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mercredi 1 août 2012

Le smartphone encore peu utilisé pour des tâches professionnelles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/smartphone-utilise-taches-professionnelles

Par Claire Cavret 01 août 2012 Business man utilisant un smartphone
Le phénomène du Bring your own device (BYOD) prend toujours plus d'ampleur avec les nouveaux modes de travail en mobilité. Plus de la moitié des allemands et des britanniques utilisent leur smartphone personnel pour la communication principalement, talonnés par les français.
Si le smartphone est devenu incontournable pour le grand public, il envahit également progressivement le monde des affaires. La plupart du temps, l'appareil est fourni par l'employeur, mais la mutation du travail vers plus de mobilité entraîne le phénomène grandissant du Bring your own device, amenant les collaborateurs à utiliser leurs propres smartphones. Dans ce domaine, ce sont les employés allemands qui utiliseraient le plus leur smartphone personnel (53%) dans leur travail, suivi par les britanniques (52%) selon un sondage* IDATE. Pour la France, moins de la moitié (45%) en ferait usage dans leur activité professionnelle. Toutefois, les britanniques auraient l'avantage dans l'utilisation de fonctionnalités liées à la communication et au partage d'information.

Les britanniques devant en communication

Parmi les usages les plus répandus au travail, les appels téléphoniques (100%), les emails (autour de 80%) et les sms/mms (entre 75 et 80%) arrivent sans surprise en tête. Toutefois, le sondage montre une légère avance des travailleurs anglais dans l'utilisation du smartphone à des fins de communications comparée à celle de leurs homologues français et allemands. Que ce soit pour les sms/mms (R-U: 82%; FR: 79%; ALL: 77%), des emails (R-U: 83%; FR: 80%; ALL: 80%), de la messagerie instantanée (R-U: 53%; FR: 40%; ALL: 39%) et des réseaux sociaux (R-U: 35%; FR: 20%; ALL: 30%).

Faible utilisation dans le domaine commercial

Si la France est en retard concernant l'utilisation des médias sociaux, les employés tricolores dominent d'une courte tête la gestion de leurs contacts, de leurs calendriers et de leurs tâches sur leurs smartphones avec 79% contre 78% pour les allemands et 71% pour les britanniques. En termes de services géolocalisés, Français et anglais utilisent leurs smartphones à 55%. Néanmoins, l'utilisation du smartphone dans des tâches professionnelles telles que les présentations aux clients, la gestion des relations client (CRM), la gestion des ventes est faible avec moins de 20%.
*IDATE a conduit un sondage dans trois pays européens : l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni auprès de plus de 1000 employés pour comprendre l'utilisation faire des smartphones.

mardi 3 juillet 2012

Les réseaux sociaux inégalement adoptés par les médecins dans le monde

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-inegalement-adoptes-medecins-monde

Par L'Atelier - Paris 02 juillet 2012 Médecin utilisant une tablette
Les médecins aussi se mettent aux réseaux sociaux à des fins professionnelles. Mais pas tous de la même façon. Les professionnels de la santé sont ainsi plus connectés dans les pays émergents qu'en Europe.
Par rapport à leurs confrères européens, les médecins asiatiques, indiens et russes semblent plus enclins à utiliser les réseaux sociaux pour leur pratique professionnelle : les professionnels utilisant des sites communautaires dédiés à la médecine sont principalement les Japonais (78%), comme le révèle une étude menée par Cegedim. Ceux-ci sont suivis par les Chinois (55%), les Indiens (54%) et les Russes (52%). En revanche, moins de la moitié des médecins, par pays, y recourent en Europe. Ils ne sont ainsi que 48% en Espagne, 40% au Royaume-Uni, et 39% en Allemagne. Par ailleurs, les pays les moins avancés en matière d'utilisation de réseaux dédiés sont l'Italie (15%) et, surtout, la France avec 9%.

