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lundi 4 février 2013

Pour innover, les dirigeants doivent savoir prendre des risques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/innover-dirigeants-doivent-savoir-prendre-risques
 
Par Aurore Geraud 04 février 2013 business man taking a risk
Comment les responsables d'entreprises innovantes ont-il réussi à trouver un moyen de percer sur le marché ? En sachant écouter leurs collaborateurs, et en faisant preuve d'audace.
Qui de mieux qu'un dirigeant d'entreprise innovante pour donner des conseils à d'autres qui souhaiteraient tenter l'aventure ? C'est en partant de cette idée que le cabinet Ernst & Young a décidé de recueillir dans un récent rapport les conseils et les confidences de près de 45 spécialistes de l'innovation et dirigeants internationaux d'entreprises ayant réussi dans le domaine. Et selon ceux-ci, pour qu'une entreprise soit innovante, il faudrait que celle-ci prenne en compte trois critères audacieux. Le premier est que les idées peuvent émaner de n'importe quel acteur de l'entreprise. Le second est qu'il faut se préparer à ne pas toujours réussir. Et enfin, le dernier est de savoir se lancer sur le marché même si l'on n'est pas tout à fait prêt.

Accéder rapidement au marché pour se démarquer

Et si cette dernière affirmation peut paraître étonnante, elle vient de John Waibochi, PDG de Virtual City, un géant des solutions mobiles au Kenya, et que L'Atelier avait rencontré en 2010. Celui-ci explique que "lorsque l'on a une bonne idée, il est plus facile de devenir obsédé par celle-ci et la manière de perfectionner le produit, plutôt que de se concentrer sur l'entrée sur le marché". Or, quand on sait qu'à présent les produits innovants sont généralement mis sur le marché en 90 jours au lieu de 6 à 12 mois il y a encore quelques années, il est nécessaire d'un point de vue concurrentiel "d'y entrer le plus vite possible, même si l'on est prêt qu'à 90%", ajoute-t-il. Et cela même s'il existe un risque de se tromper ? C'est en tout cas ce que prône Navi Radjou, expert en innovation et conseiller en stratégies pour la Silicon Valley.

Faire le plein d'idées au risque de se tromper

Celui-ci explique, en effet, que "le meilleur moyen d'expérimenter est d'être rapidement confronté à l'échec, et ce, de manière peu onéreuse et répétée". A cela, il ajoute que "l'intérêt de l'échec en temps réel en ligne est la possibilité de recevoir aussi rapidement des retours pour pouvoir s'améliorer". Enfin, le rapport rappelle l'importance de solliciter tous les acteurs des différents niveaux de l'entreprise dans le processus d'innovation. Ainsi, d'après le vice-président d'une entreprise américaine spécialisée dans le domaine de l'escalade, il ne faut pas avoir peur "d'engranger le plus grand nombre d'idées humainement possible, et ce, peu importe leur origine". Car, toujours selon celui-ci, "ceci est l'ingrédient clé de la réflexion et de la conception".

samedi 26 janvier 2013

Des PDG pas assez présents sur les réseaux sociaux mais plus visibles

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/pdg-assez-presents-reseaux-sociaux-plus-visibles

Par Aurore Geraud 25 janvier 2013 CEO on social media
En deux ans, la présence sur le web des directeurs d'entreprises s'est considérablement accrue. Une tendance qui ne s'applique toutefois pas aux réseaux sociaux.
Il y a quelques mois, L'Atelier s'était intéressé à la propension des PDG revendiquant la nécessité pour leur entreprise de se développer sur les réseaux sociaux mais n'ayant eux-même pas encore passé le cap. C'est le constat également d'une étude plus récente du cabinet de conseil en relation publique Weber Shandwick, qui affirme que depuis 2010, le nombre de PDG possédant un profil sur ce type de réseaux est passé de 16% à seulement 18%. Un chiffre particulièrement bas auquel s'opposent toutefois ceux concernant la présence de manière générale de ces individus sur les sites internet. En effet, l'étude constate que celle-ci aurait ainsi presque doublée entre 2010 et 2012. Ainsi, s'ils étaient 36% à être visibles sur le net en 2010, ils sont passés en 2012 à 66%.

Investissement personnel dans le site de l'entreprise

Et cette visibilité se retrouve sous différents aspects : tout d'abord la vidéo, qui est utilisée à hauteur de 40% par les PDG (au lieu de18% en 2010) ou par une présentation directement sur le site web de l'entreprise (50% en 2012 contre seulement 32% en 2010). Et parmi les 50% ayant une présence sur le site de l'entreprise, on apprend à travers l'étude que pour la majorité d'entre eux (34%) elle prendrait la forme de posts, vidéos ou photos sur la page d'accueil ou sur la page de présentation du groupe, ou encore sur la biographie de l'entreprise (72%). Selon Leslie Gaine-Ross, chargée de la stratégie réputation de Weber Shandwick, les PDG ont enfin compris qu'en se rendant visibles en ligne "ils montrent qu'ils sont à l'écoute des consommateurs et de la manière dont sont perçus leurs produits". Mais pas seulement puisqu'ils prouveraient "leur intérêt pour la recherche de nouveaux talents et pour une meilleure connaissance des parties prenantes à l'entreprise", conclut-elle.

De l'écoute plutôt que de l'action pour le moment

Reste que cet intérêt n'est pour l'instant pas assez fort pour pousser les PDG à se tourner vers les réseaux sociaux. Ainsi, l'étude montre que seuls 10% d'entre eux sont sur Facebook (comparé à 10% en 2010), 6% sur LinkedIn (contre 4%) et 2% sur Twitter alors qu'en 2010 ils atteignaient les 8%. Un chiffre qui est, par ailleurs, réduit à 0% dans le cas des blogs ou de Pinterest. Mais qui remonte à 18% tout de même pour les réseaux sociaux internes à l'entreprise. Ces chiffres ne semblent toutefois pas troubler Chris Perry, chargé des pratiques digitales chez Weber Shandwick, qui estime que les PDG jouent un rôle qui leur correspondent bien pour le moment, "celui d'auditeurs sociaux, d'observateurs sociaux ou de collecteur de big data". Mais qui ne saurait rester longtemps ainsi pour vite se transformer en "social engagers".

mardi 18 septembre 2012

Des entreprises encore peu capables de mesurer leurs actions sur les réseaux sociaux

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprises-capables-de-mesurer-leurs-actions-reseaux-sociaux

Par L'Atelier - Paris 17 septembre 2012 Mesurer les réseaux sociaux
Une majorité de sociétés ignorent comment quantifier efficacement leur utilisation des médias sociaux ou trouvent les solutions analytiques trop complexes.
Si l'utilisation des médias sociaux est devenue une évidence pour les entreprises, la mesure des avantages qu'ils apportent l'est beaucoup moins. En effet, 80 % des sondés ont déclaré utiliser des technologies sociales dans un ou plusieurs secteurs d'activité, notamment le marketing, la collaboration entre employés, le service et l'assistance client, ainsi que les ventes, déclare une enquête*. Mais, ils seraient 75% à ne pas mesurer le retour sur investissement de leurs programmes sociaux. Un constat qui pose la question de la formation aux solutions d'analyses dans les entreprises.

