Revue des articles sur les méthodologies de pilotage de projets et de la gouvernance des systèmes d'information. techniques de gestion de projets IT et informatiques, stratégie et tactiques pour les SI. The IT Watcher.
samedi 26 janvier 2013
Des PDG pas assez présents sur les réseaux sociaux mais plus visibles
mardi 18 septembre 2012
Des entreprises encore peu capables de mesurer leurs actions sur les réseaux sociaux
Des solutions d'analyses méconnues
En effet, une majorité d'entre elles ne seraient pas au fait de l'existence de solutions permettant d'analyser les retombées de leur utilisation des médias sociaux. 31 % ne savent pas si leur fournisseur propose des solutions analytiques, 14 % ont un fournisseur ne proposant pas ce type de service et 44 % n'ont pas de fournisseur de solutions analytiques du tout. Conscientes de l'importance de pouvoir étudier les perspectives en temps réel des interactions sociales, les entreprises seraient pourtant incapables d'indiquer dans quel délai elles comptent mettre en œuvre une solution de ce type.Il y a du potentiel
Toutefois, elles reconnaissent quand même tirer profit des technologies sociales. 49 % des sondés déclarent même ne pas utiliser pleinement le potentiel de ces dernières et seulement 12 % reconnaissent que les technologies sociales les ont aidés dans le cadre de leur mission et de leurs responsabilités quotidiennes. Les principaux champs d'action des technologies sociales susceptibles d'avoir un effet sur la confiance et l'influence sont l'expérience client, le service et l'assistance, le marketing ou l'expérience de marque, la collaboration entre employés et le partage des connaissances, ainsi que les ventes.*menée par Teradata, Center of Complexity in Business et Mzinga, Survey: Social Software and Big Data Analytics in Business
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dimanche 2 septembre 2012
Les DSI européens effrayés par les médias sociaux

Un bannissement risqué
Pour les agences de médias sociaux et de référencement, adhérer à de telles idées choque. Selon Lisa Myers, directrice générale de Verve Search, « le retour sur investissement des médiaux sociaux est la certitude que votre entreprise sera encore là dans cinq ans ». L’argument principal qui est défendu est l’écart entre les générations et le fait que n’ayant pas connu le monde sans internet la jeune génération intègre complètement ces médias dans son quotidien. Toutefois, s’ils ne veulent pas compromettre l’avenir de leur entreprise, les responsables informatiques doivent prendre conscience de l’importance de ces réseaux. « Désormais indispensables à la communication, l'éducation et l'information, ils contribuent en effet au succès d’une entreprise » défend Justin Fielder directeur technique chez Easynet. Pour que les responsables informatiques puissent observer le trafic, et les implications en termes de bande passante un audit des performances des applications peut être fait sur les réseaux d’entreprises.Les réseaux sociaux s'invitent en entreprise
L’intérêt de ces médias sociaux n’est plus à prouver. Selon Justin Fielder, « il ne s'agit pas simplement d'attirer et de fidéliser de jeunes talents ; il s'agit d'instaurer un dialogue avec ses clients pour mieux les fidéliser ». C’est également ce que défend Lisa Myers qui souligne que « les entreprises doivent s'ouvrir à la puissance des médias sociaux, plutôt que les combattre, et les utiliser pour fidéliser leur personnel et améliorer l'expérience de leur clientèle ». Quand à Thierry Grenot, vice-président directeur d'Ipanema Technologies, il estime que l’achat récent par Microsoft de Yammer, le site de réseau social professionnel souligne l'importance des réseaux sociaux sur le lieu de travail. Cette «professionnalisation» des réseaux sociaux n’est pas une tendance nouvelle. Depuis deux ans déjà, certains grands éditeurs, comme Salesforce par exemple, utilisent le fonctionnement des réseaux sociaux afin d’aider les entreprises à migrer vers un mode de fonctionnement «2.0». En interne, bien sûr, mais aussi grâce à des passerelles vers les principales plates-formes sociales du moment.En savoir plus
