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lundi 4 février 2013

Pour innover, les dirigeants doivent savoir prendre des risques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/innover-dirigeants-doivent-savoir-prendre-risques
 
Par Aurore Geraud 04 février 2013 business man taking a risk
Comment les responsables d'entreprises innovantes ont-il réussi à trouver un moyen de percer sur le marché ? En sachant écouter leurs collaborateurs, et en faisant preuve d'audace.
Qui de mieux qu'un dirigeant d'entreprise innovante pour donner des conseils à d'autres qui souhaiteraient tenter l'aventure ? C'est en partant de cette idée que le cabinet Ernst & Young a décidé de recueillir dans un récent rapport les conseils et les confidences de près de 45 spécialistes de l'innovation et dirigeants internationaux d'entreprises ayant réussi dans le domaine. Et selon ceux-ci, pour qu'une entreprise soit innovante, il faudrait que celle-ci prenne en compte trois critères audacieux. Le premier est que les idées peuvent émaner de n'importe quel acteur de l'entreprise. Le second est qu'il faut se préparer à ne pas toujours réussir. Et enfin, le dernier est de savoir se lancer sur le marché même si l'on n'est pas tout à fait prêt.

Accéder rapidement au marché pour se démarquer

Et si cette dernière affirmation peut paraître étonnante, elle vient de John Waibochi, PDG de Virtual City, un géant des solutions mobiles au Kenya, et que L'Atelier avait rencontré en 2010. Celui-ci explique que "lorsque l'on a une bonne idée, il est plus facile de devenir obsédé par celle-ci et la manière de perfectionner le produit, plutôt que de se concentrer sur l'entrée sur le marché". Or, quand on sait qu'à présent les produits innovants sont généralement mis sur le marché en 90 jours au lieu de 6 à 12 mois il y a encore quelques années, il est nécessaire d'un point de vue concurrentiel "d'y entrer le plus vite possible, même si l'on est prêt qu'à 90%", ajoute-t-il. Et cela même s'il existe un risque de se tromper ? C'est en tout cas ce que prône Navi Radjou, expert en innovation et conseiller en stratégies pour la Silicon Valley.

Faire le plein d'idées au risque de se tromper

Celui-ci explique, en effet, que "le meilleur moyen d'expérimenter est d'être rapidement confronté à l'échec, et ce, de manière peu onéreuse et répétée". A cela, il ajoute que "l'intérêt de l'échec en temps réel en ligne est la possibilité de recevoir aussi rapidement des retours pour pouvoir s'améliorer". Enfin, le rapport rappelle l'importance de solliciter tous les acteurs des différents niveaux de l'entreprise dans le processus d'innovation. Ainsi, d'après le vice-président d'une entreprise américaine spécialisée dans le domaine de l'escalade, il ne faut pas avoir peur "d'engranger le plus grand nombre d'idées humainement possible, et ce, peu importe leur origine". Car, toujours selon celui-ci, "ceci est l'ingrédient clé de la réflexion et de la conception".

jeudi 8 novembre 2012

Le rôle du département informatique divise au sein des entreprises

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/role-departement-informatique-divise-sein-entreprises?utm_source=emv&utm_medium=mail&utm_campaign=alerte_emea

Par L'Atelier - Paris 08 novembre 2012 IT en entreprises
Les professionnels qui travaillent dans le secteur ont une perception de leur métier encore différente de celle qu'ont les autres collaborateurs. Tous se rejoignent par contre sur l'importance à venir du département.
Au sein des sociétés, le rôle du département informatique est différemment perçu, selon que l'on prenne le point de vue des professionnels du secteur et du reste des employés. Une étude menée par InformationWeek auprès d'un peu moins de quatre cents collaborateurs, issus ou non du secteur IT, révèle en effet qu'une majorité des premiers estiment leur secteur comme raisonnablement innovant et efficace, quand les autres auraient une opinion moins enthousiaste. Des disparités qui se traduisent pas des chiffres : 60 % des personnes travaillant dans le département informatique jugent que ce dernier fait partie intégrante du business, quand seulement 43 % des autres collaborateurs le pensent. De même, ces derniers considèrent majoritairement (54 %) le département informatique comme devant fournir des services de maintenance et du support informatique, quand seulement 39% des salariés du secteur IT ont la même opinion.

Facilitateur ou preneur de décisions ?

Dans la même veine, plus de huit collaborateurs sur dix jugent que le département doit être un facilitateur pour l'entreprise, et pas un preneur de décision. Là, la différence est moins marquée entre les deux mondes : près de 70 % des employés IT pensent que leur rôle doit en effet être celui-ci. Côté satisfaction des services apportés, le décalage de perception est le même : les deux tiers des personnes du secteur technologique pensent que les collaborateurs sont de modérément à complètement satisfaits de la qualité, de la rapidité et du coût des projets IT. 50 % de ces mêmes collaborateurs le pensent. Selon ce rapport, cette différence viendrait d’un manque de clarté quant aux statuts et aux fonctions des responsables informatiques à l’intérieur des entreprises.

Plus d'importance à venir

Reste un point d'accroche cependant : à peu près 60 % des deux groupes se rejoignent sur l'importance à venir de l'IT en interne, et pensent que le département deviendra de plus en plus indispensable au succès de l'entreprise d'ici les deux prochaines années. Mais les moyens pour y parvenir risquent aussi de poser des difficultés : 37% des personnes interrogées issues du département IT admettent que le budget consacré aux différents projets innovants varie fréquemment, et 24% d’entre eux avouent devoir convaincre les cadres dirigeants de l’entreprise pour se voir allouer un budget correspondant à l’importance d’un ou plusieurs projets. Des budgets qui seraient parfois validés sans leur participation.

dimanche 16 septembre 2012

Développer la qualité des logiciels d'entreprise permettrait une meilleure commercialisation des produits

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/developper-qualite-logiciels-entreprise-permettrait-une-meilleure-commercialisation-

Par L'Atelier - Paris 13 septembre 2012 logiciel qualité
Changer le développement des logiciels avant la phase d'assurance-qualité aurait plusieurs avantages quant à la commercialisation des produits.
Assurer la qualité des logiciels est l'une des activités les plus importantes dans le cycle de vie d'un logiciel d'entreprises. Dans un nouveau rapport publié par l'Institut de recherche technologique Ovum, la qualité des logiciels d'entreprise, et leur développement ont été passés au crible. Le constat laisserait notamment entrevoir des problèmes de qualité à chaque étape du cycle de vie du logiciel. Le coût engendré pour assurer cette qualité lors de chaque phase de la conception et de l'utilisation des logiciels ne serait plus un obstacle, ni pour la qualité du produit, ni pour sa mise sur le marché. En prenant en compte les problèmes de qualité du logiciel avant la phase d'assurance-qualité, les entreprises pourraient non seulement réduire le coût de la qualité du logiciel, mais aussi raccourcir les délais de commercialisation, les défauts du produit étant localisés bien en amont. Pour cela, l'étude s'est en effet concentrée sur l'environnement des tests pratiqués avec l'appui des méthodes dites agiles, utilisées depuis quelques années pour la conception de logiciels.