Des solutions d'analyses méconnues

En effet, une majorité d'entre elles ne seraient pas au fait de l'existence de solutions permettant d'analyser les retombées de leur utilisation des médias sociaux. 31 % ne savent pas si leur fournisseur propose des solutions analytiques, 14 % ont un fournisseur ne proposant pas ce type de service et 44 % n'ont pas de fournisseur de solutions analytiques du tout. Conscientes de l'importance de pouvoir étudier les perspectives en temps réel des interactions sociales, les entreprises seraient pourtant incapables d'indiquer dans quel délai elles comptent mettre en œuvre une solution de ce type.

Il y a du potentiel

Toutefois, elles reconnaissent quand même tirer profit des technologies sociales. 49 % des sondés déclarent même ne pas utiliser pleinement le potentiel de ces dernières et seulement 12 % reconnaissent que les technologies sociales les ont aidés dans le cadre de leur mission et de leurs responsabilités quotidiennes. Les principaux champs d'action des technologies sociales susceptibles d'avoir un effet sur la confiance et l'influence sont l'expérience client, le service et l'assistance, le marketing ou l'expérience de marque, la collaboration entre employés et le partage des connaissances, ainsi que les ventes.
*menée par Teradata, Center of Complexity in Business et Mzinga, Survey: Social Software and Big Data Analytics in Business

dimanche 9 septembre 2012

Le DSI a un rôle clé dans la réussite de la relation client multicanal

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/dsi-un-role-cle-reussite-de-relation-client-multicanal

Par Claire Cavret 06 septembre 2012 
Relation client
Les projets de relation client digitale portent de nouvelles pratiques. Face à des directions métiers désarmées, le DSI doit se faire caméléon et transverse dans l'organisation, à la fois anticipateur, accompagnateur et agitateur.
Le DIrection des systèmes d'information a l'occasion de jouer un nouveau rôle au sein des organisations en matière de relation client multicanal. En effet, les entreprises qui ont passé le cap sont confrontées à la multiplication des canaux digitaux et à l'accélération de leur usage dans la relation directe avec les clients. Après lnternet, le mail ou le SMS viennent s'ajouter les applications mobiles, les réseaux sociaux et bientôt la télévision connectée. Résultat : Le lien est plus étroit entre technologies et relation client, ce qui désigne les DSI comme les plus à même de porter l'innovation technologique et d'en être les intégrateurs, estime Solucom dans une étude. Selon le cabinet de conseil en management et systèmes d'information, face à cet emballement à la fois facteur de risque mais aussi d'opportunités, le DSI doit se montrer réactif et agile. Toutefois réussir sa relation client digitale suppose de s'ouvrir à de nouveaux canaux en repensant son organisation en interne et la formation de ses collaborateurs. Pour le rapport, six défis sont à relever.

Anticiper, interagir et réorganiser

Premier défi : il faut s'ouvrir aux nouveaux canaux. Leurs émergences imposent aux DSI d'anticiper les interactions et les usages à venir entre le client et la marque. Les smartphones, la télévision connectée, les technologies sans contact et les réseaux sociaux vont en effet transformer la relation. Deuxième défi : les interactions multicanales sont à encourager au sein de l'organisation. Cela suppose de passer d'un fonctionnement en silos à une Architecture Orientée Services reposant sur des infrastructures de médiation. Troisième défi : Faciliter le travail des collaborateurs en repensant son poste de travail en réorganisant de ses outils de travail, l'interface et l'ergonomie, l'accès à l'extranet client, la hiérarchisation de l'information client, l'accès aux réseaux sociaux, le suivi des demandes, la politique d'engagement de service et de satisfaction clients.

Centraliser, collaborer et investir

Quatrième défi : Enrichir sa connaissance client par une gestion centralisée et intégrée, une mission qui paraît difficile avec le phénomène de channel blur qui s'amplifie notamment avec les réseaux sociaux. Solucom recommanderait de se servir de retours d'expérience. Ainsi, centraliser les informations pourrait être une solution plutôt que de la morceler au sein de départements. Cinquième défi : Encourager la collaboration entre métiers pour gagner en efficacité et en maîtrise des technologies. Le DSI doit se faire à la fois l'agrégateur de projets métiers, l'offreur de services et être garant de l'expérience client. Enfin, le système d'information s’est imposé comme un outil incontournable pour la performance des réseaux de vente et pour la qualité de la relation client. Le sixième défi : Le DSI devrait financer le projet de la relation client multicanal car il faut tenir compte des aspects matériels, logiciels et de la conduite du changement.

lundi 30 juillet 2012

La convergence des médias est un impératif pour les marques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/convergence-medias-un-imperatif-marques

Par L'Atelier - Paris 30 juillet 2012 Convergence vers une stratégie

Les consommateurs font face à de plus en plus de contenus, qu’ils soient sur des médias traditionnels, sociaux ou encore des supports publicitaires. Cela oblige les marques à s'adapter en adoptant une stratégie multicanale globale. Un challenge qui demande de repenser l'organisation en interne.
Si les marques sont conscientes de l'importance d'adopter une approche multicanale pour s'adapter à des consommateurs toujours plus mobiles, elles ne savent pas encore réaliser cette convergence en interne. En effet, les frontières deviennent de plus en plus floues et surtout hybrides entre médias traditionnels, réseaux sociaux et la publicité. La convergence entre ces médias serait pourtant un impératif pour les entreprises, selon une étude* menée par Altimeter. Actuellement, la plupart des entreprises ne seraient pas prêtes à combiner le "paid, owned et earned media". Et si des actions ne sont pas menées dans ce but, la performance pourrait en souffrir dans moins de 10 ans.

