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mercredi 1 août 2012

Le smartphone encore peu utilisé pour des tâches professionnelles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/smartphone-utilise-taches-professionnelles

Par Claire Cavret 01 août 2012 Business man utilisant un smartphone
Le phénomène du Bring your own device (BYOD) prend toujours plus d'ampleur avec les nouveaux modes de travail en mobilité. Plus de la moitié des allemands et des britanniques utilisent leur smartphone personnel pour la communication principalement, talonnés par les français.
Si le smartphone est devenu incontournable pour le grand public, il envahit également progressivement le monde des affaires. La plupart du temps, l'appareil est fourni par l'employeur, mais la mutation du travail vers plus de mobilité entraîne le phénomène grandissant du Bring your own device, amenant les collaborateurs à utiliser leurs propres smartphones. Dans ce domaine, ce sont les employés allemands qui utiliseraient le plus leur smartphone personnel (53%) dans leur travail, suivi par les britanniques (52%) selon un sondage* IDATE. Pour la France, moins de la moitié (45%) en ferait usage dans leur activité professionnelle. Toutefois, les britanniques auraient l'avantage dans l'utilisation de fonctionnalités liées à la communication et au partage d'information.

Les britanniques devant en communication

Parmi les usages les plus répandus au travail, les appels téléphoniques (100%), les emails (autour de 80%) et les sms/mms (entre 75 et 80%) arrivent sans surprise en tête. Toutefois, le sondage montre une légère avance des travailleurs anglais dans l'utilisation du smartphone à des fins de communications comparée à celle de leurs homologues français et allemands. Que ce soit pour les sms/mms (R-U: 82%; FR: 79%; ALL: 77%), des emails (R-U: 83%; FR: 80%; ALL: 80%), de la messagerie instantanée (R-U: 53%; FR: 40%; ALL: 39%) et des réseaux sociaux (R-U: 35%; FR: 20%; ALL: 30%).

Faible utilisation dans le domaine commercial

Si la France est en retard concernant l'utilisation des médias sociaux, les employés tricolores dominent d'une courte tête la gestion de leurs contacts, de leurs calendriers et de leurs tâches sur leurs smartphones avec 79% contre 78% pour les allemands et 71% pour les britanniques. En termes de services géolocalisés, Français et anglais utilisent leurs smartphones à 55%. Néanmoins, l'utilisation du smartphone dans des tâches professionnelles telles que les présentations aux clients, la gestion des relations client (CRM), la gestion des ventes est faible avec moins de 20%.
*IDATE a conduit un sondage dans trois pays européens : l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni auprès de plus de 1000 employés pour comprendre l'utilisation faire des smartphones.

mercredi 4 juillet 2012

Avec leurs mobiles, les salariés américains travaillent un jour de plus par semaine

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/avec-leurs-mobiles-les-salaries-americains-travaillent-un-jour-de-plus-par-semaine-39773746.htm#xtor=EPR-100

Chiffres - Selon une étude, 80% des salariés outre-Atlantique continuent à travailler après avoir quitté le bureau.
Avec l'essor des smartphones, la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle est de plus en plus poreuse. Une tendance amplifiée par le phénomène BYOD avec des salariés qui utilisent leurs terminaux personnels au travail.
Selon une étude de Good Technology (un spécialiste des outils de gestion de smartphones en entreprise), 80% des salariés américains continuent à travailler après avoir quitter le bureau, "grâce" à leurs mobiles. La moitié d'entre eux disent qu'ils n'ont pas le choix.
Cette extension de la vie professionnelle n'est pas anodine : elle correspond à une journée de travail de plus par semaine ou 30 heures par mois...
Et il n'y pas d'heure pour cette "activité". Ainsi, 69% des sondés ne peuvent aller se coucher sans vérifier une dernière fois leurs emails et 50% des répondants regardent leurs mails au lit, dès le réveil.
Vous avez dit dépendance ?

lundi 25 juin 2012

Mobile payment systems can also serve as loyalty programs

A lire sur:  http://www.atelier.net/node/407581

Par L'Atelier - San Francisco 25 juin 2012 loyalty card on smartphone
Square is now focusing on loyalty punch cards and rewards. More can be expected from this startup than a little card reading device plugged into a smartphone.
Mobile payments system Square is building on its card reader and point-of-sale service with features that merchants and independent retailers can use to create loyalty programs and other return visit incentives. Making use of increasingly popular smartphone-based “punch cards” and rewards, Square gives its clients more tools to engage their customers and increase marketing value. Users of the Pay with Square app collect cards within the app and use them to track rewards from purchases. Merchants can activate first visit specials and customizable punch cards to attract new customers or to incentivize regular customers to keep coming back.
Loyalty programs target current and potential customers, merchants too
While merchant-side tools can be customized to a specific shops needs, Square includes analytics to determine what those needs are. Digital loyalty programs gain their strength from their behavior data collection practices, and Pay With Square is no exception. In-app reporting “provides quick access to sales trends in real time” and Square Register has also increased its features, including easy x and z reports, simple item category creation for inventory libraries, and customizable discounts. Additionally, Pay With Square has redesigned its interface to encourage new business discovery, a trend that has also influenced Foursquare’s recent update.
Mobile payments providers now competing over diversifying features?
Square is broadening its mission considerably - loyalty programs with gaming features, a more robust Register with inventory and discount expansion, and more robust business discovery. This is a huge step for a startup that began with a little card reader dongle and a simple app to use it with. But with many mobile payment options present or launching in the future, Square is strategizing to keep ahead of the curve by capitalizing on viral usability with its new loyalty features. It is also strengthening its scalability by offering more support for larger businesses with its Register update. Square is also becoming a tool for the spontaneous user with its discovery tool.

mercredi 20 juin 2012

Les impressions publicitaires sur mobile sont en constante augmentation

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/impressions-publicitaires-mobile-constante-augmentation
Par L'Atelier - San Francisco 19 juin 2012 flèche de croissance
La part de marché des impressions par fournisseur d'accès, appareil et système d'exploitation évolue au fur et à mesure que l'économie mobile mûrit. De leur côté, les consommateurs payent plus par transaction mobile.

L'économie mobile est arrivée au point qu'elle se redéfinit fréquemment elle-même. Dans les derniers mois, les habitudes de dépenses, la part de marché par fournisseur d'accès et système d'exploitation mobile ont tous sensiblement évolué. ZayPay, plate-forme de payements mobiles de Velti a retracé les montants moyens des paiement mobiles qui montrent une augmentation de 9% au cours des trois derniers mois : en mars 2012, la moyenne était de 2,96 dollars, en avril de 3,06 dollars et en mai elle a grimpé à 3,22 dollars. Cette croissance rapide démontre le confort atteint tant par les marketeurs que par les consommateurs, dans la vente de produits plus coûteux comme dans leur achat au moyen d'un téléphone, selon le State of Mobile Advertising report de Velti. Les achats type concernent les dépenses en cours de jeu, les dons, les produits physiques et le téléchargement de logiciels.
AT&T et Apple en tête des impressions publicitaires sur mobile
Quant à la présence des fournisseurs d'accès, elle a également évolué. AT&T s'adjuge plus de la moitié des impressions sur smartphone et tablettes. Mais alors que Verizon et Sprint réalisent chacun un score de 23%, Sprint est en train de combler son retard et pourrait devenir n° 2 : leur volume d'impressions s'est développé alors que celui de Verizon régressait.  Quel que soit le transporteur de données, le Wifi domine la présence sur le réseau avec 75% de toutes les impressions, probablement grâce à l'iPod Touch. Cet appareil seulement Wifi est le deuxième en termes de présence des gadgets connectés et compte pour beaucoup dans la domination d'Apple dans la part de marché des gadgets (environ 49%) et celle d'IOS (59 %). Par appareil, l'iPod Touch (14,9%) réunit plus d'impressions que tous les autres appareils autres que l'iPhone (20,4 %). Utilisé principalement par une population jeune, sa popularité domine probablement cette catégorie pour un achat futur d'iPhone.
Les applications éducatives rapportent le plus par catégorie
Les applications les plus lucratives pour les éditeurs se retrouvent dans le domaine de l'éducation : leur eCPM moyen atteint 0,92 dollar en mai, les applications de météo s'adjugent la deuxième place avec 0,89 dollar et les applications de référence arrivent en troisième position avec 0,84 dollar. Si l'aspect technologique éducatif est en bonne position, les performances de l'iPad, pratique pour les enfants et l'apprentissage, sont moins solides. Le modèle le plus récent a obtenu moins de parts de marché que l'iPad 2 : trois mois après le lancement de l'iPad 2, il obtenait 21% des volumes d'impression alors que la dernière version se cantonne à 13%. La raison en est peut-être un marché de tablettes plus mûr : les détenteurs potentiels de tablettes sont susceptibles d'en avoir déjà acheté une.

mercredi 6 juin 2012

BYOD: et si finalement ce n'était pas le problème de la DSI...