lundi 30 juillet 2012
La convergence des médias est un impératif pour les marques
Une stratégie transversale
Cela implique de changer l'organisation du département marketing et de créer de nouveaux modèles collaboratifs à l'intérieur de l'entreprise afin d'optimiser les investissements. Aujourd'hui, la gestion de la publicité, de la communication corporate et des médias sociaux est organisée en silos et est une véritable concurrence territoriale et budgétaire. Traditionnellement, le "paid media" est l'apanage du département marketing, que ce soit en ligne ou non. Mais aujourd'hui, la publicité ne marche plus aussi efficacement que par le passé et nécessite de compléter le dispositif par d'autres canaux. Pour ce qui est du "owned media" et du "earned media", ils sont tout deux essentiels à une campagne, créant un phénomène d'amplification afin de diffuser les messages de la marque. Le owned media est généralement géré par le département communication externe et des relations presse et le earned media est plus transversal.Oeuvrer en commun
Pour le consommateur, une marque représente une seule et même entité. Elle doit donc montrer une cohérence en inscrivant sa communication dans une stratégie globale. On observe depuis quelque temps une convergence entre médias dits traditionnels comme la télévision et les médias sociaux. En effet, toujours plus de programmes télévisés intègrent un fil twitter sur une partie de leur écran, affichant les réactions des téléspectateurs en direct. Rare sont les entreprises qui arrivent à intégrer les trois types de médias actuellement. Dans l'étude, Altimeter donne l'exemple d'une success story : Social chorus, une marque qui a réussi à les combiner en s'appuyant sur des influenceurs issus des médias sociaux. Mais faut bien reconnaître que la mise en oeuvre de ces projets par les entreprises est difficile, et que les études de cas sont encore bien trop rares.*The Converged Media Imperative : How brands must combine paid, owned, and earned Media (2012)
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jeudi 26 juillet 2012
Réseaux sociaux : aller au-delà du simple dialogue avec le client

Fidélisation du client... et des salariés
Mais pas seulement. Ce serait également le cas avec les consommateurs dans leur ensemble, pour 52% des entreprises, et pour les partenaires et fournisseurs, à une hauteur de 40%. Mais le fait de développer l'image de la marque n'est pas non plus mis de côté : les entreprises sont ainsi 69% à penser que leur présence sur les médias sociaux contribue à faire connaître la marque auprès des clients et 68% auprès de la population en général. Et en ce qui concerne la fidélisation, elle ne s'arrête pas seulement aux clients. En effet, le rapport avance que les entreprises se servent également des réseaux sociaux pour fidéliser leur propres employés, en renforçant leur relation pour 46% d'entre elles et en facilitant le dialogue et les discussions avec ceux-ci, pour 44%. Elles sont d'ailleurs également 44% à souhaiter fidéliser leurs salariés en faisant appel à ou en leur proposant de partager leur expertise sur un sujet. On constate donc que de manière générale, les médias sociaux sont bien mieux intégrés au sein des entreprises actuellement qu'il y a deux ans.Réflexion sur les moyens de mesure de l'impact
