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lundi 4 février 2013

Pour innover, les dirigeants doivent savoir prendre des risques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/innover-dirigeants-doivent-savoir-prendre-risques
 
Par Aurore Geraud 04 février 2013 business man taking a risk
Comment les responsables d'entreprises innovantes ont-il réussi à trouver un moyen de percer sur le marché ? En sachant écouter leurs collaborateurs, et en faisant preuve d'audace.
Qui de mieux qu'un dirigeant d'entreprise innovante pour donner des conseils à d'autres qui souhaiteraient tenter l'aventure ? C'est en partant de cette idée que le cabinet Ernst & Young a décidé de recueillir dans un récent rapport les conseils et les confidences de près de 45 spécialistes de l'innovation et dirigeants internationaux d'entreprises ayant réussi dans le domaine. Et selon ceux-ci, pour qu'une entreprise soit innovante, il faudrait que celle-ci prenne en compte trois critères audacieux. Le premier est que les idées peuvent émaner de n'importe quel acteur de l'entreprise. Le second est qu'il faut se préparer à ne pas toujours réussir. Et enfin, le dernier est de savoir se lancer sur le marché même si l'on n'est pas tout à fait prêt.

Accéder rapidement au marché pour se démarquer

Et si cette dernière affirmation peut paraître étonnante, elle vient de John Waibochi, PDG de Virtual City, un géant des solutions mobiles au Kenya, et que L'Atelier avait rencontré en 2010. Celui-ci explique que "lorsque l'on a une bonne idée, il est plus facile de devenir obsédé par celle-ci et la manière de perfectionner le produit, plutôt que de se concentrer sur l'entrée sur le marché". Or, quand on sait qu'à présent les produits innovants sont généralement mis sur le marché en 90 jours au lieu de 6 à 12 mois il y a encore quelques années, il est nécessaire d'un point de vue concurrentiel "d'y entrer le plus vite possible, même si l'on est prêt qu'à 90%", ajoute-t-il. Et cela même s'il existe un risque de se tromper ? C'est en tout cas ce que prône Navi Radjou, expert en innovation et conseiller en stratégies pour la Silicon Valley.

Faire le plein d'idées au risque de se tromper

Celui-ci explique, en effet, que "le meilleur moyen d'expérimenter est d'être rapidement confronté à l'échec, et ce, de manière peu onéreuse et répétée". A cela, il ajoute que "l'intérêt de l'échec en temps réel en ligne est la possibilité de recevoir aussi rapidement des retours pour pouvoir s'améliorer". Enfin, le rapport rappelle l'importance de solliciter tous les acteurs des différents niveaux de l'entreprise dans le processus d'innovation. Ainsi, d'après le vice-président d'une entreprise américaine spécialisée dans le domaine de l'escalade, il ne faut pas avoir peur "d'engranger le plus grand nombre d'idées humainement possible, et ce, peu importe leur origine". Car, toujours selon celui-ci, "ceci est l'ingrédient clé de la réflexion et de la conception".

samedi 26 janvier 2013

Des PDG pas assez présents sur les réseaux sociaux mais plus visibles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/pdg-assez-presents-reseaux-sociaux-plus-visibles

Par Aurore Geraud 25 janvier 2013 CEO on social media
En deux ans, la présence sur le web des directeurs d'entreprises s'est considérablement accrue. Une tendance qui ne s'applique toutefois pas aux réseaux sociaux.
Il y a quelques mois, L'Atelier s'était intéressé à la propension des PDG revendiquant la nécessité pour leur entreprise de se développer sur les réseaux sociaux mais n'ayant eux-même pas encore passé le cap. C'est le constat également d'une étude plus récente du cabinet de conseil en relation publique Weber Shandwick, qui affirme que depuis 2010, le nombre de PDG possédant un profil sur ce type de réseaux est passé de 16% à seulement 18%. Un chiffre particulièrement bas auquel s'opposent toutefois ceux concernant la présence de manière générale de ces individus sur les sites internet. En effet, l'étude constate que celle-ci aurait ainsi presque doublée entre 2010 et 2012. Ainsi, s'ils étaient 36% à être visibles sur le net en 2010, ils sont passés en 2012 à 66%.

Investissement personnel dans le site de l'entreprise

Et cette visibilité se retrouve sous différents aspects : tout d'abord la vidéo, qui est utilisée à hauteur de 40% par les PDG (au lieu de18% en 2010) ou par une présentation directement sur le site web de l'entreprise (50% en 2012 contre seulement 32% en 2010). Et parmi les 50% ayant une présence sur le site de l'entreprise, on apprend à travers l'étude que pour la majorité d'entre eux (34%) elle prendrait la forme de posts, vidéos ou photos sur la page d'accueil ou sur la page de présentation du groupe, ou encore sur la biographie de l'entreprise (72%). Selon Leslie Gaine-Ross, chargée de la stratégie réputation de Weber Shandwick, les PDG ont enfin compris qu'en se rendant visibles en ligne "ils montrent qu'ils sont à l'écoute des consommateurs et de la manière dont sont perçus leurs produits". Mais pas seulement puisqu'ils prouveraient "leur intérêt pour la recherche de nouveaux talents et pour une meilleure connaissance des parties prenantes à l'entreprise", conclut-elle.

De l'écoute plutôt que de l'action pour le moment

Reste que cet intérêt n'est pour l'instant pas assez fort pour pousser les PDG à se tourner vers les réseaux sociaux. Ainsi, l'étude montre que seuls 10% d'entre eux sont sur Facebook (comparé à 10% en 2010), 6% sur LinkedIn (contre 4%) et 2% sur Twitter alors qu'en 2010 ils atteignaient les 8%. Un chiffre qui est, par ailleurs, réduit à 0% dans le cas des blogs ou de Pinterest. Mais qui remonte à 18% tout de même pour les réseaux sociaux internes à l'entreprise. Ces chiffres ne semblent toutefois pas troubler Chris Perry, chargé des pratiques digitales chez Weber Shandwick, qui estime que les PDG jouent un rôle qui leur correspondent bien pour le moment, "celui d'auditeurs sociaux, d'observateurs sociaux ou de collecteur de big data". Mais qui ne saurait rester longtemps ainsi pour vite se transformer en "social engagers".

mardi 18 septembre 2012

"En externe comme un interne, l'entreprise doit se mettre en phase avec le monde 2.0"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/externe-un-interne-entreprise-se-mettre-phase-monde-20

Par Claire Cavret 17 septembre 2012 Ziryeb Marouf
Les entreprises sont toujours plus nombreuses à utiliser les médias sociaux dans leur stratégie de communication externe. Toutefois, des disparités existent avec la réalité vécue en interne. Les DRH doivent jouer un rôle pour apporter de la cohérence.
Interview de Ziryeb MAROUF, Président de l'Observatoire des Réseaux sociaux d'entreprise, rencontré à l'occasion de la Conférence organisée par le Club DéciDRH : Quelles stratégies adopter en matière de digital, en partenariat avec L'Atelier.

