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mardi 18 septembre 2012

"En externe comme un interne, l'entreprise doit se mettre en phase avec le monde 2.0"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/externe-un-interne-entreprise-se-mettre-phase-monde-20

Par Claire Cavret 17 septembre 2012 Ziryeb Marouf
Les entreprises sont toujours plus nombreuses à utiliser les médias sociaux dans leur stratégie de communication externe. Toutefois, des disparités existent avec la réalité vécue en interne. Les DRH doivent jouer un rôle pour apporter de la cohérence.
Interview de Ziryeb MAROUF, Président de l'Observatoire des Réseaux sociaux d'entreprise, rencontré à l'occasion de la Conférence organisée par le Club DéciDRH : Quelles stratégies adopter en matière de digital, en partenariat avec L'Atelier.

L'Atelier : Est-ce que les responsables des ressources humaines voient les réseaux sociaux comme un canal de recrutement supplémentaire ou comme une évolution de la stratégie de l'entreprise ?

Ziryeb Marouf : Les entreprises ont compris que la blogosphère et les médias sociaux sont un terrain de jeu extraordinaire pour atteindre leurs objectifs stratégiques. En ce qui concerne la marque employeur, les enjeux dépassent le fait de s'adapter aux médias favoris des jeunes recrues.
Il va y avoir des départs à la retraite dans une décennie et il va falloir renouveler de manière significative les ressources de l'entreprise. Demain, les concurrents d'une entreprise seront toutes les autres, pas uniquement celles qui concernent son domaine d'activité. La grande compétition qui nous attend dans les dix ans, c'est celle de l'attractivité de l'entreprise pour les nouvelles ressources. C'est un peu paradoxal en ces temps de crise de constater que ce qui nous attend, c'est une crise du recrutement. Il faut donc investir les réseaux sociaux pour parler aux jeunes, et en parlant leur langue 2.0. On investit le 2.0 pour pouvoir être en relation avec eux, avec la société civile qui nous entoure.

Cette communication 2.0 sur les médias sociaux est-elle en adéquation avec la réalité de l'entreprise en interne?

La plupart des entreprises font appel à une agence de communication qui les aide à développer une stratégie sur les médias sociaux. Mais, là où le bât blesse, c'est que si je sais vous attirer grâce à une "superbe" démarche de marque employeur 2.0, cela ne veut pas dire que l'expérience continuera en interne. Beaucoup de sociétés en sont encore à l'âge de pierre du numérique et fonctionnent de manière pyramidale, cela va complètement à l'opposé du mode de fonctionnement 2.0, qui est plutôt rapide, interpersonnel, transparent. Non seulement vous n'allez pas garder ces jeunes talents, mais en plus, ils vont vous ternir votre e-réputation. Car vous aurez froissé une valeur majeure du 2.0 qui est la transparence.
La vraie stratégie du DRH 2.0 est dès lors de faire en sorte que le discours externe soit en phase avec la réalité vécue en interne. L'un des moyens d'y parvenir est d'avoir une stratégie RH ambitieuse de transformation du corps managérial pour qu'il passe d'un modèle du management "control and command" vers un management du leadership. Il y a des programmes dans les directions des ressources humaines pour transformer l'entreprise petit à petit et la rendre un peu plus en phase avec le monde qui nous entoure.

De quelle façon l'entreprise peut-elle faire entrer le 2.0 entre ses murs?

L'un des moyens d'atteindre cet objectif est de développer des réseaux sociaux internes aux entreprises. C'est BNP Paribas people pour BNP Paribas, c'est Orange Plazza pour Orange, c'est l'Oréal e-pop pour l'Oréal... L'objectif de ces réseaux sociaux internes est de répondre globalement à l'attente des collaborateurs de s'épanouir dans l'entreprise.  Aujourd'hui, il y a une vraie quête de sens, il s'agit de pouvoir se réaliser, de permettre l'affirmation de soi, favoriser l'implication, pouvoir communiquer de pair à pair pour reconnaître l'expertise en place et lieu de l'autorité. Cela ne veut pas dire que je refuse l'autorité, mais je l'accepterai plus si elle est basée sur une expertise plutôt que si elle est juste faite par l'organigramme.
Aussi humble que soit mon niveau en tant que collègue, je veux être acteur du monde qui m'entoure au même titre que je le fais sur la blogosphère. Finalement, il faut faire en sorte d'être en phase avec nos salariés et qu'ils puissent être en affirmation de soi et se sentir dans l'implication, dans l'engagement.

dimanche 2 septembre 2012

Le potentiel des médias sociaux encore sous-exploité par les entreprises

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/potentiel-medias-sociaux-exploite-entreprises
 
Par L'Atelier - Paris 10 août 2012 
 
Business man utilisant un mur virtuel futuriste
Conscientes des avantages que procureraient une utilisation adaptée des médias sociaux, peu d'entreprise seraient en mesure d'appliquer les bonnes recettes. Cela supposerait en effet de relever plusieurs défis. Lesquels ?
Aujourd'hui, alors que 72% des entreprises utilisent désormais les réseaux sociaux, 90 % d'entre elles déclarent voir des bénéfices sur leur business. Pourtant, peu en exploite pleinement tout le potentiel. En effet, le manque à gagner chaque année serait même estimé entre 900 milliards et 1,3 trillions de dollars dans un rapport du McKinsey Global Institute (MGI). Surtout, l'utilisation des technologies sociales visant à améliorer la communication et la collaboration au sein et entre les entreprises pourraient contribuer à deux tiers de cette valeur estimée dans quatre secteurs commerciaux : les ventes, le marketing, le développement produit et le service client.