Une stratégie transversale

Cela implique de changer l'organisation du département marketing et de créer de nouveaux modèles collaboratifs à l'intérieur de l'entreprise afin d'optimiser les investissements. Aujourd'hui, la gestion de la publicité, de la communication corporate et des médias sociaux est organisée en silos et est une véritable concurrence territoriale et budgétaire. Traditionnellement, le "paid media" est l'apanage du département marketing, que ce soit en ligne ou non. Mais aujourd'hui, la publicité ne marche plus aussi efficacement que par le passé et nécessite de compléter le dispositif par d'autres canaux. Pour ce qui est du "owned media" et du "earned media", ils sont tout deux essentiels à une campagne, créant un phénomène d'amplification afin de diffuser les messages de la marque. Le owned media est généralement géré par le département communication externe et des relations presse et le earned media est plus transversal.

Oeuvrer en commun

Pour le consommateur, une marque représente une seule et même entité. Elle doit donc montrer une cohérence en inscrivant sa communication dans une stratégie globale. On observe depuis quelque temps une convergence entre médias dits traditionnels comme la télévision et les médias sociaux. En effet, toujours plus de programmes télévisés intègrent un fil twitter sur une partie de leur écran, affichant les réactions des téléspectateurs en direct. Rare sont les entreprises qui arrivent à intégrer les trois types de médias actuellement. Dans l'étude, Altimeter donne l'exemple d'une success story : Social chorus, une marque qui a réussi à les combiner en s'appuyant sur des influenceurs issus des médias sociaux. Mais faut bien reconnaître que la mise en oeuvre de ces projets par les entreprises est difficile, et que les études de cas sont encore bien trop rares.
*The Converged Media Imperative : How brands must combine paid, owned, and earned Media (2012)

jeudi 26 juillet 2012

Réseaux sociaux : aller au-delà du simple dialogue avec le client

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-aller-dela-simple-dialogue-client

Par L'Atelier - Paris 26 juillet 2012 
social network map
Plus qu'une simple présence sur les réseaux sociaux, les entreprises cherchent à créer des communautés, mais pas uniquement de clients. L’impact des campagnes est toujours difficile à mesurer.
Il y a deux ans, le spécialiste de la logistique, FedEX avait publié conjointement avec Ketchum, une agence de conseil en relations médias et en stratégies d'influence, un rapport mettant en évidence un tournant dans l'utilisation des réseaux sociaux à des fins professionnelles. Ceux-ci rééditent le rapport pour montrer les changements perçus depuis. La tendance serait donc à une utilisation plus stratégique et à une intégration plus complète de ceux-ci. Mais alors que les objectifs principaux pour l'année 2010 tournaient autour de la question du bouche à oreille, ceux de cette année sont légèrement différents puisque la priorité est au dialogue entre les différentes parties prenantes et à la participation du client. A titre d'exemple, l'étude montre que 51% des entreprises interrogées estiment utiliser efficacement les réseaux sociaux pour renforcer leur relation client.

Fidélisation du client... et des salariés

Mais pas seulement. Ce serait également le cas avec les consommateurs dans leur ensemble, pour 52% des entreprises, et pour les partenaires et fournisseurs, à une hauteur de 40%. Mais le fait de développer l'image de la marque n'est pas non plus mis de côté : les entreprises sont ainsi 69% à penser que leur présence sur les médias sociaux contribue à faire connaître la marque auprès des clients et 68% auprès de la population en général. Et en ce qui concerne la fidélisation, elle ne s'arrête pas seulement aux clients. En effet, le rapport avance que les entreprises se servent également des réseaux sociaux pour fidéliser leur propres employés, en renforçant leur relation pour 46% d'entre elles et en facilitant le dialogue et les discussions avec ceux-ci, pour 44%. Elles sont d'ailleurs également 44% à souhaiter fidéliser leurs salariés en faisant appel à ou en leur proposant de partager leur expertise sur un sujet. On constate donc que de manière générale, les médias sociaux sont bien mieux intégrés au sein des entreprises actuellement qu'il y a deux ans.

Réflexion sur les moyens de mesure de l'impact

Une chose qui n'a par contre pas changé par rapport au même sondage pour l'année 2010 est la difficulté de mesurer l'impact de tels outils, bien que les entreprises soient actuellement 80% à déclarer mesurer l'impact des médias sociaux d'une manière ou d'une autre. Parmi celles-ci, et de manière plus précise, on trouve 88% d'entreprises contrôlant les retours et conversations sur leurs profils. Mais également, elles seraient 84% à s'appuyer sur l'engagement (nombre de fans, nombre de « like »...), 69% sur les « impressions » (combien de publicité, combien de clics, qui clic...), 53% sur l'influence (nombre de retweets, nombre de notifications partagées...) et 51% cherchent à analyser le ton employé par les internautes (commentaires négatifs et positifs). Bien qu'elles n'aient pas tous les outils pour mesurer cet impact, les entreprises restent néanmoins majoritairement positives puisqu'elles sont 84% à considérer qu'il existera toujours des aspects du marketing qui, bien que très importants, ne seront jamais quantifiables.

samedi 21 juillet 2012

La présence des dirigeants sur les médias sociaux reste faible

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/presence-dirigeants-medias-sociaux-reste-faible

Par L'Atelier - Paris 19 juillet 2012 
CEO lost with social media

Bien que l'usage par les grandes entreprises des médias sociaux ne cesse de s'intensifier aux États-Unis, leurs dirigeants ne semblent toutefois pas prêts à s'y investir personnellement.
Les PDG de grandes entreprises n'appliquent pas ce qu'ils prodiguent pour leurs stratégies
de communication. En effet, selon une étude commanditée par le site CEO.com et par la
plate-forme de gestion de cloud, Domo, 70% des PDG appartenant au classement du Fortune
500 n'auraient aucune présence sur les médias sociaux. Un résultat quasi identique à celui
d'une étude d'UberCEO datant de 2009, qui est d'autant plus inquiétant qu'il ne montre aucune
évolution dans l'utilisation de ces outils. Alors que pour leur part, les consommateurs connectés se disent à 50% plus enclins actuellement à acheter chez une entreprise après avoir suivi un de ses tweets.  Ainsi, de manière plus précise, seuls 7,6% de ces dirigeants possèdent une page Facebook, soit 38 individus en tout. Et ils sont plus de 65,8% à posséder moins de cent contacts rattachés à leur compte. Seuls deux, d'ailleurs, en possèdent plus de cinq cents, avec à leur tête Michael Rapino, PDG de Live Nation qui compte 1723 amis.