Une chose qui n'a par contre pas changé par rapport au même sondage pour l'année 2010 est la difficulté de mesurer l'impact de tels outils, bien que les entreprises soient actuellement 80% à déclarer mesurer l'impact des médias sociaux d'une manière ou d'une autre. Parmi celles-ci, et de manière plus précise, on trouve 88% d'entreprises contrôlant les retours et conversations sur leurs profils. Mais également, elles seraient 84% à s'appuyer sur l'engagement (nombre de fans, nombre de « like »...), 69% sur les « impressions » (combien de publicité, combien de clics, qui clic...), 53% sur l'influence (nombre de retweets, nombre de notifications partagées...) et 51% cherchent à analyser le ton employé par les internautes (commentaires négatifs et positifs). Bien qu'elles n'aient pas tous les outils pour mesurer cet impact, les entreprises restent néanmoins majoritairement positives puisqu'elles sont 84% à considérer qu'il existera toujours des aspects du marketing qui, bien que très importants, ne seront jamais quantifiables.En savoir plus
samedi 21 juillet 2012
La présence des dirigeants sur les médias sociaux reste faible

de communication. En effet, selon une étude commanditée par le site CEO.com et par la
plate-forme de gestion de cloud, Domo, 70% des PDG appartenant au classement du Fortune
500 n'auraient aucune présence sur les médias sociaux. Un résultat quasi identique à celui
d'une étude d'UberCEO datant de 2009, qui est d'autant plus inquiétant qu'il ne montre aucune
évolution dans l'utilisation de ces outils. Alors que pour leur part, les consommateurs connectés se disent à 50% plus enclins actuellement à acheter chez une entreprise après avoir suivi un de ses tweets. Ainsi, de manière plus précise, seuls 7,6% de ces dirigeants possèdent une page Facebook, soit 38 individus en tout. Et ils sont plus de 65,8% à posséder moins de cent contacts rattachés à leur compte. Seuls deux, d'ailleurs, en possèdent plus de cinq cents, avec à leur tête Michael Rapino, PDG de Live Nation qui compte 1723 amis.
Un peu sur Facebook et sur Twitter
Vient ensuite dans les médias sociaux les plus usités, Twitter, où l'on trouve 3,8% des PDG.Pour leur part, le nombre de followers moyen est tout de même remarquable avec en moyenne
33 250. Rupert Murdoch se plaçant comme le dirigeant inscrit le plus actif avec plus de
249 000 followers et avec une moyenne de 2 tweets par jour, juste devant Meg Whitman,
PDG d'Ebay, qui elle compte 243 000 followers pour seulement 2 tweets publiés. Et le
plus étonnant reste la présence sur Google Plus et Pinterest de ces dirigeants, qui ne monte
respectivement qu'à 0,8% et même 0% pour le second. Seule se détache du lot, la présence
sur LinkedIn, qui bien que toujours assez faible dépasse néanmoins les sites concurrents.
Ainsi, 25,9% des dirigeants appartenant aux 500 plus grandes fortunes possèdent un compte
LinkedIn. Et parmi ceux-ci, 27,9% possèdent 0 ou une connexion, 41,1% entre 1 et 10,
58,9¨%plus de 10 et 7,8% 500 et plus.
Mais surtout sur LinkedIn
Alors quelle raison apporter à ce désintérêt ? Selon l'étude, sept tendances se démarqueraientde la part des PDG. Tout d'abord, le manque de temps à accorder aux médias sociaux, et
dans la même veine, le fait que cela nécessite un taux d'engagement important. Autres freins,
l'impression d'être submergé par l'information, auquel s'ajoute le manque de connaissances
concernant ces canaux et même l'impression d'avoir passé l'âge pour les utiliser. Enfin, les
dirigeants éprouvent une certaine crainte à l'idée de divulguer de mauvaises informations et
que toute erreur soit amplifiée par un tel outil. Néanmoins, il reste de l'espoir puisque l'étude
estime que d'ici 3 à 5 ans, le nombre de PDG présents sur les médias sociaux devrait passer
de 16% à 57%. De plus, les dirigeants pourraient être poussés par leurs propres salariés qui
sont, selon une étude récente de Brandfog, 94% à penser que la présence de leur PDG sur les réseaux sociaux permettrait d'améliorer l'image de la marque.
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jeudi 12 juillet 2012
"L'entreprise doit d'abord innover en interne avant de le faire pour ses clients"

L'Atelier : L'événement est basé sur les changements que la mobilité, les réseaux sociaux, le cloud et le Big Data opèrent dans l'entreprise. Ces tendances sont-elles déjà bien implantées ?
