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lundi 4 février 2013

Pour innover, les dirigeants doivent savoir prendre des risques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/innover-dirigeants-doivent-savoir-prendre-risques
 
Par Aurore Geraud 04 février 2013 business man taking a risk
Comment les responsables d'entreprises innovantes ont-il réussi à trouver un moyen de percer sur le marché ? En sachant écouter leurs collaborateurs, et en faisant preuve d'audace.
Qui de mieux qu'un dirigeant d'entreprise innovante pour donner des conseils à d'autres qui souhaiteraient tenter l'aventure ? C'est en partant de cette idée que le cabinet Ernst & Young a décidé de recueillir dans un récent rapport les conseils et les confidences de près de 45 spécialistes de l'innovation et dirigeants internationaux d'entreprises ayant réussi dans le domaine. Et selon ceux-ci, pour qu'une entreprise soit innovante, il faudrait que celle-ci prenne en compte trois critères audacieux. Le premier est que les idées peuvent émaner de n'importe quel acteur de l'entreprise. Le second est qu'il faut se préparer à ne pas toujours réussir. Et enfin, le dernier est de savoir se lancer sur le marché même si l'on n'est pas tout à fait prêt.

Accéder rapidement au marché pour se démarquer

Et si cette dernière affirmation peut paraître étonnante, elle vient de John Waibochi, PDG de Virtual City, un géant des solutions mobiles au Kenya, et que L'Atelier avait rencontré en 2010. Celui-ci explique que "lorsque l'on a une bonne idée, il est plus facile de devenir obsédé par celle-ci et la manière de perfectionner le produit, plutôt que de se concentrer sur l'entrée sur le marché". Or, quand on sait qu'à présent les produits innovants sont généralement mis sur le marché en 90 jours au lieu de 6 à 12 mois il y a encore quelques années, il est nécessaire d'un point de vue concurrentiel "d'y entrer le plus vite possible, même si l'on est prêt qu'à 90%", ajoute-t-il. Et cela même s'il existe un risque de se tromper ? C'est en tout cas ce que prône Navi Radjou, expert en innovation et conseiller en stratégies pour la Silicon Valley.

Faire le plein d'idées au risque de se tromper

Celui-ci explique, en effet, que "le meilleur moyen d'expérimenter est d'être rapidement confronté à l'échec, et ce, de manière peu onéreuse et répétée". A cela, il ajoute que "l'intérêt de l'échec en temps réel en ligne est la possibilité de recevoir aussi rapidement des retours pour pouvoir s'améliorer". Enfin, le rapport rappelle l'importance de solliciter tous les acteurs des différents niveaux de l'entreprise dans le processus d'innovation. Ainsi, d'après le vice-président d'une entreprise américaine spécialisée dans le domaine de l'escalade, il ne faut pas avoir peur "d'engranger le plus grand nombre d'idées humainement possible, et ce, peu importe leur origine". Car, toujours selon celui-ci, "ceci est l'ingrédient clé de la réflexion et de la conception".

samedi 26 janvier 2013

Des PDG pas assez présents sur les réseaux sociaux mais plus visibles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/pdg-assez-presents-reseaux-sociaux-plus-visibles

Par Aurore Geraud 25 janvier 2013 CEO on social media
En deux ans, la présence sur le web des directeurs d'entreprises s'est considérablement accrue. Une tendance qui ne s'applique toutefois pas aux réseaux sociaux.
Il y a quelques mois, L'Atelier s'était intéressé à la propension des PDG revendiquant la nécessité pour leur entreprise de se développer sur les réseaux sociaux mais n'ayant eux-même pas encore passé le cap. C'est le constat également d'une étude plus récente du cabinet de conseil en relation publique Weber Shandwick, qui affirme que depuis 2010, le nombre de PDG possédant un profil sur ce type de réseaux est passé de 16% à seulement 18%. Un chiffre particulièrement bas auquel s'opposent toutefois ceux concernant la présence de manière générale de ces individus sur les sites internet. En effet, l'étude constate que celle-ci aurait ainsi presque doublée entre 2010 et 2012. Ainsi, s'ils étaient 36% à être visibles sur le net en 2010, ils sont passés en 2012 à 66%.

Investissement personnel dans le site de l'entreprise

Et cette visibilité se retrouve sous différents aspects : tout d'abord la vidéo, qui est utilisée à hauteur de 40% par les PDG (au lieu de18% en 2010) ou par une présentation directement sur le site web de l'entreprise (50% en 2012 contre seulement 32% en 2010). Et parmi les 50% ayant une présence sur le site de l'entreprise, on apprend à travers l'étude que pour la majorité d'entre eux (34%) elle prendrait la forme de posts, vidéos ou photos sur la page d'accueil ou sur la page de présentation du groupe, ou encore sur la biographie de l'entreprise (72%). Selon Leslie Gaine-Ross, chargée de la stratégie réputation de Weber Shandwick, les PDG ont enfin compris qu'en se rendant visibles en ligne "ils montrent qu'ils sont à l'écoute des consommateurs et de la manière dont sont perçus leurs produits". Mais pas seulement puisqu'ils prouveraient "leur intérêt pour la recherche de nouveaux talents et pour une meilleure connaissance des parties prenantes à l'entreprise", conclut-elle.

De l'écoute plutôt que de l'action pour le moment

Reste que cet intérêt n'est pour l'instant pas assez fort pour pousser les PDG à se tourner vers les réseaux sociaux. Ainsi, l'étude montre que seuls 10% d'entre eux sont sur Facebook (comparé à 10% en 2010), 6% sur LinkedIn (contre 4%) et 2% sur Twitter alors qu'en 2010 ils atteignaient les 8%. Un chiffre qui est, par ailleurs, réduit à 0% dans le cas des blogs ou de Pinterest. Mais qui remonte à 18% tout de même pour les réseaux sociaux internes à l'entreprise. Ces chiffres ne semblent toutefois pas troubler Chris Perry, chargé des pratiques digitales chez Weber Shandwick, qui estime que les PDG jouent un rôle qui leur correspondent bien pour le moment, "celui d'auditeurs sociaux, d'observateurs sociaux ou de collecteur de big data". Mais qui ne saurait rester longtemps ainsi pour vite se transformer en "social engagers".

jeudi 8 novembre 2012

Le rôle du département informatique divise au sein des entreprises

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/role-departement-informatique-divise-sein-entreprises?utm_source=emv&utm_medium=mail&utm_campaign=alerte_emea

Par L'Atelier - Paris 08 novembre 2012 IT en entreprises
Les professionnels qui travaillent dans le secteur ont une perception de leur métier encore différente de celle qu'ont les autres collaborateurs. Tous se rejoignent par contre sur l'importance à venir du département.
Au sein des sociétés, le rôle du département informatique est différemment perçu, selon que l'on prenne le point de vue des professionnels du secteur et du reste des employés. Une étude menée par InformationWeek auprès d'un peu moins de quatre cents collaborateurs, issus ou non du secteur IT, révèle en effet qu'une majorité des premiers estiment leur secteur comme raisonnablement innovant et efficace, quand les autres auraient une opinion moins enthousiaste. Des disparités qui se traduisent pas des chiffres : 60 % des personnes travaillant dans le département informatique jugent que ce dernier fait partie intégrante du business, quand seulement 43 % des autres collaborateurs le pensent. De même, ces derniers considèrent majoritairement (54 %) le département informatique comme devant fournir des services de maintenance et du support informatique, quand seulement 39% des salariés du secteur IT ont la même opinion.