Des réseaux particuliers

De la même façon, l'utilisation de plates-formes de réseaux sociaux grand public (Facebook, Twitter et Linkedin) à des fins professionnelles est bien plus courante chez cette catégorie de professionnels de la santé dans les pays émergents qu'en Europe. Et pour cause, les médecins indiens utilisent ces outils à hauteur de 58%. La part diminuent fortement pour les positions suivantes, et ne s'élèvent qu'à 31% au Brésil, 29% en Chine et 25% en Russie. Malgré tout, les pays émergents tiennent tête aux pays européens que sont le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Allemagne où respectivement 21%, 18% et 11% des médecins font appel à ces outils. Les dernières positions sont, quant à elles, de nouveau tenues pas l'Italie et la France, dont la part s'élève à 10% et 7%.

Une situation moins nette

Ce constat se nuance néanmoins lorsque l'on observe l'utilisation faite d'internet par les médecins pour constituer ou entretenir son réseau. Car si les premières positions sont tenues par des pays émergents - l'Inde avec 65% et le Brésil avec 56%, certains pays d'Europe ne s'en éloignent pas beaucoup. C'est le cas des médecins du Royaume-Uni qui sont 51% à utiliser Internet à cette fin, et des médecins allemands qui sont, eux, 47%. Devançant même la Chine (44%) et la Russie (35%). Néanmoins, une tendance demeure inchangée : celle de la réticence des professionnels italiens et français qui, eux, sont toujours les moins nombreux à utiliser ces outils. Et pour cause, ils ne sont que 21% en Italie et 16% en France à y recourir.

mardi 19 juin 2012

"Le Quantified Self, c'est remettre l'informatique au service de la personne"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/quantified-self-remettre-informatique-service-de-personne

Par Mathilde Cristiani 19 juin 2012 Emmanuel Gadenne
L'automesure ne devrait pas rendre l'individu esclave des données sur lui, mais le faire entrer dans une boucle d'autonomisation.
Entretien avec Emmanuel Gadenne, manager chez Sopra Consulting et auteur du livre Le Guide pratique du Quantified Self*.

Est ce que les applications de Quantified Self liées au mieux vivre répondent à un manque dans l'offre de santé ?

Pas forcément à un manque, mais cela rajoute un maillon. En France, on peut ainsi se demander pourquoi est-ce qu'on attendrait plusieurs mois d'avoir enfin rendez-vous avec un médecin spécialisé pour avoir des données qualitatives sur son sommeil, par exemple, quand des outils - simples ou plus complexes - permettent de les obtenir ? Certains pays sont plus en avance que d'autres par rapport à cela. En Europe, au Royaume-Uni, par exemple, la National Health Service recommande aux médecins de prescrire des applications de santé à leurs patients. Une liste de 500 applications recommandées devrait même être mise à leur disposition.

En utilisant une multiplicité de capteurs et d'outils de partage et d'analyse de données sur soi, ne risque t-on pas de verser dans une forme d'hypocondrie high-tech ?

Non, il s'agit simplement de remettre l'informatique au service de sa personne. D'ailleurs un synonyme du Quantified Self est le Personal Informatics. Pour beaucoup de personnes, il va s'agir de profiter de conseils personnalisés et adaptés comme elles pourraient en bénéficier si elles payaient un coach. En relevant des informations sur soi, en les analysant, en les partageant et en discutant avec ses pairs, on entre dans une boucle d'autonomisation.

Les contours du mouvement ne sont pas encore définis. Mais je ne pense pas que l'on sera dépassé par les données. Au bout du compte, c'est toujours l'utilisateur qui définit les objectifs, les chaînes d'efforts. Les outils servent à aider des personnes qui se sont donné des consignes et qui ont besoin de se positionner avec des outils.

Vous parlez de partage. Là encore, question de culture, mais culturellement, les Français n'ont pas la même approche du partage des données que les Américains par exemple. Est-ce que cela ne risque pas de freiner certains usages du QS ?

C'est vrai qu'il y a encore deux ans, le QS était vraiment pour les ultra geeks. Mais avec des appareils comme FitBit par exemple, qui est maintenant vendu dans des grandes enseignes, cela est en train de changer. En effet, c'est à l'utilisateur de choisir ce qu'il souhaite partager ou pas, et avec qui. La simplicité de l'outil peut accélérer l'adoption d'un usage et l'acceptation de ses composantes.