L'Atelier : Est-ce que les responsables des ressources humaines voient les réseaux sociaux comme un canal de recrutement supplémentaire ou comme une évolution de la stratégie de l'entreprise ?

Ziryeb Marouf : Les entreprises ont compris que la blogosphère et les médias sociaux sont un terrain de jeu extraordinaire pour atteindre leurs objectifs stratégiques. En ce qui concerne la marque employeur, les enjeux dépassent le fait de s'adapter aux médias favoris des jeunes recrues.
Il va y avoir des départs à la retraite dans une décennie et il va falloir renouveler de manière significative les ressources de l'entreprise. Demain, les concurrents d'une entreprise seront toutes les autres, pas uniquement celles qui concernent son domaine d'activité. La grande compétition qui nous attend dans les dix ans, c'est celle de l'attractivité de l'entreprise pour les nouvelles ressources. C'est un peu paradoxal en ces temps de crise de constater que ce qui nous attend, c'est une crise du recrutement. Il faut donc investir les réseaux sociaux pour parler aux jeunes, et en parlant leur langue 2.0. On investit le 2.0 pour pouvoir être en relation avec eux, avec la société civile qui nous entoure.

Cette communication 2.0 sur les médias sociaux est-elle en adéquation avec la réalité de l'entreprise en interne?

La plupart des entreprises font appel à une agence de communication qui les aide à développer une stratégie sur les médias sociaux. Mais, là où le bât blesse, c'est que si je sais vous attirer grâce à une "superbe" démarche de marque employeur 2.0, cela ne veut pas dire que l'expérience continuera en interne. Beaucoup de sociétés en sont encore à l'âge de pierre du numérique et fonctionnent de manière pyramidale, cela va complètement à l'opposé du mode de fonctionnement 2.0, qui est plutôt rapide, interpersonnel, transparent. Non seulement vous n'allez pas garder ces jeunes talents, mais en plus, ils vont vous ternir votre e-réputation. Car vous aurez froissé une valeur majeure du 2.0 qui est la transparence.
La vraie stratégie du DRH 2.0 est dès lors de faire en sorte que le discours externe soit en phase avec la réalité vécue en interne. L'un des moyens d'y parvenir est d'avoir une stratégie RH ambitieuse de transformation du corps managérial pour qu'il passe d'un modèle du management "control and command" vers un management du leadership. Il y a des programmes dans les directions des ressources humaines pour transformer l'entreprise petit à petit et la rendre un peu plus en phase avec le monde qui nous entoure.

De quelle façon l'entreprise peut-elle faire entrer le 2.0 entre ses murs?

L'un des moyens d'atteindre cet objectif est de développer des réseaux sociaux internes aux entreprises. C'est BNP Paribas people pour BNP Paribas, c'est Orange Plazza pour Orange, c'est l'Oréal e-pop pour l'Oréal... L'objectif de ces réseaux sociaux internes est de répondre globalement à l'attente des collaborateurs de s'épanouir dans l'entreprise.  Aujourd'hui, il y a une vraie quête de sens, il s'agit de pouvoir se réaliser, de permettre l'affirmation de soi, favoriser l'implication, pouvoir communiquer de pair à pair pour reconnaître l'expertise en place et lieu de l'autorité. Cela ne veut pas dire que je refuse l'autorité, mais je l'accepterai plus si elle est basée sur une expertise plutôt que si elle est juste faite par l'organigramme.
Aussi humble que soit mon niveau en tant que collègue, je veux être acteur du monde qui m'entoure au même titre que je le fais sur la blogosphère. Finalement, il faut faire en sorte d'être en phase avec nos salariés et qu'ils puissent être en affirmation de soi et se sentir dans l'implication, dans l'engagement.

dimanche 16 septembre 2012

Développer la qualité des logiciels d'entreprise permettrait une meilleure commercialisation des produits

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/developper-qualite-logiciels-entreprise-permettrait-une-meilleure-commercialisation-

Par L'Atelier - Paris 13 septembre 2012 logiciel qualité
Changer le développement des logiciels avant la phase d'assurance-qualité aurait plusieurs avantages quant à la commercialisation des produits.
Assurer la qualité des logiciels est l'une des activités les plus importantes dans le cycle de vie d'un logiciel d'entreprises. Dans un nouveau rapport publié par l'Institut de recherche technologique Ovum, la qualité des logiciels d'entreprise, et leur développement ont été passés au crible. Le constat laisserait notamment entrevoir des problèmes de qualité à chaque étape du cycle de vie du logiciel. Le coût engendré pour assurer cette qualité lors de chaque phase de la conception et de l'utilisation des logiciels ne serait plus un obstacle, ni pour la qualité du produit, ni pour sa mise sur le marché. En prenant en compte les problèmes de qualité du logiciel avant la phase d'assurance-qualité, les entreprises pourraient non seulement réduire le coût de la qualité du logiciel, mais aussi raccourcir les délais de commercialisation, les défauts du produit étant localisés bien en amont. Pour cela, l'étude s'est en effet concentrée sur l'environnement des tests pratiqués avec l'appui des méthodes dites agiles, utilisées depuis quelques années pour la conception de logiciels.

La pertinence de l'utilisation des méthodes agiles

Certains des défis communs liés à l'essai de logiciels proviennent de déficiences dans le processus de test, et non dans l'activité de test en elle-même. Depuis une dizaine d'années cependant, les méthodologies agiles ont remis en question la vision traditionnelle des phases de test, et ont conduit à de nouvelles approches qui sont adoptées aujourd'hui, par de nombreuses équipes de développeurs. Cette différence d'approche a notamment permis de mettre en relief l'utilité de la méthode TDD (Test Driven-Development, ndlr). Cette technique de développement du logiciel est une méthode de développement dans laquelle les tests unitaires des codes-source sont répétés à maintes reprises, pour qu'enfin le logiciel soit remanié pour tenir compte des changements. Et depuis 2003, le Behavior Driven Development est venu compléter cette méthode, afin de percevoir les intérêts commerciaux des tests effectués lors de la phase d'assurance-qualité des produits.