Facilitateur ou preneur de décisions ?

Dans la même veine, plus de huit collaborateurs sur dix jugent que le département doit être un facilitateur pour l'entreprise, et pas un preneur de décision. Là, la différence est moins marquée entre les deux mondes : près de 70 % des employés IT pensent que leur rôle doit en effet être celui-ci. Côté satisfaction des services apportés, le décalage de perception est le même : les deux tiers des personnes du secteur technologique pensent que les collaborateurs sont de modérément à complètement satisfaits de la qualité, de la rapidité et du coût des projets IT. 50 % de ces mêmes collaborateurs le pensent. Selon ce rapport, cette différence viendrait d’un manque de clarté quant aux statuts et aux fonctions des responsables informatiques à l’intérieur des entreprises.

Plus d'importance à venir

Reste un point d'accroche cependant : à peu près 60 % des deux groupes se rejoignent sur l'importance à venir de l'IT en interne, et pensent que le département deviendra de plus en plus indispensable au succès de l'entreprise d'ici les deux prochaines années. Mais les moyens pour y parvenir risquent aussi de poser des difficultés : 37% des personnes interrogées issues du département IT admettent que le budget consacré aux différents projets innovants varie fréquemment, et 24% d’entre eux avouent devoir convaincre les cadres dirigeants de l’entreprise pour se voir allouer un budget correspondant à l’importance d’un ou plusieurs projets. Des budgets qui seraient parfois validés sans leur participation.

mardi 18 septembre 2012

"En externe comme un interne, l'entreprise doit se mettre en phase avec le monde 2.0"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/externe-un-interne-entreprise-se-mettre-phase-monde-20

Par Claire Cavret 17 septembre 2012 Ziryeb Marouf
Les entreprises sont toujours plus nombreuses à utiliser les médias sociaux dans leur stratégie de communication externe. Toutefois, des disparités existent avec la réalité vécue en interne. Les DRH doivent jouer un rôle pour apporter de la cohérence.
Interview de Ziryeb MAROUF, Président de l'Observatoire des Réseaux sociaux d'entreprise, rencontré à l'occasion de la Conférence organisée par le Club DéciDRH : Quelles stratégies adopter en matière de digital, en partenariat avec L'Atelier.

L'Atelier : Est-ce que les responsables des ressources humaines voient les réseaux sociaux comme un canal de recrutement supplémentaire ou comme une évolution de la stratégie de l'entreprise ?

Ziryeb Marouf : Les entreprises ont compris que la blogosphère et les médias sociaux sont un terrain de jeu extraordinaire pour atteindre leurs objectifs stratégiques. En ce qui concerne la marque employeur, les enjeux dépassent le fait de s'adapter aux médias favoris des jeunes recrues.
Il va y avoir des départs à la retraite dans une décennie et il va falloir renouveler de manière significative les ressources de l'entreprise. Demain, les concurrents d'une entreprise seront toutes les autres, pas uniquement celles qui concernent son domaine d'activité. La grande compétition qui nous attend dans les dix ans, c'est celle de l'attractivité de l'entreprise pour les nouvelles ressources. C'est un peu paradoxal en ces temps de crise de constater que ce qui nous attend, c'est une crise du recrutement. Il faut donc investir les réseaux sociaux pour parler aux jeunes, et en parlant leur langue 2.0. On investit le 2.0 pour pouvoir être en relation avec eux, avec la société civile qui nous entoure.

Cette communication 2.0 sur les médias sociaux est-elle en adéquation avec la réalité de l'entreprise en interne?

La plupart des entreprises font appel à une agence de communication qui les aide à développer une stratégie sur les médias sociaux. Mais, là où le bât blesse, c'est que si je sais vous attirer grâce à une "superbe" démarche de marque employeur 2.0, cela ne veut pas dire que l'expérience continuera en interne. Beaucoup de sociétés en sont encore à l'âge de pierre du numérique et fonctionnent de manière pyramidale, cela va complètement à l'opposé du mode de fonctionnement 2.0, qui est plutôt rapide, interpersonnel, transparent. Non seulement vous n'allez pas garder ces jeunes talents, mais en plus, ils vont vous ternir votre e-réputation. Car vous aurez froissé une valeur majeure du 2.0 qui est la transparence.
La vraie stratégie du DRH 2.0 est dès lors de faire en sorte que le discours externe soit en phase avec la réalité vécue en interne. L'un des moyens d'y parvenir est d'avoir une stratégie RH ambitieuse de transformation du corps managérial pour qu'il passe d'un modèle du management "control and command" vers un management du leadership. Il y a des programmes dans les directions des ressources humaines pour transformer l'entreprise petit à petit et la rendre un peu plus en phase avec le monde qui nous entoure.

De quelle façon l'entreprise peut-elle faire entrer le 2.0 entre ses murs?

L'un des moyens d'atteindre cet objectif est de développer des réseaux sociaux internes aux entreprises. C'est BNP Paribas people pour BNP Paribas, c'est Orange Plazza pour Orange, c'est l'Oréal e-pop pour l'Oréal... L'objectif de ces réseaux sociaux internes est de répondre globalement à l'attente des collaborateurs de s'épanouir dans l'entreprise.  Aujourd'hui, il y a une vraie quête de sens, il s'agit de pouvoir se réaliser, de permettre l'affirmation de soi, favoriser l'implication, pouvoir communiquer de pair à pair pour reconnaître l'expertise en place et lieu de l'autorité. Cela ne veut pas dire que je refuse l'autorité, mais je l'accepterai plus si elle est basée sur une expertise plutôt que si elle est juste faite par l'organigramme.
Aussi humble que soit mon niveau en tant que collègue, je veux être acteur du monde qui m'entoure au même titre que je le fais sur la blogosphère. Finalement, il faut faire en sorte d'être en phase avec nos salariés et qu'ils puissent être en affirmation de soi et se sentir dans l'implication, dans l'engagement.