L'autre chose, c'est que le Quantified Self va pour moi de paire avec le partage. On a besoin du regard des autres quand on mène un projet. Et puis avec les réseaux sociaux, nous avons déjà accepté de livrer beaucoup d'informations sur nous. Ce qui est sûr, c'est que nous avons perdu beaucoup de temps avec les réseaux sociaux, finalement. Maintenant, on va pouvoir partager des données ayant plus de valeur ajoutée, avec des personnes choisies qui y accorderont de l'intérêt, et avec qui il sera possible d'échanger sur du qualitatif : synthèse de ses performances, bonnes pratiques, enseignements...

*Paru chez FYP éditions

mercredi 6 juin 2012

Les recherches multilingues bousculent les stratégies de référencement


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/recherches-multilingues-bousculent-strategies-de-referencement

Par L'Atelier - Paris 05 juin 2012 Les recherches multilingues bousculent les stratégies de référencement
Les internautes dans un même pays sont de plus en plus nombreux à effectuer des recherches en plusieurs langues. Ce qui n'avantage pas forcément des entreprises qui ont attribué une langue à un pays.
Les trois quarts des personnes interrogées* par Greenlight, une agence de marketing numérique, annoncent effectuer des recherches sur des moteurs dans au moins deux langues. Cela, plus particulièrement pour les recherches liées aux secteurs du web, du marketing, et des technologies de l'information et de la communication. Pourquoi en parler ? Parce que ce multilinguisme induit du coup des modifications au niveau de la logique de référencement, qui desservent parfois les marques. En effet, le référencement d'un site est notamment calculé en répertoriant l'extension de domaine, afin d'afficher d'abord les contenus enregistrés comme produits pour le pays dans lequel l'internaute effectue une recherche.

Améliorer son référencement

Un domaine .co.uk augmente ainsi ses chances de classement dans les pages de résultats des moteurs de recherche du Royaume-Uni (SERPs). Le problème, c'est qu'il les réduit si les recherches sont effectuées depuis un autre pays. Du coup, rechercher en anglais depuis l'Allemagne ou la Belgique ne permettra pas d'obtenir rapidement ce même site dans les résultats. Pour Greenlight, il faut du coup utiliser les extensions avec prudence, et s’assurer que le contenu est correctement localisé afin que le moteur de recherche sache que telle version est prévue pour telle région.

L’Europe, adepte des recherches multilingues

Pour information, si l'on regarde dans le détail les amateurs de recherches multilingues, on s'aperçoit que la Belgique est en tête du tableau. Ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’elle possède trois langues officielles. Toutefois, la présence de pays tels que l'Italie et l'Espagne est plus surprenante. "100% des répondants de ces deux pays affirment faire des recherches dans plusieurs langues, cela témoigne de la prédominance de l’anglais sur les pages Web, et son statut de langue quasi-officielle de l’Europe" souligne Adam Bunn, directeur de l'optimisation des moteurs de recherche (SEO). Sans surprise, l’étude atteste également que le Royaume-Uni produit la majorité des pages Web par personne. "Tout comme le fait qu’il y ait une majorité de spam anglais sur le web, davantage de contenus de qualité en anglais sont recherchés par les Européens", poursuit-il.
*L'enquête a été menée au niveau mondial auprès de 500 personnes

lundi 28 mai 2012

Les cadres seniors tirent l'utilisation des réseaux sociaux vers le haut

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/cadres-seniors-tirent-utilisation-reseaux-sociaux-vers

Par Renato Martinelli 18 mai 2012 cadre quarantenaire
En Europe, la diffusion massive des réseaux sociaux au travail se vérifie étonnamment beaucoup auprès des cadres seniors. Réseaux sociaux qui améliorent d'ailleurs leur vie professionnelle comme les performances de l'entreprise. 

