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mardi 29 mai 2012

Pour augmenter la bancarisation, il faut penser innovation


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/augmenter-bancarisation-faut-penser-innovation

Par Renato Martinelli 25 mai 2012 Femme avec un smartphone
Comment augmenter le taux de bancarisation dans les pays émergents ? Huit leviers potentiels permettent d'y parvenir, parmi lesquels la technologie : le mobile, les cartes prépayées facilitent l'accès aux consommateurs dits pauvres.
Dans les pays émergents, le taux de bancarisation est encore faible. Mais les perspectives de croissance sont plutôt très prometteuses. Pour y parvenir rapidement, Oliver Wyman propose huit leviers permettant aux institutions bancaires de séduire et d'intéresser les personnes non bancarisées. Parmi ces leviers, on trouve évidemment la technologie. Pourquoi ? Parce que ces dernières, via des solutions très plébiscitées ces dernières années, permettent de mettre au point des solutions donnant la possibilité d'atteindre une clientèle via des services d'abord basiques, puis de plus en plus complexes et faisant partie du cœur de métier de la banque, comme le crédit. Des solutions comme le mobile banking ont ainsi déjà trouvé largement leur marché, par exemple, côté transfert d'argent, avec M-Pesa au Kenya, ou côté m-paiement et carte prépayée avec M-Cash au Brésil. Selon le rapport, les banques ont aussi tout intérêt à s'intéresser à des systèmes qui sensibiliseraient les populations à des plates-formes innovantes et les encouragerait à les utiliser. Cela, afin de faciliter l'utilisation ensuite de sites bancaires.

Une stratégie globale

Il donne comme exemple à suivre la carte UID du Gouvernement indien qui attribue aux citoyens un numéro unique - qui ne remplace les précédents comme le numéro de passeport mais y est rattaché, créant ainsi une base de données complète - et qui peut-être relié à une carte bancaire. Le tout, sur la base du volontariat. Toutefois, ceux qui ne choisissent pas cette option se voient de facto refuser les systèmes qui requièrent ce numéro. Autre levier : les données clients. Car l'investissement dans des outils permettant de récolter et gérer ces données donne la possibilité de mieux connaître son public pour développer des produits adaptés ou adopter une approche prospective. D'autres leviers sont proposés, parmi lesquelles la sous-segmentation des clients pour le développement de stratégies ou encore la proposition de produits bancaires évoluant avec les besoins changeants de ces segments. Un cinquième levier est ensuite de faire tomber les barrières entre la banque de détail et la banque d'investissement permettant des ventes croisées. Enfin, les trois derniers leviers sont le management des équipes internes grâce à une stratégie centrée sur le talent, l'amélioration de la qualité des opérations, du back office et des infrastructures et la mise à jour des infrastructures de gestion du risque.

Des difficultés à prévoir

Il faut noter, par ailleurs, qu'une stratégie est notamment recommandée pour la banque de détail, principal conducteur de croissance dans ces territoires. Un secteur qui pourrait apporter 1 milliard de nouvelles personnes "bancarisables" dans la prochaine décennie, dont la Chine et l'Inde forment 70%. Néanmoins des incertitudes demeurent. D'abord, la croissance attendue d'un pays peut ne pas se vérifier, comme ce fut le cas en Argentine. De la même façon, la croissance pourrait s'avérer moins importante que prévue. Ensuite, ces pays émergents pourraient connaître d'importantes bulles dans les marchés, comme ce fut le cas au Japon, ou comme cela apparaît actuellement au Brésil et en Turquie avec une bulle immobilière. Enfin, une dernière difficulté à prévoir demeure la réglementation des gouvernements et des régulateurs qui influenceront le développement des banques et des produits sur ces marchés.

mercredi 18 avril 2012

Sur les appareils numériques, les consommateurs ont leurs habitudes

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/appareils-numeriques-consommateurs-ont-leurs-habitudes