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/blogs/green-si/byod-et-si-finalement-ce-n-etait-pas-le-probleme-de-la-dsi-39772390.htm?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+pipefrancophone+%28La+pipe+francophone%29&goback=.gde_704107_member_121195433

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Le Clusif - Club de la Sécurité de l'Information Français - s'est penché sur le phénomène du BYOD - Bring Your Own Device - c'est à dire l'utilisation en entreprise d'outils numériques amenés (Bring) ou achetés (Buy) par les salariés.

Sans surprise, le Clusif identifie avec cette pratique des risques sur la sécurité de l'information et du système d'information. Que ce soit avec les ordinateurs, les smartphones, les tablettes numériques ou même les disques durs externes, cette pratique augmente le risque de perte ou de vol de données professionnelles mais aussi personnelles.
Imaginez par exemple qu'une tâche d'exploitation de la DSI écrase les données personnelles du salarié. Ou le disque externe contient du contenu illégal ? Quelles sont les responsabilités? Comment les prouver?
Et si le matériel est détérioré dans l'entreprise, on répare? Ou volé au domicile ou dans l'entreprise, qui paye?
En épluchant les recommandations du Clusif on prend vite conscience de l'importance du risque juridique et organisationnel, pas toujours simple a qualifier et encore moins a mitiger simplement. Car le salarié va partager un bout de son "chez soi numérique" avec l'entreprise et cela demande des règles et une certaine organisation. Privé et pro qui s'entrelacent, on fleurte très vite avec la vie privée et la traçabilité des salariés ou l'équité (entre ceux qui peuvent en bénéficier par rapport aux autres). Des sujets toujours sensibles dans l'entreprise et pour les organisations représentatives du personnel sans parler de la loi informatique et libertés.
Pour GreenSI, tout cela n'est pas sans rappeler le télétravail, où le salarié finalement partage un bout de son "chez soi physique" pour assurer les missions de l'entreprise. Quand l'informatique lui est nécessaire, c'est généralement un VPN qui arrive chez lui et permet au salarié d’accéder aux applications. Et d'ailleurs pas toujours avec une machine fournie par l'entreprise... le BYOD n'est pas nouveau. Le télétravail est une démarche qui demande une préparation des télétravailleurs, un aménagement de leur espace de travail, et une nouvelle organisation du travail et de sa vie privée.
undefined Le parallèle avec le télétravail suggère donc pour le BOYD: des règles discutées en commun, un espace pour les données de l'entreprise dans l'équipement personnel et... des compromis. Car, par construction, c'est bien un équilibre qu'il faut trouver entre: entreprise et salarié, pro et perso, sécurité et agilité, espace de liberté et sécurité absolue, diversité ou homogénéité,... "Equilibre", une notion pas toujours comprise par les approches techniques et sécuritaires, plus enclines à poursuivre le zéro défaut.
Et au bout du compte, les études montrent que la satisfaction des télétravailleurs est au rendez-vous (96% poursuivent leur expérience) et la productivité pour l'entreprise aussi. Le succès du BYOD est prévisible pour ceux qui vont le choisir (et non le subir) et des études circulent sur les économies qui peuvent être faites dans l'entreprise en reportant une partie des coûts et du support sur le salarié.
La mauvaise nouvelle avec cette analogie, c'est que le télétravail en France stagne: 12,4 % des salariés français télétravaillent au moins huit heures par mois en 2012 (9% en 2010). Le principal frein étant le management intermédiaire qui doit revoir ses méthodes et son fonctionnement avec les télétravailleurs. Des questions culturelles puisque la moyenne est à 18% en Europe. C'est la question posées par l'article posté sur ZDnet il y a 3 semaines Les entreprises françaises dépassees par le BYOD?
Pourtant les salariés sont demandeurs et leur environnement de travail devient plus affectif, ils y trouvent un plaisir... comme avec les tablettes et les smartphones, avec lesquels certains salariés ont un lien émotionnel fort. Et l'un des freins techniques actuels au BYOD, ce sont les méthodes de la DSI. Une DSI qui a réussi ces dix dernières années a centraliser et a industrialiser la gestion de ses postes et des configurations pour maîtriser son TCO, et doit donc tout revoir à la lumière du BYOD. Et ne nous leurrons pas, les transitions coûtent, même si il y a des économies potentielles au bout du tunnel.
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Comme le télétravail, le BYOD risque de devenir un succès mais surtout un casse tête pour toute l'entreprise. Avec peut être au bout du compte, une modification des contrats de travail et des chartes d'utilisation des outils informatiques ou du règlement intérieur. Bref "du lourd" qui va impliquer la DRH et le juridique, donc pas que la DSI.

Les questions d'accès aux données qui sont au centre des débats actuels, vont peut être passer au second plan. Surtout que les salariés ne demandent pas nécessairement l'accès a tous le SI mais principalement aux applications collaboratives (mails, documents) et quelques applications de validations de workflow (congès?...) souvent déjà en mode web. La tâche n'est pas insurmontable si on ne cherche pas a trop généraliser le sujet mais plutôt a le découper: segmentation des usages et des utilisateurs.
Alors si votre DG vous parle de BYOD et vous demande pourquoi il ne peut pas encore lire ses emails avec son iPad, répondez lui que c'est une excellente question, un vrai projet d'entreprise et que vous attendez vous même les instructions de la DRH et de la Direction Juridique. Cela vous laissera le temps de préparer vos équipes car on y échappera pas...
NB : Le site du Clusif pour les adhérents et télécharger les présentation de la journée de conférences:  http://www.clusif.asso.fr/
L'accès à la synthèse disponible pour tous : Synthèse BYOD Clusif

mercredi 30 mai 2012

BYOD : les entreprises françaises dépassées ?

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/byod-les-entreprises-francaises-depassees-39771759.htm?goback=.gde_2972629_member_115811214