dimanche 9 septembre 2012

Le DSI a un rôle clé dans la réussite de la relation client multicanal

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/dsi-un-role-cle-reussite-de-relation-client-multicanal

Par Claire Cavret 06 septembre 2012 
Relation client
Les projets de relation client digitale portent de nouvelles pratiques. Face à des directions métiers désarmées, le DSI doit se faire caméléon et transverse dans l'organisation, à la fois anticipateur, accompagnateur et agitateur.
Le DIrection des systèmes d'information a l'occasion de jouer un nouveau rôle au sein des organisations en matière de relation client multicanal. En effet, les entreprises qui ont passé le cap sont confrontées à la multiplication des canaux digitaux et à l'accélération de leur usage dans la relation directe avec les clients. Après lnternet, le mail ou le SMS viennent s'ajouter les applications mobiles, les réseaux sociaux et bientôt la télévision connectée. Résultat : Le lien est plus étroit entre technologies et relation client, ce qui désigne les DSI comme les plus à même de porter l'innovation technologique et d'en être les intégrateurs, estime Solucom dans une étude. Selon le cabinet de conseil en management et systèmes d'information, face à cet emballement à la fois facteur de risque mais aussi d'opportunités, le DSI doit se montrer réactif et agile. Toutefois réussir sa relation client digitale suppose de s'ouvrir à de nouveaux canaux en repensant son organisation en interne et la formation de ses collaborateurs. Pour le rapport, six défis sont à relever.

Anticiper, interagir et réorganiser

Premier défi : il faut s'ouvrir aux nouveaux canaux. Leurs émergences imposent aux DSI d'anticiper les interactions et les usages à venir entre le client et la marque. Les smartphones, la télévision connectée, les technologies sans contact et les réseaux sociaux vont en effet transformer la relation. Deuxième défi : les interactions multicanales sont à encourager au sein de l'organisation. Cela suppose de passer d'un fonctionnement en silos à une Architecture Orientée Services reposant sur des infrastructures de médiation. Troisième défi : Faciliter le travail des collaborateurs en repensant son poste de travail en réorganisant de ses outils de travail, l'interface et l'ergonomie, l'accès à l'extranet client, la hiérarchisation de l'information client, l'accès aux réseaux sociaux, le suivi des demandes, la politique d'engagement de service et de satisfaction clients.

Centraliser, collaborer et investir

Quatrième défi : Enrichir sa connaissance client par une gestion centralisée et intégrée, une mission qui paraît difficile avec le phénomène de channel blur qui s'amplifie notamment avec les réseaux sociaux. Solucom recommanderait de se servir de retours d'expérience. Ainsi, centraliser les informations pourrait être une solution plutôt que de la morceler au sein de départements. Cinquième défi : Encourager la collaboration entre métiers pour gagner en efficacité et en maîtrise des technologies. Le DSI doit se faire à la fois l'agrégateur de projets métiers, l'offreur de services et être garant de l'expérience client. Enfin, le système d'information s’est imposé comme un outil incontournable pour la performance des réseaux de vente et pour la qualité de la relation client. Le sixième défi : Le DSI devrait financer le projet de la relation client multicanal car il faut tenir compte des aspects matériels, logiciels et de la conduite du changement.

Les décideurs doivent connaître les enjeux des technologies, pas les outils

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/decideurs-doivent-connaitre-enjeux-technologies-outils

Par L'Atelier - Paris 04 septembre 2012 décideurs devant un ordinateur
Les formations destinées aux managers et relatives aux technologies illustrent la montée en puissance de ces dernières dans les décisions. Mais ce qu'il faut maîtriser, ce sont leur impact sur les process, pas les outils en eux-mêmes.
Pour cerner efficacement tous les enjeux d'une entreprise, faut-il absolument aujourd'hui avoir des compétences en matière de nouvelles technologies ? Pour l'université de Louvain (KU Leuven), disposer de cette expertise devient de plus en plus stratégique. C'est pourquoi elle a lancé le programme "Technologie pour les décideurs", qui s’adresse aux professionnels de tous secteurs désireux d'acquérir une expertise opérationnelle et stratégique en matière de technologie et d'innovation. "En raison de l'ampleur et de la rapidité de l'innovation, les décideurs risquent d'agir sans une pleine compréhension de ses moteurs et ses conséquences", souligne ainsi la fondatrice de l'initiative, Karen Maex. Un constat que ne partage pas entièrement Anthony Poncier, EMEA Social Business Director Publicis Consultants Net Intelligenz : "si les décideurs maitrisent ces outils tant mieux, mais ce n’est en aucun cas une nécessité", juge t-il.

Les enjeux plus importants que les outils

Pour lui, il n'est ainsi pas obligatoire que les responsables sachent s’en servir. Ils doivent par contre en comprendre les enjeux afin d’aligner l’entreprise sur les nouvelles technologies. En effet, s’ils ne les comprennent pas, il va être difficile de les soutenir auprès des collaborateurs. Ce qui fait revenir à l'éternel débat sur l'utilité de l'usage d'outils si l'on n'en voit pas la finalité stratégique, business et personnelle. "L’outil est un vecteur et non une fin en soi", rappelle ainsi le consultant. L’essentiel étant que les collaborateurs et les décideurs atteignent leurs objectifs. Du coup, connaître les enjeux de l'innovation permet non seulement d'utiliser les outils mais surtout de le faire en connaissant leur impact sur les processus décisionnels.

La culture d'entreprise avant tout

Faut-il alors encourager les responsables à suivre ce type de formations ? Oui, pour être sensibilisés et bénéficier d'un terreau solide de connaissances. Ainsi, ce programme de l’université de Louvain offre une formation individualisée dans la réflexion stratégique, la gestion de l'innovation, et l'analyse des systèmes. Mais il ne faut pas oublier que la clé est ensuite dans la culture de l'entreprise - que les managers peuvent influencer, certes. "S’il n’y a pas de confiance, c’est-à-dire que si l’atmosphère ne permet pas de se tourner vers l’innovation, les collaborateurs ne vont pas s’y tourner, sauf si les collègues sont prêts à les aider", explique Anthony Poncier.

mercredi 5 septembre 2012

Le wiki la connaissance collaborative en entreprise

A lire sur:   http://www.atelier.net/trends/articles/wiki-connaissance-collaborative-entreprise

Par L'Atelier - Paris 24 août 2012 WIKI
Les entreprises sont en quête d'un outil pour faciliter la transmission des connaissances. Le wiki se place comme une alternative adéquate néanmoins difficile à intégrer.
Les wikis sont-ils une solution intéressante de partage d’information pour les entreprises? D’après Lisa Yeo et Ofer Arazy, candidats au doctorat de l’école des affaires à Albertan, le wiki serait une solution viable à la gestion et à la diffusion des connaissances dans l’entreprise. Cependant sa mise en place dans l’entreprise reste délicate. Actuellement, celles-ci sont aux prises avec leur savoir et ont du mal à les initier. Elles veulent donc trouver un moyen simple et rapide pour les faire partager. Lisa Yeo déclare que le wiki permet de créer des informations et de les partager dans différents endroits de l’organisation. Il s’applique à un grand champ de connaissance de processus, comme faire marcher l’imprimante ou expliquer les différentes règles et usage de l’entreprise.