Jean-Pascal Ancelin : Actuellement, ces quatre tendances sont fortes pour nous et nous avons déjà observé les besoins et l'intérêt chez nos clients sur ces sujets. Aujourd'hui, tout le monde a un smartphone, et dans une moindre mesure, on voit de plus en plus de tablettes. En quelque sorte, ces appareils connectés sont un peu devenus nos portefeuilles, pour se connecter sur une application, pour acheter en ligne, pour ouvrir sa voiture. Et ce nouveau portefeuille, il faut que les entreprises le prennent en compte et qu'elles soient capables de proposer à leurs salariés des applications mobiles puisque c'est leur quotidien. C'est une façon d'être innovant en interne, mais également pour leurs clients et partenaires.Comment se positionne la France sur ce terrain ?
La France n'est pas en retard dans la mobilité. Pour ce qui est des réseaux sociaux, on y vient enfin. C'est vrai qu'à ce niveau, nous n'étions pas aussi en avance que les Etats-Unis. En tout cas, il y a une vraie demande de la part des directions marketing et digitales des entreprises qui sont très intéressées pour exploiter ces données. Le cloud, c'est maintenant et le big data également. Mais pour ce dernier, est-ce que c'est une tendance, est-ce qu'il est vraiment utile d'analyser toutes les données qui sont à notre disposition, je n'en suis pas certain. Il y a en tout cas une grande part d'analyse et de réflexion à mener rapidement au sein des entreprises afin de ne pas prendre de retard.Quand vous parlez d'innovation, en interne ou en externe, à quoi faîtes vous référence ?
Ces technologies vont servir aux entreprises d'être non pas réactives, mais proactives sur leur business. Parce qu'à partir du moment où l'on offre la possibilité aux personnes du marketing, de la finance, des ventes, de la logistique de recevoir une information en temps réel sur son mobile, c'est déjà plus rapide que d'attendre que cette information soit mise à jour quotidiennement tous les deux jours, tous les quatre jours. Ce qui est important, ce n'est pas uniquement de pouvoir recevoir un rapport sur son téléphone ou son iPad, c'est de pouvoir naviguer et de recevoir l'information en temps réel. Cela accélère la prise de décision et l'action et de ce fait, la résolution d'un problème donné. Donc c'est déjà une information qui arrive plus vite. C'est aussi une information qui est accessible à plus de personnes. C'est aussi donner plus d'autonomie aux personnes sur le terrain, par exemple à un chef de rayon ou à un conseiller dans une banque en région.Etre plus novateur que ses concurrents est très important, car l'utilisation de nouvelles technologies est un moyen d'incitation pour choisir par exemple une banque plutôt qu'une autre. L'analyse des données provenant des réseaux sociaux permet de mieux connaître les clients, leurs centres d'intérêts. Cela fournit aux entreprises une vision à 360° de leurs clients.
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dimanche 8 juillet 2012
Des salariés friands de vidéo et des nouveaux réseaux sociaux
Le partage peer to peer
De la même façon, cette consommation de bande passante a un coût financier, notamment s'il faut augmenter la quantité disponible ou revoir les systèmes de sécurité. Car, d'autre part, le visionnage de vidéos pose des problèmes de sécurité, par exemple si l'employé télécharge un malware sans s'en apercevoir. Deuxième grande tendance de ce rapport, le recours au partage de fichiers P2P (pair à pair). En effet, la consommation de bande passante dédiée à cette activité est passée de 2% en décembre 2011, à 14% en juin 2012. La diffusion de cette pratique est pourtant moins répandue que la vidéo puisqu'elle n'a été repérée que dans 78% des organisations étudiées. Néanmoins, en moyenne, chacune d'entre elles utilisent 7 services différents. Et ces services ne changent pas beaucoup puisque, dans toutes les régions du monde, les principaux sont BitTorrent et eMule. Services qui présentent eux-aussi leurs risques, notamment en matière de perte de données et d'infraction à la propriété intellectuelle.De nouveaux acteurs sociaux
Moins étonnant que ces deux usages, le recours aux réseaux sociaux par les membres des organisations ciblées dont l'utilisation consomme 1% de la bande passante globale. Et si Facebook et Twitter sont les plus utilisés, de nouveaux acteurs semblent se faire une place. En effet, entre décembre 2011 et juin 2012, Facebook a vu sa part de bande passante consacrée aux plates-formes sociales passer de 37% à 54%. Et de 21% à 11% pour Twitter. Sur la même période, Tumblr a connu une croissance sensible de son utilisation, passant de 1% à 10%. Autre acteur plus récent qui est en train de se positionner : Pinterest. En effet, le réseau social à l'épingle a vu sa part de bande passante passer de 0% à 1% sur la période. Avec une particularité non négligeable : il n'a été intégré à la base de donnée du rapport que le 6 mars 2012. A noter que ces services exigent une bande passante de plus en plus importante puisque sa consommation, toutes activités confondues, a augmenté de 300%.En savoir plus
samedi 7 juillet 2012
"Les réseaux sociaux ne veulent pas devenir responsables du contenu publié"

L'Atelier : Quel est le symbole envoyé par une entreprise publiant ce type de rapport ?
