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mardi 3 juillet 2012

Les réseaux sociaux inégalement adoptés par les médecins dans le monde

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-inegalement-adoptes-medecins-monde

Par L'Atelier - Paris 02 juillet 2012 Médecin utilisant une tablette
Les médecins aussi se mettent aux réseaux sociaux à des fins professionnelles. Mais pas tous de la même façon. Les professionnels de la santé sont ainsi plus connectés dans les pays émergents qu'en Europe.
Par rapport à leurs confrères européens, les médecins asiatiques, indiens et russes semblent plus enclins à utiliser les réseaux sociaux pour leur pratique professionnelle : les professionnels utilisant des sites communautaires dédiés à la médecine sont principalement les Japonais (78%), comme le révèle une étude menée par Cegedim. Ceux-ci sont suivis par les Chinois (55%), les Indiens (54%) et les Russes (52%). En revanche, moins de la moitié des médecins, par pays, y recourent en Europe. Ils ne sont ainsi que 48% en Espagne, 40% au Royaume-Uni, et 39% en Allemagne. Par ailleurs, les pays les moins avancés en matière d'utilisation de réseaux dédiés sont l'Italie (15%) et, surtout, la France avec 9%.

Des réseaux particuliers

De la même façon, l'utilisation de plates-formes de réseaux sociaux grand public (Facebook, Twitter et Linkedin) à des fins professionnelles est bien plus courante chez cette catégorie de professionnels de la santé dans les pays émergents qu'en Europe. Et pour cause, les médecins indiens utilisent ces outils à hauteur de 58%. La part diminuent fortement pour les positions suivantes, et ne s'élèvent qu'à 31% au Brésil, 29% en Chine et 25% en Russie. Malgré tout, les pays émergents tiennent tête aux pays européens que sont le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Allemagne où respectivement 21%, 18% et 11% des médecins font appel à ces outils. Les dernières positions sont, quant à elles, de nouveau tenues pas l'Italie et la France, dont la part s'élève à 10% et 7%.

Une situation moins nette

Ce constat se nuance néanmoins lorsque l'on observe l'utilisation faite d'internet par les médecins pour constituer ou entretenir son réseau. Car si les premières positions sont tenues par des pays émergents - l'Inde avec 65% et le Brésil avec 56%, certains pays d'Europe ne s'en éloignent pas beaucoup. C'est le cas des médecins du Royaume-Uni qui sont 51% à utiliser Internet à cette fin, et des médecins allemands qui sont, eux, 47%. Devançant même la Chine (44%) et la Russie (35%). Néanmoins, une tendance demeure inchangée : celle de la réticence des professionnels italiens et français qui, eux, sont toujours les moins nombreux à utiliser ces outils. Et pour cause, ils ne sont que 21% en Italie et 16% en France à y recourir.

mardi 29 mai 2012

Pour augmenter la bancarisation, il faut penser innovation


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/augmenter-bancarisation-faut-penser-innovation

Par Renato Martinelli 25 mai 2012 Femme avec un smartphone
Comment augmenter le taux de bancarisation dans les pays émergents ? Huit leviers potentiels permettent d'y parvenir, parmi lesquels la technologie : le mobile, les cartes prépayées facilitent l'accès aux consommateurs dits pauvres.
Dans les pays émergents, le taux de bancarisation est encore faible. Mais les perspectives de croissance sont plutôt très prometteuses. Pour y parvenir rapidement, Oliver Wyman propose huit leviers permettant aux institutions bancaires de séduire et d'intéresser les personnes non bancarisées. Parmi ces leviers, on trouve évidemment la technologie. Pourquoi ? Parce que ces dernières, via des solutions très plébiscitées ces dernières années, permettent de mettre au point des solutions donnant la possibilité d'atteindre une clientèle via des services d'abord basiques, puis de plus en plus complexes et faisant partie du cœur de métier de la banque, comme le crédit. Des solutions comme le mobile banking ont ainsi déjà trouvé largement leur marché, par exemple, côté transfert d'argent, avec M-Pesa au Kenya, ou côté m-paiement et carte prépayée avec M-Cash au Brésil. Selon le rapport, les banques ont aussi tout intérêt à s'intéresser à des systèmes qui sensibiliseraient les populations à des plates-formes innovantes et les encouragerait à les utiliser. Cela, afin de faciliter l'utilisation ensuite de sites bancaires.