BYOD : les entreprises françaises dépassées ?Analyse - La pression des salariés pour connecter leurs terminaux personnels au SI de l'entreprise est de plus en plus forte. Et le refus des DSI est bien souvent contourné, révèle une étude d'IDC...
De plus en plus équipés de smartphones haut de gamme, les Français veulent pouvoir utiliser leurs terminaux personnels à des fins professionnelles, notamment en le connectant au SI de l'entreprise. C'est le fameux phénomène du BYOD (bring your own device).
Selon une étude d'IDC pour le compte de Bouygues Telecom Entreprises, 40% des salariés français interrogés ont demandé à la direction informatique d'ouvrir le SI à leurs outils personnels. "La pression est de plus en plus forte, elle est même parfois menaçante", souligne Nathalie Feeney, analyste pour le cabinet d'analyses.
Néanmoins, les entreprises restent réticentes à cette idée, effrayées par les conséquences sur la sécurité des données ou encore l'intégrité du SI malgré les bénéfices apportés (plus de productivité, économies etc...).
Ainsi, 71% des DSI interrogées refusent catégoriquement d'autoriser les salariés à utiliser leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail. Le taux monte à 89% pour les tablettes tactiles.
Les salariés initiateurs du phénomène et en même temps victimes
Dans le même temps, 52% des salariés interrogés déclarent utiliser leurs outils personnels pour accéder au SI de leur entreprise (20% le font souvent)... "Les salariés outrepassent le refus d'accès par les DSI", souligne l'étude.
"Les entreprises sont dépassées", ajoute Nathalie Feeney. "Elles ont du mal à prendre la mesure du problème, notamment parce que les DSI ont la tête sous l'eau, préoccupées par des chantiers jugés comme stratégiques comme les migrations de postes. Elles ne réagissent pas aussi vite que la pénétration rapide des terminaux personnels dans leurs murs".
Par ailleurs, moins de la moitié (48%) des entreprises mettent en place une stratégie spécifique pour intégrer la mobilité à la stratégie du SI. Pire, 52% n'ont rien prévu d'ici 24 mois.
Pourtant les solutions existent. De nombreux éditeurs ou fabricants proposent désormais des outils MDM (mobile devices management) afin de gérer de manière centralisée ces terminaux externes et hétérogènes. Des outils qui permettent de renforcer la sécurité des données de l'entreprise et de séparer les contenus pros des contenus personnels.
Mais les cycles de décision sont lents. "Il y a une croissance forte de ce marché qui progressera cette année en Europe de 39%. Mais la généralisation de ce type d'outils n'est pas encore pour demain. Pour le moment, les entreprises doivent subir le phénomène et faire avec. Le phénomène est récent, les bonnes pratiques ne sont pas encore identifiées", ajoute l'analyste d'IDC.
Si le BYOD provoque des remous au sein des directions informatiques, il pourrait également à terme modifier considérablement les conditions de travail des salariés. Des modifications qui commencent déjà à apparaître.
72% des salariés équipés travaillent durant leurs loisirs
Selon IDC, 72% des salariés équipés d'un smartphone ou d'une tablette en profitent pour travailler avec sur leur temps personnel (63% durant le week-end, 54% en vacances, 41% devant la TV...). De quoi faire émerger un télétravail non formalisé et aux pratiques non encadrées.
"Si elle présente des avantages pour le salarié et l'entreprise, cette abolition progressive de la frontière entre vies personnelles et professionnelle nécessite un encadrement des usages afin de ne pas conduire le salarié à une situation de connexion permanente et donc un risque de sur-sollicitation", note IDC.
En somme, le salarié est en train de créer lui même les conditions pour abolir la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle, pour déréguler les temps de vie. "Les salariés ressentent qu'inévitablement cette flexibilité fragilise l'équilibre vie privée/vie professionnelle". Pourtant ce sont ces mêmes salariés qui ont adopté massivement les outils et donnent l'impulsion pour la transformation des modes de travail", ajoute l'institut.
L'avenir sera certainement synonyme d'abus en tous genres. Du salariés 'always-on' travaillant en fait tout le temps (le fameux fil à la patte) et de l'entreprise tentée de le solliciter à tout moment. D'où le nécessaire encadrement des pratiques à travers des chartes d'entreprises précises où les limites sont clairement posées. Mais ces chartes sont encore loin d'être courantes.

lundi 28 mai 2012

BYOD : les entreprises françaises dépassées ?

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/byod-les-entreprises-francaises-depassees-39771759.htm#EREC-103

BYOD : les entreprises françaises dépassées ?Analyse - La pression des salariés pour connecter leurs terminaux personnels au SI de l'entreprise est de plus en plus forte. Et le refus des DSI est bien souvent contourné, révèle une étude d'IDC...
De plus en plus équipés de smartphones haut de gamme, les Français veulent pouvoir utiliser leurs terminaux personnels à des fins professionnelles, notamment en le connectant au SI de l'entreprise. C'est le fameux phénomène du BYOD (bring your own device).
Selon une étude d'IDC pour le compte de Bouygues Telecom Entreprises, 40% des salariés français interrogés ont demandé à la direction informatique d'ouvrir le SI à leurs outils personnels. "La pression est de plus en plus forte, elle est même parfois menaçante", souligne Nathalie Feeney, analyste pour le cabinet d'analyses.
Néanmoins, les entreprises restent réticentes à cette idée, effrayées par les conséquences sur la sécurité des données ou encore l'intégrité du SI malgré les bénéfices apportés (plus de productivité, économies etc...).
Ainsi, 71% des DSI interrogées refusent catégoriquement d'autoriser les salariés à utiliser leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail. Le taux monte à 89% pour les tablettes tactiles.
Les salariés initiateurs du phénomène et en même temps victimes
Dans le même temps, 52% des salariés interrogés déclarent utiliser leurs outils personnels pour accéder au SI de leur entreprise (20% le font souvent)... "Les salariés outrepassent le refus d'accès par les DSI", souligne l'étude.
"Les entreprises sont dépassées", ajoute Nathalie Feeney. "Elles ont du mal à prendre la mesure du problème, notamment parce que les DSI ont la tête sous l'eau, préoccupées par des chantiers jugés comme stratégiques comme les migrations de postes. Elles ne réagissent pas aussi vite que la pénétration rapide des terminaux personnels dans leurs murs".
Par ailleurs, moins de la moitié (48%) des entreprises mettent en place une stratégie spécifique pour intégrer la mobilité à la stratégie du SI. Pire, 52% n'ont rien prévu d'ici 24 mois.
Pourtant les solutions existent. De nombreux éditeurs ou fabricants proposent désormais des outils MDM (mobile devices management) afin de gérer de manière centralisée ces terminaux externes et hétérogènes. Des outils qui permettent de renforcer la sécurité des données de l'entreprise et de séparer les contenus pros des contenus personnels.
Mais les cycles de décision sont lents. "Il y a une croissance forte de ce marché qui progressera cette année en Europe de 39%. Mais la généralisation de ce type d'outils n'est pas encore pour demain. Pour le moment, les entreprises doivent subir le phénomène et faire avec. Le phénomène est récent, les bonnes pratiques ne sont pas encore identifiées", ajoute l'analyste d'IDC.
Si le BYOD provoque des remous au sein des directions informatiques, il pourrait également à terme modifier considérablement les conditions de travail des salariés. Des modifications qui commencent déjà à apparaître.
72% des salariés équipés travaillent durant leurs loisirs
Selon IDC, 72% des salariés équipés d'un smartphone ou d'une tablette en profitent pour travailler avec sur leur temps personnel (63% durant le week-end, 54% en vacances, 41% devant la TV...). De quoi faire émerger un télétravail non formalisé et aux pratiques non encadrées.
"Si elle présente des avantages pour le salarié et l'entreprise, cette abolition progressive de la frontière entre vies personnelles et professionnelle nécessite un encadrement des usages afin de ne pas conduire le salarié à une situation de connexion permanente et donc un risque de sur-sollicitation", note IDC.
En somme, le salarié est en train de créer lui même les conditions pour abolir la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle, pour déréguler les temps de vie. "Les salariés ressentent qu'inévitablement cette flexibilité fragilise l'équilibre vie privée/vie professionnelle". Pourtant ce sont ces mêmes salariés qui ont adopté massivement les outils et donnent l'impulsion pour la transformation des modes de travail", ajoute l'institut.
L'avenir sera certainement synonyme d'abus en tous genres. Du salariés 'always-on' travaillant en fait tout le temps (le fameux fil à la patte) et de l'entreprise tentée de le solliciter à tout moment. D'où le nécessaire encadrement des pratiques à travers des chartes d'entreprises précises où les limites sont clairement posées. Mais ces chartes sont encore loin d'être courantes.

dimanche 27 mai 2012

Smartphones : les entreprises françaises en retard pour adapter leurs sites Web

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/smartphones-les-entreprises-francaises-en-retard-pour-adapter-leurs-sites-web-39771675.htm#xtor=EPR-10010