Daniel Kaplan : Selon moi, ces rapports adressent deux messages. D'abord, l'entreprise se considère comme devant protéger un certain nombre de choses, à priori au moins autant sur la vie privée que sur la liberté d'expression. En réalité, il s'agit bien plus de liberté d'expression car il est difficile, pour une entreprise dont le business model intègre souvent la commercialisation de certaines données, notamment pour des opérations de marketing, de se positionner en garant de la vie privée de ses utilisateurs. D'ailleurs, le rapport est un rapport de transparence, et non de vie privée. Ensuite, le message subliminal est que les demandes d'accès à des informations ou de retrait de contenu par la justice et les pouvoirs publics est aujourd'hui excessif, notamment aux Etats-Unis. Par exemple d'utiliser Twitter pour lever l'anonymat.
C'est donc une opération de communication ?
Pas uniquement. Bien sûr, un des enjeux est clairement un enjeu d'image. Mais de tels rapports ont également pour objectif de faire reculer le moment où un réseau social comme Twitter pourrait se trouver plus fortement régulé par les autorités publiques, et ce comme un média de communication publique. C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas devenir responsable du contenu publié, comme le rédacteur en chef du Monde serait condamné en cas de publication d'un article diffamatoire. C'est donc une forme de lobbying préventif. Evidemment, c'est plus flou pour Twitter que pour Facebook dans la mesure où Facebook enferme les consommateurs dans un univers, et affirme être propriétaire de ce qui est publié sur la plate-forme. L'entreprise pourrait donc difficilement se dire propriétaire mais non responsable.
Dans ce cas, est-ce qu'un réseau social prendrait une nouvelle place entre l'utilisateur et le politique ou la justice ?
Il s'agit là d'un vieux débat. La question s'est déjà posée à l'apparition des blogs. Et elle ne se pose pas que pour les réseaux sociaux : les banques comme les opérateurs téléphoniques possèdent elles aussi des informations sur leurs clients qui peuvent lever l'anonymat, permettre de connaître leurs déplacements, etc. Simplement, il s'agit d'une zone grise d'un point de vue du droit, entre communication purement privée et purement publique. Car il ne s'agit ni de l'un, ni de l'autre. Twitter n'est pas tout à fait public, et il n'est bien sûr pas privé. Et cette distinction peut changer de forme entre les personnes, s'il s'agit d'un collégien ou d'un politicien qui tweete. On assiste donc à un jeu entre les différents acteurs pour utiliser cette zone grise. Ce qui n'est pas forcément malsain puisque le législateur devra légiférer sur cette zone d'ombre, avec d'autres acteurs, et ce jeu peut servir la réflexion. Sans toutefois tomber dans plusieurs lois ad hoc.