La pertinence de l'utilisation des méthodes agiles

Certains des défis communs liés à l'essai de logiciels proviennent de déficiences dans le processus de test, et non dans l'activité de test en elle-même. Depuis une dizaine d'années cependant, les méthodologies agiles ont remis en question la vision traditionnelle des phases de test, et ont conduit à de nouvelles approches qui sont adoptées aujourd'hui, par de nombreuses équipes de développeurs. Cette différence d'approche a notamment permis de mettre en relief l'utilité de la méthode TDD (Test Driven-Development, ndlr). Cette technique de développement du logiciel est une méthode de développement dans laquelle les tests unitaires des codes-source sont répétés à maintes reprises, pour qu'enfin le logiciel soit remanié pour tenir compte des changements. Et depuis 2003, le Behavior Driven Development est venu compléter cette méthode, afin de percevoir les intérêts commerciaux des tests effectués lors de la phase d'assurance-qualité des produits.

La motivation de la valeur commerciale du BDD

Le BDD vise en effet à mettre l'accent sur les priorités à apporter au développement, pour introduire une valeur commerciale aux tests effectués. Cette méthode fournit également fournissant un vocabulaire commun entre la partie commerciale, les développeurs et les analystes. Le professeur Singh détaille cette méthode : « Le BDD est un langage commun pour exprimer les exigences opérationnelles des produits. Il s'agit d'une méthode efficace pour identifier les demandes de fonctionnalités des différents acteurs, internes et externes à la conception du ou des produits. Cette méthode est donc un triptyque qui analyse le rôle d’utilisateur du logiciel, sa fonction requise, et les avantages commerciaux attendus. » L'utilisation, de plus en plus courante de cette méthode, tend à résoudre de nombreux problèmes qui sont à la base de la nature des activités du développement du logiciel.

mercredi 25 juillet 2012

Users, developers and companies can find a common ground for sharing personal data


A lire sur:  http://www.atelier.net/node/408734

Par Ivory king 24 juillet 2012 personal data online
Singly let developpers access personal data from users, who have control over what they share. It helps developers innovate and empower users. Could this be the common ground for sharing personal data between users, developers and companies ?
Internet users have become accustomed to sharing personal data with apps in return for rich and relevant experiences. But enterprises have been more cautious about such sharing due to proprietary concerns. One company, however, is showing that sharing personal data can be beneficial for both individuals and businesses. Singly will launch as an open source personal data platform that makes it easier for developers to innovate: users grant permissions for apps to access their data from many social web sources - Facebook, Twitter, etc. That data helps to make common web processes like searching for a restaurant on Yelp, going through email, or catching up on a Twitter stream, more relevant to each user.
User data from multiple social networks via Singly’s platform
This startup concentrates on simplicity - Singly’s approach allows developers to quickly build apps and plug in their data to get it running. While each social network has its own authorization process for developers to access user data, Singly has standardized authorization for its supported services, so developers only have to worry about one process. While other platforms, services and applications usually use social sign in or even import some data from social networks, the integration that Singly brings is more streamlined - for example, when a user uploads an image to one network, and a status update to another network, the developer only needs to use the Singly API, not both of the social APIs.
Apps have already been released that have influential effects
The type of data power that can come from social networks becomes clear with the results from Hack Day that Singly held last month. During a single afternoon, one developer built an inbox app that can now be found in the Chrome Store. In Do I know thee?, emails that do not come from Facebook, Twitter, LinkedIn and Instagram contacts appear grayed out, providing an easy way for users to see email from likely known sources. Another app, Foodie Finder, connects via mobile to a restaurant stream populated by locations that friends have checked into or taken pictures at.

jeudi 12 juillet 2012

"L'entreprise doit d'abord innover en interne avant de le faire pour ses clients"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprise-abord-innover-interne-de-faire-clients

Par Claire Cavret 12 juillet 2012
Jean-Pascal Ancelin
Les entreprises doivent intégrer la mobilité, les réseaux sociaux, le Big Data et le cloud pour continuer à être performantes. C'est d'abord en interne qu'elles doivent absorber ces processus.
Interview de Jean-Pascal Ancelin, PDG France chez Microstrategy, rencontré à l'occasion du Microstrategy World 2012 qui a lieu du 9 au 12 juillet à Amsterdam.

L'Atelier : L'événement est basé sur les changements que la mobilité, les réseaux sociaux, le cloud et le Big Data opèrent dans l'entreprise. Ces tendances sont-elles déjà bien implantées ?

Jean-Pascal Ancelin : Actuellement, ces quatre tendances sont fortes pour nous et nous avons déjà observé les besoins et l'intérêt chez nos clients sur ces sujets. Aujourd'hui, tout le monde a un smartphone, et dans une moindre mesure, on voit de plus en plus de tablettes. En quelque sorte, ces appareils connectés sont un peu devenus nos portefeuilles, pour se connecter sur une application, pour acheter en ligne, pour ouvrir sa voiture. Et ce nouveau portefeuille, il faut que les entreprises le prennent en compte et qu'elles soient capables de proposer à leurs salariés des applications mobiles puisque c'est leur quotidien. C'est une façon d'être innovant en interne, mais également pour leurs clients et partenaires.

Comment se positionne la France sur ce terrain ?

La France n'est pas en retard dans la mobilité. Pour ce qui est des réseaux sociaux, on y vient enfin. C'est vrai qu'à ce niveau, nous n'étions pas aussi en avance que les Etats-Unis. En tout cas, il y a une vraie demande de la part des directions marketing et digitales des entreprises qui sont très intéressées pour exploiter ces données. Le cloud, c'est maintenant et le big data également. Mais pour ce dernier, est-ce que c'est une tendance, est-ce qu'il est vraiment utile d'analyser toutes les données qui sont à notre disposition, je n'en suis pas certain. Il y a en tout cas une grande part d'analyse et de réflexion à mener rapidement au sein des entreprises afin de ne pas prendre de retard.

Quand vous parlez d'innovation, en interne ou en externe, à quoi faîtes vous référence ?