71% des cadres seniors européens utilisent au moins une fois par jour les outils sociaux internes et externes* pour leur travail. Bien plus que les 49% de salariés dits 'juniors', montre une étude** internationale publiée par Google. Ces cadres seniors ont d'ailleurs une vision plus positive de ces outils puisque 54% d'entre eux s'attendent à ce que les réseaux sociaux aident à l'amélioration de la productivité, contre 39% chez les juniors. En détails, environ trois quart de ces cadres disposant d'expérience qui y recourent sont convaincus que leur utilisation améliore la mise en commun d'idées provenant d'équipes géographiquement dispersées (79%), la productivité (76%) ou encore la capacité à trouver de l'information, des personnes ou une expertise plus rapidement (72%). Autre chose : ce sont les entreprises à forte croissance qui sont les plus susceptibles d'utiliser les outils sociaux pour assurer leur succès.
 
Des outils au service d'entreprises dynamiques
 
Et pour cause, 59% des professionnels de ces entreprises les utilisent pour améliorer les performances de l'entreprise lorsque 80% des entreprises dynamiques les utilisent pour rendre plus efficace la collaboration et le partage de connaissances ou 81% estiment que cela a un impact positif sur la croissance.  De la même façon, 69% des professionnels interrogés affirment que les entreprises qui y recourent se développeront plus vite que les autres. Un sentiment corroboré par les 45% de professionnels qui pensent même que les entreprises qui les ignorent ne survivront pas. D'ailleurs, les réseaux sociaux utilisés à des fins professionnelles se sont diffusés en Europe, devenant un outil indispensable. En effet, un tiers des professionnels utilisent aujourd'hui les réseaux sociaux externes pour leur travail (32%) tous les jours, un quart les outils sociaux internes (23%) et seulement un quart admettent ne jamais y recourir. 
 
Des outils de réussite 
 
Ils sont également 46% à vouloir faire une meilleure utilisation de ces outils. Et l'on comprend bien pourquoi. Car 86% des utilisateurs fréquents déclarent avoir été promus récemment et 72% être susceptibles de l'être quand seulement 61% des professionnels n'utilisant pas ces outils ont été promus et 39% sont susceptibles de l'être. Il semblerait également que ces utilisateurs fréquents aient également un niveau de bien-être supérieur aux autres. En effet, si 18% des non-utilisateurs se disent satisfaits à leur poste et 42% sont disposés à recommander leur environnement de travail, les professionnels qui se servent fréquemment de réseaux sociaux au travail sont 38% à se dire satisfaits et jusqu'à 64% à recommander leur environnement de travail. En outre, ces derniers pensent qu'ils pourraient être 25% plus productifs grâce à ces outils. A noter, enfin, que 43% des professionnels affirment que les réseaux sociaux ont eu un impact significatif au cours des deux dernières années pour améliorer la productivité, par exemple en permettant d'économiser 2,4 heures pour l'envoi d'e-mails, 2,8 heures de voyage pour rencontrer des clients ou 2,5 heures en réunion interne ; et 37% pour attirer et garder les meilleurs talents.
 
* Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+ et les RSE tels que Yammer et Chatter
**Etude menée par Millward Brown pour Google auprès de 2 700 professionnels en France, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suède et au Royaume-Uni

dimanche 6 mai 2012

Des entreprises encore hésitantes sur l'efficacité des médias sociaux pour le service client ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprises-hesitantes-efficacite-medias-sociaux-service-client

Par L'Atelier - Paris 04 mai 2012 efficacité des médias sociaux pour le service client
Si les sociétés ont en règle générale sauté le pas, elles sont encore nombreuses à voir ces réseaux comme des supports dont elles n'ont pas encore véritablement saisi l'enjeu pour améliorer leur relation client.
Les entreprises de taille moyenne à importante aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ont plutôt bien intégré les médias sociaux à leurs processus, révèlent Sword Ciboodle et thinkJar dans une étude commune. Ainsi, 59 % des entreprises ayant répondu ont adopté Twitter, 60 % Facebook et près de 85 % de celles qui en ont adopté un, ont adopté les deux. Et 60 % utilisent ces réseaux pour le service à la clientèle. Mais cela ne signifie pas qu'elles en aient déjà constaté l'utilité réelle. Selon le rapport, pour les sociétés interrogées, la mise en place de stratégies sociales au niveau du service client est ainsi encore perçue comme un challenge et comme une démarche qui doit faire ses preuves. Ainsi, seulement un tiers des entreprises qui se sont installées sur les réseaux sociaux l'ont fait avec un processus défini.