L’anonymat principale qualité du wiki

Etant informel, ce partage collaboratif d’information engendre une plus grande connectivité entre les employés des différents pôles. Le wiki est couvert d'anonymat ainsi certains employés sont heureux de pouvoir partager leurs savoirs en toute discrétion. De plus, le fait de ne nommer personne suscite l’égalité entre les salariés dans un monde où montrer son potentiel et sa performance peut influencer le manager à déterminer les proportions du salaire ou de la prime.

L’entreprise doit être flexible

Cependant il n’est pas simple d’intégrer un wiki dans l’entreprise, selon les chercheurs. Mesurer et apprécier la justesse de l’information doit en effet être contrôlé par un système de notation par les chefs. Ainsi, l’ entreprise doit faire des concessions à la fois au niveau du management interne et au niveau de la structure organisationnelle. Si l’entreprise travaille en silo, cette structure rigide sera un frein à la mise en place du processus. L’intégration de ce système collaboratif doit avant tout être mise au centre de la culture de l’entreprise. La flexibilité et l’ouverture seront donc essentielles à la réussite de ce type de projet.

mardi 4 septembre 2012

Face à la démultiplication des outils de partage, les entreprises craignent pour leurs données

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/face-demultiplication-outils-de-partage-entreprises-craignent-leurs-donnees

Par L'Atelier - Paris 20 août 2012  
Employé regardant par le trou d'un mur
Une majorité des entreprises ne seraient pas en mesure de fournir à leurs collaborateurs des outils de partage et de stockage de fichiers. Les raisons ?
Les solutions permettant le partage d'information, via de nouveaux services ou des périphériques mobiles, devraient en théorie améliorer la collaboration et la productivité au sein des entreprises. Toutefois, ces nouveaux usages s'avèreraient risqués et poseraient la question de la sécurité des données sensibles, selon les résultats d'une étude menée par le Ponemon Institute. En effet, 90% des entreprises interrogées auraient fait l'expérience d'une fuite ou d'une perte d'information ou de documents confidentiels au cours de ces douze derniers mois. En conséquence, 77% des sondés ne seraient pas en mesure de fournir une solution de partage de document sécurisée à leurs salariés.

La mobilité responsable ?

De ce fait, 85% des entreprises sondées utiliseraient des outils de partage de fichiers externes qui ne seraient pas sécurisés, tels que les clés USB, les pièces jointes d'emails et les plateformes de stockage de documents dans le cloud. Les nouveaux modes de travail orienté vers toujours plus de mobilité seraient en partie responsable des failles de sécurité, mais également l'utilisation des appareils connectés aux documents de l'entreprise tels que les mobiles et les tablettes. En effet, ils représenteraient une menace significative pour la sécurité des données pour 65% des dirigeants interrogés.

Les outils plus risqués

Selon l'étude, les systèmes les plus vulnérables à la perte ou au vol de données seraient d’abord les pièces jointes des emails pour 71% des répondants, suivi par les systèmes de stockage de données externes tels que les clés USB pour 68%, et enfin les disques durs externes pour 62%. Les données les plus sensibles concerneraient les informations relatives aux personnes, tant des prospects et des clients (50%), mais aussi celles relatives aux collaborateurs (47%) ainsi que les documents sur la recherche et le développement (23%). Les entreprises doivent donc s’efforcer de doter leurs collaborateurs d'outils pour faciliter le partage d'information. Mais elles doivent aussi repenser et mieux organiser leurs données, comme nous l'évoquions récemment en Océanie. A noter que les résultats de cette étude ont été sponsorisés par Watchlock, spécialiste en solution de sécurité.
* menée auprès de 622 entreprises spécialisées en technologie de l'information et en sécurité aux Etats-Unis

lundi 3 septembre 2012

Le BYOD coûterait cher aux entreprises

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/byod-couterait-cher-aux-entreprises

 
Par L'Atelier - Paris 17 août 2012 Deux employés surfant sur une tablette
Les nouveaux modes de travail en mobilité obligeraient les entreprises à être plus souple en permettant à leurs employés d'utiliser leur propre matériel. Ceci les rendrait plus vulnérable et augmenterait la facture informatique.
Le phénomène Bring Your Own Device (BYOD) prend toujours plus d'ampleur dans le monde de l'entreprise. Pourtant, si 60% des entreprises encourageraient cette pratique selon un précédent rapport de Forrester Research, la facture coûterait cher aux entreprises. En effet, 67% des professionnels IT interrogés pensent que l'utilisation de smartphones, Ipads ou appareils personnels va augmenter les coûts informatiques et de sécurité dans l'entreprise selon un sondage réalisé par Lieberman Software, une société spécialisée dans les solutions de gestion de sécurité.

La sécurité des données au cœur du débat

Pour les entreprises, le BYOD rendrait les données vulnérables. En effet, 43% des répondants s'inquièteraient des risques en termes de sécurité, notamment l'apparition de virus au sein de l'organisation. Mais la perte d'un appareil personnel utilisé dans le cadre professionnel constituerait également un danger pour l'entreprise pour 26% des personnes interrogées et le vol également pour 22%. Si l'utilisation d'appareils personnels est pratique pour les employés de par leur maîtrise totale de leur propre matériel, la capacité à adopter, à maintenir et contrôler l'accès aux entreprises est inexistante ou inadaptée.

