mardi 31 mai 2011

Comment réaliser une étude de marché

Comment réaliser une étude de marché
[ 26/05/11 - 12H00 - Les Echos Entrepreneur ]


Avant d'échafauder des prévisions et de se lancer, passer à la loupe le marché et la concurrence est incontournable.
Certains créateurs d'entreprise ont tendance à la négliger. Pourtant l'étude de marché est un passage obligé, quelle que soit l'ampleur du projet. Et pour qu'elle atteigne ses objectifs, il convient de bien connaître son contenu et les principales étapes de sa réalisation.

À quoi sert une étude de marché ?
D'abord à bien cerner l'environnement dans lequel vous créez votre entreprise. Cela signifie réunir un maximum de données sur l'évolution de son futur secteur, la concurrence et les clients potentiels. Autant d'éléments indispensables pour se projeter dans l'avenir et se fixer un objectif de part de marché. L'étude doit pour cela répondre à des questions précises : quels types de produits ou services seront vendus ? Qu'existe-t-il sur le marché ? Quels sont les clients potentiels ? Quelle est la part de marché à conquérir ? Quel chiffre d'affaires pourra être réalisé ? Cette analyse permet au créateur de s'immerger dans le projet et d'en corriger les faiblesses. Elle sera aussi très précieuse pour convaincre vos futurs partenaires, organismes financiers en tête.

Trois étapes à respecter
La réalisation d'une étude de marché passe par trois grandes étapes. D'abord, la définition des produits et des services à proposer à la clientèle. Vous devrez lister ceux que vous souhaitez développer, identifier les offres proposées par des concurrents, recenser les besoins de la clientèle potentielle, définir une politique tarifaire qui tienne compte des objectifs de rentabilité et des conditions du marché. Deuxième étape : la découverte de la clientèle cible et de la part de marché visée. Elle consiste à définir la catégorie de clients que vous souhaitez atteindre. Exemple : les femmes de plus de 35 ans à haut pouvoir d'achat, si vous voulez créer un centre de remise en forme haut de gamme. Dans le BtoB, vous devrez identifier le profil d'entreprises susceptibles d'être intéressées par l'offre. Une fois la cible délimitée, il vous faudra évaluer ses attentes et identifier des besoins auxquels le marché ne répond pas ou mal. Vous pourrez alors effectuer un mini-sondage par interview ou par mailing. Enfin, il s'agira d'évaluer le nombre de clients potentiels dans la zone géographique où vous comptez opérer. Pour cela, il existe des statistiques disponibles dans les chambres de commerce ou à l'Insee. Dernière grande étape : connaître ses futurs concurrents. Votre travail d'enquête passera par l'examen d'annuaires généraux ou spécialisés et des visites aux chambres de commerce qui tiennent des fichiers détaillés des entreprises inscrites dans leur ressort de compétences. Vous pourrez aller plus loin en passant en revue l'offre produits et la politique tarifaire de vos concurrents : épluchez leur catalogue, leur site Web, consultez leurs comptes aux greffes du tribunal de commerce.

À qui s'adresser ?
Si vous connaissez bien le secteur dans lequel vous allez vous lancer, vous pourrez réaliser vous-même l'étude de marché. Cependant, pour des projets mettant en jeu des investissements élevés, mieux vaudra vous appuyer sur des cabinets spécialisés. Ils pourront réaliser une enquête sur mesure, ce qui a évidemment un coût. Si vous n'avez pas les moyens, tournez-vous vers une chambre de commerce ou des associations d'étudiants qui offrent parfois leurs services pour réaliser ce type d'études. Vous venez maintenant de boucler votre étude ? N'en négligez pas la présentation. L'idéal est de concevoir un document en deux parties. La première, purement descriptive, présentera l'ensemble des produits et acteurs du marché avec des photos, des notices ou des cartes géographiques pour en faciliter la compréhension. La seconde indiquera en chiffres et en graphiques les volumes, les tarifs et les positions des principaux concurrents. Le tout comparé à ceux que vous espérez réaliser au cours des trois premières années d'activité.
Élizabeth Vinay, directrice des études techniques de l'APCE
Si vous lancez un produit innovant, l'étude de marché n'est-elle pas plus délicate à réaliser ? Pour Élizabeth Vinay, de l'APCE, « on peut imaginer que la partie macroéconomique sera plus compliquée. Si ce que vous lancez est nouveau, vous aurez plus de mal à trouver des infos. Il n'y aura peut-être pas de syndicat professionnel ou de magazines spécialisés où piocher des données. On peut néanmoins élargir ses recherches à la filière ou à l'environnement dans lesquels votre projet va s'inscrire. » La démarche est valable dans le cas d'un nouveau service. Par exemple, si votre entreprise est la première à proposer des services pour les résidences secondaires du Périgord, rien ne vous empêche de récolter des données sur le marché des résidences secondaires du Sud-Ouest. En revanche, lorsqu'il s'agit d'un produit qui n'existe pas encore, les choses sont moins simples : est-il utile d'aller mener l'enquête auprès de clients potentiels ? « Il est impératif de sonder le marché et d'interroger la cible sur votre découverte, répond Élizabeth Vinay. Certains créateurs se disent que leur produit est génial et qu'il va forcément marcher. Erreur. Le consommateur se moque de la technologie. Son jugement se fera sur la capacité du produit à lui faciliter la vie, à lui apporter un plus au quotidien. » Mais dans la pratique, rares sont les innovations de rupture. Généralement, il s'agit d'évolution ou d'adaptation de produits déjà existants. « Dans ce cas, il faut savoir si ce qu'on propose répond à un besoin latent, vérifier qu'il y a une vraie demande et que la cible est suffisamment large », conclut Élizabeth Vinay.
Bruno Askenazi

http://entrepreneur.lesechos.fr/entreprise/creation/dossiers/comment-realiser-une-etude-de-marche-127.php?xtor=EPR-1118-[entrepreneur]-20110531-[dossiers]

Le management à la française est-il has been ?