Des difficultés rencontrées

Le choix de sa stratégie pose aussi des questions. En effet, rappelle l'étude, l'implémentation des médias sociaux change en fonction de la taille de l'organisation, du type d'industrie dans laquelle elle est spécialisée, et de son emplacement géographique. Autres difficultés rencontrées : la bonne intégration des données, et celle de trouver le juste milieu entre une relation client dite sociale et d'autres méthodes plus traditionnelles. "Les entreprises doivent comprendre que, même si les médias sociaux sont en évolution perpétuelle, ils ne sont désormais plus considérés comme une nouveauté", note Mitch Lieberman, vice-président de la stratégie de marché chez Sword Ciboodle. "L'approche qui sera couronnée de succès sera celle adoptée par des entreprises qui auront incorporé le social à leur démarche globale, et qui arriveront à suivre véritablement le rythme avec lequel leurs clients communiquent avec eux dans tous les domaines", ajoute t-il.

Répondre à la demande des clients

A noter que globalement, la raison qui a poussé les sociétés à s'intéresser aux réseaux sociaux est la nécessité de répondre aux attentes de leurs clients : 56 % ont passé le pas suite à des demandes. 40 % l'ont fait pour rester dans la compétition avec leurs concurrents. Mais ce sont les entreprises de plus grande taille qui ont d'abord migré vers les médias sociaux. Ainsi, 40 % des répondants des compagnies comprenant au moins mille employés dédiés aux service client expliquent que leur société a mis en place des projets tournés vers le social depuis au moins deux ans. Par comparaison, 53 % de celles ayant de plus modestes pôles clientèles notent ne s'être tournées vers les réseaux que dans l'année écoulée ou un peu plus.

Le e-commerce en France : un marché bientôt en saturation ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/e-commerce-france-un-marche-bientot-saturation

Par Aurore Geraud 03 mai 2012 cycle de vie d'un marché
Le taux de croissance du commerce en ligne devrait diminuer dans les années à venir. Un processus normal de maturation du marché, mais qui demandera des efforts de fidélisation.
Plus de 100 000 sites recensés en France et un volume de 37,7 milliards d'euros d'articles vendus en ligne : le e-commerce ne semble pas touché par la crise. Pourtant ce n'est pas l'avis de l'institut d'études économiques Xerfi, qui vient de publier un rapport sur le taux de croissance dans le secteur pour les années à venir. Il annonce en effet un ralentissement progressif de la croissance et même une stabilisation à partir de 2016. Ainsi, l'année dernière la croissance du e-commerce représentait 22%. Un résultat non négligeable mais relatif puisqu'on estime à 18% la croissance pour cette année. Et celle-ci devrait tomber à 13% en 2015. Ce qui représente une croissance assez faible lorsque l'on pense au 53% atteints dix ans auparavant en 2005.

Crise et concurrence, responsables ?

Mais selon François Laurent, co-président de l'ADETEM, cela est parfaitement normal : "la croissance du commerce en ligne diminue simplement parce qu’on est partis de rien, et que l’on se rapproche de la phase de maturité du produit". Ce que confirme Xerfi qui estime que le potentiel maximum d'acheteurs devrait être atteint vers 2016-2017. Une croissance dont le ralentissement peut s'expliquer également par l'affaiblissement du pouvoir d'achat des cyberconsommateurs. En effet, le panier moyen par ménage est descendu à 90,3 euros cette année. Et le pouvoir d'achat n'est pas le seul responsable. La concurrence est en effet très accrue. Ainsi, seule une quarantaine de sites s'approprient un quart de l'activité totale du secteur. Et ceux-ci sont majoritairement des sites de commerces existant uniquement en ligne. Pour répondre à ce problème, le rapport lance quelques pistes. Celle, par exemple des chaînes de distribution.