Un encadrement pour ne pas perdre le contrôle

Actuellement, dans un effort pour répondre à la demande de BYOD, les entreprises sont obligées d'abaisser leurs barrières de sécurité. Mais pour Lieberman, les professionnels IT doivent bien comprendre ce qu'ils autorisent et surtout à quoi s'expose l'organisation avec l'utilisation d'appareils dont ils n'ont pas un plein contrôle. Les entreprises ne doivent pas pour autant s'y opposer, mais plutôt placer la mobilité au cœur de leur stratégie de développement informatique. La clé de cette évolution vers une intégration BYOD se trouverait ainsi dans la gestion de l'infrastructure IT.

dimanche 2 septembre 2012

Le potentiel des médias sociaux encore sous-exploité par les entreprises

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/potentiel-medias-sociaux-exploite-entreprises
 
Par L'Atelier - Paris 10 août 2012 
 
Business man utilisant un mur virtuel futuriste
Conscientes des avantages que procureraient une utilisation adaptée des médias sociaux, peu d'entreprise seraient en mesure d'appliquer les bonnes recettes. Cela supposerait en effet de relever plusieurs défis. Lesquels ?
Aujourd'hui, alors que 72% des entreprises utilisent désormais les réseaux sociaux, 90 % d'entre elles déclarent voir des bénéfices sur leur business. Pourtant, peu en exploite pleinement tout le potentiel. En effet, le manque à gagner chaque année serait même estimé entre 900 milliards et 1,3 trillions de dollars dans un rapport du McKinsey Global Institute (MGI). Surtout, l'utilisation des technologies sociales visant à améliorer la communication et la collaboration au sein et entre les entreprises pourraient contribuer à deux tiers de cette valeur estimée dans quatre secteurs commerciaux : les ventes, le marketing, le développement produit et le service client.

Des défis à relever

Toutefois, capter cette valeur est un vrai défi pour les entreprises qui nécessite de réaliser en interne plusieurs changements en profondeur. Elles doivent transformer leurs organisations structurelles, leurs processus, mais aussi leurs cultures afin de développer des réseaux d'entreprises étendus, qui connectent aussi bien l'interne que l'externe, comme les clients et les partenaires. Cela va dans le même sens qu'une étude d'Altimeter qui prônait la convergence en interne. Les entreprises doivent en effet être ouvertes à l'échange d'informations et intégrer une culture de confiance et de coopération. Elles doivent également faire face à des risques importants relatifs à la confidentialité, la propriété intellectuelle et la réputation. En effet, les sites collaboratifs inquiètent les entreprises selon un sondage réalisé conjointement par Forbes Insight et Deloitte. Les juristes sont également confrontés aux mêmes défis avec les communautés en ligne.

De nouveaux business model sociaux

Toutefois, les avantages sont si avérés que les décideurs devraient trouver la solution pour relever ces challenges. Les entreprises devraient donc continuer à développer ces nouvelles façons d'atteindre les consommateurs par le biais des médias sociaux mais aussi pour le développement de produits, du marketing et du service client. Ce sont surtout les avancées technologiques qui ont conduit à l'émergence de nouveaux usages et de nouveaux business model sociaux. Actuellement, seulement une fraction de ces usages sont exploités à l'image de l'utilisation des réseaux sociaux aux Etats-Unis, représentant seulement 5% de tous les moyens de communication.

mercredi 1 août 2012

Le smartphone encore peu utilisé pour des tâches professionnelles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/smartphone-utilise-taches-professionnelles

Par Claire Cavret 01 août 2012 Business man utilisant un smartphone
Le phénomène du Bring your own device (BYOD) prend toujours plus d'ampleur avec les nouveaux modes de travail en mobilité. Plus de la moitié des allemands et des britanniques utilisent leur smartphone personnel pour la communication principalement, talonnés par les français.
Si le smartphone est devenu incontournable pour le grand public, il envahit également progressivement le monde des affaires. La plupart du temps, l'appareil est fourni par l'employeur, mais la mutation du travail vers plus de mobilité entraîne le phénomène grandissant du Bring your own device, amenant les collaborateurs à utiliser leurs propres smartphones. Dans ce domaine, ce sont les employés allemands qui utiliseraient le plus leur smartphone personnel (53%) dans leur travail, suivi par les britanniques (52%) selon un sondage* IDATE. Pour la France, moins de la moitié (45%) en ferait usage dans leur activité professionnelle. Toutefois, les britanniques auraient l'avantage dans l'utilisation de fonctionnalités liées à la communication et au partage d'information.

Les britanniques devant en communication

Parmi les usages les plus répandus au travail, les appels téléphoniques (100%), les emails (autour de 80%) et les sms/mms (entre 75 et 80%) arrivent sans surprise en tête. Toutefois, le sondage montre une légère avance des travailleurs anglais dans l'utilisation du smartphone à des fins de communications comparée à celle de leurs homologues français et allemands. Que ce soit pour les sms/mms (R-U: 82%; FR: 79%; ALL: 77%), des emails (R-U: 83%; FR: 80%; ALL: 80%), de la messagerie instantanée (R-U: 53%; FR: 40%; ALL: 39%) et des réseaux sociaux (R-U: 35%; FR: 20%; ALL: 30%).

Faible utilisation dans le domaine commercial

Si la France est en retard concernant l'utilisation des médias sociaux, les employés tricolores dominent d'une courte tête la gestion de leurs contacts, de leurs calendriers et de leurs tâches sur leurs smartphones avec 79% contre 78% pour les allemands et 71% pour les britanniques. En termes de services géolocalisés, Français et anglais utilisent leurs smartphones à 55%. Néanmoins, l'utilisation du smartphone dans des tâches professionnelles telles que les présentations aux clients, la gestion des relations client (CRM), la gestion des ventes est faible avec moins de 20%.
*IDATE a conduit un sondage dans trois pays européens : l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni auprès de plus de 1000 employés pour comprendre l'utilisation faire des smartphones.

lundi 30 juillet 2012

La convergence des médias est un impératif pour les marques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/convergence-medias-un-imperatif-marques

Par L'Atelier - Paris 30 juillet 2012 Convergence vers une stratégie

Les consommateurs font face à de plus en plus de contenus, qu’ils soient sur des médias traditionnels, sociaux ou encore des supports publicitaires. Cela oblige les marques à s'adapter en adoptant une stratégie multicanale globale. Un challenge qui demande de repenser l'organisation en interne.
Si les marques sont conscientes de l'importance d'adopter une approche multicanale pour s'adapter à des consommateurs toujours plus mobiles, elles ne savent pas encore réaliser cette convergence en interne. En effet, les frontières deviennent de plus en plus floues et surtout hybrides entre médias traditionnels, réseaux sociaux et la publicité. La convergence entre ces médias serait pourtant un impératif pour les entreprises, selon une étude* menée par Altimeter. Actuellement, la plupart des entreprises ne seraient pas prêtes à combiner le "paid, owned et earned media". Et si des actions ne sont pas menées dans ce but, la performance pourrait en souffrir dans moins de 10 ans.