Ces technologies vont servir aux entreprises d'être non pas réactives, mais proactives sur leur business. Parce qu'à partir du moment où l'on offre la possibilité aux personnes du marketing, de la finance, des ventes, de la logistique de recevoir une information en temps réel sur son mobile, c'est déjà plus rapide que d'attendre que cette information soit mise à jour quotidiennement tous les deux jours, tous les quatre jours. Ce qui est important, ce n'est pas uniquement de pouvoir recevoir un rapport sur son téléphone ou son iPad, c'est de pouvoir naviguer et de recevoir l'information en temps réel. Cela accélère la prise de décision et l'action et de ce fait, la résolution d'un problème donné. Donc c'est déjà une information qui arrive plus vite. C'est aussi une information qui est accessible à plus de personnes. C'est aussi donner plus d'autonomie aux personnes sur le terrain, par exemple à un chef de rayon ou à un conseiller dans une banque en région.
Etre plus novateur que ses concurrents est très important, car l'utilisation de nouvelles technologies est un moyen d'incitation pour choisir par exemple une banque plutôt qu'une autre. L'analyse des données provenant des réseaux sociaux permet de mieux connaître les clients, leurs centres d'intérêts. Cela fournit aux entreprises une vision à 360° de leurs clients.

mercredi 4 juillet 2012

Santé : l'approche holistique, plus intéressante pour l'entreprise ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/sante-approche-holistique-plus-interessante-entreprise

Par L'Atelier - San Francisco 03 juillet 2012 holistic medical items and tools
La start-up de santé Mevident développe un réseau social pour soutenir les services, les avantages et les programmes de santé. L'entreprise défend une approche holistique de la santé singulière.
Alors que la technologie, les start-up Web et l'utilisation d'Internet ont tous modifié le secteur médical de manière importante, un fil rouge unit tous les participants du secteur : les praticiens, les patients, les employeurs et les écoles, tous aspirent à une communication plus facile et plus chargée en sens pour favoriser le bien-être. Pour répondre à ce besoin, Mevident a créé un réseau social et une plate-forme Web proposant des services de santé basés sur le Web, facilitant la collaboration entre praticiens et créant une communauté qui peut faire appel à une nouvelle technologie pour prodiguer des soins plus coordonnés. Cette technologie met davantage d'informations à disposition des praticiens et est capable de revoir les résultats d'évaluations, de créer des enregistrements, de partager des recommandations et aussi de collaborer pour proposer des soins intégrés.
Une approche qui aide à créer une culture d’entreprise plus saine
En intégrant Mevident aux avantages santé, les employeurs font des économies, mais les effets sont bien plus larges. « Le plus grand avantage que retirent les employeurs de notre plate-forme, c'est de pouvoir attirer et engager des talents » explique le fondateur et CEO Asako Tsumagari. « Selon notre étude, 40 à 80% des personnes ayant à faire un choix entre des emplois similaires accordent de l'importance aux avantages santé. » Cela touche également les personnes en poste : 70% des employés indiquent qu'ils consacreraient plus d'efforts à leur travail si leur employeur leur proposait des soins de santé. L'effet de cette amélioration de l'engagement des employés va plus loin que de simples économies de dépenses de santé : la recherche suggère que les heures de travail perdues pour cause de maladie coûtent plus que les frais médicaux et influencent la culture d'entreprise.
En développant un réseau indépendant de professionnels de la santé
Quant aux autres participants à ce réseau social, le système centré autour des employés donne aux individus l'accès à des ressources et à une guidance professionnelles. Dans la tendance actuelle de soins intégrés, Mevident a créé une communauté de professionnels de la santé opérant en dehors des médecins traditionnels. Cela se traduit en moins de traitements envahissants, plus de soins préventifs et un soutien à la santé sous forme d' « entraîneurs personnels, de nutritionniste, de naturopathie, d'acupuncteurs, de coaches de vie, de professeurs de yoga, de physiothérapeutes, de masseurs, etc. » La communauté de Mevident ne comprend pas de médecins traditionnels à cause des réformes actuelles au sein du secteur. Mais Tsumagari estime que ce que Mevident développe va apporter des solutions aux problèmes actuels de notre système de santé.

Open source software is a viable model for the healthcare industry

A lire sur:  http://www.atelier.net/node/407975

Par Alice Gillet 04 juillet 2012 clinovo logo
Technology company Clinovo develops open source software for the highly regulated clinical research industry. This new solution is becoming a legitimate and viable alternative to commercial solutions, and might help shape the future of the healthcare industry.

Before ending up on the shelf of your pharmacy, medical treatments and drugs have to undergo clinical trials - a set of procedures meant to test their efficacy and safety. A typical trial entails testing a new drug on a group of patients and comparing the results with a group of patients who did not receive the treatment. For over 10 years, information technology has been used to collect, analyze, process the data collected, and convert it to the FDA standards. However, the software traditionally used is proprietary, expensive,  and lacks flexibility, as Clinovo CTO Marc Desgrousilliers tells l’Atelier. With regulatory measures becoming stricter than ever, proprietary software just doesn't meet the needs of clinical trials companies and service providers anymore, Marc says.
Clinovo develops an open source alternative to commercial solutions...
This is why Clinovo decided to leverage open source technologies to provide better clinical data management solutions to the healthcare industry. ClinCapture – Clinovo’s electronic data capture system (EDC) – is open source software that Clinovo modified in order to meet the FDA standards and regulations. “Open source technology allows us to provide much cheaper, and more flexible software to our clients,” Marc Desgrousilliers explains. “Our code is free, and we monetize our business with other services, such as high level studies.” Marc believes an open source solution like Clinovo's is a legitimate and viable alternative to traditional proprietary software.
...And acts as an interface between the healthcare and open source worlds
Aside from being cheaper and more flexible, open source software is by essence the result of a collaborative work, and therefore more likely to be innovative. “We have our own teams who work on the code, as well as developers from all over the world, who contribute freely for the sake of improving the code and contributing to innovation” Desgrousilliers clarifies. In other words, Clinovo has positioned itself as an interface between the clinical research industry and the open source community. Open source expert Ismael Ghalimi tells us “Clinovo is one of the only examples I think of, of a company that develops a B2B software with an open source business model.”

jeudi 28 juin 2012

La vie quotidienne totalement « ludifiée » en 2020 ?

http://www.atelier.net/trends/articles/vie-quotidienne-totalement-ludifiee-2020
Par L'Atelier - San Francisco 27 juin 2012 smartphone projecting gaming apps