Espoir du côté des chaînes et de la fidélisation

Celles-ci ont en effet réussi à rattraper leur retard dans le secteur, notamment par l'intermédiaire du "drive". D'ailleurs sur 90 grandes enseignes de distribution françaises, 70% posséderaient actuellement un site marchand. De plus, le rapport rappelle qu'à la différence de la France, l'Angleterre, qui est le 1er marché européen concernant le commerce en ligne, posséderait une majorité de sites appartenant à des commerces physiques. Enfin, selon le rapport l'objectif pour les sites marchands se trouverait dans la fidélisation. Mais selon François Laurent, la fidélisation sera nécessairement marquée par un changement en profondeur : "le problème du commerce électronique, c'est qu'il ne s'est développé que sur les bas prix, mais fidéliser les gens que par les prix n'est pas viable à terme". Et de poursuivre : "Le modèle doit donc se réinventer et passer de simple hard discounter à... autre chose" Pour lui, l'heure n'est donc pas à la fidélisation gadget avec des cartes ou autre que tout le monde pourra posséder mais vraiment au service et à la qualité de service que l'on pourra ajouter.

mercredi 18 avril 2012

Sur les appareils numériques, les consommateurs ont leurs habitudes

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/appareils-numeriques-consommateurs-ont-leurs-habitudes

Par L'Atelier - Paris 18 avril 2012 Couple et smartphone

Les utilisateurs d'appareils connectés auraient quatre personnalités numériques. Ce qui devrait permettre aux entreprises de développer des offres adaptées aux attentes de leurs clients. Qu'ils soient jeunes ou moins jeunes.
Avec les appareils numériques, les consommateurs connectés ont chacun leurs habitudes, au point que l’on pourrait les classer selon quatre personnalités, identifiées dans une étude internationale d'IBM*. La première regroupe les « experts de l'efficacité » (41% des consommateurs) qui utilisent appareils et services pour simplifier leur vie au quotidien via l'e-mail, Facebook, le mobile et l'achat en ligne. Les « rois du contenu » (9%) sont principalement des hommes qui vont sur internet pour jouer, regarder la télévision, télécharger des films et de la musique. Viennent ensuite les « papillons sociaux » qui cherchent une interaction instantanée avec leurs amis sans considération de temps ou de lieu. Ils sont 15% et affirment actualiser leurs profils régulièrement, ajouter des étiquettes sur les photos ou regarder les vidéos des autres. Enfin, les « maestros connectés » (35%) ont un usage plus avancé des appareils mobiles et des applications, grâce auxquels ils accèdent à des jeux, à la musique, à des vidéos ou à des informations de type actualité ou météo.

A chacun son paiement

Autant d’éléments qui pourraient aider les entreprises dans le développement de leur stratégie en misant sur la personnalisation de leurs offres. Les entreprises pourraient utiliser ces données "afin d'atteindre le consommateur de manière précise, au bon moment et au bon endroit, en utilisant les bons outils" précise Saul Berman, co-auteur de l'étude. Par exemple, en adaptant des options de paiement de contenu en ligne en fonction de l'appareil utilisé pour un service donné. Lorsque les consommateurs regardent un film sur un site, par exemple, ils préfèrent que ce film soit payé par la publicité (39%) ; en revanche, lorsqu'ils le regardent sur tablette, 36% préfèrent acheter un abonnement quand, sur smartphone, ils sont autant à préférer le paiement à l'utilisation.

Les plus âgés, pas si dépassés

Ce phénomène doit d’autant plus être pris en compte qu’ils ne concernent pas que les plus jeunes consommateurs : parmi les personnes âgées de 18 à 64 ans, 82% affirment utiliser des appareils connectés. Dans le détail, 65% des 55-64 ans disent naviguer sur internet et envoyer des messages à leurs amis tout en regardant la télévision. Et parmi les plus de 65 ans qui regardent la télévision, 49% naviguent sur internet et 30% envoient des messages. La tendance ne fera que s’accentuer si l’on considère que 50% des consommateurs en Chine et aux États-Unis délaissent de plus en plus les médias traditionnels pour des sources d'information en ligne.
*Étude The Beyond Digital d'IBM, réalisée auprès de 3800 consommateurs de 6 pays (France, Chine, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis)

dimanche 15 avril 2012

Les comportements sur le web reflètent la vie économique réelle

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/comportements-web-refletent-vie-economique-reelle

