A lire sur: Tenstep
Le
bulletin "Les meilleures pratiques de management de projet" contient
des conseils pour vous assister dans la gestion de vos projets. Il
présente chaque fois une autre facette de la méthodologie TenStep. Plus
de 3 300 entreprises et consultants dans le monde entier ont déjà choisi
TenStep – constatez-le par vous-même en cliquant ici.
Vous pouvez trouver tous les bulletins sur l’hyperlien suivant : Abonnement.
Tolérances du projet (partie I)
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Vous
avez tous lu des histoires au sujet du grand nombre de projets qui
échouent. Selon les rapports que l’on lit, on apprend que plus de la
moitié, voire 80% d’entre eux échouent! Selon ces mêmes rapports, plus
le projet est grand, plus il y a de chances qu'il échoue. Cependant, si
vous considérez les projets dans votre entreprise, diriez-vous vraiment
que 80% d'entre eux sont défectueux? 50% d’entre eux seraient-ils même
considérés comme des échecs? Il n'y a aucun doute que quelques-uns sont
des échecs absolus. Ils subissent des accidents, sont annulés, prennent
fin nettement au-delà du budget et de la date limite, ou sont inférieurs
aux attentes. Cependant, y a-t-il vraiment 50% à 80% des projets qui
correspondent à cette définition ?
Tolérances
Pour
répondre à la question de savoir combien de projets ont échoué, vous
devez d'abord comprendre la définition d'un projet raté. Le concept qui
joue un rôle clé, dans ce contexte, est alors celui de tolérance. Si
vous estimez qu'un projet coûtera 230.000 €, est-ce que votre projet est
un échec si le coût effectif est de 230.500 €? Vous avez dépassé votre
budget, n’est-ce pas? Oui, mais ceci entre dans la zone de tolérance. Si
vous livrez avec moins de 500 € de dépassement sur un budget de 230.000
€, l’équipe devrait vous porter sur ses épaules et vous faire faire le
tour des bureaux de votre entreprise, tellement cela relève de
l’exploit.
Votre
entreprise doit établir le niveau de tolérance qu’elle considère
raisonnable pour ses projets. Dans certaines entreprises, par exemple,
le niveau de tolérance varie de -10% à +5%.
Si
vous fournissez le projet avec un dépassement de budget de 5%, il sera
toujours considéré comme une réussite. Pour notre projet de 230.000 €,
cela signifie que nous pourrions avoir un dépassement de budget allant
jusqu’à 11.500 € et continuer à le considérer comme étant réussi.
D’autre
part, si le coût final est en dessous de plus de 10% par rapport au
budget, cela posera également un problème. Ici, le problème est que
l’entreprise doit normalement livrer des projets qui répondent aux
attentes : si le commanditaire avait su que le projet coûterait
réellement beaucoup moins que ce qui avait été estimé, il aurait pu
prendre d'autres décisions concernant le budget inutilisé. L'estimation
des coûts doit être aussi précise que possible et devrait également
inclure tout changement du contenu formellement approuvé. Si votre
budget original était de 200.000 € et que le client a approuvé 30.000 €
complémentaires dans le cadre des modifications du contenu, le montant
final dont vous aurez la responsabilité est de 230.000€, plus les
tolérances.
Normalement,
il y a également des tolérances concernant les dates limites. Si vous
estimez la durée d’un projet à six mois et qu’il est achevé en six mois
et une semaine, cela est normalement acceptable. Votre date limite
originale doit également être reportée si des modifications du contenu
ont été approuvées. Naturellement, tous les projets n’ont pas cette
flexibilité. Les projets de logiciels de passage à l’an 2000, par
exemple, devaient être fins prêts pour le 31 décembre 1999. Une semaine
de retard n’aurait pas été concevable.
Terminologie de management de projet
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Organisation matricielle. Structure
organisationnelle dans laquelle le chef de projet partage avec les
responsables fonctionnels la responsabilité de fixer les priorités et de
diriger le travail du personnel affecté à ce projet.
Planifier le management des risques.
Processus qui consiste à définir les méthodes de conduite des activités
de management des risques d'un projet. Aussi appelé Planifier la
gestion des risques dans certains pays francophones.
Abréviations courantes
CV (anglais) : Cost Variance
EC (français) : Écart de coût
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