Un peu sur Facebook et sur Twitter

Vient ensuite dans les médias sociaux les plus usités, Twitter, où l'on trouve 3,8% des PDG.
Pour leur part, le nombre de followers moyen est tout de même remarquable avec en moyenne
33 250. Rupert Murdoch se plaçant comme le dirigeant inscrit le plus actif avec plus de
249 000 followers et avec une moyenne de 2 tweets par jour, juste devant Meg Whitman,
PDG d'Ebay, qui elle compte 243 000 followers pour seulement 2 tweets publiés. Et le
plus étonnant reste la présence sur Google Plus et Pinterest de ces dirigeants, qui ne monte
respectivement qu'à 0,8% et même 0% pour le second. Seule se détache du lot, la présence
sur LinkedIn, qui bien que toujours assez faible dépasse néanmoins les sites concurrents.
Ainsi, 25,9% des dirigeants appartenant aux 500 plus grandes fortunes possèdent un compte
LinkedIn. Et parmi ceux-ci, 27,9% possèdent 0 ou une connexion, 41,1% entre 1 et 10,
58,9¨%plus de 10 et 7,8% 500 et plus.

Mais surtout sur LinkedIn

Alors quelle raison apporter à ce désintérêt ? Selon l'étude, sept tendances se démarqueraient
de la part des PDG. Tout d'abord, le manque de temps à accorder aux médias sociaux, et
dans la même veine, le fait que cela nécessite un taux d'engagement important. Autres freins,
l'impression d'être submergé par l'information, auquel s'ajoute le manque de connaissances
concernant ces canaux et même l'impression d'avoir passé l'âge pour les utiliser. Enfin, les
dirigeants éprouvent une certaine crainte à l'idée de divulguer de mauvaises informations et
que toute erreur soit amplifiée par un tel outil. Néanmoins, il reste de l'espoir puisque l'étude
estime que d'ici 3 à 5 ans, le nombre de PDG présents sur les médias sociaux devrait passer
de 16% à 57%. De plus, les dirigeants pourraient être poussés par leurs propres salariés qui
sont, selon une étude récente de Brandfog, 94% à penser que la présence de leur PDG sur les réseaux sociaux permettrait d'améliorer l'image de la marque.

jeudi 28 juin 2012

Les réseaux sociaux ne seraient pas encore de si bons relais de l'information


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-ne-seraient-de-bons-relais-de-information

Par L'Atelier - Paris 27 juin 2012 réseaux sociaux mauvais relais d'information
Véritables tremplins pour les stratégies de présence en ligne des entreprises, les réseaux sociaux n'atteindraient pas les chiffres escomptés concernant la génération de trafic pour les sites d'actualité.
En France, les réseaux sociaux auraient-il atteint leur limite lorsqu'il s'agit de produire du trafic vers les sites web d'actualité ? C'est ce que laisse entendre en tout cas la société AT Internet, spécialiste de la mesure d'audience, dans une étude récente qui dévoile que sur les cinq derniers mois, la part des visites sur les sites d'actualité que l'on peut attribuer à Facebook se stabilise à 2,9%. De même, une stabilisation serait également perceptible en provenance de Twitter qui stagne sur la même période à 0,6%. Des résultats qui s'avèrent particulièrement décevants pour les sites d'actualité au vu de la réussite des campagnes marketing des autres secteurs et, surtout qu'au contraire l'évolution du trafic sur an laissait présager une augmentation exponentielle.

Des chiffres qui (ne) cessent d'augmenter

Car en effet sur la période de mars 2011 à mai 2012, la part moyenne de redirection d'internautes vers les sites d'actualité a quasiment doublé pour Facebook, passant de 1,5% à 2,9%, et même triplé pour Twitter, passant quant à lui de 0,2% à 0,6%. Donc, ce ralentissement dans la progression du trafic est d'autant plus effrayant pour les 11 sites d'actualité français sondés dans le cadre de l'étude que Facebook représente actuellement 25,2% d'apport de visites. Soit 3 visites sur 100 peuvent lui être attribuées, près de cinq fois plus que pour le moteur de recherche Bing. Il se placerait d'ailleurs parmi les deux sites les plus affluents pour les sites d'actualité. Et bien qu'un peu plus modeste en terme de trafic, Twitter représente notamment 0,6% du total des visites sur ces sites et 5,8% sur la part des sites relayeurs.

D'autres médias plus influents/affluents

Et l'explication de ce ralentissement se trouverait peut être, selon l'étude, dans la concurrence avec le géant Google. Ainsi, à titre de comparaison, lorsque la part de Facebook sur le total des visites n'atteint que 2,9%, celle de Google grimpe à 40,3% en moyenne. Soit 14 fois de plus que Facebook. Il est vrai que l'on peut attester que la fonction première de Google est d'être un moteur de recherche et donc, que contrairement aux réseaux sociaux, celui-ci propose directement des liens aux internautes. Mais ce serait négliger l'utilisation de son propre réseau social Google+. Quoi qu'il en soit, l'étude rappelle que la zone d'actualité iGoogle se positionnerait tout de même à la première place pour près de la moitié des sites web d'actualité.

mercredi 27 juin 2012

Les entreprises ont des difficultés à jongler entre médias sociaux et mobile

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprises-ont-difficultes-jongler-entre-medias-sociaux-mobile

Par L'Atelier - Paris 27 juin 2012
mobile or computer
Les marques ont bien compris la nécessité d'intégrer les nouveaux canaux dans leurs campagnes marketing. Mais elles ont quelques difficultés à trouver la bonne place pour chacun d'entre eux.
Seules 30% des entreprises utilisent le SMS pour communiquer avec leur clientèle. Un chiffre relativement bas que déplore l'Economist Intelligence Unit, qui a effectué un sondage - dans sponsorisé par Genesys - auprès de 798 dirigeants d'entreprises provenant de 69 pays différents. Car en effet, si le rapport se veut positif en ce qui concerne la prise de conscience des entreprises de l'hyperconnectivité des consommateurs et du besoin pour ceux-ci de communiquer, il dévoile que celles-ci se sentiraient perdues quant à la manière d'utiliser les nouveaux canaux de communication : si elles se lancent dessus, c'est souvent en abandonnant d'autres biais qui pourtant fonctionnent. Par exemple, elles favoriseraient une communication via les médias sociaux au détriment du mobile, qui présenterait pourtant un véritable potentiel marketing.