Par L'Atelier - Paris 13 avril 2012 Tablette et courbe économique
Un lien existerait entre les requêtes Google dans le monde et les indicateurs économiques. Ainsi, les habitants des zones dynamiques auraient plus tendance à faire des recherches concernant l'avenir.
Le comportement en ligne des internautes sur les moteurs de recherche est correlé à la situation économique réelle du pays dans lequel ils vivent. Voilà le postulat qu'ont voulu vérifier quatre chercheurs*, qui ont mené une étude sur le sujet, en mettant en parallèle le volume des recherches sur Google et le PIB par habitant. Résultat : ils ont observé que les internautes des pays au produit intérieur brut le plus élevé ont davantage tendance à effectuer des recherches sur l'avenir plutôt que sur le passé. Soulignant le fait que ces personnes auraient une facilité plus grande à se projeter dans l'avenir.

Recherches internet et PIB modélisés

En collectant plus de 45 milliards de requêtes google-isées dans le monde et en utilisant Google Trends pour en connaître la fréquence, les chercheurs ont calculé un ratio qu'ils ont baptisé "Indice d'Orientation-Future". Celui-ci calcule le volume des recherches pour l'année 2011 contre le volume des recherches pour l'année 2009. L'indice ainsi établi par les requêtes d'internautes de 45 pays différents en 2010 est ensuite comparé au PIB par habitant du CIA World Factbook. Pour le classement, on trouve dans le peloton de tête les utilisateurs du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et du Japon.

Des différences internationales

Les États-Unis, le Canada et l'Italie suivent également de près. De tels résultats pourraient mettre en lumière deux explications selon Tobias Preis de la University College London. D'une part, "cette relation peut refléter des différences internationales dans la façon d'appréhender l'avenir et le passé", explique t-il. Et d'ajouter : "Ainsi, l'orientation vers le futur contribuerait à la réussite économique". Enfin, "ces résultats peuvent refléter des différences internationales dans le type d'information recherchée en ligne, peut-être dus à des influences économiques sur l'infrastructure Internet plus ou moins disponibles dans certaines pays". A noter que cette étude quantitative a été publiée dans le Journal Scientific Reports.
*des Boston University, ETH Zurich, Massachussetts Institute of Technology et University College London