La motivation de la valeur commerciale du BDD

Le BDD vise en effet à mettre l'accent sur les priorités à apporter au développement, pour introduire une valeur commerciale aux tests effectués. Cette méthode fournit également fournissant un vocabulaire commun entre la partie commerciale, les développeurs et les analystes. Le professeur Singh détaille cette méthode : « Le BDD est un langage commun pour exprimer les exigences opérationnelles des produits. Il s'agit d'une méthode efficace pour identifier les demandes de fonctionnalités des différents acteurs, internes et externes à la conception du ou des produits. Cette méthode est donc un triptyque qui analyse le rôle d’utilisateur du logiciel, sa fonction requise, et les avantages commerciaux attendus. » L'utilisation, de plus en plus courante de cette méthode, tend à résoudre de nombreux problèmes qui sont à la base de la nature des activités du développement du logiciel.

dimanche 9 septembre 2012

Le DSI a un rôle clé dans la réussite de la relation client multicanal

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/dsi-un-role-cle-reussite-de-relation-client-multicanal

Par Claire Cavret 06 septembre 2012 
Relation client
Les projets de relation client digitale portent de nouvelles pratiques. Face à des directions métiers désarmées, le DSI doit se faire caméléon et transverse dans l'organisation, à la fois anticipateur, accompagnateur et agitateur.
Le DIrection des systèmes d'information a l'occasion de jouer un nouveau rôle au sein des organisations en matière de relation client multicanal. En effet, les entreprises qui ont passé le cap sont confrontées à la multiplication des canaux digitaux et à l'accélération de leur usage dans la relation directe avec les clients. Après lnternet, le mail ou le SMS viennent s'ajouter les applications mobiles, les réseaux sociaux et bientôt la télévision connectée. Résultat : Le lien est plus étroit entre technologies et relation client, ce qui désigne les DSI comme les plus à même de porter l'innovation technologique et d'en être les intégrateurs, estime Solucom dans une étude. Selon le cabinet de conseil en management et systèmes d'information, face à cet emballement à la fois facteur de risque mais aussi d'opportunités, le DSI doit se montrer réactif et agile. Toutefois réussir sa relation client digitale suppose de s'ouvrir à de nouveaux canaux en repensant son organisation en interne et la formation de ses collaborateurs. Pour le rapport, six défis sont à relever.

Anticiper, interagir et réorganiser

Premier défi : il faut s'ouvrir aux nouveaux canaux. Leurs émergences imposent aux DSI d'anticiper les interactions et les usages à venir entre le client et la marque. Les smartphones, la télévision connectée, les technologies sans contact et les réseaux sociaux vont en effet transformer la relation. Deuxième défi : les interactions multicanales sont à encourager au sein de l'organisation. Cela suppose de passer d'un fonctionnement en silos à une Architecture Orientée Services reposant sur des infrastructures de médiation. Troisième défi : Faciliter le travail des collaborateurs en repensant son poste de travail en réorganisant de ses outils de travail, l'interface et l'ergonomie, l'accès à l'extranet client, la hiérarchisation de l'information client, l'accès aux réseaux sociaux, le suivi des demandes, la politique d'engagement de service et de satisfaction clients.

Centraliser, collaborer et investir

Quatrième défi : Enrichir sa connaissance client par une gestion centralisée et intégrée, une mission qui paraît difficile avec le phénomène de channel blur qui s'amplifie notamment avec les réseaux sociaux. Solucom recommanderait de se servir de retours d'expérience. Ainsi, centraliser les informations pourrait être une solution plutôt que de la morceler au sein de départements. Cinquième défi : Encourager la collaboration entre métiers pour gagner en efficacité et en maîtrise des technologies. Le DSI doit se faire à la fois l'agrégateur de projets métiers, l'offreur de services et être garant de l'expérience client. Enfin, le système d'information s’est imposé comme un outil incontournable pour la performance des réseaux de vente et pour la qualité de la relation client. Le sixième défi : Le DSI devrait financer le projet de la relation client multicanal car il faut tenir compte des aspects matériels, logiciels et de la conduite du changement.

Les décideurs doivent connaître les enjeux des technologies, pas les outils

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/decideurs-doivent-connaitre-enjeux-technologies-outils

Par L'Atelier - Paris 04 septembre 2012 décideurs devant un ordinateur
Les formations destinées aux managers et relatives aux technologies illustrent la montée en puissance de ces dernières dans les décisions. Mais ce qu'il faut maîtriser, ce sont leur impact sur les process, pas les outils en eux-mêmes.
Pour cerner efficacement tous les enjeux d'une entreprise, faut-il absolument aujourd'hui avoir des compétences en matière de nouvelles technologies ? Pour l'université de Louvain (KU Leuven), disposer de cette expertise devient de plus en plus stratégique. C'est pourquoi elle a lancé le programme "Technologie pour les décideurs", qui s’adresse aux professionnels de tous secteurs désireux d'acquérir une expertise opérationnelle et stratégique en matière de technologie et d'innovation. "En raison de l'ampleur et de la rapidité de l'innovation, les décideurs risquent d'agir sans une pleine compréhension de ses moteurs et ses conséquences", souligne ainsi la fondatrice de l'initiative, Karen Maex. Un constat que ne partage pas entièrement Anthony Poncier, EMEA Social Business Director Publicis Consultants Net Intelligenz : "si les décideurs maitrisent ces outils tant mieux, mais ce n’est en aucun cas une nécessité", juge t-il.

Les enjeux plus importants que les outils

Pour lui, il n'est ainsi pas obligatoire que les responsables sachent s’en servir. Ils doivent par contre en comprendre les enjeux afin d’aligner l’entreprise sur les nouvelles technologies. En effet, s’ils ne les comprennent pas, il va être difficile de les soutenir auprès des collaborateurs. Ce qui fait revenir à l'éternel débat sur l'utilité de l'usage d'outils si l'on n'en voit pas la finalité stratégique, business et personnelle. "L’outil est un vecteur et non une fin en soi", rappelle ainsi le consultant. L’essentiel étant que les collaborateurs et les décideurs atteignent leurs objectifs. Du coup, connaître les enjeux de l'innovation permet non seulement d'utiliser les outils mais surtout de le faire en connaissant leur impact sur les processus décisionnels.

La culture d'entreprise avant tout

Faut-il alors encourager les responsables à suivre ce type de formations ? Oui, pour être sensibilisés et bénéficier d'un terreau solide de connaissances. Ainsi, ce programme de l’université de Louvain offre une formation individualisée dans la réflexion stratégique, la gestion de l'innovation, et l'analyse des systèmes. Mais il ne faut pas oublier que la clé est ensuite dans la culture de l'entreprise - que les managers peuvent influencer, certes. "S’il n’y a pas de confiance, c’est-à-dire que si l’atmosphère ne permet pas de se tourner vers l’innovation, les collaborateurs ne vont pas s’y tourner, sauf si les collègues sont prêts à les aider", explique Anthony Poncier.

dimanche 2 septembre 2012

Les DSI européens effrayés par les médias sociaux

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/dsi-europeennes-effrayees-medias-sociaux

 
Par L'Atelier - Paris 10 août 2012 
femme ayant peur devant un ordinateur
Suite à l'inquiétude des responsables informatique, l'accès à de nombreux médias sociaux est bloqué.
De nombreux directeurs des systèmes d’information craignent les médias sociaux et ont donc décidé de restreindre l’accès à certains d’entre eux. C’est en effet ce que révèle une étude menée par Easynet et Ipanema Technologies. D’après cette dernière, 67 % des responsables et directeurs informatiques déclarent bloquer Facebook, 60 % d’entre eux bloquent YouTube, 49 % bloquent Twitter et 56 % bloquent toute forme de vidéo en ligne. Mais refuser d’adopter ces médias sociaux n’est pas sans risque.

