A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-les-intentions-d-embauches-dans-l-it-39790353.htm
Chiffres : Les projets de recrutements de cadres (91%) et les embauches dans le numérique (93%) restent très nettement supérieurs à ceux des autres secteurs (55%). Problème : le volume de ces embauches a nettement baissé, ou stagné comme chez les éditeurs de logiciel dont les effectifs développeurs sont demeurés stables en 2013.
Développeur : un poste difficile à pourvoir - Selon l’Association des éditeurs de logiciels, l’Afdel, les difficultés de recrutement sont restées prégnantes pour les éditeurs français – même si le degré de complexité des embauches est jugé stable par rapport à 2012.
Concernant les ingénieurs en développement, qui représentent en moyenne 29% des effectifs d’un éditeur, ils sont 50% à faire état d’une difficulté accrue à recruter durant les six derniers mois. Plus donc que pour d’autres fonctions qui composent le personnel de ces sociétés. A titre d’exemple, 73% des répondants ne relèvent pas de dégradation pour leurs recrutements en marketing.
Les éditeurs ne jurent que par les Bac+5 - Pour illustrer ces difficultés à embaucher des développeurs, l’Afdel souligne que « les durées de recrutement restent élevées car pour 18% des entreprises il faut plus de 6 mois pour recruter un ingénieur en développement ».
Pourtant, parallèlement, l’Afdel reconnaît que les effectifs des éditeurs de logiciels ont faiblement évolué ces trois dernières années. S’ils témoignent de difficultés à embaucher des ingénieurs en développement, peu de nouveaux postes ont été créés au sein des éditeurs.
Comment dès lors parler de pénurie et appeler à former plus de nouveaux développeurs ? Par ailleurs, en focalisant presque essentiellement leur attention sur les développeurs Bac+5 (85%), les éditeurs contribuent directement à complexifier leurs embauches faute de diversification dans les profils recherchés (50% de débutants).
Tensions sur les embauches en 2013 - Jusqu'au 2e trimestre 2012, les intentions d’embauches dans le secteur des activités informatiques étaient en baisse. 90% des entreprises (plus de 100 salariés) interrogées par l’Apec prévoyaient ainsi en 2012 de recruter au moins un cadre.
Sur le 3e trimestre 2013, elles étaient 91% à prévoir de recruter au moins un cadre. Elles ont finalement été 93% à le faire. C'est 9 points de plus qu'il y a un an, sur un marché pourtant au ralenti. Mais sur la même période, le chômage des informaticiens a aussi très nettement repris le chemin de la hausse. Un paradoxe ? Non car si les projets d'embauches sont là (ne serait-ce qu'en raison du turnover), les volumes de recrutements ont eux très nettement reculé.
"Dans l’ingénierie-R&D, les activités informatiques et le commerce-transports, la situation est particulièrement défavorable. En effet, plus de 4 entreprises sur 10 font part d’un volume actuel d’embauches de cadres moins nombreux à celui de l’an passé à la même période" observe l'Apec.
Des recrutements jugés difficiles - Une des particularités des recrutements dans l’informatique est la difficulté rapportée par les employeurs à trouver des candidats adaptés aux postes. Au 1er trimestre 2013, 78% des recrutements en informatique étaient jugés difficiles par les employeurs, contre 69% pour l’ensemble des recrutements.
"C’est en particulier le cas pour les postes liés au développement d’applications pour Internet et le multimédia" précise l'Apec. Cette situation s'explique en partie par la faible attractivité perçue des offres d'emploi dans l'informatique. En moyenne, une offre attire 23 candidatures dans l'informatique, donc 40 tous secteurs confondus.
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