Par L'Atelier - Paris 18 avril 2012 Couple et smartphone

Les utilisateurs d'appareils connectés auraient quatre personnalités numériques. Ce qui devrait permettre aux entreprises de développer des offres adaptées aux attentes de leurs clients. Qu'ils soient jeunes ou moins jeunes.
Avec les appareils numériques, les consommateurs connectés ont chacun leurs habitudes, au point que l’on pourrait les classer selon quatre personnalités, identifiées dans une étude internationale d'IBM*. La première regroupe les « experts de l'efficacité » (41% des consommateurs) qui utilisent appareils et services pour simplifier leur vie au quotidien via l'e-mail, Facebook, le mobile et l'achat en ligne. Les « rois du contenu » (9%) sont principalement des hommes qui vont sur internet pour jouer, regarder la télévision, télécharger des films et de la musique. Viennent ensuite les « papillons sociaux » qui cherchent une interaction instantanée avec leurs amis sans considération de temps ou de lieu. Ils sont 15% et affirment actualiser leurs profils régulièrement, ajouter des étiquettes sur les photos ou regarder les vidéos des autres. Enfin, les « maestros connectés » (35%) ont un usage plus avancé des appareils mobiles et des applications, grâce auxquels ils accèdent à des jeux, à la musique, à des vidéos ou à des informations de type actualité ou météo.

A chacun son paiement

Autant d’éléments qui pourraient aider les entreprises dans le développement de leur stratégie en misant sur la personnalisation de leurs offres. Les entreprises pourraient utiliser ces données "afin d'atteindre le consommateur de manière précise, au bon moment et au bon endroit, en utilisant les bons outils" précise Saul Berman, co-auteur de l'étude. Par exemple, en adaptant des options de paiement de contenu en ligne en fonction de l'appareil utilisé pour un service donné. Lorsque les consommateurs regardent un film sur un site, par exemple, ils préfèrent que ce film soit payé par la publicité (39%) ; en revanche, lorsqu'ils le regardent sur tablette, 36% préfèrent acheter un abonnement quand, sur smartphone, ils sont autant à préférer le paiement à l'utilisation.

Les plus âgés, pas si dépassés

Ce phénomène doit d’autant plus être pris en compte qu’ils ne concernent pas que les plus jeunes consommateurs : parmi les personnes âgées de 18 à 64 ans, 82% affirment utiliser des appareils connectés. Dans le détail, 65% des 55-64 ans disent naviguer sur internet et envoyer des messages à leurs amis tout en regardant la télévision. Et parmi les plus de 65 ans qui regardent la télévision, 49% naviguent sur internet et 30% envoient des messages. La tendance ne fera que s’accentuer si l’on considère que 50% des consommateurs en Chine et aux États-Unis délaissent de plus en plus les médias traditionnels pour des sources d'information en ligne.
*Étude The Beyond Digital d'IBM, réalisée auprès de 3800 consommateurs de 6 pays (France, Chine, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis)

dimanche 15 avril 2012

Les comportements sur le web reflètent la vie économique réelle

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/comportements-web-refletent-vie-economique-reelle

Par L'Atelier - Paris 13 avril 2012 Tablette et courbe économique
Un lien existerait entre les requêtes Google dans le monde et les indicateurs économiques. Ainsi, les habitants des zones dynamiques auraient plus tendance à faire des recherches concernant l'avenir.
Le comportement en ligne des internautes sur les moteurs de recherche est correlé à la situation économique réelle du pays dans lequel ils vivent. Voilà le postulat qu'ont voulu vérifier quatre chercheurs*, qui ont mené une étude sur le sujet, en mettant en parallèle le volume des recherches sur Google et le PIB par habitant. Résultat : ils ont observé que les internautes des pays au produit intérieur brut le plus élevé ont davantage tendance à effectuer des recherches sur l'avenir plutôt que sur le passé. Soulignant le fait que ces personnes auraient une facilité plus grande à se projeter dans l'avenir.