La ludification devrait se répandre d'ici 2020 et fera sans doute partie intégrante de notre vie de tous les jours. Ses racines dans la culture pré-digitale des consommateurs suggèrent qu'elle est là pour durer.
Les start-up et fournisseurs de services découvrent sans cesse de nouvelles manières d'implémenter la gamification : des mécaniques de jeu et systèmes de récompense à la mode qu'on voit fleurir partout, de l'enregistrement dans les applications aux suites de productivité au travail. Certains analystes technologiques prévoient que ces outils feront partie intégrante de notre vie d'ici à 2020, mais leurs théories sur la façon dont cela se manifestera diffèrent. Une partie est d'avis que les éléments de jeu peuvent constituer une aide dans les secteurs où ils apparaissent, comme par exemple l'éducation, la santé, l'entreprise et la formation. Une autre partie voir plus loin et y voit une façon de manipuler en douce le comportement des utilisateurs. Un rapport conjoint de l'université d'Elon et de l'Internet & American Life Project de Pew examine les différentes points de vue relatifs à la façon dont les « couches de jeux » affecteront ces secteurs dans le futur.
Les institutions culturelles pourraient influencer l’évolution de la tendance
De nombreux experts ayant répondu à l'enquête considèrent 2020 prématuré pour constater un résultat probant de l'influence croissante de la gamification. Ceci dit, le décollage pourrait être affecté de manière significative par la façon dont les organisations culturelles l'utilisent : cela pourrait la faire passer de la tour d'ivoire des start-up à l'homme de la rue. Un des experts interrogés estime que « si les églises, les clubs comme le Rotary et les Kiwanis estiment qu'ils peuvent mieux remplir leur mission en faisant passer certaines activités ludiques de don sur le smartphone de leurs membres, nous aurons dépassé une barrière culturelle importante. »
La ludification peut évoluer sous un autre nom, plus subtile
L’étude suggère par ailleurs que le terme ludification est peut-être relativement inadaptés. Les jeux seront de plus en plus ancrés dans les attentes du client quand ils sont en ligne, font des achats ou utilisent des logiciels, et dans la vie quotidienne. Par conséquent, tout en se banalisant, le terme « ludification » pourrait perdre de son sens, et par conséquent, dans le processus de déploiement de masse, on verra probablement éclore une nouvelle appellation plus précise et plus adaptée, comme par exemple « sociologie inférentielle ». En effet, la ludification elle-même n'est pas si nouvelle : nous adaptons simplement à la sphère digitale des comportements déjà existants. Ce qui est réellement nouveau, c’est l’ampleur du phénomène et son omniprésence.

mercredi 27 juin 2012

Les départements informatique et marketing pas encore assez associés ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/departements-informatique-marketing-assez-associes

Par Claire Cavret 27 juin 2012 Synergie entre deux équipes
Peu d'entreprises organisent le travail en synergie. Ce serait pourtant nécessaire avec l'essor du mobile et des réseaux sociaux qui demandent des compétences crosscanal.
Atteindre les consommateurs avec succès par le biais du mobile ou des réseaux sociaux s'avère compliqué si le marketing et l'informatique ne forment pas un partenariat solide. Le rapprochement de ces deux entités était déjà pointé en septembre dernier par Forrester Research comme un élément clé de la compétitivité. Le problème est que, en plus de huit mois, les choses ne semblent pas avoir changé. Selon un sondage d'IBM sur l'industrie marketing, 60% des marketeurs pointent ainsi le manque de synergies entre département marketing et département informatique comme un obstacle majeur à la réussite des objectifs. Si 71% d'entre eux pensent qu'une meilleure intégration est importante, il ne serait seulement que 29% à l'appliquer réellement pour différents canaux.

Sortir des silos traditionnels

La raison invoquée ? Les systèmes existants seraient trop disparates pour intégrer ces canaux pour 59% des marketeurs interrogés. Pourtant dans les faits, faire collaborer marketing et informatique s’avérerait plus efficace pour les entreprises. Ainsi, 51% des professionnels du marketing ayant indiqué travailler dans une entreprise performante, évoquent de bonnes relations entre leur département et le pôle informatique, soit 10% plus élevé que les autres entreprises. Ce chiffre tendrait à confirmer l'importance d'une alliance entre les deux entités. De plus, les marketeurs de ces entreprises plus performantes seraient presque trois fois plus susceptibles d'être des leaders dans la conduite du service client de leur organisation à travers différents canaux.

Les entreprises tournées vers le mobile et les réseaux sociaux

Autre résultat, l'enquête montre que si le marketing mobile fonctionne bien, les entreprises se préparent maintenant à aller au-delà des coupons et pour offrir de la publicité mobile, qui atteindrait les consommateurs sur leur smartphones et leurs tablettes. Ainsi, 34% des répondants ont déclaré avoir l'intention de diffuser des annonces mobiles dans moins de 12 mois. Cela représenterait la tendance dans les cinq années à venir. Actuellement, 46% des répondants utilisent les sites Web sur mobile, suivi par 45% qui ont lancé leurs applications mobiles, en hausse de 40% et 44% respectivement depuis l'année dernière. D'ici la fin de l'année, 26% des entreprises auraient l'intention de lancer des applications sur les sites de réseaux sociaux et 23% souhaiteraient y lancer des annonces publicitaires.

mardi 26 juin 2012

L'éducation digitale doit combiner usage formel et informel des technologies

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/education-digitale-combiner-usage-formel-informel-technologies

Par L'Atelier - Paris 26 juin 2012 student working on computer and mobile
Depuis cinq ans, le Royaume-Uni a mis en place un plan d'action pour intégrer les technologies au cycle scolaire, en employant des outils généralement utilisés à la maison.
Pour que l'usage des nouvelles technologies soit véritablement efficace dans le secteur de l'éducation, le projet TEL (« Technology Enhanced Learning » soit l'apprentissage amélioré par les technologies) part du principe qu'il est nécessaire de lier l'usage formel (dans le cadre scolaire) et informel (de chez soi) de celles-ci. Fort de cette constatation, le projet, qui a vu le jour en Grande-Bretagne en 2007, a permis de mettre en place plusieurs projets. Parmi eux, on retrouve notamment la ESSA Academy de Bolton qui, dans le but de remonter les notes de ses élèves, leur a fourni des Ipod Touch utilisables à la fois chez eux et à l'école. Ils pouvaient ainsi communiquer avec leurs professeurs en dehors des heures habituelles, effectuer des recherches sur Internet ou encore accéder à des dictionnaires et autres applications en ligne.

Écran tactile et crowdsourcing à l'école

En 2 ans et grâce à cet outil, le pourcentage d'élèves possédant des notes entre A+ et C à leur examen final serait passé de 55% à 99,5%. Autre détournement de la technologie utilisée par la génération Y au profit de l'éducation : une plate-forme nommée NQuire. Celle-ci permet à un groupe d'étudiants de se regrouper en ligne via ordinateur ou mobile pour effectuer un projet en commun dont le but est de résoudre un problème de société. Chacun regroupe des données de son côté, soit chez soi, soit dans le cadre scolaire, puis les met en commun. La plate-forme les traite ensuite sous forme de graphiques et de visualisations. Du contenu, tels que des vidéos, des interviews d'experts et des commentaires des étudiants peuvent être ajoutés.

Intelligence artificielle et jeux pour l'apprentissage de la vie

Et cela ne constitue que des outils d'apprentissage. Le programme de recherche se targue également d'aider les élèves en difficulté dans la vie de tous les jours. En les mettant, par exemple, en situation, comme c'est le cas pour le logiciel d'intelligence artificiel Alelo. Celui-ci apprend aux élèves à argumenter en public lors de conversations houleuses. Entre en jeu alors un phénomène de ludification puisque l'élève est évalué et a la possibilité d'améliorer ses performances. Enfin, les chercheurs ont développé un monde virtuel s'adressant directement aux jeunes souffrant d'exclusion. Celui-ci leur permet en effet de partager et d'apprendre par le biais d'avatar sans avoir à être jugés ou reconnus. Un moyen encore une fois de donner un coup de pouce à leur estime de soi.