Un taux de pénétration mobile non négligeable

Ainsi, le rapport avance que pas moins de 48% des entreprises sondées s'appliqueraient à communiquer via les médias sociaux, alors que seules 22% d'entre elles se serviraient des messageries instantanées et 20% des applications mobiles propres à l'entreprise. Et pourtant le rapport rappelle l'importance de ce moyen de communication à travers le monde. Il révèle que le taux de pénétration mobile mondial devrait en effet atteindre les 99% cette année. Il serait donc important que les entreprises effectuent les changements nécessaires pour s'adapter à l'augmentation rapide du marché mobile. Celui-ci n'étant cantonné pour l'instant qu'au service après-vente : avec 22% des entreprises utilisant le SMS à ces fins et 30% les messageries instantanées. Et encore une fois le déséquilibre est flagrant, puisqu'à l'inverse, ce sont cette fois les médias sociaux qui ne sont que très peu utilisés dans cette fonction.

Médias sociaux, opportunités autant que menaces

Seules 6% des entreprises sondées utiliseraient les médias sociaux comme service après-vente. Celles-ci préféreraient d'ailleurs l'utiliser pour canaliser les critiques de clients mécontents que pour vraiment régler les problèmes en profondeur. Et peut être que les raisons du déséquilibre entre l'usage des différents canaux de communication viendrait de là. Les médias sociaux assez impersonnels seraient utilisés majoritairement pour des campagnes marketing alors que le mobile plus personnel serait pour le contact direct avec le client. Cette tendance se confirme au vu de la vision qu'ont les entreprises des systèmes de recommandations. 40% seraient en effet inquiètes que les critiques se diffusent plus rapidement sur les médias sociaux. De plus, 15% pensent que ces nouveaux canaux de communication auront pour impact de créer des ambassadeurs de la marque qui diffuseront son message, contre 34% qui s'inquiètent au contraire de la manière d'y gérer leur image.

lundi 25 juin 2012

Le succès du m-paiement, lié aux services connexes ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/succes-paiement-lie-aux-services-connexes

Par Renato Martinelli 22 juin 2012 mobile payment
Avec Passbook, Apple propose d'embarquer dans une seule application cartes de fidélité, billets de spectacles ou de transport. Un moyen de proposer ensuite le paiement via l'application. Un procédé qui fera ses preuves ?
Entretien avec Gilles Blanc, Directeur d'Etudes chez CCM Benchmark Group, qui a publié récemment une étude sur le paiement mobile en France.


L'Atelier : Lorsque l'on voit Passbook, peut-on dire qu'allier différents services est ce qu'il manque au m-paiement pour fonctionner ?

Gilles Blanc : Payer par mobile n'est pas encore un réflexe pour les consommateurs. Il faut les convaincre, notamment par des services spécifiques qui peuvent faire la différence. Une différence économique, d'abord, que peut apporter le mobile, par exemple avec les prix. Mais également une logique de programmes de fidélité qui dépassent les programmes des points à collecter pour avoir un cadeau. Ce qui compte, par exemple, ce sont les programmes cross-canal qui fonctionnent pour l'achat à distance, sur mobile ou en magasin. Mais également entre les enseignes, ce que l'on observe avec les smiles.
Et puis, il y a la question de la sécurité ?
Tout à fait, car celle-ci, pour le paiement mobile, doit être supérieure ou au moins égale à celle de la carte bancaire. Par ailleurs, concernant Passbook, il est vrai que le consommateur n'aime pas avoir plein de cartes. Aussi, si l'application permet de reconnaître automatiquement la carte et apporte de vrais avantages comme des bons, c'est très bien. Et puis, cela peut sembler secondaire, mais un deuxième code confidentiel, comme le fait Paypal avec un mot de passe personnel, est considéré comme une garantie de sécurité supplémentaire. Ceci dit, il reste le problème de la légitimité.


A savoir qu'Apple pourrait n'être pas forcément le bon acteur ?

Effectivement. La première problématique du m-paiement est liée aux acteurs, car l'écosystème est large. Dans notre étude, nous avons interrogé les consommateurs sur la légitimité de ces différents acteurs. Et l'on remarque que la confiance est d'abord donnée aux banques traditionnelles qui sont considérées comme légitimes. Viennent ensuite les émetteurs de carte, ou encore les opérateurs de télécommunication, et seulement les pure players, comme iTunes. Mais la confiance donnée à ces derniers pour gérer un portefeuille est très faible. Pour donner un exemple, 72% des consommateurs ne font pas confiance ou accordent une faible confiance à ces pure players. Alors que seulement 15% des consommateurs se positionnent de la même façon pour les banques ou les émetteurs de carte.
Qu'est-ce que cela signifie pour Apple ?
Cela signifie que, malgré l'attrait que pourrait apporter l'application, la partie paiement mobile pose le problème de la légitimité. Car évidemment un acteur comme Apple est bien positionné, mais il n'a pas la meilleure position. Et cela est également le cas des enseignes qui se méfient à l'idée d'être « absorbées » par une telle marque. Sa plate-forme risque donc de n'attirer que les clients fidèles et utilisateurs de smartphones habitués du m-paiement. Pour changer cela, il serait peut être nécessaire de s'associer avec des institutions financières pour gagner cette légitimité.

mercredi 20 juin 2012

L'impact des réseaux sociaux sur les ventes, quantifiable ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/impact-reseaux-sociaux-ventes-quantifiable

Par L'Atelier - Paris 20 juin 2012 Homme naviguant sur une tablette
Facebook revendique la capacité à avoir transformé la présence des marques sur son site en ventes réelles. Reste que cela n'est en effet efficace que si les campagnes marketing menées sont intégrées à une stratégie globale.
L'impact des réseaux sociaux sur les ventes serait désormais quantifiable, déclare Facebook, dans une étude publiée conjointement avec comScore. Selon cette dernière, le réseau social représente évidemment une opportunité pour les marques pour conquérir des fans via les pages dédiées et la publicité sponsorisée. Mais surtout, il jouerait un rôle dans l'augmentation des comportements d'achats en ligne et en magasin physique. L’étude a mis en évidence un phénomène d’amplification du réseau social en examinant le cas de Starbucks. Ainsi, en observant quatre semaines exposant les fans et leurs friends à une campagne sur Facebook, l’incidence sur les ventes a été progressive pour arriver à 38% à la fin de la période. Un constat qui sert évidemment Facebook, qui se positionne sur le créneau. Mais qui est confirmé par Julien Aubier, directeur associé chez Azerty Communication, avec une modération. "Facebook peut être un canal marketing efficace, mais seulement s'il est couplé à un dispositif complémentaire de community management, et à une stratégie de communication en amont", explique t-il à L'Atelier.