Un bannissement risqué

Pour les agences de médias sociaux et de référencement, adhérer à de telles idées choque. Selon Lisa Myers, directrice générale de Verve Search, « le retour sur investissement des médiaux sociaux est la certitude que votre entreprise sera encore là dans cinq ans ». L’argument principal qui est défendu est l’écart entre les générations et le fait que n’ayant pas connu le monde sans internet la jeune génération intègre complètement ces médias dans son quotidien. Toutefois, s’ils ne veulent pas compromettre l’avenir de leur entreprise, les responsables informatiques doivent prendre conscience de l’importance de ces réseaux. « Désormais indispensables à la communication, l'éducation et l'information, ils contribuent en effet au succès d’une entreprise » défend Justin Fielder directeur technique chez Easynet. Pour que les responsables informatiques puissent observer le trafic, et les implications en termes de bande passante un audit des performances des applications peut être fait sur les réseaux d’entreprises.

Les réseaux sociaux s'invitent en entreprise

L’intérêt de ces médias sociaux n’est plus à prouver. Selon Justin Fielder, « il ne s'agit pas simplement d'attirer et de fidéliser de jeunes talents ; il s'agit d'instaurer un dialogue avec ses clients pour mieux les fidéliser ». C’est également ce que défend Lisa Myers qui souligne que « les entreprises doivent s'ouvrir à la puissance des médias sociaux, plutôt que les combattre, et les utiliser pour fidéliser leur personnel et améliorer l'expérience de leur clientèle ». Quand à Thierry Grenot, vice-président directeur d'Ipanema Technologies, il estime que l’achat récent par Microsoft de Yammer, le site de réseau social professionnel souligne l'importance des réseaux sociaux sur le lieu de travail. Cette «professionnalisation» des réseaux sociaux n’est pas une tendance nouvelle. Depuis deux ans déjà, certains grands éditeurs, comme Salesforce par exemple, utilisent le fonctionnement des réseaux sociaux afin d’aider les entreprises à migrer vers un mode de fonctionnement «2.0». En interne, bien sûr, mais aussi grâce à des passerelles vers les principales plates-formes sociales du moment.

mercredi 1 août 2012

Le smartphone encore peu utilisé pour des tâches professionnelles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/smartphone-utilise-taches-professionnelles

Par Claire Cavret 01 août 2012 Business man utilisant un smartphone
Le phénomène du Bring your own device (BYOD) prend toujours plus d'ampleur avec les nouveaux modes de travail en mobilité. Plus de la moitié des allemands et des britanniques utilisent leur smartphone personnel pour la communication principalement, talonnés par les français.
Si le smartphone est devenu incontournable pour le grand public, il envahit également progressivement le monde des affaires. La plupart du temps, l'appareil est fourni par l'employeur, mais la mutation du travail vers plus de mobilité entraîne le phénomène grandissant du Bring your own device, amenant les collaborateurs à utiliser leurs propres smartphones. Dans ce domaine, ce sont les employés allemands qui utiliseraient le plus leur smartphone personnel (53%) dans leur travail, suivi par les britanniques (52%) selon un sondage* IDATE. Pour la France, moins de la moitié (45%) en ferait usage dans leur activité professionnelle. Toutefois, les britanniques auraient l'avantage dans l'utilisation de fonctionnalités liées à la communication et au partage d'information.

Les britanniques devant en communication

Parmi les usages les plus répandus au travail, les appels téléphoniques (100%), les emails (autour de 80%) et les sms/mms (entre 75 et 80%) arrivent sans surprise en tête. Toutefois, le sondage montre une légère avance des travailleurs anglais dans l'utilisation du smartphone à des fins de communications comparée à celle de leurs homologues français et allemands. Que ce soit pour les sms/mms (R-U: 82%; FR: 79%; ALL: 77%), des emails (R-U: 83%; FR: 80%; ALL: 80%), de la messagerie instantanée (R-U: 53%; FR: 40%; ALL: 39%) et des réseaux sociaux (R-U: 35%; FR: 20%; ALL: 30%).

Faible utilisation dans le domaine commercial

Si la France est en retard concernant l'utilisation des médias sociaux, les employés tricolores dominent d'une courte tête la gestion de leurs contacts, de leurs calendriers et de leurs tâches sur leurs smartphones avec 79% contre 78% pour les allemands et 71% pour les britanniques. En termes de services géolocalisés, Français et anglais utilisent leurs smartphones à 55%. Néanmoins, l'utilisation du smartphone dans des tâches professionnelles telles que les présentations aux clients, la gestion des relations client (CRM), la gestion des ventes est faible avec moins de 20%.
*IDATE a conduit un sondage dans trois pays européens : l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni auprès de plus de 1000 employés pour comprendre l'utilisation faire des smartphones.

samedi 21 juillet 2012

La présence des dirigeants sur les médias sociaux reste faible

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/presence-dirigeants-medias-sociaux-reste-faible

Par L'Atelier - Paris 19 juillet 2012 
CEO lost with social media

Bien que l'usage par les grandes entreprises des médias sociaux ne cesse de s'intensifier aux États-Unis, leurs dirigeants ne semblent toutefois pas prêts à s'y investir personnellement.
Les PDG de grandes entreprises n'appliquent pas ce qu'ils prodiguent pour leurs stratégies
de communication. En effet, selon une étude commanditée par le site CEO.com et par la
plate-forme de gestion de cloud, Domo, 70% des PDG appartenant au classement du Fortune
500 n'auraient aucune présence sur les médias sociaux. Un résultat quasi identique à celui
d'une étude d'UberCEO datant de 2009, qui est d'autant plus inquiétant qu'il ne montre aucune
évolution dans l'utilisation de ces outils. Alors que pour leur part, les consommateurs connectés se disent à 50% plus enclins actuellement à acheter chez une entreprise après avoir suivi un de ses tweets.  Ainsi, de manière plus précise, seuls 7,6% de ces dirigeants possèdent une page Facebook, soit 38 individus en tout. Et ils sont plus de 65,8% à posséder moins de cent contacts rattachés à leur compte. Seuls deux, d'ailleurs, en possèdent plus de cinq cents, avec à leur tête Michael Rapino, PDG de Live Nation qui compte 1723 amis.

Un peu sur Facebook et sur Twitter

Vient ensuite dans les médias sociaux les plus usités, Twitter, où l'on trouve 3,8% des PDG.
Pour leur part, le nombre de followers moyen est tout de même remarquable avec en moyenne
33 250. Rupert Murdoch se plaçant comme le dirigeant inscrit le plus actif avec plus de
249 000 followers et avec une moyenne de 2 tweets par jour, juste devant Meg Whitman,
PDG d'Ebay, qui elle compte 243 000 followers pour seulement 2 tweets publiés. Et le
plus étonnant reste la présence sur Google Plus et Pinterest de ces dirigeants, qui ne monte
respectivement qu'à 0,8% et même 0% pour le second. Seule se détache du lot, la présence
sur LinkedIn, qui bien que toujours assez faible dépasse néanmoins les sites concurrents.
Ainsi, 25,9% des dirigeants appartenant aux 500 plus grandes fortunes possèdent un compte
LinkedIn. Et parmi ceux-ci, 27,9% possèdent 0 ou une connexion, 41,1% entre 1 et 10,
58,9¨%plus de 10 et 7,8% 500 et plus.