Le numérique simplifie la personnalisation dans l'industrie


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/numerique-simplifie-personnalisation-industrie

Par Claire Cavret 26 juin 2012 Paire de lunettes
Les projets permettant, grâce au web ou à des outils adaptés, de faire de biens comme des vêtements ou des lunettes des items personnalisés par l'acheteur lui-même, se multiplient. Un moyen non négligeable de stimuler le secteur ?
En France, la personnalisation à prix accessible se présente de plus en plus comme un canal de compétitivité pour les entreprises, quel que soit leur secteur. Les Nouveaux Ateliers proposent ainsi des costumes sur mesure à prix abordable après avoir mis au point une cabine qui scanne les mensurations d'une personne et permet de réaliser un vêtement parfaitement adapté à moindres frais. Autre exemple, dans l'industrie optique, avec Atol, qui propose à ses clients de créer leurs propres montures de lunettes depuis son site Internet, puis de les recevoir chez soi, où il suffit de les "clipper" à sa paire existante. En Espagne, un projet dans la même veine propose même de personnaliser les lunettes de bout en bout. Le consortium European Project Made4U a mis au point un système - combinant un scanner et un essayeur virtuel - qui permettrait au consommateur de créer son propre modèle. Que ce soit au niveau du design ou de sa correction optique, l'acheteur pourrait customiser sa monture et ses verres à son goût.

Un produit unique

Développé par l'Instituto de Biomecanica, "ce projet, illustre parfaitement le rêve actuel d'une "industrie monosérie", dans la lignée du Do it yourself et de l'artisanat", souligne Henri Verdier, président du pôle de compétitivité Cap Digital, interrogé par L'Atelier sur le sujet. Selon lui, le numérique porterait la promesse d'une industrie qui chercherait à sortir d'une logique de production en série pour passer à des objets uniques, personnalisés, chargés d'un fort attrait émotionnel et sentimental. "Plus généralement, on sent que le monde du service s'industrialise avec le numérique", nous dit Henri Verdier. L'enjeu serait alors en partie la conservation ou la délocalisation de métiers considérés aujourd'hui comme du service. Plus immédiatement, cette approche pourrait également bousculer l'ordre établi entre oculistes, opticiens et fabriquants. Techniquement, le système sera proposé chez l'opticien. Il permettra de scanner en quelques secondes les mesures anthropométriques d'un consommateur telles que la forme de son visage et ses mesures optométriques (sa correction optique).

Une alliance de design et de personnalisation

Avec ces informations, qui par ailleurs seront consignées dans son dossier, il pourra concevoir le modèle de lunette à son goût (couleur, forme, style, décoration...), choisir des verres adaptés et observer le résultat final grâce à un essayeur virtuel. L'opticien pourra assister le consommateur jusqu'à la décision d'achat. Le modèle choisit serait transmis à des fabricants partenaires et le client serait livré en quatre semaines maximum. "Si l'on se réfère à la stratégie d'Apple, la réussite est venue d'un mélange de design et de la possibilité de personnalisation," ajoute Henri Verdier. Qui nuance cependant : "il faut néanmoins trouver le bon dosage mais surtout l'industrialiser rapidement avant que d'autres pays n'occupent le créneau," conclut-il. En soulignant que le modèle, évidemment, pourrait s'appliquer à de nombreuses industries.

lundi 25 juin 2012

Mobile payment systems can also serve as loyalty programs

A lire sur:  http://www.atelier.net/node/407581

Par L'Atelier - San Francisco 25 juin 2012 loyalty card on smartphone
Square is now focusing on loyalty punch cards and rewards. More can be expected from this startup than a little card reading device plugged into a smartphone.
Mobile payments system Square is building on its card reader and point-of-sale service with features that merchants and independent retailers can use to create loyalty programs and other return visit incentives. Making use of increasingly popular smartphone-based “punch cards” and rewards, Square gives its clients more tools to engage their customers and increase marketing value. Users of the Pay with Square app collect cards within the app and use them to track rewards from purchases. Merchants can activate first visit specials and customizable punch cards to attract new customers or to incentivize regular customers to keep coming back.
Loyalty programs target current and potential customers, merchants too
While merchant-side tools can be customized to a specific shops needs, Square includes analytics to determine what those needs are. Digital loyalty programs gain their strength from their behavior data collection practices, and Pay With Square is no exception. In-app reporting “provides quick access to sales trends in real time” and Square Register has also increased its features, including easy x and z reports, simple item category creation for inventory libraries, and customizable discounts. Additionally, Pay With Square has redesigned its interface to encourage new business discovery, a trend that has also influenced Foursquare’s recent update.
Mobile payments providers now competing over diversifying features?
Square is broadening its mission considerably - loyalty programs with gaming features, a more robust Register with inventory and discount expansion, and more robust business discovery. This is a huge step for a startup that began with a little card reader dongle and a simple app to use it with. But with many mobile payment options present or launching in the future, Square is strategizing to keep ahead of the curve by capitalizing on viral usability with its new loyalty features. It is also strengthening its scalability by offering more support for larger businesses with its Register update. Square is also becoming a tool for the spontaneous user with its discovery tool.

mercredi 20 juin 2012

Mapping Developing Countries’ Mobile Ecosystems Should Help Drive Investment and Innovation

A lire sur:  http://www.atelier.net/node/407434

Par L'Atelier - Paris 20 juin 2012 MDI
The GSM Association (GSMA) has launched a platform which will aggregate data on the mobile communications ecosystem in the developing countries so as to help companies develop services to meet the real needs in particular markets.
Economic development experts see ensuring the availability of data on the mobile communications industry in the emerging world as an effective means of fostering innovation, and so furthering development, in those countries. Accordingly the World Bank launched in 2010 a call for projects creating mobile applications for aggregating and making freely available the development-related data which has been accumulating over the years. Now the GSMA has adopted the same principle with the launch, in conjunction with Omidyar Network, of the Mobile and Development Intelligence (MDI) project, which is intended to provide an open-access portal for mobile data. The GSMA has aggregated data from various sources including the World Bank, the United Nations and other Development organisations. "Open access to high-quality data will improve business decision-making, increase total investment from both the commercial mobile industry and the development sector and amplify economic, environmental and social impact," explained Chris Locke, Managing Director of the GSMA Development Fund.

Focus on mobile healthcare and mobile money data

The MDI portal will provide open access to aggregated data on mobile communications services and their impact on development - mobile healthcare and mobile banking being two key examples. Such data will include the number of connections in a given country, network area coverage, existence of a mobile payments service, plus more general demographic and infrastructure-related data on the rate of electrification, the number of Internet users, etc. The basic aim is to improve understanding of the mobile ecosystem and so foster the development of new services. A company contemplating providing a mobile payments service in a given country might for instance choose instead to launch a mobile healthcare application there if the data reveals such a gap in the market. MDI is already able to provide over 70 metrics on more than 140 developing countries and this capability is set to expand as the project progresses. Anyone wishing to obtain access to the portal is simply asked to create a profile on the site.

