Edition du 25/07/2011 - par Bertrand Lemaire
Jérôme Filippini est directeur et adjoint au secrétaire général du gouvernement. Il est le premier « DSI groupe » de l'état. Ce normalien et énarque souligne qu'un DSI n'a pas besoin d'être un technicien mais doit être un traducteur entre les besoins métiers et les informaticiens.
CIO : Pourquoi avoir commencé votre carrière à la Cour des Comptes en 1996 ?
Jérôme Filippini : Une bonne manière d'apprendre est de commencer par le contrôle de gestion et l'audit. C'est la même chose que dans le privé. De plus, on développe à la Cour des Comptes une approche opérationnelle de la gestion. Loin de son image parfois vieillotte, la Cour est une institution qui ne cesse de se réinventer. Depuis la LOLF [Loi Organique sur les Lois de Finances], elle est commissaire aux comptes de l'Etat. Cela a totalement changé ses méthodes de travail.
CIO : Quelles étaient vos missions ?
Jérôme Filippini : Lorsque j'y ai débuté, on commençait à y réaliser les premiers audits sur les systèmes d'information. Puis, en tant que secrétaire général adjoint, j'ai participé à l'organisation pratique de la Cour, avec dans mon périmètre, la documentation, la dématérialisation, la formation et, donc, le processus de gestion du changement de l'institution.
CIO : En 2001, vous passez par la Préfectorale, pour quelles raisons ?
Jérôme Filippini : Je suis entré dans la Fonction Publique avec la volonté de servir l'intérêt général et l'Etat. Je suis serviteur de l'Etat. C'est pour cela que j'ai apprécié de travailler dans un petit département rural, le Tarn-et-Garonne (82), où les services préfectoraux sont au croisement de toutes les attentes de la société.
CIO : Quand avez-vous pris des responsabilités auprès d'une DSI ?
Jérôme Filippini : C'était en 2003, lorsque j'ai rejoint la Préfecture de Police de Paris (PPP). J'ai eu dans mon périmètre le service en charge de l'informatique. Cela a été mon premier vrai travail en rapport avec une DSI. Dans le cadre de la refonte et de la modernisation du système d'information de la PPP, je me suis retrouvé du côté de la Maîtrise d'oeuvre (MOE), avec des enjeux autant RH qu'organisationnels ou de veille technologique. Ma structure était très opérationnelle.
CIO : En 2006, vous passez dans l'administration pénitentiaire au Ministère de la Justice, pour quelles fonctions ?
Jérôme Filippini : Cette fois, j'étais du côté de la Maîtrise d'Ouvrage (MOA) mais (...)
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