Avis d'expert - Une étude d'Ipsos pour Google montre que malgré l'essor de ces terminaux dans notre pays, certains usages sont encore timides.
La France est en retard en matière de pénétration et d'usages des smartphones. C'est la principale conclusion d'une étude mondiale d'Ipsos pour Google, relayée ce lundi par Les Echos.
Si les ventes de ces terminaux sont en plein essor, leur pénétration reste encore inférieure à de nombreux pays européens. 38% des Français en possèdent un contre plus de 50% en Grande-Bretagne et dans certains pays du Nord.
L'étude souligne que certains usages sont nettement en retrait. En matière de m-commerce, les mobinautes français sont en dessous de la moyenne européenne avec 25% des utilisateurs ayant déjà acheté un bien ou un service sur un mobile. Par ailleurs, 70% des utilisateurs français ont effectué une recherche depuis un smartphone, là encore c'est nettement moins qu'aux Etats-Unis, au Japon, ou en Allemagne.
Ipsos souligne également que seulement 18% des entreprises françaises avaient, l'an passé, un site mobile, alors qu'elles sont près de 50 % au Royaume-Uni.
Pourtant, l'optimisation d'un site Web pour les smartphones est aujourd'hui indispensable tant le trafic et l'audience basculent du fixe vers le mobile. Rappelons par exemple que Facebook est aujourd'hui plus utilisé depuis un smartphone que depuis un PC...
Concours
Robbie Douek, Directeur Solutions Mobile pour la région SEEMEA de Google explique : "Alors que l'explosion de la pénétration et des usages des smartphones en France continue à dépasser les prévisions les plus optimistes, de plus en plus de consommateurs cherchent à entrer en contact avec les marques en faisant des recherches depuis leurs terminaux mobiles. Pourtant, la majorité des entreprises françaises n'ont pas encore de sites mobiles ou de stratégie mobile pour optimiser leur engagement avec eux".
"Parce que le canal Mobile se distingue en de nombreux points du canal Web, il est nécessaire que les annonceurs tiennent compte des particularités de ce média. Proposer à ses clients et à ses prospects un site internet spécifiquement adapté au mobile est aujourd’hui incontournable pour tirer le meilleur parti de cette interface unique" souligne de son côté Benoît Corbin, Président de la Mobile Marketing Association France.  
Afin d'accélérer le mouvement, Google France, Les Echos et la Mobile Marketing Association France s'associent pour lancer, dans le cadre de la campagne ‘Mobilisez-vous!’, un nouveau concours gratuit et ouvert à toutes les entreprises françaises pour récompenser le meilleur site mobile de l'année.
Le concours sera accompagné d’un jeu gratuit et sans obligation d’achat permettant aux annonceurs dépourvus de site mobile optimisé de gagner, par tirage au sort, une bourse destinée à développer leur site mobile.

Les participants ont jusqu’au 13 juin pour soumettre leur candidature sur le site du concours. Le jury, présidé par David Barroux, Rédacteur en Chef des Echos et Benoît Corbin, Président de la Mobile Marketing Association France, se réunira ensuite pour élire un grand gagnant et 10 prix secteurs.
Les critères de sélection et d’évaluation des sites en compétition correspondent aux 10 règles d’or définies sur le site du concours, comme notamment la rapidité, l’accessibilité, la facilité des conversions, la simplicité de la navigation ou encore la prise en compte du facteur ‘local’.

mardi 8 mai 2012

Terminaux IT personnels (BYOD) : impacts et impératifs pour l’entreprise

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/terminaux-it-personnels-byod-impacts-et-imperatifs-pour-l-entreprise-39771367.htm?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&goback=.gde_2972629_member_112448247

Terminaux IT personnels (BYOD) : impacts et impératifs pour l’entreprise Analyse - Avant même les aspects techniques, le bring your own device (BYOD), consistant en l'utilisation de terminaux personnels dans le cadre de l'activité professionnelle, soulève des questions liées à l'organisation, aux ressources humaines et aux coûts, le tout sur fond de problématique réglementaire et juridique.

1 - Identifier les avantages pour l’entreprise

Mettre en place une démarche de « bring your own device », c'est d'abord pour l'entreprise satisfaire des utilisateurs avides de flexibilité, d'innovation et de nouveaux usages.
« Cela devient un enjeu pour le recrutement, les RH signalant elles-mêmes à la DSI qu'on ne peut plus interdire l'usage des terminaux personnels », constate Chadi Hantouche, consultant senior chez Solucom.
Les tablettes et smartphones personnels sont en outre des outils sophistiqués qui apportent de la valeur à l'entreprise, notamment en améliorant la productivité. De plus, les utilisateurs, déjà formés, se passent pratiquement de support et prennent d’autant plus soin de leur terminal qu’ils l’ont financé. Autant de facteurs de réduction des coûts.
« On constate chez nos clients adoptant le BYOD, une baisse de 10 à 25 % du coût total de possession des terminaux », affirme Chadi Hantouche. Le BYOD génère toutefois également de nouveaux coûts, dus par exemple à la nécessité d’adapter l’infrastructure afin de supporter les flux supplémentaires.
« C’est particulièrement le cas des entreprises qui n’avaient pas déployé de Wi-Fi, seul type de réseau supporté par la majorité du parc de tablettes », note David Remaud, responsable offre chez Spie Communications.

2 - Evaluer les enjeux réglementaires et juridiques

Le BYOD pose toutefois des questions réglementaires et juridiques qui n'ont pas de réponse toute faite. En cas d'usage illicite d’un terminal personnel via le réseau de l'entreprise, cette dernière doit ainsi fournir à la police les éléments nécessaires. « Dès lors, comment préserver le droit des employés, spécifié par la Cnil, d’avoir une correspondance privée dans l'entreprise ? » s'interroge Chadi Hantouche.
Des questions se posent également à propos des horaires de travail. « Le BYOD modifie le comportement des salariés, la séparation entre sphères privée et professionnelle étant encore plus diffuse qu’en télétravail, car ils utilisent alors le même terminal », remarque David Remaud.
Et quid des employés qui ont les moyens d'acquérir un terminal sophistiqué, qui sont joignables en permanence ou qui travaillent chez eux avec leur tablette ou leur PC portable ? Il existe en effet un risque de discrimination de la part des managers.
« Il s’agit d’éviter les dérives contre-productives. Mais en pratique, les utilisateurs auxquels on propose une démarche BYOD apprécient la flexibilité des horaires qui en découle et se sentent davantage responsabilisés », explique Nicolas Lemoine, président d'AT&T France.
Une autre question concerne la responsabilité de l'entreprise ou de l'individu lorsque ce dernier casse son smartphone ou se le fait voler alors qu'il travaille dans un endroit public. Aucune législation ne précise alors quelle assurance doit payer.

3 - Modifier la charte informatique en cherchant un juste milieu

Une bonne partie de ce flou peut être dissipée dans une charte spécifique annexée à la charte d’utilisation des SI. « Il faut trouver un compromis acceptable pour les utilisateurs et le management de l'entreprise, compatible avec la loi et applicable par les administrateurs techniques », affirme Chadi Hantouche.
Cette charte sera visée par les instances représentatives du personnel et sera soumise, du moins en France, à la Cnil. Pour autant, faute d'une jurisprudence, il subsistera un risque que la nouvelle charte se révèle finalement caduque.

4 - Séparer les données et applications personnelles et professionnelles

L’application de cette charte et de la réglementation passe par une protection des  données personnelles, en les séparant des données professionnelles. Une réponse technique consiste à placer applications et données professionnelles dans un conteneur étanche.
« On peut aussi éviter de stocker des données professionnelles sur le terminal en recourant à des technologies Web ou de déport d’affichage », conseille Chadi Hantouche.
Cela pose des problèmes d'ergonomie sur les tablettes et smartphones mais c’est une bonne solution pour les PC portables. La virtualisation est également pertinente pour les PC : un hyperviseur permettra de faire tourner deux systèmes différents, respectivement dédiées à un usage personnel et professionnel.
Dans l’optique d’une démarche BYOD, VMware a annoncé la sortie d’un hyperviseur pour smartphone. Mais ce produit devra être préinstallé par les constructeurs, dont on imagine mal qu’Apple fera partie. AT&T a pour sa part annoncé une offre similaire baptisée Toogle, pour l’instant limitée à Android.