Mais surtout sur LinkedIn

Alors quelle raison apporter à ce désintérêt ? Selon l'étude, sept tendances se démarqueraient
de la part des PDG. Tout d'abord, le manque de temps à accorder aux médias sociaux, et
dans la même veine, le fait que cela nécessite un taux d'engagement important. Autres freins,
l'impression d'être submergé par l'information, auquel s'ajoute le manque de connaissances
concernant ces canaux et même l'impression d'avoir passé l'âge pour les utiliser. Enfin, les
dirigeants éprouvent une certaine crainte à l'idée de divulguer de mauvaises informations et
que toute erreur soit amplifiée par un tel outil. Néanmoins, il reste de l'espoir puisque l'étude
estime que d'ici 3 à 5 ans, le nombre de PDG présents sur les médias sociaux devrait passer
de 16% à 57%. De plus, les dirigeants pourraient être poussés par leurs propres salariés qui
sont, selon une étude récente de Brandfog, 94% à penser que la présence de leur PDG sur les réseaux sociaux permettrait d'améliorer l'image de la marque.

jeudi 12 juillet 2012

"L'entreprise doit d'abord innover en interne avant de le faire pour ses clients"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprise-abord-innover-interne-de-faire-clients

Par Claire Cavret 12 juillet 2012
Jean-Pascal Ancelin
Les entreprises doivent intégrer la mobilité, les réseaux sociaux, le Big Data et le cloud pour continuer à être performantes. C'est d'abord en interne qu'elles doivent absorber ces processus.
Interview de Jean-Pascal Ancelin, PDG France chez Microstrategy, rencontré à l'occasion du Microstrategy World 2012 qui a lieu du 9 au 12 juillet à Amsterdam.

L'Atelier : L'événement est basé sur les changements que la mobilité, les réseaux sociaux, le cloud et le Big Data opèrent dans l'entreprise. Ces tendances sont-elles déjà bien implantées ?

Jean-Pascal Ancelin : Actuellement, ces quatre tendances sont fortes pour nous et nous avons déjà observé les besoins et l'intérêt chez nos clients sur ces sujets. Aujourd'hui, tout le monde a un smartphone, et dans une moindre mesure, on voit de plus en plus de tablettes. En quelque sorte, ces appareils connectés sont un peu devenus nos portefeuilles, pour se connecter sur une application, pour acheter en ligne, pour ouvrir sa voiture. Et ce nouveau portefeuille, il faut que les entreprises le prennent en compte et qu'elles soient capables de proposer à leurs salariés des applications mobiles puisque c'est leur quotidien. C'est une façon d'être innovant en interne, mais également pour leurs clients et partenaires.

Comment se positionne la France sur ce terrain ?

La France n'est pas en retard dans la mobilité. Pour ce qui est des réseaux sociaux, on y vient enfin. C'est vrai qu'à ce niveau, nous n'étions pas aussi en avance que les Etats-Unis. En tout cas, il y a une vraie demande de la part des directions marketing et digitales des entreprises qui sont très intéressées pour exploiter ces données. Le cloud, c'est maintenant et le big data également. Mais pour ce dernier, est-ce que c'est une tendance, est-ce qu'il est vraiment utile d'analyser toutes les données qui sont à notre disposition, je n'en suis pas certain. Il y a en tout cas une grande part d'analyse et de réflexion à mener rapidement au sein des entreprises afin de ne pas prendre de retard.

Quand vous parlez d'innovation, en interne ou en externe, à quoi faîtes vous référence ?

Ces technologies vont servir aux entreprises d'être non pas réactives, mais proactives sur leur business. Parce qu'à partir du moment où l'on offre la possibilité aux personnes du marketing, de la finance, des ventes, de la logistique de recevoir une information en temps réel sur son mobile, c'est déjà plus rapide que d'attendre que cette information soit mise à jour quotidiennement tous les deux jours, tous les quatre jours. Ce qui est important, ce n'est pas uniquement de pouvoir recevoir un rapport sur son téléphone ou son iPad, c'est de pouvoir naviguer et de recevoir l'information en temps réel. Cela accélère la prise de décision et l'action et de ce fait, la résolution d'un problème donné. Donc c'est déjà une information qui arrive plus vite. C'est aussi une information qui est accessible à plus de personnes. C'est aussi donner plus d'autonomie aux personnes sur le terrain, par exemple à un chef de rayon ou à un conseiller dans une banque en région.
Etre plus novateur que ses concurrents est très important, car l'utilisation de nouvelles technologies est un moyen d'incitation pour choisir par exemple une banque plutôt qu'une autre. L'analyse des données provenant des réseaux sociaux permet de mieux connaître les clients, leurs centres d'intérêts. Cela fournit aux entreprises une vision à 360° de leurs clients.

lundi 9 juillet 2012

Les réseaux sociaux susceptibles de calmer un état de tension ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-susceptibles-de-calmer-un-etat-de-tension

Par L'Atelier - Paris 09 juillet 2012 émeute londres

Après les différentes crises civiles relayées sur les médias sociaux, le choix pourrait être fait de les contrôler. Or, cette solution ne serait pas la bonne, au contraire : les simulations montrent que plus il y a de censure, plus les personnes sont violentes.
Lors des émeutes à Londres, l'été passé, le gouvernement avait soumis l'hypothèse de censurer les réseaux sociaux en cas de nouvelles violences. Une solution qui, selon les résultats d'une étude* de chercheurs de Telecom ParisTech et de l'Université de Greenwich de Londres, créerait en fait plus de violence. Les scientifiques ont comparé, dans une simulation sur ordinateur, le nombre d'agents calmes, qui protestent activement ou en prison en fonction du niveau de censure situé entre 0 et 10, où 0 est la censure complète et 10 l'absence de censure. Et pour cause, le nombre d'agents protestant activement augmente avec le niveau de censure, passant de 60 lorsqu'il n'y a pas de censure à 650 lorsque la censure est complète. Une conclusion qui ne se retrouve pas uniquement en comparant deux extrêmes, mais qui permet de comprendre également que l'absence de censure est préférable à une censure modérée.

Mieux vaut ne pas censurer, que censurer modérément

En effet, au niveau 0, la moitié des agents sont calmes et la moitié des agents sont actifs. En revanche, au niveau 10, 64% des agents sont calmes et seulement 6% des agents sont actifs. Le reste, soit 30%, sont des agents en prison, car le modèle intègre également la présence de forces de l'ordre. Malgré tout, la présence d'agents emprisonnés - considérées comme pouvant ressortir et recommencer dans un premier temps - apparaît au niveau 2 et croît jusqu'au 7 pour atteindre 42% de l'ensemble. Ce qui tendrait à faire penser que plus la censure diminue, plus il y a de personnes en prison. Or, cette part diminue entre les niveaux 8 et 10 pour atteindre les 30%, montrant qu'une censure moyenne est moins efficace que l'absence de censure. Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont utilisé une version revue du modèle de la violence civile d'Epstein.