L' édito
Great Place to Work européen 2011
Le management à la française est-il has been ?
Sylvia Di Pasquale © Cadremploi.fr - Publié le 30.05.11

De deux choses l’une. Soit le management de chez nous a sacrément du plomb dans l’aile, soit il est le meilleur du monde. Mais il se garde bien de le faire savoir. Qu’est ce qui nous rend si narquois ? Le 9e palmarès des grandes « entreprises européennes où il fait bon travailler »… Il est établi par l’Institut « Great place to work » qui se base sur les commentaires des salariés qui jugent leur propre boîte.
Alors on se précipite sur le classement, pour vérifier les performances de nos champions. Et là, dans ce prix de l’Eurovision des forces vives des entreprises, on encaisse beaucoup plus qu’une déception : de la sidération. Là où on attendait au moins un LVMH, L’Oréal, BNP-Paribas, Canal+ ou autres fantasmes de jeunes diplômés français qui caracolent dans les classements de leurs employeurs idéaux, il n’y a aucun représentant français.
On reprend la liste. On relit, dans l’ordre :
Les 10 multinationales où il fait bon travailler en Europe :
1-Microsoft
2-Amgen
3-Mars
4-Cisco Systems
5-3M
6-NetApp
7-McDonald’s
8-SAS Institute
9-W.L. Gore & Associates
10-Kellog’s
Les dix premières places sont largement trustées par des multinationales américaines. Alors on doute, on se demande. Et on soupçonne.
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Notre management frenchy aurait-il failli ? Dépassé par celui de l’Oncle Sam ? La hiérarchie verticale et française serait-elle en bout de course ? La transversalité serait-elle plus en vogue ? La promotion interne et rapide, à l’américaine, aurait donc pris le pas sur l’ancienneté pépère à l’européenne ?
Et notre recrutement français, arcbouté sur le diplôme, serait-il obsolète, balayé par le recrutement par compétences ? Et que dire de notre sens de la diversité. Un sens si souvent interdit que les discriminés se seraient lassés ?
Mais pourquoi diable, les entreprises hexagonales ne sont pas reconnues comme des great places to work ?
Parce qu’elles sont trop mal notées ? On pourrait le soupçonner. A moins qu’elles n’aient pas postulé… Car ce classement repose sur le volontariat. Pour y figurer, il faut concourir. Et pour les vainqueurs, il y a une rançon logique à payer : une augmentation des candidatures huit fois supérieure aux autres. Du coup, peut-être que les DRH de nos groupes à nous refusent l’obstacle pour éviter la surabondance de CV. Si tel est le cas, il n’est pas sûr que ce soit le bon choix.
A moins qu’ils n’aient d’autres raisons. Parce que l’ambiance en interne est plus proche des mutinés du Bounty que de celle des Teletubbies. Et qu’ils n’ont pas envie de le faire savoir. Qu’ils n’ont pas envie non plus de modifier quoi que ce soit, puisque un chiffre d’affaires ne fonctionne pas au baromètre du bonheur.
Quoi qu’il en soit, une bonne vieille notion pleine de bon sens est en train de gagner du terrain. Y compris chez des chairmans de grandes multinationales. Elle nous dit que des salariés satisfaits travaillent mieux et servent mieux les clients. Qui l’eût cru.
Sylvia Di Pasquale © Cadremploi.fr – 29 mai 2011
Une réaction ? Un témoignage ? Le forum ci-dessous vous est ouvert.

Dessin de Charles Monnier © Cadremploi.fr – Mai 2011
En savoir plus
http://www.capital.fr/carriere-management/actualites/les-entreprises-ou-il-est-le-plus-agreable-de-travailler-en-europe-602027

http://www.cadremploi.fr/edito/actu-et-conseils/actualites/l-edito/d/1/le-management-a-la-francaise-est-il-has-been.html#xtor=EPR-235

E-mail marketing : les performances secteur par secteur

Taux d'ouverture, taux de clic, désabonnements... Voici les indicateurs clés de la performance de l'e-mail marketing au second semestre 2010 mesurés, secteur par secteur, par Experian Marketing Services - CheetahMail.
Réalisé par La rédaction, Journal du Net
Publié le 30/05/2011

BtoB : les e-mails non aboutis atteignent une proportion inquiétante
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Le secteur professionnel améliore en partie ses performances au cours du second semestre 2010. Les proportions "d'ouvreurs" et de "cliqueurs" s'améliorent, après la baisse constatée au semestre précédent.
En revanche la "réactivité", c'est à dire la part des personnes ayant ouvert un courriel qui cliquent ensuite sur un lien, baisse à 11,45 %. Autre sujet d'inquiétude, le taux de courriels qui n'aboutissent pas grimpe à près de 12 %, soit le niveau le plus important parmi les secteurs étudiés.