Tabulating the information

The MDI portal hosts over 800 profiles of organisations worldwide and lists some 750 products and services, with a strong initial focus on mobile money and mobile health. MDI provides the capability to view, tabulate, graph, map and export datasets organised by country or by category. Raj Gollamudi, Director of Investments at Omidyar Network, which is partnering the GSMA, points out that this “credible and trusted source of market data” should enable “greater collaboration across various sectors” of the mobile communications industry in emerging markets and “drive incremental investments in the most promising opportunities.” Mr Gollamudi eventually sees the MDI “becoming a vibrant community for all players in the ecosystem.

dimanche 17 juin 2012

"La mesure en elle-même est anecdotique, il faut lui donner un sens"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/mesure-meme-anecdotique-faut-lui-donner-un-sens

Par Mathilde Cristiani 14 juin 2012 discussion santé
Pour que l'automesure permette de véritablement en apprendre sur soi, il faut qu'elle devienne un écosystème dans lequel le fait d'enregistrer des mesures n'est qu'un maillon de la chaîne.
Entretien avec Candide Kemmler, PDG de Fluxtream.
L'Atelier : En apprend-on tant que ça sur soi en collectant des mesures physiologiques ou comportementales ?
Candide Kemmler : En fait, ce qui se passe actuellement est un indice vers une tendance lourde, mais qui va mettre du temps à se développer. Nous allons avoir de plus en plus d'informations sur nous, et nous devrions peu à peu voir se mettre en place des pratiques autour de ces données, des usages, des tendances. Mais pour parvenir à cela, il faudra le faire en combinant plusieurs sortes de données.
La simple mesure ne suffit pas pour comprendre ce qui se passe, il faut beaucoup de données, et la capacité de les visualiser, les combiner, les agréger. Il existe beaucoup d'appareils qui donnent des visions parcellaires. Pour que les outils fonctionnent, il faut combiner les informations et les agréger de manière complexe. Grâce à cela, beaucoup de gens ont trouvé des moyens pour comprendre comment ils fonctionnent, pour vivre plus en accord avec eux mêmes.
Les données que l'on recueille sur soi ne sont donc pas en elles-mêmes signifiantes ?
La mesure en elle-même est en effet anecdotique, et n'a pas beaucoup de sens. Il y a forcément un aspect gadget séduisant aux solutions de quantified self telles qu'elles sont proposées. Mais pour trouver un sens, il faut être guidé, en vrai ou via un suivi.
L'initiative de l'université de Carnegie Mellon, Body Track, avec laquelle nous travaillons, vise à mettre au point un outil qui "enquêtera" sur soi. Le système agrège et recombine plusieurs sources de données pour générer des synthèses et mettre à jour des corrélations auxquelles on aurait pas pensé. Pour mener à bien ce travail, il y a toute une phase qui dépasse les technologies. Le laboratoire organise ainsi des sessions de travail avec les participants pour leur apprendre à enquêter sur leur propre vie et à cerner ce dont ils ont réellement en quête.  Il aide donc les individus, leur apprend à se servir des outils, également.
Il faut donc mettre de l'humain dans ces mesures...
Tout à fait, d'autant que le Quantified Self touche à des choses intimes. Je suis organisateur des meet up liés à l'automesure à Bruxelles. Au début, cela rassemblait beaucoup de curieux, de geeks. Le problème était que nous n'allions nulle part. Depuis quelques rencontres, il y a moins de personnes, celles-ci commencent à parler d'elles-mêmes, à se livrer. Nous dépassons les outils, et commençons à toucher certaines choses.
Ce qui est intéressant dans la mesure, c'est la suspension du jugement. Il s'agit de prendre des données objectives et de s'interroger sur leur sens. Cela permet de se repositionner sur soi par rapport à ses propres hypothèses.


mercredi 13 juin 2012

Le papier, plus pratique que son équivalent électronique pour travailler ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/papier-plus-pratique-equivalent-electronique-travailler

Par L'Atelier - Paris 12 juin 2012 Le papier, plus pratique que son équivalent électronique pour travailler ?
Pour certains, le papier garde certains avantages indiscutables qui facilitent le travail seul ou en équipe. Reste à savoir si la transposition de ces usages sur des supports électroniques en facilitera l'adoption.
Les supports électroniques doivent-ils remplacer le papier ou venir en complément à certains usages bien implantés ? Si l'on en croit une étude qualitative réalisée auprès d'étudiants par l'université de Waterloo, le papier traditionnel reste en tout cas un mode d'interaction privilégié pour le travail. Reste à savoir du coup si les formats électroniques, pour s'installer dans un nombre plus important d'usages, doivent reprendre certaines propriétés qui font le succès du papier, ou plutôt rester dans la complémentarité. Dans le cadre de son projet de recherche, l'équipe a cherché à comprendre ce qui motive l'utilisation du papier traditionnel ou d'un appareil électronique, pour réaliser une tâche. Résultat : pour le moment, auprès de cette population, c'est le papier qui serait préféré en large majorité à tout autre mode de consultation. Premier avantage : le fait qu'une feuille soit flexible et légère. Le fait de pouvoir annoter très simplement du contenu sur une feuille a également été énoncé comme un avantage indiscutable.

Un élément tangible

Les répondants ont aussi mis en avant le fait que le papier soit un objet tangible, chose à laquelle ils sont attachés, et que le rapport au papier, qu'il s'agisse d'écrire ou de lire, est direct. "Le medium est immédiatement responsable des actions exécutées, et l'interaction dépend de cette co-présence physique", est-il ainsi écrit dans le rapport. Selon les personnes interrogées, il reste également délicat de lire sur ordinateur sur une longue période. Ce support rendant la lecture difficile et ayant tendance à fatiguer les yeux. C’est pourquoi les trois quarts des participants ont expliqué choisir d’imprimer les documents compliqués afin d'éviter d’être confrontés à un écran électronique. Reste que ces critères peuvent être déjà plus ou moins reproduits ou compensés sur support électronique.

Tous les usages impossibles à reproduire

Un dernier usage semble moins pratique à reproduire : l’usage du papier serait favorisé grâce à la multitude de possibilités qu’il offre. L’une des motivations principales à son utilisation étant sa facilité de manipulation. En effet, il peut être organisé de diverses façons, étalé et feuilleté. Ces qualités permettent au lecteur, tout en fournissant des indices spatiaux et tactiles, d'obtenir un aperçu de la présentation et du contenu dans un court laps de temps. Il n’est donc pas étonnant que lors de brainstorming, 100% des interrogés ont choisi le format papier puisqu’ils estiment que celui-ci permet de mieux organiser ses idées. Pour obtenir une telle vue d’ensemble, on peut éventuellement suggérer l’installation de multiples écrans. Mais bien que cela puisse être une solution acceptable pour certains utilisateurs, elle ne reproduirait qu’une seule des commodités du papier, selon la majorité des personnes interrogées.


lundi 11 juin 2012

Les distributeurs désireux d'investir dans les technologies

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/distributeurs-desireux-investir-technologies

Par L'Atelier - Paris 07 juin 2012 Cliente utilisant son smartphone dans un supermarché
Le secteur de la grande distribution a pour projet en 2012 d'investir dans des outils d'analyse des données et des solutions liées au mobile et au web. Le but : améliorer et affiner la relation client.
La crise ne semble pas avoir beaucoup ébranlé le secteur de la grande distribution en 2011 puisque la trésorerie, les revenus et les effectifs seraient en hausse comparé à 2010, selon un rapport KPMG sur le secteur. En effet, 77% des dirigeants du secteur interrogés* déclarent que leur trésorerie est supérieure à celle de l'année précédente. Et si un retour à une stabilité économique n'est pas entrevu avant 2014 par 61% des répondants, le secteur ne peut pas attendre et souhaite alimenter la croissance en investissant dans des domaines clés tels que la technologie. En effet, 51% souhaitent même diriger prioritairement leurs investissements vers les TIC, notamment l'analyse de données et les canaux de marketing numériques. 