5 - Contrôler le phénomène

La tentation est grande pour la DSI de maîtriser le phénomène BYOD en établissant une liste de terminaux autorisés et supportés, ou en installant sur chaque terminal personnel, un agent logiciel qui permettra de le contrôler via un outil de MDM (mobile device management). Mais un tel outil, qui n'est pas la panacée en termes de sécurité, permet par exemple de supprimer à distance des applications ou d’inhiber des fonctionnalités. Les utilisateurs n’accepteront pas forcément une telle intrusion.

6 - Envisager une répartition des coûts

Compte tenu des avantages du BYOD, l’entreprise peut avoir intérêt à partager avec les employés, les frais d'acquisition et les coûts télécoms. Cela peut aussi lui permettre d'imposer un certain contrôle sur le terminal.
« Cette participation se justifie d'autant mieux que l'employeur est légalement tenu de donner aux employés les moyens de travailler », précise Chadi Hantouche.

7 - Gérer les licences des applications en fonction de leur usage

Parmi les multiples questions que pose le BYOD, en voici une dernière : certaines applications sont gratuites en cas d'utilisation personnelle mais deviennent payantes lorsqu'elles entrent dans l'entreprise. Dès lors, faut-il passer en mode payant, lorsque le terminal personnel est utilisé dans un contexte professionnel ?

vendredi 20 avril 2012

Smartphones, failles, données de santé… La Cnil prévoit 450 contrôles en 2012

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/smartphones-failles-donnees-de-sante-la-cnil-prevoit-450-controles-en-2012-39770967.htm#xtor=EPR-100


Smartphones, failles, données de santé… La Cnil prévoit 450 contrôles en 2012Législation - Fichiers de police et du quotidien (eau, électricité, autoroute…) feront l’objet de contrôles de la Cnil en 2012. Le gendarme des données personnelles s’intéressera également aux traitements de données liés aux smartphones et à la protection des données par les FAI, tenus de notifier les failles.
Outre le traitement des plaintes (6.000 en 2011, en forte hausse), la Cnil va s’atteler en 2012, comme au cours des précédentes années, à un programme annuel de contrôles. Celui-ci a été défini le 29 mars et comprend 450 contrôles « sur des thèmes essentiels en termes de protection de la vie privée » annonce le gendarme des données personnelles sur son site.
La Cnil veut ainsi afficher son volontarisme en termes de contrôles, en qualifiant son programme de « résolument ambitieux » et « tourné, tant vers les problématiques traditionnelles (fichiers de police, fichiers du quotidien), que vers des thèmes jugés innovants ».
Contrôle sur les différents processus de l'utilisation du smartphone
Concernant les fichiers policiers, dont par exemple le Stic, et sur lequel la Cnil a déjà livré plusieurs rapports, l’autorité précise que ses contrôles en 2012 porteront « sur les traitements mis en œuvre au sein de différents services opérationnels (nationaux et locaux) de police et de gendarmerie ».  Objectif annoncé : évaluer l'utilisation quotidienne de ces traitements.
Après avoir réalisé une étude sur la vie privée sur les smartphones, la Cnil entend approfondir ces questions en effectuant des contrôles portant sur l'ensemble du cycle d'acquisition de ces terminaux : collecte de données clients, consultation du fichier PREVENTEL, mais aussi bien entendu sur son utilisation (données collectées lors de l’utilisation du smartphone et des applications, ce à partir de leur téléchargement).
Notification des failles de sécurité par les opérateurs
Suite à la modification du droit imposant aux FAI de notifier les violations de données personnelles, la Cnil indique que plusieurs contrôles porteront spécifiquement sur cette question et le respect de cette obligation par les acteurs concernés.
Enfin s’ajouteront d’autres contrôles sur les traitements de données dans le milieu sportif, le secteur de la santé, afin en particulier d’accompagner les développements autour du dossier médical personnel (DMP), ainsi enfin que sur les « fichiers du quotidien ».
« Afin de répondre aux interrogations de nombreux citoyens, des contrôles seront réalisés auprès d'entreprises importantes fournissant des services de première nécessité (eau, gaz, électricité, etc.) dont les fichiers concernent des dizaines de millions de personnes » précise la Cnil, qui ajoute que ces contrôles concerneront aussi les sociétés d’autoroute.

jeudi 19 avril 2012

Tim Berners-Lee critique les systèmes mobiles fermés

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/tim-berners-lee-critique-les-systemes-mobiles-fermes-39770896.htm#xtor=EPR-100


Avis d'expert - Celui qui est considéré comme l'inventeur du Web plaide pour un écosystème ouvert, basé sur les webapps et le HTML5.
Les applications pour smartphones sont un formidable succès mais elles s'articulent autour d'écosystèmes fermés et cloisonnés. Une approche qui inquiète Tim Berners-Lee, considéré comme un des pères du Web et président du W3C, de passage à Lyon lors de la conférence mondiale du Web.
Le défenseur du Web ouvert et interopérable plaide pour un changement d'approche. "Vous devez aider à la construction d'un monde ouvert pour les applications mobiles", a-t-il lancé selon des propos rapportés par Le Point.
Tim Berners-Lee plaide donc pour l'émergence des applications Web (webapps) basées sur le HTML5. Il s'agit de pouvoir développer une fois pour toute des applications qui s'exécutent à travers n'importe quel navigateur (et donc n'importe quel OS mobile) en utilisant les standards du web.
Les principaux avantages sont la capacité d'autonomie vis à vis des stores, la portabililté beaucoup plus forte, voire instantanée. L'expérience est maintenant assez proche (excepté les notifications propres aux applications natives) avec le support de la boussole, du gyroscope ou encore une bonne fluidité...
L'OS mobile de Mozilla et BB10 de RIM misent particulièrement sur cette nouvelle approche universelle."Si quelqu'un vous demande de développer une appli mobile, dites-lui qu'une application web ouverte peut être tout aussi bonne, tout aussi sexy", a-t-il ajouté.
"Si vous utilisez HTML5, vous n'avez pas besoin de réécrire une application pour chaque système", a-t-il poursuivi. "Le Web, ce sont des standards, et chaque internaute doit pouvoir accéder au même contenu".
A lire, notre analyse : Quel avenir pour les applications mobiles : paroles croisées de développeurs

mardi 17 avril 2012

Quel avenir pour les applications mobiles : paroles croisées de développeurs

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/quel-avenir-pour-les-applications-mobiles-paroles-croisees-de-developpeurs-39770824.htm#xtor=EPR-100