Banque et assurance, championnes du taux d'ouverture
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Les banques et les assurances obtiennent de bons résultats au cours du semestre. Elles affichent par exemple le taux d'ouvreurs le plus important, au-delà des 28 %, selon le baromètre Experian Marketing Services - CheetahMail, qui indique que les campagnes d'e-mailing ciblées comme les campagnes de masse affichent de bonnes performances.

Du côté des enseignes de distribution, l'ensemble des indicateurs se dégrade. Le taux de cliqueurs en particulier perd 1,44 point, à 4,49 %. Pour expliquer ces mauvais chiffres, Experian Marketing Services - CheetahMail invoque un manque de ciblage de campagnes parfois réalisées dans la précipitation.

Comme d'autres secteurs, la seconde moitié de 2010 n'a pas été bonne pour les entreprises du luxe. En cause, l'augmentation de l'utilisation de ce canal marketing et une image de marque pas toujours mise en avant dans les messages.
Mais si les performances baissent, elles restent d'un niveau satisfaisant. Ainsi, la réactivité des destinataires reste la meilleure des secteurs étudiés, à 26,45 %, tout comme la proportion de cliqueurs (7,86 %).

Marchés publics : pas de changements au second semestre
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Le second semestre 2010 n'a pas changé la donne dans le secteur des marchés publics. Aucun indicateur n'a beaucoup évolué, avec une proportion de cliqueurs et une réactivité toujours parmi les moins élevées. Quant au niveau de désabonnés, il reste le point faible du secteur, avec 0,20 % des e-mails aboutis. Enfin, la part des messages qui n'aboutissent pas reste très importante.

Médias : attention aux envois de masse
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A l'image d'autres secteurs, les médias ont vu la performance de leurs campagnes d'e-mailing se dégrader. Mais la baisse a été cependant relativement limitée, relève Experian Marketing Services - CheetahMail. Les campagnes ciblées, inférieures à 10 000 destinataires, affichent des taux d'ouvreurs deux fois supérieurs à ceux des envois de masse.

Pure players : les mauvais élèves de l'e-mail marketing
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Très mauvais semestre pour les pure players du Web. La baisse des performances constatées au cours des précédents semestres se poursuit, alors que les indicateurs taient déjà parmi les plus mauvais. La proportion d'ouvreurs d'e-mails passe sous la barre des 10 %, et le taux de cliqueurs n'est plus que de 1,52 %. Experian Marketing Services - CheetahMail encourage les professionnels de ce secteur à réduire la fréquence d'envois vers les contacts les moins actifs.

Tourisme : baisse légère de tous les indicateurs
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Recul modéré des indicateurs de la performance pour les professionnels du tourisme. La tendance constatée sur les semestres précédents d'une baisse légère des niveaux d'ouverture et de clic se poursuit. En revanche la proportion de messages non aboutis, traditionnellement très faible, augmente au cours du semestre.Le succès des campagnes d'e-mailing dépend beaucoup de la période d'envoi, indique cette étude. Par exemple, une campagne en septembre et octobre fonctionne beaucoup mieux qu'une autre pendant l'été.

VAD : une amélioration des performances qui tranche
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Le tourisme apparaît comme le seul secteur à avoir bénéficié d'une amélioration de ses performances d'ensemble au second semestre. Ainsi, le taux d'ouvreurs - qui s'était détérioré au précédent semestre - gagne près de 2 points (16,99 %) et le taux de cliqueurs dépasse les 4 %. Quant à la réactivité, c'est-à-dire la proportion d'internautes ayant ouvert un courriel qui cliquent ensuite sur un lien, elle s'améliore et fait partie des plus élevées des secteurs étudiés.

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Méthodologie :
A lire ailleurs
Blog e-mail marketing
Etude CheetahMail
Les données utilisées pour la constitution de ce baromètre de l'e-mail marketing sont issues de campagnes de fidélisation sur au minimum de 200 destinataires sur le marché français.Le panel d'étude constitué représente plus de 100 grands comptes clients Experian Marketing Services - CheetahMail utilisateurs de l'application Emailing Solution Technology ayant envoyé plus de trois milliards d'e-mails.
Les taux ont été calculés de la façon suivante :
NPAI = Nombre d'e-mails non aboutis / Nombre de-mails envoyés.Ouvreurs = Nombre d'ouvreurs uniques / Nombre d'e-mails aboutis.Cliqueurs = Nombre de cliqueurs uniques / Nombre d'e-mails aboutis.Désabonnés = Nombre de désabonnés / Nombre d'e-mails aboutis.Réactivité = Nombre de cliqueurs uniques / Nombre d'ouvreurs uniques
A lire aussi :

L'emailing est-il toujours performant ?
Taux d'ouverture, taux de clic, désabonnements... Voici les indicateurs clés de la performance de l'e-mail marketing au premier semestre 2010 mesurés, secteur par secteur, par Experian CheetahMail. Lire

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Combien gagnent un responsable e-marketing, un traffic manager, un référenceur ? Voici les réponses du Club des DRH du Net, de l'Electronic Business Group et Michael Page. Lire

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Réalisé par La rédaction, Journal du Net
Publié le 30/05/2011

http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=2424826937407221540

dimanche 29 mai 2011

Les échos du 11 mai : une page sur le temps partagé à lire absolument

Les échos du 11 mai : une page sur le temps partagé à lire absolument

lundi 23 mai 2011
JEAN-MARC MONTELS Président de la Société Référence DSIPARIS, France