Définir le rôle de la page est essentiel

Le réseau social permet en effet d'avoir une communication plus directe avec les cibles et beaucoup plus d'audience, l'acquisition de fans étant un tremplin pour atteindre les amis d'amis. "Le fan est le relais de la viralité, et il faut savoir susciter son intérêt en donnant un rôle précis à la page", nous dit Julien Aubier. En effet, l'efficacité d'une page fan et d'une publicité dépend de son contenu. Il faut choisir le bon message, par rapport à la bonne cible. Pour les publicités sponsorisées, "le jeu concours est le contenu le plus efficace", dit-il. Ceux-ci permettraient de rapporter et trafic et conversion. Ainsi, selon l'étude, les fans d'Amazon sur Facebook dépenseraient deux fois plus que les internautes surfant sur le site amazon.com uniquement.

Retour sur Investissement difficile à mesurer

Selon le rapport, le réseau serait ainsi de plus en plus le point d'entrée vers une marque. Et le trafic d'une page fan dépasserait parfois celui d'un site web. La marque Skittles en est un exemple. Elle a attiré 23 000 internautes américains en mars 2012 sur son site, quand la page fan facebook en attirait 14 fois plus (320 000 visiteurs). Autant de points positifs, donc. "Toutefois, le travail sur le retour sur investissement reste difficile à analyser en totalité", tempère Julien Aubier.
*A. LIPSMAN, G. MUDD, C AQUINO, P. KEMP, "The power of Like² : How social marketing works" (2012)

Les impressions publicitaires sur mobile sont en constante augmentation

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/impressions-publicitaires-mobile-constante-augmentation
Par L'Atelier - San Francisco 19 juin 2012 flèche de croissance
La part de marché des impressions par fournisseur d'accès, appareil et système d'exploitation évolue au fur et à mesure que l'économie mobile mûrit. De leur côté, les consommateurs payent plus par transaction mobile.

L'économie mobile est arrivée au point qu'elle se redéfinit fréquemment elle-même. Dans les derniers mois, les habitudes de dépenses, la part de marché par fournisseur d'accès et système d'exploitation mobile ont tous sensiblement évolué. ZayPay, plate-forme de payements mobiles de Velti a retracé les montants moyens des paiement mobiles qui montrent une augmentation de 9% au cours des trois derniers mois : en mars 2012, la moyenne était de 2,96 dollars, en avril de 3,06 dollars et en mai elle a grimpé à 3,22 dollars. Cette croissance rapide démontre le confort atteint tant par les marketeurs que par les consommateurs, dans la vente de produits plus coûteux comme dans leur achat au moyen d'un téléphone, selon le State of Mobile Advertising report de Velti. Les achats type concernent les dépenses en cours de jeu, les dons, les produits physiques et le téléchargement de logiciels.
AT&T et Apple en tête des impressions publicitaires sur mobile
Quant à la présence des fournisseurs d'accès, elle a également évolué. AT&T s'adjuge plus de la moitié des impressions sur smartphone et tablettes. Mais alors que Verizon et Sprint réalisent chacun un score de 23%, Sprint est en train de combler son retard et pourrait devenir n° 2 : leur volume d'impressions s'est développé alors que celui de Verizon régressait.  Quel que soit le transporteur de données, le Wifi domine la présence sur le réseau avec 75% de toutes les impressions, probablement grâce à l'iPod Touch. Cet appareil seulement Wifi est le deuxième en termes de présence des gadgets connectés et compte pour beaucoup dans la domination d'Apple dans la part de marché des gadgets (environ 49%) et celle d'IOS (59 %). Par appareil, l'iPod Touch (14,9%) réunit plus d'impressions que tous les autres appareils autres que l'iPhone (20,4 %). Utilisé principalement par une population jeune, sa popularité domine probablement cette catégorie pour un achat futur d'iPhone.
Les applications éducatives rapportent le plus par catégorie
Les applications les plus lucratives pour les éditeurs se retrouvent dans le domaine de l'éducation : leur eCPM moyen atteint 0,92 dollar en mai, les applications de météo s'adjugent la deuxième place avec 0,89 dollar et les applications de référence arrivent en troisième position avec 0,84 dollar. Si l'aspect technologique éducatif est en bonne position, les performances de l'iPad, pratique pour les enfants et l'apprentissage, sont moins solides. Le modèle le plus récent a obtenu moins de parts de marché que l'iPad 2 : trois mois après le lancement de l'iPad 2, il obtenait 21% des volumes d'impression alors que la dernière version se cantonne à 13%. La raison en est peut-être un marché de tablettes plus mûr : les détenteurs potentiels de tablettes sont susceptibles d'en avoir déjà acheté une.

dimanche 17 juin 2012

"Using transmedia techniques, marketers can bring life to brand messages "

A lire sur:  http://www.atelier.net/node/407202

Par Alice Gillet 15 juin 2012 storyworlds
Technological innovations have opened new marketing opportunities for brands. Transmedia explores new forms of storytelling, and can be used by marketers to create more engaging content or experiences for consumers.
Interview with Beth Rogozinski, co-founder of Transmedia SF.
L'Atelier: What is transmedia ?
BR: Transmedia is an interesting word and even more interesting phenomena. With transmedia, the story or message is the foundation and this narrative is told and expanded on via many media formats. What makes “transmedia” so different from multimedia or even franchised storytelling – where a book becomes a movie, which becomes a game – is that the transmedia story is unified and expansive – not simply repetitive.  Fundamentally, it is multichannel storytelling that heightens the audiences’ engagement, understanding, enjoyment and involvement in and of the story, its characters and messages. Transmedia uses many digital and live storytelling tools – including real life alternate reality play, digital media and games, video, television, social, mobile and a whole host of new platforms that are fast evolving. The end goals of any transmedia project is to delight and engage your audience to the highest levels possible.
Is transmedia a new type of marketing? 
Transmedia is truly about engaging audiences in a story or a message – and this is exactly what every brand seeks to do – so yes – indeed – transmedia can and is being used in marketing, advertising and brand building. Every brand has a story it seeks to tell about the advantages of using that brand, it’s highest attributes and the benefits it provides. Good brand managers know the difference between features and benefits – and this is the core of your brand story. Coca-Cola is not sugary fizzy water: it’s true branding started as “The Pause that Refreshes” in the 1920’s and today is “Open Happiness.” Using transmedia techniques, marketers can bring life to these brand messages and expand their brand campaigns across media reaching more and new audiences. Via transmedia, you increase engagement and delight in the story and its message. We see using these new found techniques for brands and products, social movements and events, education and entertainment. There have already been some amazing transmedia campaigns launched and we’re expecting many more on the horizon.
How can brands switch from traditional marketing to transmedia ad campaigns?
A transmedia campaign begins with strategic planning and audience analysis, as do all marketing campaigns. The difference is that transmedia strategies require a deep understanding of the possibilities of using the various tools in parlaying the brand message. If they have yet to develop the required talent in house, agencies are wise to bring on expert “transmedia storytellers” initially and specific media experts once the strategy has been set. The plethora of tools and possibilities make this a very exciting endeavor, but it can also be challenging to figure out what’s right for each specific brand, audience and message. Just because a new technology or media platform is taking off, doesn’t mean that it is appropriate for a campaign. The media has to fit the message and vice versa for the campaign to be effective.