Une stratégie transversale

Cela implique de changer l'organisation du département marketing et de créer de nouveaux modèles collaboratifs à l'intérieur de l'entreprise afin d'optimiser les investissements. Aujourd'hui, la gestion de la publicité, de la communication corporate et des médias sociaux est organisée en silos et est une véritable concurrence territoriale et budgétaire. Traditionnellement, le "paid media" est l'apanage du département marketing, que ce soit en ligne ou non. Mais aujourd'hui, la publicité ne marche plus aussi efficacement que par le passé et nécessite de compléter le dispositif par d'autres canaux. Pour ce qui est du "owned media" et du "earned media", ils sont tout deux essentiels à une campagne, créant un phénomène d'amplification afin de diffuser les messages de la marque. Le owned media est généralement géré par le département communication externe et des relations presse et le earned media est plus transversal.

Oeuvrer en commun

Pour le consommateur, une marque représente une seule et même entité. Elle doit donc montrer une cohérence en inscrivant sa communication dans une stratégie globale. On observe depuis quelque temps une convergence entre médias dits traditionnels comme la télévision et les médias sociaux. En effet, toujours plus de programmes télévisés intègrent un fil twitter sur une partie de leur écran, affichant les réactions des téléspectateurs en direct. Rare sont les entreprises qui arrivent à intégrer les trois types de médias actuellement. Dans l'étude, Altimeter donne l'exemple d'une success story : Social chorus, une marque qui a réussi à les combiner en s'appuyant sur des influenceurs issus des médias sociaux. Mais faut bien reconnaître que la mise en oeuvre de ces projets par les entreprises est difficile, et que les études de cas sont encore bien trop rares.
*The Converged Media Imperative : How brands must combine paid, owned, and earned Media (2012)

mercredi 25 juillet 2012

L'intégration du BYOD au sein de l'entreprise se fait par étapes

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/integration-byod-sein-de-entreprise-se-etapes

Par Aurore Geraud 24 juillet 2012 hands on computer
Toujours source d'inquiétude mais néanmoins inévitable, l'intégration du BYOD (« Bring Your Own Device ») poursuit sa lente intégration en entreprise. Quelques étapes clefs doivent toutefois être respectées.
Il y a près de trois mois, Kaseya, fournisseur de logiciel de management informatique, dévoilait que plus d'un quart des organisations informatiques considéraient que l’usage par les employés de leur propre appareils mobiles dans le cadre du travail représentait l'une des plus grandes menaces pour l'entreprise. Et pourtant, un autre rapport récent, cette fois à l'initiative de Forrester Research, mettait en lumière que 60% des entreprises encourageaient cette pratique. C'est donc à partir de ces deux constatations contradictoires que l'institut de recherche à eu l'idée d'éditer un manuel à l'intention des entreprises dont le but est de leur offrir les lignes directrices d'un passage en douceur au BYOD. Et pour cela, le mot d'ordre est la création d'une infrastructure informatique « sans état ». Première étape donc selon Forrester : modeler une stratégie mobile cohérente et à l'épreuve du futur.

S'adapter au BYOD en 4 étapes

L'étude encourage ainsi les entreprises à placer la mobilité au centre de leur stratégie de développement informatique pour les cinq ans à venir. Pour cela, il ne faudrait plus adapter le BYOD au cas par cas mais au contraire le normaliser à la totalité de l'entreprise. Le mieux serait donc de créer des applications-tests pour les salariés afin qu’ils puissent mieux apprendre les usages grâce à celles-ci, (par exemple sur l'utilisation de la bande passante ou encore sur la protection des données). Seconde étape : externaliser les applications par une approche progressive. Forrester encourage donc les entreprises à proposer aux salariés un canal de diffusion et de gestion d'applications sous la forme d'un « app store » d'entreprise, comme Apperian ou AppCentral. La troisième étape consiste à transformer sa stratégie de gestion des appareils mobiles en inspection de ceux à risque. L'aide d'une tierce partie, comme Iovation ou Silver Tail Systems peut être un atout. Enfin, l'étude recommande aux entreprises d'étendre leur stratégie mobile aux autres initiatives de transformation informatique, cela, dans un but d'économie évident.

Car l'usage n'est pas prêt de ralentir

Ces conseils ne sont pas superflus au vu des résultats des précédentes études de l'institut de recherche. Ainsi, 91% des consommateurs américains et 86% des consommateurs européens possèdent au moins un appareil connecté. Des chiffres qui ne devraient pas cesser de progresser puisqu'on attends d'ici à 2015 pas moins d'un adulte américain sur trois en possession d'une tablette. D'ailleurs, le rapport de Forrester rappelle que rien que sur la période de 2007 à 2010 les opérateurs mobiles ont vu le trafic de données sans fil augmenter de plus de 5000%. Preuve donc que plus qu'un simple objet de confort voire de productivité, le BYOD est en passe de devenir un « must-have » pour les utilisateurs mobiles et un « must-integrate » pour les entreprises.

lundi 16 juillet 2012

L'engagement des salariés passe par les rapports humains, pas par les outils

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/engagement-salaries-passe-rapports-humains-outils

Par Renato Martinelli 13 juillet 2012 Hommes d'affaire se serrant la main
Multiplier les solutions pour rester en contact ne renforce pas la proximité entre un collaborateur et un manager, ni la capacité du deuxième à congratuler le premier. Or ces remerciements sont un facteur important d'implication.
Plus des trois quarts des employés se disent prêts à quitter leur entreprise si celle-ci ne reconnaissait pas leur contribution, selon une étude de RedBalloon auprès d'employés d'Australie et de Nouvelle Zélande. Elle révèle qu'une personne sur quatre est en train de chercher un nouveau travail ou va le faire dans les trois mois. Et selon les personnes interrogées, cette reconnaissance devrait venir des responsables, qui ne le feraient pas assez. 44% des employés jugeraient ainsi "vraiment pauvre", "pauvre" ou simplement "satisfaisante" la capacité de leur manager à les féliciter. D'ailleurs, les trois quarts jugent que leur travail n'est pas assez reconnu puisqu'ils obtiennent une forme de reconnaissance une seule fois par mois, tous les trois mois ou une fois par an. Pis, 11% n'en reçoivent jamais. Or la majorité des employés chercherait la reconnaissance de leurs manager direct (51%), avant celle de leurs collègues ou pairs (35%) ou du PDG (14%).

L'importance du travail en présentiel

Reste à savoir si, avec la multiplication des réseaux sociaux internes et des moyens de communication, les responsables sont plus facilement en contact avec leurs collaborateurs. "La technologie facilite les échanges entre managers et employés, elle améliore la collaboration, mais elle n'améliore pas la proximité car elle est un moyen et non une fin en soi", répond à ce sujet Olivier Chappert, partner chez Bearing Point à L'Atelier. Et de revenir d'ailleurs sur l'importance de continuer à organiser des rencontres dans le monde réel. "Les employés peuvent travailler chez eux, mais la proximité entre le manager et son équipe ne passe que par des rencontres physiques", ajoute-t-il. Malgré tout, juge t-il, lorsque l'entreprise dispose de blogs ou de réseaux sociaux internes, "leur implication dans ces outils permet de faire la différence entre deux personnes de même niveaux".