C'est bien d'un phénomène sociétal qu'il s'agit. - Le succès rencontré par les sociétés telles que RéférenceDSI auprès de leurs clients. - L'épanouissement professionnel et personnel rencontré par les cadres ayant choisi le temps partagé. - La création de valeur appréciée par les PME ayant adopté la formule. Chacun de ses 3 indicateurs de la montée en puissance de cette nouvelle forme d’emploi est repris dans l’article des échos que je vous invite à découvrir.http://www.lesechos.fr/economie-politique/franc...
Bonne lecture !

http://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?action=messageDetail&containerId=0022486qlos1s2aj&forumId=00219hpj2nnsrgbu&messageId=00218cy9qu83i9ug&postId=0020#2192978

mardi 24 mai 2011

Quand les PME se partagent leurs directeurs

17/05 07:00 Laurance N'kaoua
Quand les PME se partagent leurs directeurs
Ecrit par
Laurance N'KAOUAJournaliste
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Ce mardi 10 mai, dans la salle de réunion de Voisin Consulting Life Sciences à Boulogne-Billancourt, Philippe Tronc pianote sur son ordinateur personnel. A ses pieds, une petite valise à roulettes accompagne ce dirigeant en permanence. Car, à cinquante-trois ans, cet ancien directeur informatique de Pierre Fabre, bardé de diplômes et doté de décennies d'expérience, n'est en poste dans cette PME de 75 salariés qu'un à deux jours par semaine. Ce soir, un avion l'attend pour qu'il redevienne directeur informatique de Théa, spécialiste du collyre, à Clermont-Ferrand, qui emploie 600 personnes. Entre-temps, il peaufinera l'offre de formation continue de l'école d'ingénieurs Isis, en Ardèche.
S'il a plusieurs employeurs, Philippe Tronc est, sur le papier, salarié d'une seule société, Référence DSI. Créée en 2009, l'entreprise emploie douze directeurs informatiques pour le compte de 39 clients. Car, à l'image de Philippe Tronc, un nombre croissant de cadres supérieurs occupent des postes de direction dans plusieurs sociétés à la fois.
A quelques détails près, comme l'absence de liens hiérarchiques envers le patron de leurs entreprises, les tâches de ces dirigeants sont les mêmes qu'en CDI. Le DRH Francis Viriot, qui travaille à la fois pour un distributeur de pièces automobiles et une mutuelle, en témoigne : « Souvent le soir, les salariés me disent "à demain" alors que je ne suis pas là tous les jours. Sur le terrain, je prépare les accords, je mène les négociations annuelles obligatoires, je reprends en main le plan senior... mais je dois juste me souvenir de lever mon stylo au moment de la signature », raconte-t-il. Il est membre du réseau Finaxim, qui fédère une quarantaine de DRH à temps partagé.
Une demande croissante
Bien que la formule soit ancienne - elle a fait son apparition dans les années 1980, notamment pour les saisonniers et une loi en a défini les contours en 2005 -, le temps partagé semble faire des adeptes. Signe d'une époque. « Les statistiques manquent cruellement, mais, aujourd'hui, un nouvel emploi sur deux serait un emploi atypique, c'est-à-dire sous une forme autre qu'un CDI à temps plein », observe Jean-Paul Bouchet, secrétaire général de la CFDT-cadres.
Mais, désormais, la pratique s'étend aux cadres de haut vol. « DRH, DAF, directeurs commerciaux, des achats, juridiques ou DSI, tous les postes clefs en N-1 s'y prêtent », commente Benoît Frey, lui-même directeur commercial à temps partagé et fondateur, en 2010, de l'entreprise spécialisée DC Pilot. « C'est un accompagnement financier cousu main. Et la demande est croissante », note Jacques-Edouard Nouveau, directeur général de DI Finances, filiale de Grant Thornton, dont l'une des activités florissantes est d'installer, temporairement, des directeurs financiers dans des PME à la demande des actionnaires.
La crise est passée par là, poussant de nombreuses PME à se recentrer sur leur coeur de métier et à perdre des forces vives. Dans le même temps, elles doivent se professionnaliser pour grandir et affronter la concurrence. Pour l'heure, « à peine 20 % des PME françaises ont un DSI. Souvent, les systèmes sont bâtis de bric et de broc. Dès qu'il faut donner un élan à l'entreprise, les compétences font défaut », affirme Thibault Cornudet, cofondateur de Référence DSI. Or, « même en travaillant 14 heures par jour, un patron n'aura jamais toutes les compétences », observe Benoît Frey.
Seniors expérimentés
