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le Par La rédaction
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Une étude menée par IDC pour le compte de Flexera Software auprès de près de 1400 éditeurs et constructeurs et plus 400 responsables de sociétés (dont 28% en Europe) dresse un constat accablant de la conformité des logiciels en entreprise.
Il en ressort notamment que 85% des sociétés interrogées sont dans une situation de non-conformité par rapport à leurs contrats de licences logicielles. Une majorité d’entre elles (63%) ont été auditées par leurs fournisseurs de logiciels au cours des 18-24 derniers mois. Des audits qui dans certains cas se sont répétés plusieurs fois au cours de la période puisque 37% des entreprises ont reçu 2 visites et plus. Des audits qui se sont également révélés payants pour les fournisseurs puisque 56% des sociétés interrogées par IDC ont dû payer des pénalités, lesquelles dans 21% des cas ont dépassé le million de dollars.
L’éditeur le plus pointilleux en la matière est incontestablement Microsoft puisque 58% des dirigeants ciblés par l’enquête ont affirmé avoir été audités par la firme de Redmond au cours de l’année écoulée. On trouve ensuite Adobe (29% des audits), IBM (23%), Oracle (21%), SAP (12%) et Symantec (8%). Parmi les éditeurs cités ont rencontré également, mais à une fréquence moindre, les noms d’Autodesk, Attachmate et VMware. Notons que parmi tous ces éditeurs, seuls Microsoft et Adobe ont accru leurs contrôles en 2013.
Des pénalités quelquefois très élevées
« Les audits de licences logicielles sont un moyen légitime pour les éditeurs de s’assurer que les entreprises paient pour les logiciels qu’elles utilisent réellement. Toutefois, les DAF ignorent parfois les clauses spécifiques des contrats qui autorisent ces audits, ce qui peut entrainer des conséquences importantes en termes de budget lorsque le département IT leur présente la facture de pénalité », commente dans un communiqué de présentation de l’étude Amy Konary, vice-président Research « Software Licensing & Provisioning » chez IDC. « Le coût de ces pénalités peut être très élevé, ce qui devrait inciter les DAF à prendre les mesures nécessaires pour réduire le risque, et à mettre en place des processus et des technologies de gestion des licences logicielles ad hoc pour garantir une conformité continue. »
Un avis que ne contredira certainement pas le commanditaire de l’étude, Flexera étant spécialisé comme on le sait dans la gestion de la conformité des logiciels. Ce dernier adhère très probablement aux conclusions de l’étude selon lesquelles 54% des répondants ayant mis en place une solution d’automatisation tierce pour gérer leurs licences se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leur choix. Ils ne seraient que 31% à être enchantés par l’utilisation de la solution de gestion de licence fournie par l’éditeur, 22% en recourant à une solution développée en interne et 6% par une méthode manuelle.
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