Des défis à relever

Toutefois, capter cette valeur est un vrai défi pour les entreprises qui nécessite de réaliser en interne plusieurs changements en profondeur. Elles doivent transformer leurs organisations structurelles, leurs processus, mais aussi leurs cultures afin de développer des réseaux d'entreprises étendus, qui connectent aussi bien l'interne que l'externe, comme les clients et les partenaires. Cela va dans le même sens qu'une étude d'Altimeter qui prônait la convergence en interne. Les entreprises doivent en effet être ouvertes à l'échange d'informations et intégrer une culture de confiance et de coopération. Elles doivent également faire face à des risques importants relatifs à la confidentialité, la propriété intellectuelle et la réputation. En effet, les sites collaboratifs inquiètent les entreprises selon un sondage réalisé conjointement par Forbes Insight et Deloitte. Les juristes sont également confrontés aux mêmes défis avec les communautés en ligne.

De nouveaux business model sociaux

Toutefois, les avantages sont si avérés que les décideurs devraient trouver la solution pour relever ces challenges. Les entreprises devraient donc continuer à développer ces nouvelles façons d'atteindre les consommateurs par le biais des médias sociaux mais aussi pour le développement de produits, du marketing et du service client. Ce sont surtout les avancées technologiques qui ont conduit à l'émergence de nouveaux usages et de nouveaux business model sociaux. Actuellement, seulement une fraction de ces usages sont exploités à l'image de l'utilisation des réseaux sociaux aux Etats-Unis, représentant seulement 5% de tous les moyens de communication.

mercredi 1 août 2012

Le smartphone encore peu utilisé pour des tâches professionnelles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/smartphone-utilise-taches-professionnelles

Par Claire Cavret 01 août 2012 Business man utilisant un smartphone
Le phénomène du Bring your own device (BYOD) prend toujours plus d'ampleur avec les nouveaux modes de travail en mobilité. Plus de la moitié des allemands et des britanniques utilisent leur smartphone personnel pour la communication principalement, talonnés par les français.
Si le smartphone est devenu incontournable pour le grand public, il envahit également progressivement le monde des affaires. La plupart du temps, l'appareil est fourni par l'employeur, mais la mutation du travail vers plus de mobilité entraîne le phénomène grandissant du Bring your own device, amenant les collaborateurs à utiliser leurs propres smartphones. Dans ce domaine, ce sont les employés allemands qui utiliseraient le plus leur smartphone personnel (53%) dans leur travail, suivi par les britanniques (52%) selon un sondage* IDATE. Pour la France, moins de la moitié (45%) en ferait usage dans leur activité professionnelle. Toutefois, les britanniques auraient l'avantage dans l'utilisation de fonctionnalités liées à la communication et au partage d'information.

Les britanniques devant en communication

Parmi les usages les plus répandus au travail, les appels téléphoniques (100%), les emails (autour de 80%) et les sms/mms (entre 75 et 80%) arrivent sans surprise en tête. Toutefois, le sondage montre une légère avance des travailleurs anglais dans l'utilisation du smartphone à des fins de communications comparée à celle de leurs homologues français et allemands. Que ce soit pour les sms/mms (R-U: 82%; FR: 79%; ALL: 77%), des emails (R-U: 83%; FR: 80%; ALL: 80%), de la messagerie instantanée (R-U: 53%; FR: 40%; ALL: 39%) et des réseaux sociaux (R-U: 35%; FR: 20%; ALL: 30%).

Faible utilisation dans le domaine commercial

Si la France est en retard concernant l'utilisation des médias sociaux, les employés tricolores dominent d'une courte tête la gestion de leurs contacts, de leurs calendriers et de leurs tâches sur leurs smartphones avec 79% contre 78% pour les allemands et 71% pour les britanniques. En termes de services géolocalisés, Français et anglais utilisent leurs smartphones à 55%. Néanmoins, l'utilisation du smartphone dans des tâches professionnelles telles que les présentations aux clients, la gestion des relations client (CRM), la gestion des ventes est faible avec moins de 20%.
*IDATE a conduit un sondage dans trois pays européens : l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni auprès de plus de 1000 employés pour comprendre l'utilisation faire des smartphones.