Aux commandes de la PME d'agroalimentaire Brousse Vergez et président du Medef en Paca, Stéphan Brousse en est convaincu. « Un patron doit comprendre que des spécialistes feront certaines choses mieux que lui. A force de discuter, au Medef, avec des patrons comme Pierre Bellon ou Anne Lauvergeon, je me suis rendu compte qu'une des clefs du succès était d'avoir les mêmes armes que les grands groupes. Et c'est possible. » Depuis un an, il emploie, chaque mercredi, une DRH, pour ses 20 salariés, payée, au forfait, 15.000 euros par an. « Aujourd'hui, je donne des pistes, mais je ne fais rien d'opérationnel. Toutefois je ne pourrais pas m'offrir une DRH, un directeur marketing et un directeur financier à temps plein », poursuit-il.
Sans compter que la capacité des PME à attirer des profils d'experts est restreinte. D'ailleurs, la charge de travail ne s'y prête pas forcément. « Un directeur informatique à plein temps se tournerait les pouces », estime Emmanuelle Voisin, présidente et fondatrice de Voisin Consulting Life Sciences.
Parallèlement, la France reste la lanterne rouge de l'Europe en matière d'emploi de salariés âgés et la loi sur les retraites pousse les cadres à travailler plus longtemps. Conséquence : des bataillons de seniors à l'expertise aiguisée se trouvent sur le marché. « Le temps partagé est au carrefour de deux préoccupations : les experts y voient l'opportunité d'effectuer leur seconde partie de carrière et les PME, plus que jamais en quête de flexibilité, y trouvent des réponses », relate Emmanuel de Prémont, fondateur de Finaxim.
Cerise sur le gâteau, affirme Emmanuelle Voisin, la méthode permet de sélectionner les meilleurs : « C'est de la valeur ajoutée partagée car vous allez chercher l'excellence là où elle est. » Car les profils sont souvent surdimensionnés, autonomes, organisés, à même de passer, sans cesse, d'une problématique à une autre.
Maquis juridique
La formule serait donc gagnante pour tout le monde. Pourtant, des freins demeurent. A commencer par un maquis juridique, où s'entremêlent plusieurs formes d'emplois variées telles que le management de transition, le portage salarial, le multisalariat... et où concourent des acteurs variés, allant des travailleurs indépendants aux groupements d'employeurs. « Sur le terrain, cela s'accélère. Mais il existe des vides juridiques. Il est, par exemple, extrêmement complexe, en France, d'avoir un statut de salarié auprès de plusieurs employeurs », assure Jean de Sevin, président du Syndicat national du management de transition et du travail à temps partagé.
Les obstacles sont aussi culturels, notamment du côté du patron qui, souvent, peine à faire confiance. « Nous avons un énorme travail pédagogique à effectuer », estime Philippe Tronc. Idem pour certains cadres qui s'élancent dans l'aventure faute de trouver refuge dans un grand groupe . « Le temps partagé offre une grande liberté pour l'entreprise comme pour le salarié, témoigne Isabelle Sturzenegger, membre de l'observatoire du temps partagé de l'Association nationale des DRH. Toutefois, c'est souvent à la suite d'accidents de parcours que les gens cherchent d'autres formes d'emploi. Car, dès les bancs de l'école, on nous inculque le schéma d'une réussite en CDI dans un grand groupe. Il faut que cela change. » Reste que la liberté du poste est aussi liée à une incertitude. « Lorsqu'on vient d'une structure fixe, on a souvent des attentes élevées. Là, la rémunération ne dépend que de soi », raconte Francis Viriot.
Les syndicats craignent des dérives. « Quel est l'accompagnement dont ces cadres bénéficient, dans la mesure où ils sont privés d'un encadrement collectif ? Cela repose la question de la protection sociale. Quid de leur formation, de leurs congés, de leur progression salariale ou de leur évolution de carrière ? » interroge Jean-Paul Bouchet. Autant de paramètres qui restent à définir. Mais cette tendance marque un pas de plus vers le recul du salariat.
LAURANCE N'KAOUA
Définitions
Travail à temps partagé : exercice dans la durée par une personne de ses compétences pour le compte de plusieurs employeurs.Management de transition : intervention d'un dirigeantde manière opérationnelledans l'entreprise pour une durée déterminée, afin d'assurer une transition à la suite d'un changement (accident, fusion...).Portage salarial : permet aux professionnels sans statut juridique d'exercer une activité au service de clients avec le statut de salarié,en faisant appel à une société intermédiaire (de portage).Intérim management : mise par une société d'intérim à la disposition d'une entreprise et pour une durée précise d'un cadre remplaçant quelqu'un ayant une qualification déterminée.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201368255494-quand-les-pme-se-partagent-leurs-directeurs-163900.php?xtor=EPR-1500-[management]-20110524-[s=461370_n=2_c=201_]-

