prend de risque dans leur société, légèrement devant l'Allemagne à 10%, mais très loin de l'Irlande où 27% des entreprises sont allergiques au risque. De plus, 82% des décideurs informatiques Irlandais déclarent avoir déjà eu un projet bloqué par leur conseil d'administration à comparer avec 24% en Allemagne, 29% aux Etats-Unis et 33% au Royaume-Uni.
« L'évolution est la clé de la survie dans l'économie actuelle et des changements radicaux sont nécessaires pour permettre aux entreprises non pas de survivre, mais de se diriger vers un avenir prospère, » affirme Claire Galbois-Alcaix. « Il n'y a pas de place pour les peurs irrationnelles. L'attitude et la vision doivent changer depuis le sommet des entreprises pour encourager toute la chaîne à avoir des idées innovantes, quel que soit leur niveau hiérarchique. »
Autres chiffres clés
Il apparaît également que 31% des personnes ont répondu que les directions étaient très sceptiques au sujet du Cloud et seulement 10% déclarent qu'elles n'ont aucune réticence. 39% affirment que leurs sociétés attendant que les autres éprouvent les nouveautés avant de les adopter. Le scepticisme des directions à propos du Cloud est majoritairement lié aux problématiques de sécurité (38%) d'après les directeurs informatiques. Il y a inadéquation entre la perception et la réalité. Alors que 90% des gens estiment que la sécurité du Cloud pourrait être meilleure, un service comme Mozy offre déjà toutes les garanties que souhaitent les personnes interrogées pour les rassurer sur la sécurité de leurs données dans le Cloud.
Les conditions nécessaires pour que les gens soient assurés que leurs données sont protégées du vol en utilisant des services Cloud sont notamment le chiffrement (55%), une certification indépendante (38%), des locaux protégés par des alarmes (31%), des systèmes de protection contre les incendies, les inondations et les tremblements de terre (31%), la répartition des données sur plusieurs racks et serveurs (25%) et des systèmes d'accès biométriques (17%).
« La sécurité est le principal argument des sceptiques à l'encontre du Cloud, mais les éléments requis pour rassurer les entreprises sur la sécurité de leurs données sont déjà en place dans de nombreux services Cloud, » déclare Claire Galbois-Alcaix. « Cela met en lumière le manque de compréhension au sein des directions qui doit désormais être remis en question pour permettre aux entreprises de tirer profit des dernières avancées technologiques. »
Méthodologie
L'étude a été commandée par Mozy et réalisée par Vanson Bourne en Mai 2013. L'enquête portait sur 550 décideurs informatiques et 1 250 employés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Les sondés travaillent dans des sociétés comprenant de 50 à 1 000 salariés.
Source: infoDSI.com
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