Débat - Plates-formes mobiles, m-commerce, publicité, essor d'HTML 5 : Christophe Léon patron de Pure Agency et Adrien Dassault, d'Heliceum évoquent pour BusinessMobile.fr leurs visions du marché et ses perspectives.
En quelques années, les applications mobiles ont crée tout un écosystème, une manne qui alimente différents acteurs avec les applis en elle même mais aussi la publicité et le m-commerce qui y sont associés.
Pour autant, rien n'est établi et les choses évoluent très vite. Impossible de se reposer sur ses lauriers, il faut sans cesse anticiper pour ne pas disparaître. Les évolutions techniques, les nouvelles plates-formes mobiles associées aux nouveaux leviers de revenus font que le modèle des applications mobiles est aujourd'hui à la croisée des chemins.
Nous avons donc décidé d'interroger deux spécialistes du secteur, deux regards assez différents puisque évoluant dans des structures de taille très différentes. Christophe Léon, p-dg de Pure Agency, créée en 2009, qui figure parmi les leaders des agences mobiles en France avec une approche à 360 degrés et des clients de renom comme TF1, l'Oréal...
Adrien Dassault dirige de son côté Heliceum, jeune start-up fondée il y a moins d'un an, qui développe des applications mobiles pour son compte dont Fakers (création de fausses unes de journaux) déjà téléchargé à 500 000 exemplaires.
Premier constat de taille, les annonceurs sont désormais sortis de la phase du 'test&learn' en matière de mobile. Les stratégies s'affinent et les entreprises se dotent de ressources dédiées. Pour faire simple, il y a beaucoup plus de maturité qu'il y a un an.
Mâturité
"Pour certains annonceurs comme les e-marchands, il y a une vraie volonté d'industrialisation car 7 à 10% de leur trafic vient du mobile et 3 à 12% de leurs revenus aussi. Il y a une demande de produits hybrides plus sophistiqués pour optimiser la performance économique des applications en accompagnant le client avant, pendant et après la vente.", souligne Christophe Léon.
Et d'ajouter : "les marques gagnent également en maturité. Il s'agissait au départ de véhiculer une image, maintenant elles cherchent à un contact direct avec le client. La tendance est de proposer des applications qui ont une approche CRM, à savoir un système relationnel à travers le mobile". Rappelons que 80% des revenus du commerce mobile sont générés par les applications (hors téléchargement).
Cette montée en puissance est due à une prise de conscience alimentée par l'essor de l'usage des smartphones mais aussi et surtout par l'émergence d'outils de mesure de trafic et de mesure de retour sur investissement (ROI).
"Pour que l'annonceur investisse, il lui faut des outils de mesure", souligne le patron de Pure Agency. L'audience est désormais évaluée par de nombreux outils comme ceux de Google ou de Médiamétrie (pour la France). "Mais le ROI reste à labourer", ajoute le spécialiste.
"Le calcul de la performance publicitaire était par exemple impossible jusqu'à l'année dernière. Nous avons donc développé en interne un outil (PureROI) qui permet d’analyser les parcours utilisateurs sur leurs applications et leurs sites, de calculer précisément le ROI de chaque euro investi en média mobile, de piloter des campagnes CRM mobiles personnalisées par push-notification."
Autant d'outils qui élargissent les possibilités, notamment en matière de m-commerce. Ce dernier a progressé de 100% en un an en France et représente déjà un milliard d'euros de revenus. Selon une étude Kelkoo et réalisée par le Centre for Retail Research, en France, la part des achats effectués sur mobile devrait représenter 4,6% du marché de l’e-commerce en France en 2012.
Des outils de mesure qui favorisent le m-commerce
"Les taux de conversion sur les bonnes applis marchandes sont en moyenne de 1,7% (deux fois plus que le e-commerce classique). Par ailleurs, le m-commerce crée une passerelle totalement inédite entre le web et la distribution physique", souligne Christophe Léon. 
Des perspectives prometteuses mais qui se heurtent à des choix économiques. Faut-il être présent sur toutes les plates-formes ou pas ? Android, pourtant dominateur sur le marché est-il toujours pénalisé par sa fragmentation ?
"iOS reste un choix pragmatique", indique Adrien Dassault d'Heliceum. "Android souffre encore de sa complexité dans le développement et de son modèle économique peu satisfaisant avec 98% des applications disponibles qui sont gratuites. Même si la situation d'Android s'améliore, beaucoup de structures comme la nôtre, pour une question de ressources, préfèrent se concentrer sur l'OS d'Apple." Et d'ajouter : "le vrai problème, c'est la rentabilité, le piratage et le paiement".
Et Windows Phone ? "Il y a un fort potentiel", souligne le spécialiste. "Microsoft subventionne les développeurs qui ont de bons produits et il y a de vrais liens entre l'OS, la console Xbox et les PC mais pour le moment ce n'est pas un choix prioritaire".
Même tonalité de la part de Pure Agency. "C'est la plate-forme qui a la capacité à émerger, il y a une proposition ergonomique intéressante. Il y a de la curiosité mais pas de demandes fermes de la part des annonceurs".
Reste que l'App Store est encombré et il est bien difficile d'émerger. "La qualité reste le critère numéro un", tempère le développeur. "On peut alors générer assez rapidement un retour sur investissement". Pas sûr néanmoins que ce principe s'applique systématiquement.
D'ailleurs, pour Christophe Léon, la situation évolue. "L'hégémonie d'iOS est une réalité car il capte l'essentiel des revenus issus de la publicité et du m-commerce. Il est bien devant Android en matière d'usages et de monétisation. Et ce malgré l'équilibre en termes de parc installé. Néanmoins, Android atteint une masse critique qu'on ne peut ignorer. Au lieu de se poser la question de la plate-forme, il faut raisonner autrement".
HTML 5 : ou comment contourner les guichets des stores
Différents modèles émergent comme l'approche hybride qui combine application mobile et site Web. "La coquille applicative est réduite tandis que l'acte d'achat passe par le Web par exemple. Cela permet de générer des économies et faire du multi-OS", explique Christophe Léon.
On peut également évoquer le HTML5 qui ouvre la voie aux WebApps. Il s'agit de pouvoir développer une fois pour toute des applications qui s'exécutent à travers n'importe quel navigateur (et donc n'importe quel OS mobile) en utilisant les standards du web. L'OS mobile de Mozilla et BB10 de RIM misent particulièrement sur cette nouvelle approche universelle.
Adrien Dassault d'Heliceum est néanmoins réservé. "Cela ne s'appliquera pas à toutes les applications, notamment les jeux. Proposer une offre native et universelle représentera un changement de taille qui offrira plus de simplicité. Mais on se demande si l'expérience utilisateur pourra être la même. Pour nous, ce n'est pas encore mâture".
Pour Christophe Léon, c'est tout le contraire. "100% de nos projets prennent en compte cette double approche : application native et HTML5. Les principaux avantages sont la capacité d'autonomie vis à vis des stores, la portabililté beaucoup plus forte, voire instantanée. L'expérience est finalement assez proche (excepté les notifications propres aux applications natives) avec le support de la boussole, du gyroscope ou encore une bonne fluidité. C'est la vraie tendance de fond..."
Les deux mondes coexisteront mais une chose est sûre, certains secteurs vont contourner les guichets des stores ce qui créera des 'business-mode'l complémentaires...

vendredi 13 avril 2012

La Tribune de Thomas Husson, Forrester : Vers la seconde génération des applis mobiles

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/la-tribune-de-thomas-husson-forrester-vers-la-seconde-generation-des-applis-mobiles-39770725.htm#xtor=EPR-100


Tribune - En juillet 2012, l’App Store d’Apple n’aura que 4 ans. 25 milliards de téléchargements d’applis iOS plus tard, le marché des apps mobiles a explosé mais une nouvelle génération d’applis va arriver.
De très nombreux acteurs ont emboités les pas d’Apple (près de 70 « boutiques » basées sur Android rien qu’en Chine) mais peu ont réussi à ce jour – à l’exception d’Android Market (pardon Google Play) qui rattrape rapidement son retard avec plus de 10 milliards d’apps téléchargées à fin 2011.
Ce n’est que le début et beaucoup doit encore être fait pour faciliter la découverte et le partage d’applications. L’arrivée de l’app store d’Amazon et de ses techniques de recommandations ou de personnalisation ou le rachat de Chomp par Apple en témoignent. Même chose sur la disponibilité d’un contenu local et la capacité pour les développeurs d’utiliser différentes tarifications ou options de paiements.
Les app stores ont révolutionné la distribution des jeux digitaux et permis l’éclosion de nouveaux modèles économiques (type freemium) sur le mobile. Au-delà du jeu et du nombre de téléchargements, l’usage consommateur montre que les applications deviennent un nouveau canal d’interaction entre une marque et ses clients.
Sortir des débats technologiques
Les données Technographics® de Forrester montrent qu’en Europe un tiers des internautes possédant un smartphone utilise des applications au moins une fois dans la journée – et 17% d’entre eux y accèdent plusieurs fois par jour. La fréquence d’utilisation varie d’une catégorie d’apps à une autre : 57% utilisent les applis de réseaux sociaux au moins une fois par jour et 69% utilisent une app banque ou finance au moins une fois par semaine.
Surtout, le temps passé sur les applications devient significatif – plus de 35 minutes par jour en France – d’après différentes sources concordantes dont une récente étude menée par IPSOS en partenariat avec Arbitron. C’est une fantastique opportunité de développer l’engagement client.
Beaucoup de marques se sont lancées dans l’aventure du mobile – à travers les applications – pour commencer à avoir une présence sur le média mobile. Comme elles l’avaient fait sur le web à la fin des années 90 et au début des années 2000.
Malheureusement, trop souvent, sans vision, sans stratégie, sans feuille de route. Il est urgent pour les marques d’orchestrer et de planifier leur présence sur le mobile en faisant la promotion et le merchandizing d’une app au moment du lancement, en intégrant progressivement de nouvelles fonctionnalités et services, en investissant dans les études et les outils de mobile analytics, en introduisant de nouveaux modèles économiques, en localisant leur approche pays par pays et en utilisant les push notifications personnalisées.
L’enjeu de demain est de sortir des débats technologiques entre applications natives et mobile web, même si Forrester anticipe le développement croissant des applications hybrides et des webapps.
Pour offrir des services plus personnalisés et contextualisés aux clients, il est temps de connecter les applications au système de CRM de l’entreprise et d’offrir des informations en temps réel.
Cela suppose d’anticiper les impacts sur le système information et d’intégrer le mobile à une stratégie multi-canal plus segmentée. Les apps seront de plus en plus intelligentes et connectées et deviendront multi-plateformes (smartphones, tablettes, TV connectées…).
Thomas Husson est analyste au sein du cabinet d'études et de conseil Forrester Research, il contribue au blog Consumer Product Strategy Professionals. Ce billet a été reproduit avec l'autorisation de Forrester Research.