lundi 23 mai 2011

Here Are The 10 Best Camera Apps For Android To Make Your Photos Look Amazing

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Ellis Hamburger May 19, 2011, 2:29 PM 9,267 4
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Apprendre à apprendre : vers un nouveau discours de la méthode

Apprendre à apprendre : vers un nouveau discours de la méthode
Internet en 2049 : maîtres ou esclaves du numérique ? Le JDN publie chaque jour en avant-première un extrait du livre de Benoît Sillard et vous propose de partager votre vision de l'Internet en 2049.
Publié le 20/05/2011

En savoir plus



L'auteur : Benoît Sillard est PDG de CCM Benchmark Group (éditeur du JDN), il a précédemment occupé les fonctions de Délégué interministériel aux usages de l'internet, fondateur de TV-Radio et PDG de Fun Radio
Le livre : Internet en 2049, maître ou esclave du numérique, Eyrolles, 13 mai 2011

Apprendre... ou apprendre à apprendre ? Ce sera tout l'enjeu de l'éducation au XXI e siècle.
Nos représentations du savoir ne sont pas figées : elles évoluent au cours du temps. L'idée d'une forme canonique ou indépassable d'éducation est contredite par l'histoire humaine. Ian McNeely et Lisa Woverton suggèrent ainsi que la connaissance a été réinventée au moins six fois dans l'histoire occidentale, à travers six institutions-modèle : la bibliothèque, le monastère, l'université, la république des lettres, les disciplines savantes, le laboratoire. L'Internet représente une septième étape, et ses bouleversements sont d'une ampleur sans précédent.
Posons un paradoxe : dès lors que l'Internet est entré dans les foyers et dans les lieux d'enseignement... il n'y a plus rien à apprendre ! Toute la connaissance est désormais à portée de main : Internet devient la grande bibliothèque universelle, où se trouvent toutes les questions et toutes leurs réponses.
Ainsi, les chercheurs distinguent notamment deux types de mémoire : la mémoire procédurale et la mémoire épisodique. La première concerne l'acquisition de savoir-faire, la seconde celle d'événements et de souvenirs. Ces deux mémoires sont mobilisées par l'éducation : on apprend à faire des divisions (mémoire procédurale) comme on s'informe sur le siècle de Louis XIV (mémoire épisodique).
Là où Internet change la donne : toutes les informations sont disponibles dans cette mémoire externe de l'humanité en croissance permanente. La qualité de ces informations est certes variable, mais il en allait de même dans le monde imprimé : tous les livres sur un sujet ne sont pas aussi fiables. La différence entre savoir numérique et savoir papier est que le premier est désormais très accessible : tout élève peut trouver en 10 secondes la liste des départements français qu'il apprenait jadis par cœur en dix semaines... sans trop savoir pourquoi.
Dès lors que l'information est ainsi à portée de clic, l'éducation est obligée de se réinventer. Cela n'a aucun sens pour elle d'essayer de concurrencer une masse de savoirs qui s'enrichit à chaque seconde, ou de demander à des élèves des efforts de mémorisation " brute " dont ils perçoivent intuitivement l'inutilité. L'éducation se voit en revanche confier un rôle primordial, outre les fondamentaux (lire, écrire, calculer) : former l'esprit à utiliser le flux d'information au lieu de s'y noyer. Citons encore le rapport Fourgous (2010) :
" Les compétences à acquérir pour s'épanouir dans la société numérique sont diverses : maîtrise des langues étrangères, des outils numériques, acquisition des compétences juridiques et citoyennes s'y rapportant, aptitude à l'analyse critique, à la créativité, au travail collaboratif, aptitude à communiquer, à travailler en groupe, ouverture sur le monde et les autres cultures... La capacité à se former tout au long de la vie devenant une nécessité, l'autonomie et la confiance en soi se révèlent être également des aptitudes essentielles à développer. Les outils numériques favorisent l'acquisition de toutes ces aptitudes et permettent de développer des compétences auxquelles ils n'auraient pas accès autrement. "
Avec comme conséquence :
" Le métier d'enseignant évolue : il doit créer des activités permettant à chaque élève de construire et de s'approprier ses propres connaissances. Il devient un ingénieur pédagogique. "
Cette mutation prend la forme d'un passage vers la méta-information : il importe déjà et il importera toujours davantage de saisir l'architecture, la classification, la compatibilité, la qualification et l'actualisation des données que l'on rencontre. Sur un sujet donné, on ne peut connaître LA vérité absolue ou LE contenu définitif, mais plutôt un panel organisé d'accès aux connaissances mises à jour, appuyé sur une hiérarchisation personnelle des sources.
Pour se construire ce panel, l'élève devra nécessairement mettre en place des stratégies de recherche. Et leur apprentissage sera nécessaire : apprendre à apprendre, donc. La stratégie dite du " butinage ", consistant à naviguer de liens en liens sans tenir compte de leur pertinence, sera par exemple bannie. Idem pour le copier-coller à source unique, aussi paresseux que risqué (si la source est mauvaise). Les pages Internet, quant à elles, devront aussi recourir plus largement aux balises " méta ", afin de guider l'élève dans les moteurs de recherche : c'est un des enjeux actuels du web sémantique " 3.0 " en cours de constitution.
Quelles sont les qualités des futurs élèves à l'ère numérique, sur lesquelles l'éducation doit concentrer dès aujourd'hui ses efforts ?
- la curiosité intellectuelle : elle est le carburant de la volonté de savoir, le désir d'expérimenter, de tester, de découvrir ;
- la vitesse de compréhension : elle est indispensable pour traiter des gros volumes d'information ;
- la qualité de lecture, d'écoute et d'observation : elle permet d'observer les articulations et hiérarchies d'un support ;
- l'esprit de synthèse : il consiste à extraire le signal du bruit, c'està-dire les informations essentielles des informations accessoires ;
- l'esprit critique : il met en garde contre les pièges rhétoriques, les manipulations, la passivité ;
- le travail en équipe : il partage, organise, entraîne l'accès aux savoirs.
Maîtres ou esclaves
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Comme on peut le constater, ces traits cognitifs ne sont pas propres à une discipline particulière, mais s'appliquent à tous les savoirs potentiels qu'un individu peut mobiliser dans son existence, par goût ou par nécessité. C'est ce que Joël de Rosnay appelle le passage d'une " pédagogie analytique " à une " pédagogie systémique ". La première découpe la réalité, la complexité de la nature et de la culture, en disciplines séparées (biologie, physique, histoire, etc.) et exige de se concentrer sur les détails. La seconde insiste sur les relations à l'œuvre dans la même réalité. La pédagogie systémique ne va pas faire disparaître la pédagogie analytique : elle forme plutôt une autre entrée du savoir, particulièrement adaptée aux plus jeunes.
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Benoît Sillard

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Internet est à l'origine d'un quart de la croissance en France