lundi 11 juin 2012

Les distributeurs désireux d'investir dans les technologies

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/distributeurs-desireux-investir-technologies

Par L'Atelier - Paris 07 juin 2012 Cliente utilisant son smartphone dans un supermarché
Le secteur de la grande distribution a pour projet en 2012 d'investir dans des outils d'analyse des données et des solutions liées au mobile et au web. Le but : améliorer et affiner la relation client.
La crise ne semble pas avoir beaucoup ébranlé le secteur de la grande distribution en 2011 puisque la trésorerie, les revenus et les effectifs seraient en hausse comparé à 2010, selon un rapport KPMG sur le secteur. En effet, 77% des dirigeants du secteur interrogés* déclarent que leur trésorerie est supérieure à celle de l'année précédente. Et si un retour à une stabilité économique n'est pas entrevu avant 2014 par 61% des répondants, le secteur ne peut pas attendre et souhaite alimenter la croissance en investissant dans des domaines clés tels que la technologie. En effet, 51% souhaitent même diriger prioritairement leurs investissements vers les TIC, notamment l'analyse de données et les canaux de marketing numériques. 



Investir sur l'Internet et le mobile, clés de succès

Ainsi 58% des dirigeants dans la grande distribution comptent augmenter leurs financements en général. Les investissements à destination des technologies devanceraient ceux vers les nouveaux produits et services (43%), l'expansion géographique avec l'ouverture de nouveaux magasins (33%), ou la publicité et le marketing (24%). Parmi les technologies ayant le plus d'impact sur les ventes, les dirigeants en indiquent trois principales : le e-commerce (59%), les réseaux sociaux (58%) et les campagnes d'emailing (49%). Pourtant, ils ne souhaitent pas ignorer les effets bénéfiques qu'apporterait le mobile sur leur chiffre d'affaires, notamment le shopping mobile pour 36% d'entre eux, les promotions mobiles pour 28% et le paiement mobile pour 21%. 



Des données à exploiter

Mais que ce soit sur le mobile ou l'Internet, les résultats du rapport pointent également le rôle stratégique des technologies. Notamment car elles permettraient de recueillir des données qui une fois analysées joueraient un rôle dans la prise de décision. Ainsi les acteurs de la distribution pourraient mieux interagir avec leurs consommateurs, mais surtout révéler des informations sur de nouveaux marchés et de nouvelles stratégies pour générer de la rentabilité. 



*Sondage réalisé auprès de 107 dirigeants senior du secteur de la grande distribution dans son rapport Retail Industry Outlook Survey 2012

mardi 29 mai 2012

"En magasin, le choix de la technologie à déployer nécessite un travail de fond"

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/magasin-choix-de-technologie-deployer-necessite-un-travail-de-fond

Par Renato Martinelli 22 mai 2012 magasin smartphone
Les commerçants ne doivent surtout pas se précipiter sur toutes les solutions tendances, en magasin ou pour la logistique. Il faut d'abord vérifier la pertinence avec ses produits, ou le taux de réponse aux attentes de ses clients.
Entretien avec Paul Delaoutre, Directeur Général du Groupe Galeries Lafayette, branche Grands magasins, et rencontré à l'occasion du New Cities Summit, qui se tenait à Paris-La Défense du 14 au 16 mai 2012.
L'Atelier : Est-ce difficile, quand on est un commerçant, de choisir les technologies les plus adaptées ?
Paul Delaoutre : Oui, il faut savoir ne pas se précipiter sur toutes les nouveautés. Depuis plusieurs années, nous nous concentrons ainsi sur les fondamentaux, en évitant les effets de manche sur les technologies gadget, par exemple en ne disposant pas de QR codes dans les magasins.
Le choix de la technologie à mettre en place nécessite un travail de fond. Nous avons par exemple choisi de nous concentrer sur la gestion unitaire des marchandises, ce qui nous permet de savoir, dans n'importe quel point de vente, la disponibilité de nos références. Nous avons engagé le même procédé avec la réorganisation des données clients pour fusionner, à terme, nos fichiers provenant de différents canaux, qu'ils relèvent des achats en ligne, du magasin, du SAV ou des listes de mariage.
Quelles sont les grandes questions à se poser avant de déployer une stratégie dédiée ?
Il faut se poser la question : comment mieux servir un client ? Ce dernier supporte de moins en moins que l'on n'ait pas l'information pour le renseigner. Or la technologie doit servir à améliorer son expérience en magasin. Pour résumer, il faut savoir qu'un consommateur a six grandes attentes. Il souhaite des informations pour venir en magasin et trouver son chemin à l'intérieur de celui-ci. Nous allons ainsi lancer, dans les semaines à venir, une application pour aider à se repérer aux Galeries Lafayette Hausmann. Nous proposerons également des iPads à l'entrée du magasin.
Il veut aussi trouver un produit que parfois nous n'avons pas. C'est là l'utilité de la gestion unitaire, ce qui nous permet de lui faire livrer ce qu'il souhaite. Il veut également payer rapidement, s'adresser à un SAV facilité ou encore acheter de chez lui. Et pour cela, il ne faut pas forcément de la technologie spectaculaire. Mais le fichier client unique permet, lui, de proposer au client d'échanger un produit sans ticket de caisse car l'on sait tout sur lui.
Donc les technologies les plus innovantes ne sont pas forcément les plus utiles ?
Effectivement. Bien sûr, nous surveillons ce qui se développe. Mais pour le mPaiement, par exemple, c'est encore marginal. Il faut bien garder en tête que ce qu'il faut mettre en place, c'est ce qui est important pour le client. Nous envisageons ainsi de remplacer les mannequins par des écrans. Ce qui peut avoir, en définitive, des bénéfices de performance, comme le coût, le changement plus rapide ou un résultat moins dépendant de la personne qui habille le mannequin. Ou encore des cabines communicantes pour appeler et montrer un vêtement avant l'achat. Mais aujourd'hui, la technologie se développe par petits pas, par petites conquêtes, ce qui signifie que l'on apprend en avançant.