lundi 26 mars 2012

Terminaux persos en entreprise : les tablettes commencent à concurrencer les smartphones

A lire sur: http://www.businessmobile.fr/actualites/terminaux-persos-en-entreprise-les-tablettes-commencent-a-concurrencer-les-smartphones-39770021.htm#xtor=EPR-100

Avis d'expert - Le phénomène BYOD (bring your own device) n'est pas uniquement lié aux smartphones. Les salariés commencent aussi à apporter leurs tablettes dans leurs entreprises.
Nous évoquons souvent ici le phénomène croissant du BYOD (bring your own device) et ses conséquences pour l'entreprise. De plus en plus équipés de smartphones de dernière génération à titre personnel, les salariés entendent désormais utiliser leurs terminaux pour leurs tâches professionnelles et connectent leurs terminaux au SI de l'entreprise.
On associe souvent cette tendance au succès des smartphones. Mais ces appareils ne sont plus les seuls. L'essor des tablettes tactiles provoque les mêmes conséquences et ces terminaux commencent à également leur 'entrée par le bas' dans les entreprises.
Un quart des connexions à Exchange
Selon Intermedia, un important fournisseur de solutions hébergées pour Microsoft Exchange (400 000 comptes dans le monde) qui s'est penché sur le détail des terminaux utilisés par ses clients PME pour synchroniser leurs données via ActiveSync, les tablettes représentaient à fin décembre 2011 près de 26% de l'ensemble des terminaux se connectant contre 19% en octobre.
Les smartphones constituent donc 74% de ces connexions mais l'écart devrait continuer à se réduire rapidement, souligne Intermedia.
"La croissance des tablettes dans les terminaux utilisés par nos clients est fulgurante", commente Michael Gold, Président d’Intermedia. "Les propriétaires et salariés des petites et moyennes entreprises travaillent de plus en plus à distance. Déporter leur environnement de travail de bureau –incluant la sécurisation de l’email et de la messagerie instantanée, la téléphonie VoIP et le partage de document– et l’intégrer via des apps mobiles pour recréer un bureau de travail nomade est devenu important."

Selon Accenture, un tiers des utilisateurs français font un usage professionnel des tablettes (ou envisagent de le faire cette année). Selon une autre étude d'OBS (Orange Business Services), 84% des salariés de cinq pays européens utilisent des outils de communication de la vie personnelle à des fins professionnelles.
A lire, notre analyse : Smartphones persos en entreprise : le point sur le BYOD, une tendance de fond

jeudi 15 mars 2012

Smartphones persos en entreprise : le point sur le BYOD, une tendance de fond

Analyse - L'arrivée des smartphones personnels dans les entreprises remet en cause les politiques de gestion et de sécurité. Quelles sont les tendance du phénomène BYOD (bring your own device), comment accompagner ces transformations ? Orange publie avec BearingPoint un livre blanc et étoffe ses solutions.
Encore discret il y a deux ans, le phénomène BYOD (bring your own device) est une tendance de fond dans les entreprises. De plus en plus équipés de smartphones de dernière génération à titre personnel, les salariés entendent désormais utiliser leurs terminaux pour leurs tâches professionnelles.
D'où une pluie de problématiques aussi diverses que critiques pour les directions informatiques. Ces dernières ont aujourd'hui de plus en plus de mal à imposer des terminaux mais doivent au contraire gérer ces flottes hétérogènes qui entrent 'par le bas' tout en assurant la sécurité du système d'information.
Orange Business Services (OBS) a voulu en savoir plus sur ce phénomène et a commandé une vaste enquête à BearingPoint qui a interrogé des décideurs et des utilisateurs dans des entreprises de toutes tailles dans cinq pays européens (2300 personnes en tout) et qui a débouché l'édition d'un livre blanc.
En matière de mobile, les collaborateurs deviennent de nouveaux décideurs
"Une chose est sûre désormais, les collaborateurs deviennent de nouveaux décideurs des solutions de communication en entreprise", souligne Vivek Badrinath, directeur exécutif d'OBS. "Cette évolution crée un casse-tête pour nos clients", ajoute-t-il.
Un casse-tête qui correspond en fait à un dilemme perso/pro "à considérer au plus haut niveau hiérarchique des entreprises  car le DSI n'est plus le seul décideur", explique le directeur.
Il faut dire que la tendance est rapide. Selon l'étude menée, 84% des salariés utilisent des outils de communication de la vie personnelle à des fins professionnelles (69% selon une autre étude d'IDC). Il faut dire que le nomadisme des salariés a accéléré le mouvement : 63% des employés sont en situation de mobilité au moins une fois par semaine.
Très au fait des évolutions technologiques, les souhaits des employés sont très clairs : 74% veulent pouvoir accéder à leur environnement de travail à partir de n'importe quel écran connecté. Et 50% souhaitent une convergence entre ligne fixe et mobile.
"L'environnement de travail doit s'adapter aux nouveaux besoins", résume Isabelle Denervaud, directrice associée chez BearingPoint. "Si le salarié utilise son terminal personnel dans l'entreprise, celle-ci doit lui fournir l'environnement applicatif adéquate : applications métier, connexion au SI mais aussi messagerie instantanée, outils collaboratifs, VoIP etc...".
Autant d'éléments qui remettent en cause les pratiques classiques d'organisation. "Les approches ne peuvent pas être standardisées car les flottes deviennent hétérogènes", ajoute la responsable.
Comment anticiper cette situation ? L'inertie semble être la pire erreur... Au lieu d'attendre d'être devant le fait accompli, "les entreprises doivent élargir le catalogue de terminaux proposés et d'applications disponibles", souligne Isabelle Denervaud. La stratégie du blocage n'est plus conseillée...
Défis multiples
Que le terminal soit fourni par l'employeur ou apporté par le salarié, comment gérer les problèmes de facturation ? Le scénario de l'abonnement pro et du terminal pro avec usage contrôlé n'est plus adapté à la réalité. "Les entreprises doivent accepter une solution hybride avec un abonnement pro qui vient se rajouter à l'abonnement personnel du salarié équipé de son propre terminal", préconise la spécialiste.
La solution implique d'importants challenges de gestion mais permet de bien séparer les deux usages avec le même terminal. C'est le choix qui a été fait par la SNCF pour 10 000 contrôleurs équipés par la société de smartphones Samsung Galaxy S avec OBS.
"Les deux environnements sont bien séparés et les contrôleurs reçoivent une facture détaillant les deux usages, dont celui pris en charge par l'employeur. Pour autant, il faut travailler sur la clarté de ces factures car sa compréhension peut apparaître complexe, un usage personnel pouvant dans certains cas être considéré comme un usage professionnel", explique Philippe Mouly, en charge du projet à la SNCF.
On l'a dit, ces approches impliquent des défis multiples. BearingPoint a listé les cinq principaux : adapter la politique de sécurité à cette flotte hétérogène (notamment pour les données de l'entreprise stockées), déployer les outils de management centralisés et multi plates-formes, répartir les dépenses entre l'entreprise et ses employés, définir la segmentation des utilisateurs (quels risques par rapport à telle population) et définir des chartes et des règles d'usage notamment pour éviter que la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle ne finisse par complètement disparaître....
Ces défis sont désormais couverts par les solutions de 'device management' proposées par certains fabricants comme RIM (Blackberry) et par les opérateurs. OBS n'est pas en reste avec de nouvelles solutions permettant d'accompagner ces changements.
On retiendra la gamme 'device management' qui permet de maîtriser le par actif de mobile (après audit interne), de déployer à distance des applicatifs personnalisés depuis une console Web pour tous types de terminaux  (sauf Windows Phone) quelque soit l'opérateur, d'autoriser les usages (administration des profils) et bien sûr d'appliquer la politique de sécurité de l'entreprise en protégeant les données professionnelles.
Cette gamme est déclinée en deux offres : premium pour les grandes entreprises (7,50 euros par mois et par ligne), c'est la solution choisie par la SNCF pour gérer les smartphones de ses contrôleurs, et Express pour les PME (2,25 euros par mois et par ligne).