La génération Y plus avide de reconnaissance

"Mais les personnes impliquées sont celles qui avaient déjà une propension à parler ou à partager leur connaissance, ces outils ne leur permet donc que d'émerger". Pour revenir sur la concrétisation de cette reconnaissance, fait intéressant : pour près de la moitié des salariés intéressés (46 %), celle-ci n'a pas besoin d'être financière - 4 % seulement la souhaitent -, mais plutôt un remerciement par écrit ou à l'oral. Et 50% souhaiteraient une reconnaissance physique, comme un chèque cadeau ou du temps libre en entreprise. Pour Olivier Chappert, "parler de reconnaissance signifie parler de fond et non de forme, donc même s'il y a du digital pour faciliter la reconnaissance, rien ne remplace la monnaie sonnante et trébuchante ou les formations par exemple". A noter que les plus jeunes sont les plus disposés à partir à cause d'un manque de reconnaissance puisqu'ils sont 86% pour la génération Y, 77% pour la génération X et 63% chez les Baby boomers.

jeudi 12 juillet 2012

"L'entreprise doit d'abord innover en interne avant de le faire pour ses clients"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprise-abord-innover-interne-de-faire-clients

Par Claire Cavret 12 juillet 2012
Jean-Pascal Ancelin
Les entreprises doivent intégrer la mobilité, les réseaux sociaux, le Big Data et le cloud pour continuer à être performantes. C'est d'abord en interne qu'elles doivent absorber ces processus.
Interview de Jean-Pascal Ancelin, PDG France chez Microstrategy, rencontré à l'occasion du Microstrategy World 2012 qui a lieu du 9 au 12 juillet à Amsterdam.

L'Atelier : L'événement est basé sur les changements que la mobilité, les réseaux sociaux, le cloud et le Big Data opèrent dans l'entreprise. Ces tendances sont-elles déjà bien implantées ?

Jean-Pascal Ancelin : Actuellement, ces quatre tendances sont fortes pour nous et nous avons déjà observé les besoins et l'intérêt chez nos clients sur ces sujets. Aujourd'hui, tout le monde a un smartphone, et dans une moindre mesure, on voit de plus en plus de tablettes. En quelque sorte, ces appareils connectés sont un peu devenus nos portefeuilles, pour se connecter sur une application, pour acheter en ligne, pour ouvrir sa voiture. Et ce nouveau portefeuille, il faut que les entreprises le prennent en compte et qu'elles soient capables de proposer à leurs salariés des applications mobiles puisque c'est leur quotidien. C'est une façon d'être innovant en interne, mais également pour leurs clients et partenaires.

Comment se positionne la France sur ce terrain ?

La France n'est pas en retard dans la mobilité. Pour ce qui est des réseaux sociaux, on y vient enfin. C'est vrai qu'à ce niveau, nous n'étions pas aussi en avance que les Etats-Unis. En tout cas, il y a une vraie demande de la part des directions marketing et digitales des entreprises qui sont très intéressées pour exploiter ces données. Le cloud, c'est maintenant et le big data également. Mais pour ce dernier, est-ce que c'est une tendance, est-ce qu'il est vraiment utile d'analyser toutes les données qui sont à notre disposition, je n'en suis pas certain. Il y a en tout cas une grande part d'analyse et de réflexion à mener rapidement au sein des entreprises afin de ne pas prendre de retard.

Quand vous parlez d'innovation, en interne ou en externe, à quoi faîtes vous référence ?

Ces technologies vont servir aux entreprises d'être non pas réactives, mais proactives sur leur business. Parce qu'à partir du moment où l'on offre la possibilité aux personnes du marketing, de la finance, des ventes, de la logistique de recevoir une information en temps réel sur son mobile, c'est déjà plus rapide que d'attendre que cette information soit mise à jour quotidiennement tous les deux jours, tous les quatre jours. Ce qui est important, ce n'est pas uniquement de pouvoir recevoir un rapport sur son téléphone ou son iPad, c'est de pouvoir naviguer et de recevoir l'information en temps réel. Cela accélère la prise de décision et l'action et de ce fait, la résolution d'un problème donné. Donc c'est déjà une information qui arrive plus vite. C'est aussi une information qui est accessible à plus de personnes. C'est aussi donner plus d'autonomie aux personnes sur le terrain, par exemple à un chef de rayon ou à un conseiller dans une banque en région.
Etre plus novateur que ses concurrents est très important, car l'utilisation de nouvelles technologies est un moyen d'incitation pour choisir par exemple une banque plutôt qu'une autre. L'analyse des données provenant des réseaux sociaux permet de mieux connaître les clients, leurs centres d'intérêts. Cela fournit aux entreprises une vision à 360° de leurs clients.

dimanche 1 juillet 2012

La consumérisation, responsable de l'obsolescence des infrastructures réseaux ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/consumerisation-responsable-de-obsolescence-infrastructures-reseaux

Par L'Atelier - Paris 29 juin 2012 Forêt d'ordinateurs
Le fait d'amener ses propres appareils pour travailler, la mobilité mais aussi la vidéo et la virtualisation du poste de travail, fragiliseraient les réseaux internes des entreprises, qui n'arriveraient pas à suivre ces évolutions.
Si la technologie demande à la direction informatique de bien repenser son métier, un rapport* publié par Dimension Data montrerait que presque la moitié des réseaux d’entreprises (45%) dans le monde serait obsolète d’ici 5 ans. Les raisons invoquées ? Les tendances technologiques du Bring your own device consistant à apporter son propre matériel, la vidéo, la virtualisation du poste de travail ainsi que la mobilité réduiraient l’espérance de vie de ces réseaux. En effet, les entreprises n’arriveraient pas à suivre ces évolutions technologiques et surtout, les dispositifs utilisés seraient vulnérables.

L'architecture interne ne suit pas

En effet, les deux tiers de tous les appareils évalués en 2011 ont révélé au moins une faille de sécurité. Si la vulnérabilité des appareils est importante, elle est relativement stable par rapport à 2011 avec 73%. L’authentification serait la plus faille préoccupante avec 13,6% des violations sur appareils connectés en 2012 comparé au 9,3% en 2011. L’introduction de nouvelles technologies au sein des entreprises a évolué tellement rapidement que ces dernières n’ont pas pris toute la mesure pour les intégrer. Cela nécessite une amélioration de l’architecture de l’organisation. Aussi, seulement 18% des entreprises seraient capables de soutenir correctement ces technologies.