Une stratégie globale

Il donne comme exemple à suivre la carte UID du Gouvernement indien qui attribue aux citoyens un numéro unique - qui ne remplace les précédents comme le numéro de passeport mais y est rattaché, créant ainsi une base de données complète - et qui peut-être relié à une carte bancaire. Le tout, sur la base du volontariat. Toutefois, ceux qui ne choisissent pas cette option se voient de facto refuser les systèmes qui requièrent ce numéro. Autre levier : les données clients. Car l'investissement dans des outils permettant de récolter et gérer ces données donne la possibilité de mieux connaître son public pour développer des produits adaptés ou adopter une approche prospective. D'autres leviers sont proposés, parmi lesquelles la sous-segmentation des clients pour le développement de stratégies ou encore la proposition de produits bancaires évoluant avec les besoins changeants de ces segments. Un cinquième levier est ensuite de faire tomber les barrières entre la banque de détail et la banque d'investissement permettant des ventes croisées. Enfin, les trois derniers leviers sont le management des équipes internes grâce à une stratégie centrée sur le talent, l'amélioration de la qualité des opérations, du back office et des infrastructures et la mise à jour des infrastructures de gestion du risque.

Des difficultés à prévoir

Il faut noter, par ailleurs, qu'une stratégie est notamment recommandée pour la banque de détail, principal conducteur de croissance dans ces territoires. Un secteur qui pourrait apporter 1 milliard de nouvelles personnes "bancarisables" dans la prochaine décennie, dont la Chine et l'Inde forment 70%. Néanmoins des incertitudes demeurent. D'abord, la croissance attendue d'un pays peut ne pas se vérifier, comme ce fut le cas en Argentine. De la même façon, la croissance pourrait s'avérer moins importante que prévue. Ensuite, ces pays émergents pourraient connaître d'importantes bulles dans les marchés, comme ce fut le cas au Japon, ou comme cela apparaît actuellement au Brésil et en Turquie avec une bulle immobilière. Enfin, une dernière difficulté à prévoir demeure la réglementation des gouvernements et des régulateurs qui influenceront le développement des banques et des produits sur ces marchés.

mercredi 18 avril 2012

Sur les appareils numériques, les consommateurs ont leurs habitudes

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/appareils-numeriques-consommateurs-ont-leurs-habitudes

Par L'Atelier - Paris 18 avril 2012 Couple et smartphone

Les utilisateurs d'appareils connectés auraient quatre personnalités numériques. Ce qui devrait permettre aux entreprises de développer des offres adaptées aux attentes de leurs clients. Qu'ils soient jeunes ou moins jeunes.
Avec les appareils numériques, les consommateurs connectés ont chacun leurs habitudes, au point que l’on pourrait les classer selon quatre personnalités, identifiées dans une étude internationale d'IBM*. La première regroupe les « experts de l'efficacité » (41% des consommateurs) qui utilisent appareils et services pour simplifier leur vie au quotidien via l'e-mail, Facebook, le mobile et l'achat en ligne. Les « rois du contenu » (9%) sont principalement des hommes qui vont sur internet pour jouer, regarder la télévision, télécharger des films et de la musique. Viennent ensuite les « papillons sociaux » qui cherchent une interaction instantanée avec leurs amis sans considération de temps ou de lieu. Ils sont 15% et affirment actualiser leurs profils régulièrement, ajouter des étiquettes sur les photos ou regarder les vidéos des autres. Enfin, les « maestros connectés » (35%) ont un usage plus avancé des appareils mobiles et des applications, grâce auxquels ils accèdent à des jeux, à la musique, à des vidéos ou à des informations de type actualité ou météo.

A chacun son paiement

Autant d’éléments qui pourraient aider les entreprises dans le développement de leur stratégie en misant sur la personnalisation de leurs offres. Les entreprises pourraient utiliser ces données "afin d'atteindre le consommateur de manière précise, au bon moment et au bon endroit, en utilisant les bons outils" précise Saul Berman, co-auteur de l'étude. Par exemple, en adaptant des options de paiement de contenu en ligne en fonction de l'appareil utilisé pour un service donné. Lorsque les consommateurs regardent un film sur un site, par exemple, ils préfèrent que ce film soit payé par la publicité (39%) ; en revanche, lorsqu'ils le regardent sur tablette, 36% préfèrent acheter un abonnement quand, sur smartphone, ils sont autant à préférer le paiement à l'utilisation.

Les plus âgés, pas si dépassés

Ce phénomène doit d’autant plus être pris en compte qu’ils ne concernent pas que les plus jeunes consommateurs : parmi les personnes âgées de 18 à 64 ans, 82% affirment utiliser des appareils connectés. Dans le détail, 65% des 55-64 ans disent naviguer sur internet et envoyer des messages à leurs amis tout en regardant la télévision. Et parmi les plus de 65 ans qui regardent la télévision, 49% naviguent sur internet et 30% envoient des messages. La tendance ne fera que s’accentuer si l’on considère que 50% des consommateurs en Chine et aux États-Unis délaissent de plus en plus les médias traditionnels pour des sources d'information en ligne.
*Étude The Beyond Digital d'IBM, réalisée auprès de 3800 consommateurs de 6 pays (France, Chine, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis)