A lire sur: http://www.decideur-public.info/article-les-dsi-deplorent-un-manque-de-culture-numerique-des-comites-de-direction-112162459.html
Mardi 6 novembre 2012
Selon les résultats d’une enquête commandée par CA Technologies et menée par le cabinet indépendant Vanson
Bourne, les comités de direction doivent prendre conscience de la valeur réelle offerte par les technologies numériques, au risque de fragiliser le développement de leur organisation. Cette enquête, réalisée auprès de 685 DSI dans le monde,
révèle un manque de compréhension criant des comités de directions des
entreprises pour les enjeux et de la valeur du numérique : selon 90% des
DSI français (et
80% des DSI dans le monde), cette méconnaissance des hauts
dirigeants peut mettre en cause la compétitivité de leurs entreprises.
Les
DSI craignent que ce manque d’intérêt soit à l’origine d’une réactivité
trop faible de leur entreprise face aux évolutions constantes du
marché, de l’incapacité à tirer le meilleur parti d’opportunités
commerciales et d’investissement voire d’un manque de
compétitivité et de délais trop lents de mise sur le marché. Selon
près d’un tiers des DSI interrogés (28% en Europe de l’ouest, 36% en
Asie-Pacifique et 30% en Amérique du Nord), les comités de
direction ne comprennent pas l’impact des technologies émergentes et
appréhendent mal leur valeur au regard de la compétitivité de leur
entreprise. Et pour
seulement 20% des DSI, le comité de direction est parfaitement au fait
des possibilités offertes par les technologies numériques et de leur
impact (21% en Europe de l’ouest, 33% en Asie-Pacifique et 18% en
Amérique du Nord). De plus, selon 30% des DSI (35% en Europe de l’ouest, 26% en
Asie-Pacifique et 23% en Amérique du Nord), la perception de
l’IT par le comité de direction ne s’apparente qu’à un poste de dépense
obligatoire, et
non à un moyen de développer les activités de l’entreprise,
d’améliorer ses processus et d’accroître son agilité et donc sa
compétitivité.
En
outre, plus de la moitié des DSI ne participent jamais aux prises de
décision stratégiques des entreprises. Avec
plus de 60% des DSI participant à ces prises de décision, la Norvège
et Israël affichent les meilleurs taux de l’enquête, suivis par
l’Allemagne (57%). Avec seulement 30%, la France apparait en
queue de peloton, au même titre que la Chine et le Portugal (27%).
Dans le contexte économique actuel, il est de plus en plus difficile de prévoir l’avenir et de
développer des stratégies de croissance, comme l’a expliqué Nassim N. Taleb dans Le Cygne Noir : la puissance de l’imprévisible (Random House Publishing).De
plus, avec l’accroissement de la concurrence dû à la mondialisation des
échanges, certains analystes comme Nicholas Carr n’hésitent plus à
évoquer la banalisation de l’informatique et son incapacité à
fournir un avantage concurrentiel solide. Pourtant, d’autres analystes
ont prouvé que l’innovation technologique permet chaque jour
de créer de nouveaux business models qui deviennent la principale source d’avantage concurrentiel et de création de valeur des entreprises pionnières.
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