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mardi 3 juillet 2012
Les réseaux sociaux inégalement adoptés par les médecins dans le monde
Des réseaux particuliers
De la même façon, l'utilisation de plates-formes de réseaux sociaux grand public (Facebook, Twitter et Linkedin) à des fins professionnelles est bien plus courante chez cette catégorie de professionnels de la santé dans les pays émergents qu'en Europe. Et pour cause, les médecins indiens utilisent ces outils à hauteur de 58%. La part diminuent fortement pour les positions suivantes, et ne s'élèvent qu'à 31% au Brésil, 29% en Chine et 25% en Russie. Malgré tout, les pays émergents tiennent tête aux pays européens que sont le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Allemagne où respectivement 21%, 18% et 11% des médecins font appel à ces outils. Les dernières positions sont, quant à elles, de nouveau tenues pas l'Italie et la France, dont la part s'élève à 10% et 7%.Une situation moins nette
Ce constat se nuance néanmoins lorsque l'on observe l'utilisation faite d'internet par les médecins pour constituer ou entretenir son réseau. Car si les premières positions sont tenues par des pays émergents - l'Inde avec 65% et le Brésil avec 56%, certains pays d'Europe ne s'en éloignent pas beaucoup. C'est le cas des médecins du Royaume-Uni qui sont 51% à utiliser Internet à cette fin, et des médecins allemands qui sont, eux, 47%. Devançant même la Chine (44%) et la Russie (35%). Néanmoins, une tendance demeure inchangée : celle de la réticence des professionnels italiens et français qui, eux, sont toujours les moins nombreux à utiliser ces outils. Et pour cause, ils ne sont que 21% en Italie et 16% en France à y recourir.mercredi 20 juin 2012
L'impact des réseaux sociaux sur les ventes, quantifiable ?
Définir le rôle de la page est essentiel
Le réseau social permet en effet d'avoir une communication plus directe avec les cibles et beaucoup plus d'audience, l'acquisition de fans étant un tremplin pour atteindre les amis d'amis. "Le fan est le relais de la viralité, et il faut savoir susciter son intérêt en donnant un rôle précis à la page", nous dit Julien Aubier. En effet, l'efficacité d'une page fan et d'une publicité dépend de son contenu. Il faut choisir le bon message, par rapport à la bonne cible. Pour les publicités sponsorisées, "le jeu concours est le contenu le plus efficace", dit-il. Ceux-ci permettraient de rapporter et trafic et conversion. Ainsi, selon l'étude, les fans d'Amazon sur Facebook dépenseraient deux fois plus que les internautes surfant sur le site amazon.com uniquement.Retour sur Investissement difficile à mesurer
Selon le rapport, le réseau serait ainsi de plus en plus le point d'entrée vers une marque. Et le trafic d'une page fan dépasserait parfois celui d'un site web. La marque Skittles en est un exemple. Elle a attiré 23 000 internautes américains en mars 2012 sur son site, quand la page fan facebook en attirait 14 fois plus (320 000 visiteurs). Autant de points positifs, donc. "Toutefois, le travail sur le retour sur investissement reste difficile à analyser en totalité", tempère Julien Aubier.*A. LIPSMAN, G. MUDD, C AQUINO, P. KEMP, "The power of Like² : How social marketing works" (2012)
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lundi 11 juin 2012
Les distributeurs désireux d'investir dans les technologies
Investir sur l'Internet et le mobile, clés de succès
Ainsi 58% des dirigeants dans la grande distribution comptent augmenter leurs financements en général. Les investissements à destination des technologies devanceraient ceux vers les nouveaux produits et services (43%), l'expansion géographique avec l'ouverture de nouveaux magasins (33%), ou la publicité et le marketing (24%). Parmi les technologies ayant le plus d'impact sur les ventes, les dirigeants en indiquent trois principales : le e-commerce (59%), les réseaux sociaux (58%) et les campagnes d'emailing (49%). Pourtant, ils ne souhaitent pas ignorer les effets bénéfiques qu'apporterait le mobile sur leur chiffre d'affaires, notamment le shopping mobile pour 36% d'entre eux, les promotions mobiles pour 28% et le paiement mobile pour 21%.Des données à exploiter
Mais que ce soit sur le mobile ou l'Internet, les résultats du rapport pointent également le rôle stratégique des technologies. Notamment car elles permettraient de recueillir des données qui une fois analysées joueraient un rôle dans la prise de décision. Ainsi les acteurs de la distribution pourraient mieux interagir avec leurs consommateurs, mais surtout révéler des informations sur de nouveaux marchés et de nouvelles stratégies pour générer de la rentabilité.*Sondage réalisé auprès de 107 dirigeants senior du secteur de la grande distribution dans son rapport Retail Industry Outlook Survey 2012
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lundi 28 mai 2012
Les cadres seniors tirent l'utilisation des réseaux sociaux vers le haut
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mardi 30 août 2011
La gouvernance de l’information est elle compliquée ou simplement complexe ?
