A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/l-explosion-des-donnees-remet-elle-en-cause-la-place-du-dsi-39787635.htm#xtor=EPR-100
Analyse : L’importance croissante des
données en entreprise conduit-elle à une nouvelle répartition des rôles
entre le directeur technique, le directeur des données (CDO) et le DSI ?
Pour l’analyste Gartner, Douglas Laney, c’est en tout cas une
perspective au sein des grands groupes.
« La donnée devient essentielle, c'est à dire l'essence même du monde numérique » souligne Frédéric Charles sur son blog Green SI.
Mais l’importance croissance des données doit-elle pour autant
s’accompagner de l’émergence d’un nouveau profil au sein des
entreprises, le CDO ou Chief Data Officer ?
Du côté des grands cabinets de conseil, ce CDO a clairement un rôle à jouer. Pour l’heure, c’est toutefois loin d’être le cas. Parmi 300 grandes entreprises interrogées par Gartner, seulement 2% d’entre elles ont nommé un chief data officer.
50% de grands comptes dotés d'un CDO d'ici 3 ans
Sa fonction ? Gérer ce patrimoine numérique au sein des entreprises et en tirer de la valeur. Cette mission est-elle réellement nouvelle et nécessite-t-elle la création d’un poste dédié ? Ou le CDO n’est-il pas un énième acronyme pour consultant désœuvré ?
Pour l’analyste Douglas Laney, qui s’exprimait à l’occasion de la conférence Business Intelligence et management de l’information organisée par Gartner à Syndey, la réponse à cette dernière question est non. Car il l’assure, le CDO n’est « pas une mode ».
« Je dirais que 50% de ces entreprises [Ndlr : les grandes multinationales] auront un CDO au cours des trois prochaines années. » Mais pourquoi créer un poste supplémentaire quand le DSI paraît lui aussi à même de prendre en charge cette problématique des données ?
Le directeur des données appuyé par le DT sur l'infra
Laney reconnaît que le DSI pourrait assurer cette charge. L’analyste émet toutefois des doutes. « La plupart des DSI sont tellement préoccupés par la technologie qu’ils ont oublié que leur titre comportait la mention 'information'. Ils sont très focalisés sur le côté technologique des choses » objecte-t-il ainsi. Les DSI apprécieront sans doute…
D’autant que le CDO auront notamment en charge les aspects décisionnels, jusqu’à présent pilotés par la DSI, en partenariat, généralement, avec les métiers concernés. Un directeur des données pourrait-il lui se prévaloir d’une maîtrise des aspects techniques de la BI ? Non, sans doute pas, et c’est pourquoi la question d’infrastructure seraient prises en charge par le directeur technique (DT ou CTO).
Une organisation comprenant CDO, DT et DSI, assurant la gouvernance d’unités business, technologie et information, n’est cependant pas adaptée à toutes les entreprises, reconnaît Douglas Laney.
Du côté des grands cabinets de conseil, ce CDO a clairement un rôle à jouer. Pour l’heure, c’est toutefois loin d’être le cas. Parmi 300 grandes entreprises interrogées par Gartner, seulement 2% d’entre elles ont nommé un chief data officer.
50% de grands comptes dotés d'un CDO d'ici 3 ans
Sa fonction ? Gérer ce patrimoine numérique au sein des entreprises et en tirer de la valeur. Cette mission est-elle réellement nouvelle et nécessite-t-elle la création d’un poste dédié ? Ou le CDO n’est-il pas un énième acronyme pour consultant désœuvré ?
Pour l’analyste Douglas Laney, qui s’exprimait à l’occasion de la conférence Business Intelligence et management de l’information organisée par Gartner à Syndey, la réponse à cette dernière question est non. Car il l’assure, le CDO n’est « pas une mode ».
« Je dirais que 50% de ces entreprises [Ndlr : les grandes multinationales] auront un CDO au cours des trois prochaines années. » Mais pourquoi créer un poste supplémentaire quand le DSI paraît lui aussi à même de prendre en charge cette problématique des données ?
Le directeur des données appuyé par le DT sur l'infra
Laney reconnaît que le DSI pourrait assurer cette charge. L’analyste émet toutefois des doutes. « La plupart des DSI sont tellement préoccupés par la technologie qu’ils ont oublié que leur titre comportait la mention 'information'. Ils sont très focalisés sur le côté technologique des choses » objecte-t-il ainsi. Les DSI apprécieront sans doute…
D’autant que le CDO auront notamment en charge les aspects décisionnels, jusqu’à présent pilotés par la DSI, en partenariat, généralement, avec les métiers concernés. Un directeur des données pourrait-il lui se prévaloir d’une maîtrise des aspects techniques de la BI ? Non, sans doute pas, et c’est pourquoi la question d’infrastructure seraient prises en charge par le directeur technique (DT ou CTO).
Une organisation comprenant CDO, DT et DSI, assurant la gouvernance d’unités business, technologie et information, n’est cependant pas adaptée à toutes les entreprises, reconnaît Douglas Laney.
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