Un modèle modifié

Dans ce modèle, modélisé sur ordinateur par Netlogo, un agent - un individu - voit son comportement influencé par un ensemble de variables (insatisfaction politique, légitimité gouvernementale, etc.) parmi lesquelles on trouve son environnement. Une des variables cruciales est la "vision", à savoir la capacité d'un agent à analyser son environnement pour détecter des signes de policiers ou d'agents protestataires. Plus sa vision est élevée,  plus sa sensibilité à son environnement et aux actions possibles est élevée. Cette vision représente dans la version modifiée du modèle par les auteurs de la présente étude le niveau de censure, où le plus haut niveau de vision représente la censure complète. De sorte que si la censure est élevée, les agents agissent dans des endroits au hasard, et si la censure est faible, les agents savent ce qui se passe autour d'eux et agissent en conséquence.

*dont une version est republiée dans le Bulletin of Sociological Methodology édité par Sage

samedi 7 juillet 2012

"Les réseaux sociaux ne veulent pas devenir responsables du contenu publié"

A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-ne-veulent-devenir-responsables-contenu-publie

Par Renato Martinelli 05 juillet 2012 
Daniel Kaplan
Quelle position doivent tenir les sites collaboratifs sur la propriété des données postées par leurs membres ? La question se repose après la publication du rapport de transparence édité par Twitter.
Entretien avec Daniel Kaplan, cofondateur et délégué général de la Fondation pour l’Internet Nouvelle Génération (FING).
L'Atelier : Quel est le symbole envoyé par une entreprise publiant ce type de rapport ?
Daniel Kaplan : Selon moi, ces rapports adressent deux messages. D'abord, l'entreprise se considère comme devant protéger un certain nombre de choses, à priori au moins autant sur la vie privée que sur la liberté d'expression. En réalité, il s'agit bien plus de liberté d'expression car il est difficile, pour une entreprise dont le business model intègre souvent la commercialisation de certaines données, notamment pour des opérations de marketing, de se positionner en garant de la vie privée de ses utilisateurs. D'ailleurs, le rapport est un rapport de transparence, et non de vie privée. Ensuite, le message subliminal est que les demandes d'accès à des informations ou de retrait de contenu par la justice et les pouvoirs publics est aujourd'hui excessif, notamment aux Etats-Unis. Par exemple d'utiliser Twitter pour lever l'anonymat.
C'est donc une opération de communication ?
Pas uniquement. Bien sûr, un des enjeux est clairement un enjeu d'image. Mais de tels rapports ont également pour objectif de faire reculer le moment où un réseau social comme Twitter pourrait se trouver plus fortement régulé par les autorités publiques, et ce comme un média de communication publique. C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas devenir responsable du contenu publié, comme le rédacteur en chef du Monde serait condamné en cas de publication d'un article diffamatoire. C'est donc une forme de lobbying préventif. Evidemment, c'est plus flou pour Twitter que pour Facebook dans la mesure où Facebook enferme les consommateurs dans un univers, et affirme être propriétaire de ce qui est publié sur la plate-forme. L'entreprise pourrait donc difficilement se dire propriétaire mais non responsable.
Dans ce cas, est-ce qu'un réseau social prendrait une nouvelle place entre l'utilisateur et le politique ou la justice ?
Il s'agit là d'un vieux débat. La question s'est déjà posée à l'apparition des blogs. Et elle ne se pose pas que pour les réseaux sociaux : les banques comme les opérateurs téléphoniques possèdent elles aussi des informations sur leurs clients qui peuvent lever l'anonymat, permettre de connaître leurs déplacements, etc. Simplement, il s'agit d'une zone grise d'un point de vue du droit, entre communication purement privée et purement publique. Car il ne s'agit ni de l'un, ni de l'autre. Twitter n'est pas tout à fait public, et il n'est bien sûr pas privé. Et cette distinction peut changer de forme entre les personnes, s'il s'agit d'un collégien ou d'un politicien qui tweete. On assiste donc à un jeu entre les différents acteurs pour utiliser cette zone grise. Ce qui n'est pas forcément malsain puisque le législateur devra légiférer sur cette zone d'ombre, avec d'autres acteurs, et ce jeu peut servir la réflexion. Sans toutefois tomber dans plusieurs lois ad hoc.

mardi 3 juillet 2012

Les réseaux sociaux inégalement adoptés par les médecins dans le monde

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-inegalement-adoptes-medecins-monde

Par L'Atelier - Paris 02 juillet 2012 Médecin utilisant une tablette
Les médecins aussi se mettent aux réseaux sociaux à des fins professionnelles. Mais pas tous de la même façon. Les professionnels de la santé sont ainsi plus connectés dans les pays émergents qu'en Europe.
Par rapport à leurs confrères européens, les médecins asiatiques, indiens et russes semblent plus enclins à utiliser les réseaux sociaux pour leur pratique professionnelle : les professionnels utilisant des sites communautaires dédiés à la médecine sont principalement les Japonais (78%), comme le révèle une étude menée par Cegedim. Ceux-ci sont suivis par les Chinois (55%), les Indiens (54%) et les Russes (52%). En revanche, moins de la moitié des médecins, par pays, y recourent en Europe. Ils ne sont ainsi que 48% en Espagne, 40% au Royaume-Uni, et 39% en Allemagne. Par ailleurs, les pays les moins avancés en matière d'utilisation de réseaux dédiés sont l'Italie (15%) et, surtout, la France avec 9%.

Des réseaux particuliers

De la même façon, l'utilisation de plates-formes de réseaux sociaux grand public (Facebook, Twitter et Linkedin) à des fins professionnelles est bien plus courante chez cette catégorie de professionnels de la santé dans les pays émergents qu'en Europe. Et pour cause, les médecins indiens utilisent ces outils à hauteur de 58%. La part diminuent fortement pour les positions suivantes, et ne s'élèvent qu'à 31% au Brésil, 29% en Chine et 25% en Russie. Malgré tout, les pays émergents tiennent tête aux pays européens que sont le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Allemagne où respectivement 21%, 18% et 11% des médecins font appel à ces outils. Les dernières positions sont, quant à elles, de nouveau tenues pas l'Italie et la France, dont la part s'élève à 10% et 7%.