Posted by Jean-Pascal Perrein at 19:01 sur http://www.3org.com/news/gouvernance/la-gouvernance-de-l%E2%80%99information-est-elle-compliquee-ou-simplement-complexe/
Voici la présentation de l’ouverture de la plénière du Forum IBM sur l’Intégration et la Gouvernance de l’Information qui a eu lieu ce 5 mai à Paris. Le thème est bien sûr la gouvernance de l’information et les sujets touchent :
- L’écosystème en 4 parties : Le support de l’information, les utilisateurs directs ou indirects, les risques et image de l’organisation, ainsi que l’innovation et la qualité autour des processus et de l’information.
- Les projets, solutions à forts usages d’information : Master Data Management, Dématérialisation, Archivage probant, Record Management, Bilan Carbon 2.0, Réseaux Sociaux, Plateforme ECM, …
- L’information elle même, telle que je l’ai définie dans cet article (Gestion de l’information : Comment définir le terme Information ?)
- Les fondamentaux de la gouvernance (lesquels, leurs utilités, ..)
- La Gouvernance de l’information sous forme d’instance, la nécessité des rôles, du rattachement, …
- La gouvernance de l’information par les utilisateurs, aspect extrêmement important,
- Une vue méthodologique d’approche top down en “think big, start small”
Dans l’ensemble la présentation est assez high level, mais elle a le mérite de couvrir au moins 80% de ce que peut être cette fameuse gouvernance de l’information. Un schéma de synthèse résume assez bien cette dernière en précisant sa couverture sous les angles :
- Des usages = Les solutions logiciels, les fonctionnalités, …
- De l’organisation = La définition des rôles, des processus, .. . Qui fait quoi pour aider à la maitrise de l’information,
- Du cycle de vie = Les référentiels d’information, de conservation, .. . Quand l’information est critique, jusqu’à quand il faut la garder.
Cette présentation peut être adaptée pour un atelier de sensibilisation ou de formation, sachant que les cycles de changement sont sur des délais de 6 mois 1 an, cela peut être pas mal d’envisager des actions de sensibilisation.
http://www.3org.com/news/gouvernance/la-gouvernance-de-l%E2%80%99information-est-elle-compliquee-ou-simplement-complexe/
vendredi 22 juillet 2011
L'utilisateur est un membre actif de la gouvernance de l'information

Et voici la présentation de l’atelier que Yves Simon de Social Computing et moi-même avons animé pour le Forum IBM sur l’Intégration et la Gouvernance de l’Information qui a eu lieu ce 5 mai à Paris.
Cette présentation zoom sur le concept autour de ce qui peut rendre l’utilisateur plus responsable de l’information qu’il manipule. L’approche est de favoriser une relation d’adulte à adulte avec son fournisseur de services qui est la DSI. Cette relation peut se mettre en place si la DSI développe des offres qui sont adaptées aux besoins de l’utilisateur. Adaptées dans le sens du référentiel de l’utilisateur, pas celui de la DSI (donc pas technique).