Internet est à l'origine d'un quart de la croissance en France
Le e-G8 s'ouvre demain à Paris. Un rapport de COE-Rexecode souligne que l'économie numérique reste un moteur de croissance sous-exploité en France.
Ecrit par
Derek PERROTTEJournaliste
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C'est une première qui en dit long sur le poids désormais pris par l'économie numérique et son rôle central de moteur de la croissance. A l'initiative de la France, le G8 de Deauville (jeudi et vendredi) sera précédé, demain et mercredi, à Paris, d'un « e-G8 » réunissant des leaders mondiaux de l'écosystème numérique (lire encadré) pour débattre de l'impact économique d'Internet.
C'est dans ce contexte qu'une étude de l'institut COE-Rexecode, que dévoilent « Les Echos », vient souligner le retard accumulé dans cette guerre économique par la France - et l'Europe en général -sur les Etats-Unis. En 2008, l'économie numérique a ainsi produit 7,3 % du PIB américain, contre 4,7 % du PIB français. Surtout, en raison du fort impact des technologies numériques sur les gains de productivité, leur moindre intégration dans les entreprises françaises expliquerait une bonne partie du différentiel de croissance avec les Etats-Unis. Sur la dernière décennie, les effets directs et indirects de l'essor du numérique auraient « représenté la moitié de la croissance aux Etats-Unis, contre un quart en France », calcule COE-Rexecode. Début mars, une étude du cabinet Mc Kinsey arrivait à des conclusions du même ordre (« Les Echos » du 9 mars). Elle chiffrait à 15 % les gains de rentabilité générés pour les entreprises par l'intégration d'Internet dans leurs pratiques.
COE-Rexecode invite la France à réagir « au plus vite » tant les perspectives semblent défavorables d'un bout à l'autre de la chaîne de création de valeur. L'étude pointe que l'industrie des équipements numériques s'est contractée en Europe depuis dix ans, « particulièrement en France où elle est en passe de disparaître ». Seule l'indutrie numérique allemande resterait en mesure de survivre à la concurrence chinoise et « l'Europe n'est pas assez innovante pour créer les activités de services d'intermédiation qui ont, pour l'essentiel, émergé aux Etats-Unis. » Sept des dix premières entreprises de services Internet et neuf des dix premiers producteurs de logiciels sont américains.
Prendre le virage du haut débit
Selon le rapport, le gouvernement doit renforcer le soutien à la compétitivité des grands acteurs français du numérique - notamment en termes de R&D -et, surtout, les mettre en condition de prendre le virage du très haut débit. Cet « enjeu structurant pour l'économie dans son ensemble » nécessite des investissements colossaux en infrastructures de réseaux : le déploiement de la fibre optique coûterait de 20 et 30 milliards d'euros ces dix à quinze prochaines années. Problème : les opérateurs en charge des réseaux hésitent à lancer de tels chantiers de long terme faute d'être assurés d'un retour sur investissement suffisant. « Les revenus de l'utilisation des réseaux par les intermédiaires (Google, Facebook, Twitter, Amazon, eBay, etc.) leur échappent en effet largement », souligne l'étude. Sur ce sujet très sensible pour les acteurs concernés, COE-Rexecode se garde d'avancer des pistes précises pour rétablir la balance. Mais son étude souligne que la France aurait beaucoup à gagner à débloquer la situation : selon ses calculs, un investissement de 2 milliards d'euros par an entrainerait un gain annuel de 0,2 point de PIB, soit 4 milliards d'euros.
D. P.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201387981646-internet-est-a-l-origine-d-un-quart-de-la-croissance-en-france-166868.php?xtor=EPR-1500-[la_une_matin]-20110523-[s=461370_n=2_c=201_]-

jeudi 19 mai 2011

Les secrets de présentation de Steve Jobs

Ce nouveau livre blanc révèle les stratégies utilisées par le PDG d'Apple, Steve Jobs, pour mener des présentations percutantes qui informent, éduquent et divertissent tout à la fois. Découvrez les 10 tactiques employées par Steve Jobs qui vous permettront d'effectuer des présentations professionnelles en un rien de temps.

http://learn.gotomeeting.com/forms/FR-G2MC-WP-SteveJobs-PresentationSecrets-S?ID=701000000005e2l

Qualité des données et Stratégie Clients : où en êtes vous ? Les résultats de l'étude Experian QAS 2011

Qualité des données et Stratégie Clients : où en êtes vous ? Les résultats de l'étude Experian QAS 2011
L'étude commanditée par Experian QAS démontre que les entreprises ont conscience de l'importance des données Contact. 87% des sociétés ont une stratégie de Data Quality. Pourtant, 91% déclarent avoir subi au moins une fois les conséquences négatives de données inexactes ces trois dernières années.

http://www.relationclientmag.fr/Livres-Blancs/Qualite-des-donnees-et-Strategie-Clients-ou-en-etes-vous---Les-resultats-de-l-etude-Experian-QAS-2011-136.htm