Investir sur l'Internet et le mobile, clés de succès

Ainsi 58% des dirigeants dans la grande distribution comptent augmenter leurs financements en général. Les investissements à destination des technologies devanceraient ceux vers les nouveaux produits et services (43%), l'expansion géographique avec l'ouverture de nouveaux magasins (33%), ou la publicité et le marketing (24%). Parmi les technologies ayant le plus d'impact sur les ventes, les dirigeants en indiquent trois principales : le e-commerce (59%), les réseaux sociaux (58%) et les campagnes d'emailing (49%). Pourtant, ils ne souhaitent pas ignorer les effets bénéfiques qu'apporterait le mobile sur leur chiffre d'affaires, notamment le shopping mobile pour 36% d'entre eux, les promotions mobiles pour 28% et le paiement mobile pour 21%. 



Des données à exploiter

Mais que ce soit sur le mobile ou l'Internet, les résultats du rapport pointent également le rôle stratégique des technologies. Notamment car elles permettraient de recueillir des données qui une fois analysées joueraient un rôle dans la prise de décision. Ainsi les acteurs de la distribution pourraient mieux interagir avec leurs consommateurs, mais surtout révéler des informations sur de nouveaux marchés et de nouvelles stratégies pour générer de la rentabilité. 



*Sondage réalisé auprès de 107 dirigeants senior du secteur de la grande distribution dans son rapport Retail Industry Outlook Survey 2012

samedi 2 juin 2012

Cinq recommandations pour une Europe plus innovante

A lire sur:  http://www.industrie.com/it/cinq-recommandations-pour-une-europe-plus-innovante.13251?emv_key=AJ5QmugnaTq78yA9MA#xtor=EPR-25

Le 29 mai 2012 par Jean-François Preveraud

Promouvoir l'innovation en Europe
Promouvoir l'innovation en Europe
DR
L’association des sociétés de conseil en innovation Ascofi-Unatrantec présente cinq recommandations pour la promotion de l’innovation européenne.
L’Union européenne consacre à la recherche et développement 2 % de son PIB alors que les Etats-Unis et le Japon consacrent respectivement 2,8 et 3,4 % de leur PIB. Pour éviter à l’Europe de perdre du terrain, l'Union européenne s'est fixée comme objectif, dans le contexte de la stratégie Europe 2020, d'accroître les dépenses de R&D en les portant à 3 % du PIB d'ici à 2020. La recherche et l'innovation sont donc des enjeux déterminants pour progresser dans la réalisation des objectifs de la stratégie Européenne, à savoir une croissance intelligente, durable et inclusive.

Pour assurer ce défi, le nouveau programme-cadre de l’Union européenne Horizon 2020 muni d’un budget global de 87 milliards d’euros sera conçu de manière à mieux intégrer la recherche et l’innovation. La Commission propose d’organiser ce programme-cadre autour de trois priorités :

  • L’excellence scientifique a pour but d’élever le niveau d’excellence de la base scientifique européenne ;
  • La primauté industrielle résulte de l’intégration de l’innovation dans Horizon 2020 et vise à améliorer la compétitivité européenne ;
  • Les défis sociétaux favorisent une nouvelle approche, centrée sur la réponse aux grands défis et non plus sur des secteurs.

Il apparait essentiel afin d’atteindre ces objectifs ambitieux de tirer les enseignements du programme cadre précédent et d’optimiser la mise en œuvre d’Horizon 2020.

Cinq recommandations

Dans ce contexte, l’association des sociétés de conseil en innovation Ascofi-Unatrantec, après avoir soumis ses préconisations afin de renforcer la politique d’innovation en France, étend ses recommandations à l’Europe, dans le cadre du programme Horizon 2020.

L’Ascofi-Unatrantec est représentative du secteur des projets collaboratifs innovants avec en son sein 27 sociétés travaillant sur ce secteur, dont certaines de grande taille, représentant une part importante des acteurs français du domaine.

Cette représentativité a permis à l’association de jouer un rôle moteur dans plusieurs actions d’intérêt collectif. A l’occasion de l’émergence du nouveau programme Horizon 2020, l’Ascofi-Unatrantec a formé un groupe de travail qui après consultation de ses membres préconise cinq recommandations pour ce nouveau programme-cadre européen.

1. Donner toutes leurs chances aux idées novatrices

Les mesures proposées ont pour objet de donner à l’Europe des moyens spécifiques permettant de détecter et donner toutes leurs chances à des idées résolument novatrices quels que soient leurs porteurs.

  • Etablir des appels d’offres dédiés aux idées et concepts novateurs et non à des projets. Mettre en place des évaluations spécifiques (panel important d’experts, présentation orale, etc.) et sélectionner ainsi les idées les plus prometteuses.
  • Financer pour les idées et concepts sélectionnés le montage de projets et la rédaction des propositions écrites associées. Mettre en place un système de vérification de la qualité des projets ainsi montés et financer ceux dont le montage le mérite.


2. Placer les PME au cœur de l’innovation

Si les PME disposent dans le 7ème PCRD, de plusieurs facilités d’accès à la recherche européenne (objectif politique de 15 % du budget dans le programme Coopération, existence des projets de recherche pour les PME ou pour les associations de PME dans le programme Capacités, financement sous forme de subvention à 75 % des dépenses totales), leur participation au PCRD est en réalité difficile pour plusieurs raisons : l’accès à l’information ; la complexité des procédures ; l’investissement nécessaire pour préparer une proposition de qualité, les délais, etc.

La mesure proposée est l’élaboration d’un programme propre PME. Celui-ci donnerait un signal politique fort d’un véritable soutien ainsi que des moyens adaptés spécifiquement aux PME.

  • Elaborer un programme dédié, disposant d’un budget propre, intitulé PME sans thématique, dans lequel chaque proposition déposée comprendrait au moins 75 % de PME et dont 50 % de la demande de financement total serait pour les PME.