La suite sur http://www.3org.com/news/gouvernance/lutilisateur-est-un-membre-actif-de-la-gouvernance-de-linformation/mercredi 20 juillet 2011
Réseaux sociaux,GED, Archivage, Collaboratifs, Workflow, Email, ce sont tous les mêmes !
Posted by Jean-Pascal Perrein at 14:30 sur http://www.3org.com/news/culture_et_usages/reseaux-sociauxged-archivage-collaboratifs-workflow-email-ce-sont-tous-les-memes/
Pour les amateurs de « fraicheur », ce billet aurait pu s’appeler « les chasseurs » ou plutôt « la différence entre le bon chasseur et le mauvais chasseur ».
La gestion de contenu parait souvent être un magnifique iceberg :
- Au mieux, la simple question « j’ai besoin de gérer ces documents » ou « il faudrait gérer cette information » provoque la petite angoisse du « quel outil choisir ».
- Au pire, on ne voit pas l’iceberg et la réaction se fait selon un affectif marketing sur les produits en vogues (j’ai vu mettre en place des sites collaboratif pour faire de la Ged lourde, ça coute au final …, plus cher que cela ne sert)
Dans tous les cas ce n’est pas simple, et une approche directe outil risque fort de se transformer en bac à sable de mûrissement. (ce qui je pense est bien, uniquement, pour permettre à la future équipe projet de challenger ce sujet, si le temps et les moyens sont là).
Une autre approche serait de raisonner en termes d’usages et de cycle de vie, et de comprendre les particularités des différentes familles d’outils.
Même si on peut considérer que les besoins en fonctionnalités sont en général les mêmes d’une organisation à une autre (Voir 80% des besoins).
Après tout, que cela soit pour l’email, la Gestion électronique de document, le collaboratif projet, le micro blog ou twitter-like, les réseaux sociaux, l’archivage probant et long terme, … , tous ces outils :
- gèrent du contenu sous forme de message, ou sous forme de document,
- permettent de capturer de l’information,
- ont un moteur de règles de gestion simple (format, longueur, ..) voir évolué (workflow),
- offrent des possibilités de retrouver de l’information,
- s’appuient pour la majorité sur des référentiels ne serait-ce que pour classer les informations,
- permettent « d’archiver » de façon simple (exports) ou évolué (archivage probant),
- maintiennent un historique, pour certains des traces,
- ont des niveaux de services, une sécurité et un niveau d’intégrité plus ou moins perfectionnée.
Une vue selon des briques fonctionnelles
Du coup si fonctionnellement, nous modélisons les grandes familles de traitement, chacun de ces outils de gestion de contenu s’appuient sur un enchainement de briques fonctionnelles que l’on peut formaliser selon le schéma suivant.
Cette modélisation permet, de se poser quelques questions judicieuses comme “Quelles sont mes grands besoins et sur quelles briques vont-ils s’appuyer ?”:
- Capture : Vais-je avoir en entrée de grand volume complexe d’information, de quel type (court, long, complexe), de quels formats, …
- Gestion : Vais-je avoir à appliquer des traitements complexes, des workflows de validation, voir de pilotage d’ERP, des enrichissements de mon information en utilisant des tables de référence, …
- Mise à disposition : Aurais-je besoin de récupérer de l’information rapidement, avec des clefs de recherche complexe, sous différents formats, pour réaliser des impressions en masse, de l’éditique, …
- Archivage : Ai-je des contraintes réglementaires à respecter, dois je garder des documents très longtemps, dois-je gérer la fin des cycles de vie de certains documents, …
- Données de références : Faut il appliquer de nombreux référentiels formels, laisser les utilisateurs créer le leur, utiliser ceux déjà existants dans un ERP, …
- Gouvernance : Quels informations vont être utilisées, dois je avoir une présence forte en terme de gouvernance, dois je accompagner les usages dans le temps afin de permettre la meilleure gestion des informations par les utilisateurs (et anticiper sur les dérives).