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PAR THIBAUT DE JAEGHER PUBLIÉ LE À 08H58 , MISE À JOUR LE 02/04/2014 À 17H04
PAR THIBAUT DE JAEGHER PUBLIÉ LE À 08H58 , MISE À JOUR LE 02/04/2014 À 17H04
Pour cette nouvelle Fabrique de l’innovation, j’ai décidé de donner la parole à l’auteur du livre « Digital Leader », Erik Qualman. Ce dernier a partagé récemment sur son blog Linkedin les dix leçons de leadership qu’il a apprises en observant Steve Jobs à l’œuvre. Certaines sont attendues, d’autres beaucoup moins mais toutes sont une matière à réflexion.
Autant le dire de suite, Erik Qualman est un fan de Steve Jobs. Un inconditionnel qui voue une sorte de culte à cet homme qu’il considère comme un personnage historique. A tel point qu'il place l'ancien patron d'Apple sur le même plan que Rosa Parks ou Nelson Mandella dans le billet qu'il publie sur son blog Linkedin. Sa vision est sans aucun doute exagérée mais il n’en demeure pas moins que l’ancien patron d’Apple a eu un impact extrêmement fort en matière d’innovation. Il constitue pour ses admirateurs comme pour ses détracteurs une source d'inspiration en matière créativité industrielle. C'est pourquoi je vous livre ici les 10 leçons qu'Erik Qualman pense avoir apprises de Steve Jobs. A vous de voir si elles vous seront utiles ou pas.
Ces dix commandements de l'innovation vous semblent naïfs ? Le talent d'innovation de Steve Jobs vous semble largement surestimé ? Vous avez peut être raison. Même si ces leçons sont une manière de réécrire l'histoire de l'ancien patron d'Apple, cette méthode lui a permis de révolutionner plusieurs secteurs industriels. Sans produire aucune technologie de rupture. Et c'est finalement cela qui est le plus étonnant.
1. A simplifier, tu apprendras
« Le cahier des charges que Steve Jobs avait fixé pour l'iPod était simple, écrit Erik Qualman. Il ne devait tout simplement comporter aucun bouton, y compris un simple interrupteur « marche/arrêt ». Ce défi semblait impossible à réaliser pour les ingénieurs travaillant sur le projet mais Steve Jobs n’a pas lâché sur ce prérequis. Il a poussé de cette manière ses équipes dans leurs retranchements. Et cette contrainte leur a inspiré l’invention de la molette de défilement. » La capacité à se concentrer sur un sujet majeur et la quête absolue de simplicité ont clairement été les mantras favoris du patron d’Apple. « Faire simple peut être plus difficile que de faire complexe car vous devez travailler dur pour épurer au maximum votre projet, souligne l’auteur de "Digital Leaders". Mais ça vaut le coup de faire cet effort car à la fin, cela vous permet de déplacer des montagnes. »2. Les projets à ne pas faire, tu listeras
« Steve Jobs se disait aussi fier des produits qu'il a tués que de ceux qui ont connu un succès phénoménal. Avant l'iPhone, l’ancien patron d’Apple a ainsi travaillé sur un dispositif similaire au Palm Pilot mais il a décidé de l'abandonner pour mieux se concentrer sur le marché du téléphone portable. C’est ce sacrifice qui a indirectement donné vie à l'iPod et à l'iPhone, assure Erik Qualman en conseillant : Toute entreprise devrait créer une liste mensuelle des projets à ne pas faire. »3. De l’argent, tu te priveras
«Être l'homme le plus riche du cimetière n'a pas d’importance... Aller au lit le soir en disant que nous avons fait quelque chose de merveilleux, voilà ce qui compte vraiment pour moi." Pour Steve Jobs, cité par Erik Qualman, l’innovation n'a rien à voir avec le nombre de dollars que vous investissez en R&D. Quand Apple a lancé le Mac, IBM a dépensé 100 fois plus en R&D pour sortir son ordinateur personnel." Pourtant, les deux objets se valaient.4. La perception, tu perturberas