mardi 17 mai 2011

Comment réussir ses cartes de visite en 8 points

Comment réussir ses cartes de visite en 8 points
30 nov - Communication, Promotion, Vente
ConseilsMarketing.fr a le plaisir d’accueillir Arnaud Le Camus de l’agence Boobup (spécialiste de la création graphique), qui nous donne ses conseils pour réaliser des cartes de visites efficaces.
A l’heure ou la communication s’oriente toujours plus vers le numérique, la carte de visite reste un support incontournable. Voici quelques conseils pratiques pour que vos cartes de visite donnent envie qu’on les regarde, et surtout qu’on les garde…
1) FORMAT
La taille standard d’une carte de visite est de 8,5 cm X 5,4 cm.Ce format est certes le plus répandu, mais surtout le plus judicieux. Il correspond à la taille d’une carte bancaire et sera donc propice à s’insérer dans n’importe quel portefeuille.
A éviter : Une carte trop grande ne sera pas conservée, elle sera pliée, perdue ou jetée car ne rentrant pas dans la grande majorité des portefeuilles et porte-cartes.
2) SENS
Vertical ou horizontal, le sens importe peu.Une carte horizontale permet d’organiser ses informations sur les parties droite et gauche de celle-ci.Une carte verticale oblige à disposer ses données les unes sous les autres.Néanmoins, la plupart des cartes de notre quotidien (bancaire, fidélité, badge…) étant d’un format horizontal, celui-ci reste donc le plus naturel et fait figure de référence.
A éviter : Faire un recto à l’horizontale et un verso à la verticale.
3) PAPIER
Un papier de qualité donnera une bonne image de votre société, choisissez un papier couché, brillant ou mat ayant une épaisseur de 300gr minimum afin de garantir une bonne tenue de la carte de visite.Pour une activité plus institutionnelle comme celle d’avocat, kinésithérapeute, notaire… votre choix peut s’orienter vers un papier texturé.
A éviter :- Les papiers bas de gamme ou trop fins.- Le bristol qui est glissant pour écrire.- L’impression et le découpage « maison ».
4) FINITIONS
Pour vous démarquer de vos concurrents, vous pouvez choisir différents rendus de finition comme un pelliculage mat ou brillant ou un vernis sélectif.
Le pelliculage s’applique sur la totalité de la carte renforçant ainsi sa rigidité.- S’il est mat, le rendu général sera plus doux, idéal pour des activités de bien-être, santé, nature…- S’il est brillant, les couleurs seront vives et éclatantes.
Le vernis sélectif permet quant à lui de mettre en valeur certains éléments clés de votre carte de visite : logo, photo, texte…
A éviter : Si vous optez pour un pelliculage, vous ne pourrez plus écrire sur vos cartes !
5) INFORMATIONS
Les informations de votre carte de visite doivent répondre à trois questions principales : qui ? quoi ? comment ?
- Qui ? Le nom de la société, vos nom(s) et prénom(s)
- Quoi ? Activité de l’entreprise, votre fonction . Si possible décrivez votre “Unique Selling Proposition”, c’est à dire ce en quoi votre entreprise est différente des autres, l’argument principal qui répond à la question “Pourquoi acheter chez vous plutôt que chez un concurrent”.
- Comment ? Coordonnées pour joindre l’entreprise, vos coordonnées directes
A éviter :- Trop d’info, tue l’info ! Votre carte de visite n’est pas un encart publicitaire, allez à l’essentiel.- Le terme « gérant » n’est pas une fonction, utilisez plutôt directeur commercial, directeur général…- Mettre sa photo sur la carte de visite, sauf si vous êtes artiste et que votre visage est votre produit.
6) RECTO OU RECTO/VERSO ?
Pour répondre à cette question, commencez par énumérer le nombre d’informations qui apparaîtront sur la carte de visite.
Un recto suffira à placer les informations de l’entreprise ainsi que vos coordonnées personnelles. Il laissera également la possibilité d’écrire au verso (Rendez-vous, numéro de portable…).
Un recto/verso permet d’ajouter sur la deuxième face des informations complémentaires :- les activités de l’entreprise- un plan d’accès- carte de fidélité- carte de rendez-vous- horaires- tarifs- etc
Il est important de laisser le texte “respirer” et aéré pour une lecture facile.
A éviter :- 2 sociétés différentes en recto/verso.- Les textes qui sont trop près des bords… il faut laisser une marge pour plus d’élégance.
7) CHARTE GRAPHIQUE
L’identité visuelle de votre société est représentée par un ensemble de codes couleurs, polices et mise en page que l’on appelle charte graphique.Afin que vos clients vous reconnaissent, il est primordial d’utiliser la même charte graphique pour tous vos documents commerciaux.
A éviter :- Logo en basse définition.- Une mise en page différente au sein d’une même société.- Arc-en-ciel de couleurs et de polices.
8 ) POLICE
Pensez avant tout à la lisibilité ! Optez pour une police sobre, d’une taille minimum de 7,5 pt et qui respecte votre charte graphique.
A éviter :- N’utilisez pas 15 polices différentes.- Ne mettez pas toutes les informations à la même taille.
CONCLUSIONAujourd’hui, de nombreuses options sont disponibles pour embellir vos cartes de visites et ainsi vous démarquer de la concurrence.
Il est par exemple possible d’imprimer sur des papiers type calque transparent, chromé, argent, or, à grains… d’opter pour un format carré ou rond, d’utiliser un vernis… mais il faut bien garder à l’esprit que votre carte de visite doit renseigner rapidement son possesseur et ne pas entraîner de confusion.Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un graphiste chevronné, sachez qu’une carte de visite simple mais dont les informations sont bien organisées, aura toujours plus d’impact qu’une carte trop complexe qui au final perturbera l’utilisateur.
Voici deux exemples de cartes de visite :
Pour réaliser vos cartes de visites, logo, charte graphique, site web, publicités… n’hésitez pas à contacter Arnaud Le Camus de Boobup.
Pour vous donner de l’inspiration, voici plus de 140 exemples de cartes de visite particulièrement créatives :

http://www.conseilsmarketing.fr/communication/comment-reussir-ses-cartes-de-visite-en-8-points