Une situation moins nette

Ce constat se nuance néanmoins lorsque l'on observe l'utilisation faite d'internet par les médecins pour constituer ou entretenir son réseau. Car si les premières positions sont tenues par des pays émergents - l'Inde avec 65% et le Brésil avec 56%, certains pays d'Europe ne s'en éloignent pas beaucoup. C'est le cas des médecins du Royaume-Uni qui sont 51% à utiliser Internet à cette fin, et des médecins allemands qui sont, eux, 47%. Devançant même la Chine (44%) et la Russie (35%). Néanmoins, une tendance demeure inchangée : celle de la réticence des professionnels italiens et français qui, eux, sont toujours les moins nombreux à utiliser ces outils. Et pour cause, ils ne sont que 21% en Italie et 16% en France à y recourir.

dimanche 1 juillet 2012

La consumérisation, responsable de l'obsolescence des infrastructures réseaux ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/consumerisation-responsable-de-obsolescence-infrastructures-reseaux

Par L'Atelier - Paris 29 juin 2012 Forêt d'ordinateurs
Le fait d'amener ses propres appareils pour travailler, la mobilité mais aussi la vidéo et la virtualisation du poste de travail, fragiliseraient les réseaux internes des entreprises, qui n'arriveraient pas à suivre ces évolutions.
Si la technologie demande à la direction informatique de bien repenser son métier, un rapport* publié par Dimension Data montrerait que presque la moitié des réseaux d’entreprises (45%) dans le monde serait obsolète d’ici 5 ans. Les raisons invoquées ? Les tendances technologiques du Bring your own device consistant à apporter son propre matériel, la vidéo, la virtualisation du poste de travail ainsi que la mobilité réduiraient l’espérance de vie de ces réseaux. En effet, les entreprises n’arriveraient pas à suivre ces évolutions technologiques et surtout, les dispositifs utilisés seraient vulnérables.

L'architecture interne ne suit pas

En effet, les deux tiers de tous les appareils évalués en 2011 ont révélé au moins une faille de sécurité. Si la vulnérabilité des appareils est importante, elle est relativement stable par rapport à 2011 avec 73%. L’authentification serait la plus faille préoccupante avec 13,6% des violations sur appareils connectés en 2012 comparé au 9,3% en 2011. L’introduction de nouvelles technologies au sein des entreprises a évolué tellement rapidement que ces dernières n’ont pas pris toute la mesure pour les intégrer. Cela nécessite une amélioration de l’architecture de l’organisation. Aussi, seulement 18% des entreprises seraient capables de soutenir correctement ces technologies.

Faire attention au cycle de l'obsolescence

Les Etats-Unis et la région Moyen-Orient/Afrique seraient les zones où les appareils seraient les plus vulnérables avec respectivement 85% et 89% en hausse de +20 points et +5 points par rapport à 2011.  Mais il faut aussi considérer que les fournisseurs de ces appareils ont leur part de responsabilité puisqu’ils ont fait entrer leur produit dans le cycle de l’obsolescence. En effet, un appareil a été pensé avec une vie de durée limitée et les entreprises doivent déterminer l’impact de ce cycle de vie sur leur réseau en privilégiant les architectures longue-durée, en considérant les risques, les coûts et les facteurs stratégiques.
* Network Barometer Report 2012, Dimension Data

jeudi 28 juin 2012

Les réseaux sociaux ne seraient pas encore de si bons relais de l'information


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-ne-seraient-de-bons-relais-de-information

Par L'Atelier - Paris 27 juin 2012 réseaux sociaux mauvais relais d'information
Véritables tremplins pour les stratégies de présence en ligne des entreprises, les réseaux sociaux n'atteindraient pas les chiffres escomptés concernant la génération de trafic pour les sites d'actualité.
En France, les réseaux sociaux auraient-il atteint leur limite lorsqu'il s'agit de produire du trafic vers les sites web d'actualité ? C'est ce que laisse entendre en tout cas la société AT Internet, spécialiste de la mesure d'audience, dans une étude récente qui dévoile que sur les cinq derniers mois, la part des visites sur les sites d'actualité que l'on peut attribuer à Facebook se stabilise à 2,9%. De même, une stabilisation serait également perceptible en provenance de Twitter qui stagne sur la même période à 0,6%. Des résultats qui s'avèrent particulièrement décevants pour les sites d'actualité au vu de la réussite des campagnes marketing des autres secteurs et, surtout qu'au contraire l'évolution du trafic sur an laissait présager une augmentation exponentielle.

Des chiffres qui (ne) cessent d'augmenter

Car en effet sur la période de mars 2011 à mai 2012, la part moyenne de redirection d'internautes vers les sites d'actualité a quasiment doublé pour Facebook, passant de 1,5% à 2,9%, et même triplé pour Twitter, passant quant à lui de 0,2% à 0,6%. Donc, ce ralentissement dans la progression du trafic est d'autant plus effrayant pour les 11 sites d'actualité français sondés dans le cadre de l'étude que Facebook représente actuellement 25,2% d'apport de visites. Soit 3 visites sur 100 peuvent lui être attribuées, près de cinq fois plus que pour le moteur de recherche Bing. Il se placerait d'ailleurs parmi les deux sites les plus affluents pour les sites d'actualité. Et bien qu'un peu plus modeste en terme de trafic, Twitter représente notamment 0,6% du total des visites sur ces sites et 5,8% sur la part des sites relayeurs.

D'autres médias plus influents/affluents

Et l'explication de ce ralentissement se trouverait peut être, selon l'étude, dans la concurrence avec le géant Google. Ainsi, à titre de comparaison, lorsque la part de Facebook sur le total des visites n'atteint que 2,9%, celle de Google grimpe à 40,3% en moyenne. Soit 14 fois de plus que Facebook. Il est vrai que l'on peut attester que la fonction première de Google est d'être un moteur de recherche et donc, que contrairement aux réseaux sociaux, celui-ci propose directement des liens aux internautes. Mais ce serait négliger l'utilisation de son propre réseau social Google+. Quoi qu'il en soit, l'étude rappelle que la zone d'actualité iGoogle se positionnerait tout de même à la première place pour près de la moitié des sites web d'actualité.

mercredi 27 juin 2012

Les départements informatique et marketing pas encore assez associés ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/departements-informatique-marketing-assez-associes

Par Claire Cavret 27 juin 2012 Synergie entre deux équipes
Peu d'entreprises organisent le travail en synergie. Ce serait pourtant nécessaire avec l'essor du mobile et des réseaux sociaux qui demandent des compétences crosscanal.
Atteindre les consommateurs avec succès par le biais du mobile ou des réseaux sociaux s'avère compliqué si le marketing et l'informatique ne forment pas un partenariat solide. Le rapprochement de ces deux entités était déjà pointé en septembre dernier par Forrester Research comme un élément clé de la compétitivité. Le problème est que, en plus de huit mois, les choses ne semblent pas avoir changé. Selon un sondage d'IBM sur l'industrie marketing, 60% des marketeurs pointent ainsi le manque de synergies entre département marketing et département informatique comme un obstacle majeur à la réussite des objectifs. Si 71% d'entre eux pensent qu'une meilleure intégration est importante, il ne serait seulement que 29% à l'appliquer réellement pour différents canaux.

Sortir des silos traditionnels

La raison invoquée ? Les systèmes existants seraient trop disparates pour intégrer ces canaux pour 59% des marketeurs interrogés. Pourtant dans les faits, faire collaborer marketing et informatique s’avérerait plus efficace pour les entreprises. Ainsi, 51% des professionnels du marketing ayant indiqué travailler dans une entreprise performante, évoquent de bonnes relations entre leur département et le pôle informatique, soit 10% plus élevé que les autres entreprises. Ce chiffre tendrait à confirmer l'importance d'une alliance entre les deux entités. De plus, les marketeurs de ces entreprises plus performantes seraient presque trois fois plus susceptibles d'être des leaders dans la conduite du service client de leur organisation à travers différents canaux.