Recherches internet et PIB modélisés

En collectant plus de 45 milliards de requêtes google-isées dans le monde et en utilisant Google Trends pour en connaître la fréquence, les chercheurs ont calculé un ratio qu'ils ont baptisé "Indice d'Orientation-Future". Celui-ci calcule le volume des recherches pour l'année 2011 contre le volume des recherches pour l'année 2009. L'indice ainsi établi par les requêtes d'internautes de 45 pays différents en 2010 est ensuite comparé au PIB par habitant du CIA World Factbook. Pour le classement, on trouve dans le peloton de tête les utilisateurs du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et du Japon.

Des différences internationales

Les États-Unis, le Canada et l'Italie suivent également de près. De tels résultats pourraient mettre en lumière deux explications selon Tobias Preis de la University College London. D'une part, "cette relation peut refléter des différences internationales dans la façon d'appréhender l'avenir et le passé", explique t-il. Et d'ajouter : "Ainsi, l'orientation vers le futur contribuerait à la réussite économique". Enfin, "ces résultats peuvent refléter des différences internationales dans le type d'information recherchée en ligne, peut-être dus à des influences économiques sur l'infrastructure Internet plus ou moins disponibles dans certaines pays". A noter que cette étude quantitative a été publiée dans le Journal Scientific Reports.
*des Boston University, ETH Zurich, Massachussetts Institute of Technology et University College London

mardi 3 avril 2012

Le mail reste le mode de communication préféré sur le web

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/mail-reste-mode-de-communication-prefere-web

Par L'Atelier - Paris 02 avril 2012 Ordinateur et e-mails
Le courriel est encore utilisé par la majorité pour communiquer avec son entourage. Il est suivi de près par les réseaux sociaux qui prennent de l'importance, notamment dans les pays émergents. La voix par contre est relativement délaissée.
Le mode de communication le plus utilisé sur le web reste le mail. En effet, Global @dvisor, une étude menée par Ipsos dans plus de vingt pays à travers le monde, montre que 85 % des personnes interrogées utilisent Internet pour envoyer ou recevoir des e-mails. Ensuite, pour 62 % d'entre eux, communiquer passe par les réseaux sociaux, qui tendent donc à rattraper le courriel. En revanche, la voix ne fait pas l'unanimité puisqu'ils ne sont que 14 % à déclarer se servir des services de discussion vocale. L'écrit supplante donc encore largement la voix. Si tous les pays s'accordent à privilégier encore l'e-mail, de nettes tendances se dessinent néanmoins. En effet, ce sont les pays émergents qui utilisent le plus les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, sur les talons de l'e-mail

Ils se connectent dans ce but à hauteur de 83 % en Indonésie, 76 % en Argentine, 75 % en Russie, ou encore 73 % en Afrique du Sud. En revanche, certains pays sont encore loin derrière avec moins de la moitié des personnes en ligne qui utilisent les réseaux sociaux, à l'instar du Japon avec 35 %, de l'Arabie Saoudite avec 42 % mais également de la France qui atteint à peine 50 %. On note toutefois quelques pays d'Europe pour qui cet usage est important comme la Suède (72 %), l'Espagne (71 %) ou la Hongrie (70 %) qui suivent de près l'Afrique du Sud.

La voix sur internet, un outil délaissé

En revanche, ce constat ne peut être fait concernant les services de discussion par la voix. En effet, seuls deux pays voient environ un tiers de leur population déclarer utiliser Internet pour cet usage, à savoir la Russie et la Turquie (respectivement 36% et 32%). Viennent ensuite l'Inde, la Hongrie et l'Arabie saoudite où presque une personne sur quatre déclare utiliser ce service. D'une manière générale, ce service serait donc également utilisé principalement par les pays émergents. Un constat corroboré par le fait que France et Etats-Unis n'utilisent ces services qu'à hauteur de 5 % et 6 %.