Faire attention au cycle de l'obsolescence

Les Etats-Unis et la région Moyen-Orient/Afrique seraient les zones où les appareils seraient les plus vulnérables avec respectivement 85% et 89% en hausse de +20 points et +5 points par rapport à 2011.  Mais il faut aussi considérer que les fournisseurs de ces appareils ont leur part de responsabilité puisqu’ils ont fait entrer leur produit dans le cycle de l’obsolescence. En effet, un appareil a été pensé avec une vie de durée limitée et les entreprises doivent déterminer l’impact de ce cycle de vie sur leur réseau en privilégiant les architectures longue-durée, en considérant les risques, les coûts et les facteurs stratégiques.
* Network Barometer Report 2012, Dimension Data

mercredi 27 juin 2012

Les départements informatique et marketing pas encore assez associés ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/departements-informatique-marketing-assez-associes

Par Claire Cavret 27 juin 2012 Synergie entre deux équipes
Peu d'entreprises organisent le travail en synergie. Ce serait pourtant nécessaire avec l'essor du mobile et des réseaux sociaux qui demandent des compétences crosscanal.
Atteindre les consommateurs avec succès par le biais du mobile ou des réseaux sociaux s'avère compliqué si le marketing et l'informatique ne forment pas un partenariat solide. Le rapprochement de ces deux entités était déjà pointé en septembre dernier par Forrester Research comme un élément clé de la compétitivité. Le problème est que, en plus de huit mois, les choses ne semblent pas avoir changé. Selon un sondage d'IBM sur l'industrie marketing, 60% des marketeurs pointent ainsi le manque de synergies entre département marketing et département informatique comme un obstacle majeur à la réussite des objectifs. Si 71% d'entre eux pensent qu'une meilleure intégration est importante, il ne serait seulement que 29% à l'appliquer réellement pour différents canaux.

Sortir des silos traditionnels

La raison invoquée ? Les systèmes existants seraient trop disparates pour intégrer ces canaux pour 59% des marketeurs interrogés. Pourtant dans les faits, faire collaborer marketing et informatique s’avérerait plus efficace pour les entreprises. Ainsi, 51% des professionnels du marketing ayant indiqué travailler dans une entreprise performante, évoquent de bonnes relations entre leur département et le pôle informatique, soit 10% plus élevé que les autres entreprises. Ce chiffre tendrait à confirmer l'importance d'une alliance entre les deux entités. De plus, les marketeurs de ces entreprises plus performantes seraient presque trois fois plus susceptibles d'être des leaders dans la conduite du service client de leur organisation à travers différents canaux.

Les entreprises tournées vers le mobile et les réseaux sociaux

Autre résultat, l'enquête montre que si le marketing mobile fonctionne bien, les entreprises se préparent maintenant à aller au-delà des coupons et pour offrir de la publicité mobile, qui atteindrait les consommateurs sur leur smartphones et leurs tablettes. Ainsi, 34% des répondants ont déclaré avoir l'intention de diffuser des annonces mobiles dans moins de 12 mois. Cela représenterait la tendance dans les cinq années à venir. Actuellement, 46% des répondants utilisent les sites Web sur mobile, suivi par 45% qui ont lancé leurs applications mobiles, en hausse de 40% et 44% respectivement depuis l'année dernière. D'ici la fin de l'année, 26% des entreprises auraient l'intention de lancer des applications sur les sites de réseaux sociaux et 23% souhaiteraient y lancer des annonces publicitaires.

jeudi 21 juin 2012

Le rôle des médias sociaux dans la culture d'entreprise divise dirigeants et salariés


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/role-medias-sociaux-culture-entreprise-divise-dirigeants-salaries

Par L'Atelier - Paris 20 juin 2012 boss arguing
Pour les responsables, les réseaux internes aident à construire une culture commune. Un constat moins partagé par les collaborateurs, qui les considèrent plus comme un simple outil.
Les dirigeants et les salariés n'auraient pas la même vision de l'utilisation des médias sociaux dans l'entreprise, révèle une étude commanditée par Deloitte, cabinet d'audit et de conseil, et réalisée par Harris Interactive. La source de divergence se trouverait majoritairement dans l'influence de ces médias sur la culture même de l'entreprise. Ainsi, l'étude révèle que 41% des dirigeants estimeraient que les réseaux sociaux aident à la fois à construire et à maintenir une culture commune au sein de leur entreprise contre seulement 21% des salariés. Preuve donc que la culture d'entreprise pourrait être également une question de point de vue ? Peut être, quand on sait que les dirigeants se disent à 45% confiants quant aux effets positifs des médias sociaux sur l'environnement de travail. Un chiffre qui retombe à 27% pour les salariés.

Une culture qui devrait passer par l'humain

De même, les plus hauts échelons hiérarchiques estimeraient que l'usage de ces médias instaurerait une véritable transparence dans la gestion de l'entreprise. Ils seraient en effet 38% à penser cela. Un avis partagé par seulement 17% pour les salariés. Et ces divergence d'opinions s'expliqueraient, selon Punit Renjen, président du conseil d'administration de Deloitte, par le fait que "les dirigeants utilisent les médias sociaux comme levier de création d'une culture et pour apparaître accessibles". Et d'ajouter : "Or, bien qu'il soit important de se tenir au courant des moyens de communication, il faut également connaître les limites de telles technologies". Il rappelle en effet que les normes d'instauration d'une culture d'entreprise n'ont pas changé et qu'elles nécessitent avant tout de construire une relation à travers des réunions en face-à-face, des appels téléphoniques directs et des messages personnels.

Regarder dans la même direction ?

Ce qui devrait d'abord passer par une vision commune des objectifs de l'entreprise. Or, selon le rapport, ce n'est pas encore le cas actuellement dans toutes les entreprises. Ainsi, bien que la culture d'entreprise restent pour une majorité de sondés, tout échelon confondu, l'élément le plus important pour le succès de l'entreprise, reste que 76% des dirigeants privilégient en premier lieu la stratégie commerciale par rapport au partage de valeurs communes (62%). Alors qu'à leur différence les salariés estiment les deux facteurs équivalents en ce qui concerne la réussite de l'entreprise avec respectivement 57% et 55%. Et pour Punit Renjen, "pour être une organisation remarquable dans le climat actuel des choses, il est nécessaire d'articuler autour, d'investir et de soutenir plus que jamais la culture d'entreprise". Et de conclure : "Car si correctement prise en charge, celle-ci va transcender toutes les modifications de l'environnement, et servir de fondement pour la viabilité organisationnelle et la croissance".