Les entreprises tournées vers le mobile et les réseaux sociaux

Autre résultat, l'enquête montre que si le marketing mobile fonctionne bien, les entreprises se préparent maintenant à aller au-delà des coupons et pour offrir de la publicité mobile, qui atteindrait les consommateurs sur leur smartphones et leurs tablettes. Ainsi, 34% des répondants ont déclaré avoir l'intention de diffuser des annonces mobiles dans moins de 12 mois. Cela représenterait la tendance dans les cinq années à venir. Actuellement, 46% des répondants utilisent les sites Web sur mobile, suivi par 45% qui ont lancé leurs applications mobiles, en hausse de 40% et 44% respectivement depuis l'année dernière. D'ici la fin de l'année, 26% des entreprises auraient l'intention de lancer des applications sur les sites de réseaux sociaux et 23% souhaiteraient y lancer des annonces publicitaires.

mardi 26 juin 2012

L'éducation digitale doit combiner usage formel et informel des technologies

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/education-digitale-combiner-usage-formel-informel-technologies

Par L'Atelier - Paris 26 juin 2012 student working on computer and mobile
Depuis cinq ans, le Royaume-Uni a mis en place un plan d'action pour intégrer les technologies au cycle scolaire, en employant des outils généralement utilisés à la maison.
Pour que l'usage des nouvelles technologies soit véritablement efficace dans le secteur de l'éducation, le projet TEL (« Technology Enhanced Learning » soit l'apprentissage amélioré par les technologies) part du principe qu'il est nécessaire de lier l'usage formel (dans le cadre scolaire) et informel (de chez soi) de celles-ci. Fort de cette constatation, le projet, qui a vu le jour en Grande-Bretagne en 2007, a permis de mettre en place plusieurs projets. Parmi eux, on retrouve notamment la ESSA Academy de Bolton qui, dans le but de remonter les notes de ses élèves, leur a fourni des Ipod Touch utilisables à la fois chez eux et à l'école. Ils pouvaient ainsi communiquer avec leurs professeurs en dehors des heures habituelles, effectuer des recherches sur Internet ou encore accéder à des dictionnaires et autres applications en ligne.

Écran tactile et crowdsourcing à l'école

En 2 ans et grâce à cet outil, le pourcentage d'élèves possédant des notes entre A+ et C à leur examen final serait passé de 55% à 99,5%. Autre détournement de la technologie utilisée par la génération Y au profit de l'éducation : une plate-forme nommée NQuire. Celle-ci permet à un groupe d'étudiants de se regrouper en ligne via ordinateur ou mobile pour effectuer un projet en commun dont le but est de résoudre un problème de société. Chacun regroupe des données de son côté, soit chez soi, soit dans le cadre scolaire, puis les met en commun. La plate-forme les traite ensuite sous forme de graphiques et de visualisations. Du contenu, tels que des vidéos, des interviews d'experts et des commentaires des étudiants peuvent être ajoutés.

Intelligence artificielle et jeux pour l'apprentissage de la vie

Et cela ne constitue que des outils d'apprentissage. Le programme de recherche se targue également d'aider les élèves en difficulté dans la vie de tous les jours. En les mettant, par exemple, en situation, comme c'est le cas pour le logiciel d'intelligence artificiel Alelo. Celui-ci apprend aux élèves à argumenter en public lors de conversations houleuses. Entre en jeu alors un phénomène de ludification puisque l'élève est évalué et a la possibilité d'améliorer ses performances. Enfin, les chercheurs ont développé un monde virtuel s'adressant directement aux jeunes souffrant d'exclusion. Celui-ci leur permet en effet de partager et d'apprendre par le biais d'avatar sans avoir à être jugés ou reconnus. Un moyen encore une fois de donner un coup de pouce à leur estime de soi.

Le numérique simplifie la personnalisation dans l'industrie


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/numerique-simplifie-personnalisation-industrie

Par Claire Cavret 26 juin 2012 Paire de lunettes
Les projets permettant, grâce au web ou à des outils adaptés, de faire de biens comme des vêtements ou des lunettes des items personnalisés par l'acheteur lui-même, se multiplient. Un moyen non négligeable de stimuler le secteur ?
En France, la personnalisation à prix accessible se présente de plus en plus comme un canal de compétitivité pour les entreprises, quel que soit leur secteur. Les Nouveaux Ateliers proposent ainsi des costumes sur mesure à prix abordable après avoir mis au point une cabine qui scanne les mensurations d'une personne et permet de réaliser un vêtement parfaitement adapté à moindres frais. Autre exemple, dans l'industrie optique, avec Atol, qui propose à ses clients de créer leurs propres montures de lunettes depuis son site Internet, puis de les recevoir chez soi, où il suffit de les "clipper" à sa paire existante. En Espagne, un projet dans la même veine propose même de personnaliser les lunettes de bout en bout. Le consortium European Project Made4U a mis au point un système - combinant un scanner et un essayeur virtuel - qui permettrait au consommateur de créer son propre modèle. Que ce soit au niveau du design ou de sa correction optique, l'acheteur pourrait customiser sa monture et ses verres à son goût.

Un produit unique

Développé par l'Instituto de Biomecanica, "ce projet, illustre parfaitement le rêve actuel d'une "industrie monosérie", dans la lignée du Do it yourself et de l'artisanat", souligne Henri Verdier, président du pôle de compétitivité Cap Digital, interrogé par L'Atelier sur le sujet. Selon lui, le numérique porterait la promesse d'une industrie qui chercherait à sortir d'une logique de production en série pour passer à des objets uniques, personnalisés, chargés d'un fort attrait émotionnel et sentimental. "Plus généralement, on sent que le monde du service s'industrialise avec le numérique", nous dit Henri Verdier. L'enjeu serait alors en partie la conservation ou la délocalisation de métiers considérés aujourd'hui comme du service. Plus immédiatement, cette approche pourrait également bousculer l'ordre établi entre oculistes, opticiens et fabriquants. Techniquement, le système sera proposé chez l'opticien. Il permettra de scanner en quelques secondes les mesures anthropométriques d'un consommateur telles que la forme de son visage et ses mesures optométriques (sa correction optique).

Une alliance de design et de personnalisation

Avec ces informations, qui par ailleurs seront consignées dans son dossier, il pourra concevoir le modèle de lunette à son goût (couleur, forme, style, décoration...), choisir des verres adaptés et observer le résultat final grâce à un essayeur virtuel. L'opticien pourra assister le consommateur jusqu'à la décision d'achat. Le modèle choisit serait transmis à des fabricants partenaires et le client serait livré en quatre semaines maximum. "Si l'on se réfère à la stratégie d'Apple, la réussite est venue d'un mélange de design et de la possibilité de personnalisation," ajoute Henri Verdier. Qui nuance cependant : "il faut néanmoins trouver le bon dosage mais surtout l'industrialiser rapidement avant que d'autres pays n'occupent le créneau," conclut-il. En soulignant que le modèle, évidemment, pourrait s'appliquer à de nombreuses industries.