« Les keynotes de Steve Jobs, dans lesquelles il présentait lui-même ses nouveaux produits, tenaient en haleine le public. Les produits qu’il présentait n’étaient pas toujours les plus en pointe technologiquement mais la manière dont il les présentait en faisait des objets inédits, analyse Eric Qualman. Le culte du secret qu’il avait imposé jusqu’à la paranoïa participait aussi au développement de ce sentiment chez ses clients. Dans l’attente de la moindre information pendant des mois, les consommateurs ont vu leur jugement altéré par ce mécanisme." Pour Erik Qualman, c'est bien la preuve que la perception est plus importante que la réalité.5. Les bonnes idées, tu reconnaîtras
« La souris d’ordinateur, le podcasting ou l'écran tactile, tout cela ce ne sont pas des inventions signés Apple. Mais le talent de Steve Jobs a été de reconnaître la valeur de ces innovations et de les intégrer dans ses produits, assure l’auteur du livre Digital Leader. L’innovation, ce n’est pas réinventer le produit mais inventer une façon de mieux remplir la mission qu’il remplit. »6. La majorité, tu shuinteras
"Si la majorité avait toujours raison, nous serions tous riches !" Pour Erik Qualman, l'une des grandes forces de Steve Jobs était sa liberté de pensée par rapport aux idées dominantes. Il ne se sentait pas obligé de suivre l'opinion majoritaire pour développer de nouveaux produits. Non, ce qu'il savait faire, c'était sentir les besoins non-exprimés des clients. Il savait sentir les marchés futurs... comme Henry Ford avant lui. Le fondateur du constructeur américain aimait à rappeller que s'il avait demandé à sesclients ce qu'ils voulaient au moment où il a produit la Ford T, ils lui auraient répondu : "un cheval plus rapide".7. Toute ta part, tu mangeras
Erik Qualman rapporte ce dicton courant dans la Silicon Valley : « manger votre déjeuner avant quelqu'un d'autre ne le fasse. » C’est une manière de dire qu’il ne faut pas avoir peur parfois de se créer son propre concurrent car, tôt ou tard, si vous ne le faites pas quelqu’un viendra manger à votre place la partie du gâteau dont vous n’avez pas voulu. C’est exactement ce que Steve Jobs a fait en lançant l’iPhone alors qu’il allait clairement cannibaliser les ventes d’iPod.8. La perfection, tu adoreras
C’était l’une des obsessions de Steve Jobs : aller chercher la perfection dans le moindre détail. Une obsession qui l’a conduit à des comportements extrêmes comme le rappelle Erik Qualman : « La veille de l'ouverture de la première boutique Apple, Steve Jobs n'aimait pas le look des tuiles du toît, il les a donc faites toutes arrachées et remplacées par d’autres. De la même manière, juste avant le lancement iPod, il a fait remplacer toutes les prises casque pour les rendre plus pratiques. »9. En petites équipes, tu t’organiseras
« L'équipe du Macintosh avait 100 membres. Chaque fois qu'elle atteignait 101 membres, elle devait se remanier, rapporte Erik Qualman. Le patron d’Apple affirmait qu’il n’avait pas la capacité de se souvenir de plus de 100 prénoms… » Mais c’est surtout une manière de maintenir la cohésion et l’agilité de ses équipes. De la même manière, « Steve Jobs, qui ne voulaient pas que son équipe dédié à l'iPhone soit embrouillé avec des notions préconçues sur le marché du mobile, a placé l'équipe dans un bâtiment séparé. »10. Ton cœur, tu écouteras
"Si ce jour était le dernier jour de ma vie, qu’est-ce que j’aurais envie de faire aujourd'hui ?" Steve Jobs se posait cette question quotidiennement. Et s’il trouvait que ses réponses n’étaient pas à la hauteur de ses attentes, il savait qu’il devait changer quelque chose dans sa vie, assure Erik Qualman.Ces dix commandements de l'innovation vous semblent naïfs ? Le talent d'innovation de Steve Jobs vous semble largement surestimé ? Vous avez peut être raison. Même si ces leçons sont une manière de réécrire l'histoire de l'ancien patron d'Apple, cette méthode lui a permis de révolutionner plusieurs secteurs industriels. Sans produire aucune technologie de rupture. Et c'est finalement cela qui est le plus étonnant.
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