mercredi 29 février 2012

La gestion de projets permet d'éviter les stratégies mobiles fragmentées

Par L'Atelier - San Francisco 29 février 2012 figurines isolées sur des pièces de puzzle éparpillées
Les entreprises luttent pour répondre aux exigences de la stratégie mobile. Mais la lenteur du suivi des projets et des plans d'approche poussifs rendent la progression trop lente au goût d'IT.
Les investissements dans les canaux mobiles augmentent pour toutes les entreprises, quel que soit leur type ou leur taille, comme le mentionne le Mobile Business Forecast 2012 d'Antenna. Pour les 18 prochains mois, les entreprises aux États-Unis et au Royaume-Uni prévoient des investissements atteignant en moyenne 422K USD jusqu'à 926K USD, et un tiers a l'intention de lancer quatre projets mobiles, voire plus, dans les 12 à 18 mois.  Mais, en moyenne, ces entreprises travaillent avec trois fournisseurs différents de solutions mobiles en même temps à cause de l'incapacité de ceux-ci de répondre à plusieurs aspects de la chaîne des valeurs mobile. Eugene Signorini, Senior Vice President of Research pour le Yankee Group explique : « La question qui se pose aujourd'hui est de savoir comment les entreprises saisissent les opportunités offertes par la mobilité tout en maintenant leur contrôle et leur visibilité. Aujourd'hui, une entreprise doit englober l'entièreté de l'expérience mobile et,  en matière de mobilité des entreprises, appliquer une approche intégrée, unique, visant à satisfaire tout autant les employés que les clients et à générer revenus et croissance. »
La stratégie mobile doit être accompagnée d’une gestion de projet efficace
Le rapport montre que les entreprises affectent des ressources à trop de projets simultanés : les fournisseurs de solutions mobiles sont, le plus souvent, de petites entreprises spécialisées, et les marques doivent soutenir de multiples projets répondant à des bouts de stratégie, au coup par coup. En se lançant dans un développement simultané, elles risquent de voir leur stratégie mobile se fragmenter, du fait de l'implémentation de technologie redondante, de sorte que le projet devient difficile à gérer. Les project managers sont essentiels dans ce processus afin de trouver un équilibre entre les pressions des chefs de département et celles d'IT, entre rapidité et efficacité et due diligence et protection des données. « La technologie mobile a modifié la façon dont les gens interagissent et les implications pour les entreprises sont tout aussi importantes » ajoute Eugene Signorini.
Les cadres confrontés à la lenteur d'implémentation des strategies
Cette recherche d'équilibre et cette approche projet exigent du temps. Les tendances mobiles et les limites de certaines entreprises ont contribué à la frustration de certains CIO et CTO. Selon l'étude, « 45% d'IT et des décideurs d'entreprise du Royaume-Uni et des États-Unis ne sont pas satisfaits de la lenteur avec laquelle les projets mobiles qu'ils parrainent arrivent sur le marché. » Un peu moins sont également insatisfaits du coût des solutions mises en place. En moyenne, les entreprises ont besoin de plus de six mois pour finaliser leurs projets, et 10% prennent même un an, voire plus. Ces problèmes montrent qu'il y a une marge de croissance dans les produits mobiles rapidement créés, et de grande qualité, et une possibilité d'améliorer le manque de transparence des prix pratiqués par les fournisseurs de solutions. Quant aux entreprises, elles doivent consacrer plus de temps à préparer la mobilisation avant d'acquérir des solutions.

lundi 20 février 2012

La gestion de l'information, d'abord une affaire d'humain ?

Par L'Atelier - Paris 20 février 2012  
spread of information
Les solutions dédiées facilitent l'organisation du savoir de l'entreprise. Des dispositifs efficaces mais qui ne doivent pas faire oublier aux compagnies que les salariés aussi ont un rôle important, notamment au niveau de la diffusion.
Faire du salarié un élément clé dans la gestion de la diffusion de l'information, et non les logiciels informatiques, reste encore la technique la plus efficace pour éviter les fuites d'informations. C'est ce qui ressort d'une étude effectuée par des chercheurs de l'université de Loughborough, en Angleterre. Le but de celle-ci : examiner comment la formation des salariés et les possibles changements dans la culture organisationnelle de l'entreprise pourraient améliorer de manière significative la gestion de l'information. Pour répondre à cette problématique, les chercheurs ont choisi comme cadre d'étude le Conseil général de Leicestershire.

Consulter ses salariés pour identifier les problèmes

Les employés du Conseil général ont donc été observés et interviewés pendant plusieurs semaines afin d'identifier les différents axes nécessitant d'être approfondis. Pour la plupart d'entre eux, les salariés étaient pour la première fois consultés et amenés à réfléchir à la gestion de l'information. "Cela leur a permis d'avoir une nouvelle perception de l'information, d'appréhender sa gestion et sa valeur dans la qualité du service rendu au client", explique Mark Hepworth. Parmi les points posant encore problème, on retrouve notamment le partage et la sécurité des données, le stockage et le nettoyage, ainsi que la récupération de celles-ci.

Des formations plus adaptées aux salariés

"Aux vues des récentes fuites de données au sein de entités gouvernementales, les entreprises doivent s'investir activement pour sensibiliser leurs salariés aux risques que celles-ci entraînent", explique Claire Everitt, responsable de la gestion d'information pour le Conseil. Pour cela, les chercheurs ont développé différents outils tels que l'instauration de module de e-learning, des ateliers et des études de cas vidéo pour guider les employés. "De par son regard extérieur et neutre, le travail effectué en collaboration avec le Conseil général pourrait fournir une base précieuse à la formation des salariés des agences gouvernementales du Royaume-Uni", conclut Mark Hepworth.

http://www.atelier.net/trends/articles/gestion-de-linformation-dabord-une-affaire-dhumain