3. Promouvoir l’innovation de service

L’innovation de service est un concept relativement récent qui regroupe le développement de services innovants non obligatoirement technologiques en apportant une valeur ajoutée aux solutions existantes (performance, méthodes, rapport qualité/prix…) ou permettant d’accélérer la mise sur le marché d’un produit. Un exemple célèbre est le concept de réseau social sur internet. Cependant ce type d’innovation est aujourd’hui peu financé par les pouvoirs publics. Une innovation de service est pourtant souvent génératrice de croissance économique et de retombées sociétales. De plus, beaucoup de sociétés européennes sont orientées services et sont donc particulièrement concernées.

La mesure proposée est simple dans son esprit mais nécessite une révolution culturelle. Elle consiste à introduire ce concept dans tous les programmes publics orientés vers l’innovation.

  • Introduire et financer l’innovation de service dans l’ensemble des programmes et appels à projets.


4. Améliorer les évaluations des propositions

Les évaluations de projet font souvent l’objet de discussions polémiques sur leur pertinence. Elles sont aujourd’hui réalisées sur la base de quelques critères, ceux de caractère scientifique et technique étant souvent prépondérants. Un grand nombre d’évaluateurs ont un profil technique et scientifique. Par ailleurs, la notation sur un faible nombre de points pour chaque critère ne permet pas de différencier les évaluations de projets de manière significative. Enfin, le nombre réduit d’évaluateurs par projet et le temps qui leur est imparti limitent l’intérêt et la pertinence des évaluations qui ne sont pas toujours en rapport avec les efforts financiers et humains considérables déployés pour les montages.

Les mesures proposées ont pour but d’augmenter la transparence, la qualité et la pertinence des évaluations afin d’optimiser la sélection de projets.

  • Ouvrir plus les évaluations à des éléments non technologiques et scientifiques en diversifiant le type de critères et d’évaluateurs.
  • Améliorer la précision et la pertinence des évaluations en augmentant le nombre de critères, le nombre de points par critère, le nombre d’évaluateurs et le temps alloué à chaque évaluateur.


5. Exiger une gestion de projet de qualité

Les projets collaboratifs européens sont, par nature, complexes. Ils incluent différents types d’organisations partenaires et rassemblent plusieurs nationalités, disciplines, secteurs et méthodes de travail. Le pilotage et la mise en œuvre de ces projets est par nature une activité difficile. A titre d’exemple la Cour des comptes européenne indique ainsi dans un rapport publié en 2009 relatif à l’analyse de certains types de projets : « Cependant, alors que tous les projets étaient qualifiés d’excellents au moment de leur sélection par la Commission, ils n’étaient pas plus d’un tiers à être classés dans la catégorie bons à excellents après leur mise en œuvre ». L’expérience passée montre clairement l’influence positive considérable d’un pilotage et d’une gestion de projet efficaces et professionnelles sur leurs performances, résultats et impacts.

Les mesures proposées visent à garantir pour ces projets ambitieux, au delà d’une coordination scientifique classique, un pilotage stratégique performant et une gestion administrative et financière professionnelle.

  • Financer à 100% les activités de pilotage de projet ainsi que celles de gestion administrative et financière.
  • Promouvoir et exiger d’une part, et contrôler avec de véritables conséquences sur les projets d’autre part, la qualité du pilotage et de la gestion des projets.

Jean-François Prevéraud

Pour en savoir plus : http://www.ascofi.fr/

mardi 29 mai 2012

Pour augmenter la bancarisation, il faut penser innovation


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/augmenter-bancarisation-faut-penser-innovation

Par Renato Martinelli 25 mai 2012 Femme avec un smartphone
Comment augmenter le taux de bancarisation dans les pays émergents ? Huit leviers potentiels permettent d'y parvenir, parmi lesquels la technologie : le mobile, les cartes prépayées facilitent l'accès aux consommateurs dits pauvres.
Dans les pays émergents, le taux de bancarisation est encore faible. Mais les perspectives de croissance sont plutôt très prometteuses. Pour y parvenir rapidement, Oliver Wyman propose huit leviers permettant aux institutions bancaires de séduire et d'intéresser les personnes non bancarisées. Parmi ces leviers, on trouve évidemment la technologie. Pourquoi ? Parce que ces dernières, via des solutions très plébiscitées ces dernières années, permettent de mettre au point des solutions donnant la possibilité d'atteindre une clientèle via des services d'abord basiques, puis de plus en plus complexes et faisant partie du cœur de métier de la banque, comme le crédit. Des solutions comme le mobile banking ont ainsi déjà trouvé largement leur marché, par exemple, côté transfert d'argent, avec M-Pesa au Kenya, ou côté m-paiement et carte prépayée avec M-Cash au Brésil. Selon le rapport, les banques ont aussi tout intérêt à s'intéresser à des systèmes qui sensibiliseraient les populations à des plates-formes innovantes et les encouragerait à les utiliser. Cela, afin de faciliter l'utilisation ensuite de sites bancaires.

Une stratégie globale

Il donne comme exemple à suivre la carte UID du Gouvernement indien qui attribue aux citoyens un numéro unique - qui ne remplace les précédents comme le numéro de passeport mais y est rattaché, créant ainsi une base de données complète - et qui peut-être relié à une carte bancaire. Le tout, sur la base du volontariat. Toutefois, ceux qui ne choisissent pas cette option se voient de facto refuser les systèmes qui requièrent ce numéro. Autre levier : les données clients. Car l'investissement dans des outils permettant de récolter et gérer ces données donne la possibilité de mieux connaître son public pour développer des produits adaptés ou adopter une approche prospective. D'autres leviers sont proposés, parmi lesquelles la sous-segmentation des clients pour le développement de stratégies ou encore la proposition de produits bancaires évoluant avec les besoins changeants de ces segments. Un cinquième levier est ensuite de faire tomber les barrières entre la banque de détail et la banque d'investissement permettant des ventes croisées. Enfin, les trois derniers leviers sont le management des équipes internes grâce à une stratégie centrée sur le talent, l'amélioration de la qualité des opérations, du back office et des infrastructures et la mise à jour des infrastructures de gestion du risque.

Des difficultés à prévoir

Il faut noter, par ailleurs, qu'une stratégie est notamment recommandée pour la banque de détail, principal conducteur de croissance dans ces territoires. Un secteur qui pourrait apporter 1 milliard de nouvelles personnes "bancarisables" dans la prochaine décennie, dont la Chine et l'Inde forment 70%. Néanmoins des incertitudes demeurent. D'abord, la croissance attendue d'un pays peut ne pas se vérifier, comme ce fut le cas en Argentine. De la même façon, la croissance pourrait s'avérer moins importante que prévue. Ensuite, ces pays émergents pourraient connaître d'importantes bulles dans les marchés, comme ce fut le cas au Japon, ou comme cela apparaît actuellement au Brésil et en Turquie avec une bulle immobilière. Enfin, une dernière difficulté à prévoir demeure la réglementation des gouvernements et des régulateurs qui influenceront le développement des banques et des produits sur ces marchés.