A lire sur: http://www.islean-consulting.fr/le-blog/3/pourquoi-mettre-en-place-le-byod/
Liberté
de choix pour le salarié, souplesse de maintenance et coûts réduits
pour le service informatique, le BYOD « Bring-Your-Own-Device » se
répand de plus en plus dans les entreprises. Cette pratique permet aux
collaborateurs d’une société de travailler avec leurs équipements
personnels (informatiques et téléphoniques).
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Depuis l’apparition de free.fr au début des années 2000, qui a amené le haut débit dans les foyers à 30 € par mois, chaque année le rapport performance / coût des systèmes d’information personnels se rapproche voire dépasse celui des systèmes d’information d’entreprise.
Par ailleurs, la tendance à standardiser fortement les postes de travail, à des fins de sécurité et de réduction de coûts, a rendu ceux-ci très rigides, fragiles et peu ergonomiques. Prenons par exemple les monolithes (portables, le fixe étant en voie de disparition) gris Dell ou HP qui peuplent encore les groupes du CAC 40 et dont les charnières entre l’écran et le clavier finissent souvent par casser, l’écran par s’éteindre, ou encore le clavier par avoir des touches hors service. Pourtant, le coût de possession (TCO : Total Cost of Ownership) reste prohibitif : près de 3 000 € par poste et par an, incluant le support et les logiciels installés.
C’est donc naturellement dans les start-ups que le BYOD a éclos : ici, impossible de se permettre de payer 3 000 € par poste et par an ! Chaque employé, en partant du créateur, a donc commencé à travailler avec son poste personnel. La pratique s’est pérennisée puis étendue à toutes les personnes qu’il a embauchées.
Certes, le support n’existe plus et devient de l’autosupport. Dans ces cas-là, avoir une machine en réserve est une nécessité pour pallier les pannes. De même, il est important d’être en mesure de débrouiller les petits pépins (virus, malwares) seul ou avec l’aide de la communauté.
Le poste de travail passé, les smartphones ont fait leur apparition dans les années 2005-2007, avec les HTC Windows mobile (souvenez-vous !) et surtout l’iPhone et les Android Phones. Avec ces appareils, la frontière entre personnel et professionnel, déjà difficile à poser avec les postes de travail, disparaît totalement. D’autant que ces appareils sont étroitement connectés aux systèmes de l’entreprise : messagerie, calendrier, contacts, tâches, partage de fichiers dans le nuage, notamment.
Après les smartphones, les tablettes prennent le relais, et deviennent, graduellement, de véritables alternatives aux postes de travail portables, exception faite lorsqu’il est nécessaire de saisir de grandes quantités de textes. Les systèmes de reconnaissance de la parole ne sont pas encore aussi performants qu’un humain qui écoute, comprend, et retranscrit, et ils sont de toute façon inutilisables en open-space ou en public.
Pour lire la suite, http://www.islean-consulting.fr/le-blog/3/pourq...
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Depuis l’apparition de free.fr au début des années 2000, qui a amené le haut débit dans les foyers à 30 € par mois, chaque année le rapport performance / coût des systèmes d’information personnels se rapproche voire dépasse celui des systèmes d’information d’entreprise.
Par ailleurs, la tendance à standardiser fortement les postes de travail, à des fins de sécurité et de réduction de coûts, a rendu ceux-ci très rigides, fragiles et peu ergonomiques. Prenons par exemple les monolithes (portables, le fixe étant en voie de disparition) gris Dell ou HP qui peuplent encore les groupes du CAC 40 et dont les charnières entre l’écran et le clavier finissent souvent par casser, l’écran par s’éteindre, ou encore le clavier par avoir des touches hors service. Pourtant, le coût de possession (TCO : Total Cost of Ownership) reste prohibitif : près de 3 000 € par poste et par an, incluant le support et les logiciels installés.
C’est donc naturellement dans les start-ups que le BYOD a éclos : ici, impossible de se permettre de payer 3 000 € par poste et par an ! Chaque employé, en partant du créateur, a donc commencé à travailler avec son poste personnel. La pratique s’est pérennisée puis étendue à toutes les personnes qu’il a embauchées.
Certes, le support n’existe plus et devient de l’autosupport. Dans ces cas-là, avoir une machine en réserve est une nécessité pour pallier les pannes. De même, il est important d’être en mesure de débrouiller les petits pépins (virus, malwares) seul ou avec l’aide de la communauté.
Le poste de travail passé, les smartphones ont fait leur apparition dans les années 2005-2007, avec les HTC Windows mobile (souvenez-vous !) et surtout l’iPhone et les Android Phones. Avec ces appareils, la frontière entre personnel et professionnel, déjà difficile à poser avec les postes de travail, disparaît totalement. D’autant que ces appareils sont étroitement connectés aux systèmes de l’entreprise : messagerie, calendrier, contacts, tâches, partage de fichiers dans le nuage, notamment.
Après les smartphones, les tablettes prennent le relais, et deviennent, graduellement, de véritables alternatives aux postes de travail portables, exception faite lorsqu’il est nécessaire de saisir de grandes quantités de textes. Les systèmes de reconnaissance de la parole ne sont pas encore aussi performants qu’un humain qui écoute, comprend, et retranscrit, et ils sont de toute façon inutilisables en open-space ou en public.
Pour lire la suite, http://www.islean-consulting.fr/le-blog/3/pourq...