http://www.businessmobile.fr/actualites/smartphones-persos-en-entreprise-le-point-sur-le-byod-une-tendance-de-fond-39769657.htm#xtor=EPR-100

dimanche 26 février 2012

Etude: que retenir de la consumérisation IT ?

Une étude d'Avanade/Wakefield Research révèle que la consumérisation IT est perçue différemment par les dirigeans et les utilisateurs. Dommage?...
La société de consulting et d’ingénierie Avanade vient de publier une étude, réalisée par Wakefield Research auprès de 605 managers IT et 4000 managers métiers dans 17 pays.
Premier constat: la “consumérisation IT” est bien un phénomène largement répandu, sinon identifié. Tous les décideurs en ont pris conscience, et certains on déjà décidé d’engager des investissements significatifs en la matière. Mais pas tous…
L’une des premières observations est précisément la différence d’appréciation qui est portée par les exécutifs et les managers métiers sur le terrain. Les premiers semblent sous-estimer ou ne pas voir l’impact de ces nouveaux outils et modes de travail sur les talents. A l’inverse, chez les utilisateurs, l’utilisation des nouvelles solutions de mobilité, par exemple, est un élément enrichissant, différenciateur. Donc, comme souvent, payeurs et demandeurs ne sont pas sur la même longuer d’onde…
Etude Consumérisation IT, Avanade / Wakefield Research
Etude Consumérisation IT, Avanade / Wakefield Research
«On constate que les “utilisateurs consommateurs” aimeraient des tablettes, et souhaiteraient plus de home office, donc des accès réseau distants mobiles, y compris à leur domicile…», constate Thierry Cazenave, manager d’Avanade France. Bref, des conditions de travail accessibles, comme on les voit en boutique ou à la télé…
Les DSI, pour leur part, subissent une pression sur les dépenses et s’en tiennent souvent aux arguments de la standardisation. Du coup, ils sont débordés par les demandes d’innovation: «Il y a désormais un domaine du “géré” et il y a du “non-géré“.»
Autre constat: il existe des paliers technologiques - parfois créés et entretenus artificiellement: on maintient encore Windows XP, Office 2003. Le datacenter se virtualise, relativement peu, et ne se transforme pas vraiment.
Du coup, les services extérieurs sont perçus comme une alternative, une possibilité rapide de répondre au risque de débordement. C’est la notion de “workplace as a service” qui point à l’horizon de la DSI… Toutes les formes de postes de travail deviennent éligibles:  PC portables, clients légers, tablettes, smartphones…
L’étude décrypte pas moins de 6 “mythes” ou contre-vérités
1er mythe:
L’étude montre bien un déplacement très net de l’IT vers cette ‘consumérisation’  -la consommation de services grand public (standardisation, paiement à l’usage, localisation des data dans le cloud) - c’est accessible de partout, et on ne se préoccupe plus de savoir où sont les données.
73% des exécutifs ‘c-level’ voient cela comme une priorité dans l’entreprise. Et 88% disent que les salariés les utilisent régulièrement (comme Dropbox, iCloud d’Apple, etc. ou encore les blogs, wikis, outils communautaires). Tous les utilisateurs veulent réceptionner leurs emails sur leur smartphone ou  sur une tablette, à la maison ou à l’hôtel - comme au bureau.
De son côté, le DSI pose les objections: notamment celle de la sécurité du “patrimoine de l’entreprise” (les “assets“). Que faut-il gérer? Ne pas gérer? Comment régler le dilemme des utilisations mixtes - utilisation privée ou personnelle et usage pro?
Etude Consumérisation IT, Avanade / Wakefield Research_2
Etude Consumérisation IT, Avanade / Wakefield Research_2
2è mythe:
On reconnaît le facteur de progrès. Mais force est de poser un arbitrage entre les usages, entre les utilisateurs, face aux fournisseurs de services, face à la DSI, la DG, etc.
Ainsi, un fournisseur de services Cloud va pousser vers des infras avec paiement à l’usage. Or le périphérique en tant que tel n’est qu’un symptôme :  au delà, il y a tout un “business model” qui interpelle l’entreprise.
Dans ce contexte, aller vers le cloud, est-ce vraiment utile? Est-ce une fin en soi? De même, le recours à la tablette est-il toujours pertinent? Pour la production, pour certains métiers, est-ce la priorité?
3è mythe:
La consumérisation IT devrait permettre d’attirer et fidéliser les jeunes recrues dans l’entreprise. Or, en réalité sur le terrain, moins de 32% des dirigeants ont effectivement pris des mesures pour déployer de nouveaux terminaux plus attractifs.
Pas étonnant, car seulement 20% d’entre eux pensent que le ‘Bring your own device’ intéresse les jeunes!
4è mythe:
Les nouveaux terminaux ne serviraient qu’à lire des emails et ‘browser’sur Facebook. En fait, ils génèrent de nouveaux usages, de nouvelles pratiques et s’immiscent de plus en plus dans les ERP et les applications métiers.
5è mythe:
La consumérisation IT devrait tout à Apple. Pas sûr, car même si l’iPhone et l’iPad font figure de référence in, il existe des alternatives, notamment les systèmes sous Android, les plus vendus en plus grand nombre, en réalité.
6è mythe:
les systèmes grand public avec leur sécurité intrinsèque seraient suffisamment sûrs pour être utilisés en entreprise. Faux!  car la majorité des entreprises reconnaissent avoir subi au moins une faille…
Bref, “consumériser”, oui, mais pas en succombant à la mode, ni à toutes les sollicitations.
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Android ou Apple? Quel budget?

L’étude contate que les terminaux personnels les plus utilisés dans les entreprises sont, en priorité, les smartphones sous Android, les BlackBerry de Research in Motion (RIM) suivis des smartphones et tablettes d’Apple. Concernant les services, si la gestion de courriel reste la priorité, l’utilisation d’applications métiers monte en puissance. Les applications les plus demandées sont les outils de gestion de la relation client (pour 45 % des répondants), les solutions de gestion du temps de travail et des dépenses (44 %) et, enfin, les progiciels intégrés de gestion ou ERP (38 %).
25 % de budget informatique alloué à la maîtrise de la consumérisation IT
Etude Consumérisation IT: les 3 terminaux les plus prisés
Etude Consumérisation IT: les 3 terminaux les plus prisés
En moyenne, les entreprises concernées par ce sondage déclarent consacrer 25 % de leur budget informatique à la maîtrise de la consumérisation de l’IT. Par ailleurs, 60 % d’entre elles affirment adapter leur infrastructure informatique « pour accueillir les technologies personnelles de leurs employés.»
L’heure n’est plus à l’interdiction des technologies informatiques personnelles dans l’entreprise. «Au contraire, conclut Régis Ravant,  les DSI et les départements informatiques progressistes facilitent l’utilisation de ces appareils, applications et services », considérés comme une opportunité pour les entreprises, comme pour leurs collaborateurs (source: Silicon.fr / A.B.)

http://dsi.silicon.fr/nouveautes/etude-que-retenir-de-la-consumerisation-it-2116