Aux USA, les smartphones et tablettes devenus essentiels aux PME


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/aux-usa-smartphones-tablettes-devenus-essentiels-aux-pme

Par L'Atelier - Paris 22 mai 2012 small business workers and tablet
En dépit des risques de failles dans la sécurité de leurs données, les petites et moyennes entreprises américaines semblent être particulièrement attachées à l'usage des appareils sans fil.
Les smartphones et tablettes ne représentent plus un objet de luxe pour les petites et moyennes entreprises américaines : ces derniers ont même pris une place prépondérante au sein de ces petites structures et sont devenus nécessaires à leur succès. Les résultats d'un rapport réalisé par AT&T, fournisseur de services téléphoniques, indiquent ainsi que 96% de ces entreprises utiliseraient ces technologies sans fil dans leurs opérations quotidiennes. Un chiffre néanmoins entaché par la propension d'appareils sans fil représentant un risque pour la sécurité des données de ces entreprises. AT&T rappelle en effet qu'une étude récente d'Asurion, spécialiste de la sécurité informatique, révèle qu'un appareil sur quatre provoque à un moment donné de son utilisation une faille.

Des technologies vitales pour les PME ?

Mais pour les petites et moyennes entreprises, ne pas utiliser ce genre de technologies pourrait représenter un plus gros risque. Cathy Martine, vice présidente de AT&T explique d'ailleurs que "ces appareils électroniques sont devenus essentiels à la pérennité de ces petites structures". Ainsi, le rapport révèle que deux tiers de ces entreprises estiment que sans ces nouvelles technologies leur business ne pourrait ou aurait très peu de chance de survivre du fait de l'environnement compétitif. Surtout quand on pense à la croissance du télétravail dans ce type d'entreprises.

Les fournisseurs de service, en première ligne !

Ainsi, les PME sont 43% à autoriser l'usage d'appareils sans fil par leurs employés en dehors de leur structure, soit un bond de 80% en seulement 3 ans. Enfin le rapport estime que si l'on s'appuie sur l'augmentation de l'usage de ces appareils sans fil en une seule année, les spécialistes de la sécurité des données en entreprise auraient de beaux jours devant eux. Ainsi, deux entreprises américaines sur trois utiliseraient des tablettes, soit une augmentation de 57% par rapport à l'année dernière, contre 85% des smartphones, soit 80% par rapport à la même année. Et ce chiffre concernant les ordiphones a d'ailleurs tout simplement doublé en cinq ans.

lundi 28 mai 2012

Pour accéder aux sites collaboratifs, les utilisateurs préfèrent leur mobile

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/acceder-aux-sites-collaboratifs-utilisateurs-preferent-mobile

Par L'Atelier - San Francisco 15 mai 2012 smartphone entouré de logos d'applications mobiles
C'est sur la plate-forme mobile que Facebook connaît le plus grand engagement par utilisateur. Pour Twitter et les autres réseaux sociaux, le niveau d'accès via mobile est bien plus élevé que par ordinateur.
D’après les premiers résultats obtenus par ComScore grâce à son Mobile Metrix 2.0, le mobile occupe désormais la première place dans le cœur des utilisateurs quo délaissent leur ordinateur. Non seulement le smartphone est devenu l’appareil privilégié des utilisateurs pour accéder aux réseaux sociaux, mais les applications sont également plus populaires que le web sur mobile, et représentent 4 minutes sur 5 du temps qu’un utilisateur passe au contact des marques en utilisant son smartphone. Même si les sites de Google, Facebook et les sites de Yahoo! se classent aux trois premières places en termes de trafic sur cette plate-forme, c'est Facebook qui « se classe numéro 1 des médias en termes d'engagement », et 80% du temps consacré l'est à l'utilisation d'applis. L'utilisation des applis pour Twitter fait encore mieux, 96,5% de l'ensemble de l'engagement à la marque se faisant par l'utilisation d'applications.
Un engagement différent selon les marques de réseaux sociaux
Bien que les pratiques d'utilisation diffèrent par système d'exploitation mobile, les smartphones génèrent un engagement important pour les marques de réseaux sociaux. Les smartphones encouragent un engagement élevé pour ces marques, et le temps passé sur ces gadgets est plus important que via le Web. L'utilisateur mobile moyen de Facebook lui a consacré (en surfant ou via une application) plus de 7 heures en mars et les utilisateurs de Twitter lui ont consacré près de 2 heures, applications tierces exclues. L'accès Web à Twitter par ordinateur sur la même période n'a atteint que 20,4 minutes. L'accès aux autres sites de réseaux sociaux comme LinkedIn, Pinterest, Foursquare et Tumblr atteint 4 à 8 %, même s'il faut préciser que l'audience de Foursquare lui consacre beaucoup plus de temps (145,6 minutes) que Tumblr, la marque qui la suit directement (68,4 minutes).
Les statistiques par système d'exploitation sont à prendre en compte
Les applications du top diffèrent selon les systèmes d'exploitation, notamment entre iOS et Android. Après les applications système, les applications phares d'iOS sont iTunes, Google Maps, Facebook, YouTube et Yahoo! Weather. Pour Android, les meilleures applications sont Android Market, Google Search, Google Maps, Gmail et Facebook. Gmaps s'adjugeait la première place sur les deux plates-formes, avec 91,2% des utilisateurs d'iPhone et 74,5% des utilisateurs Android. Pour Facebook, iOS atteint un score de 80% et Android un score de 68,9%. Les analyses détaillées - audience, application versus navigateur et statistiques par système d'exploitation - fourniront aux éditeurs et aux annonceurs des outils pour optimiser leur stratégie mobile.

dimanche 27 mai 2012

Le retour sur investissement du multicanal se confirme


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/retour-investissement-multicanal-se-confirme

Par Aurore Geraud 11 mai 2012 return on investment

Le fabricant Oreck, qui a adopté il y a maintenant un an une stratégie multicanal, affirme avoir constaté une nette amélioration de ses ventes, due à un meilleur ciblage du client.
Les résultats d'une étude effectuée par Forrester devraient ravir les 46% de marketeurs qui ont fait du multicanal une priorité au cours des dix-huit derniers mois. En effet, le spécialiste des études de marché a choisi de suivre pendant un an l'évolution d'une entreprise ayant choisi d'intégrer une telle initiative afin d'identifier les répercussions, positives ou non, qualitatives et quantitatives sur l'activité de celle-ci. Et les résultats sont intéressants puisque Oreck, l'entreprise en question, un fabricant d'aspirateurs, estime avoir multiplié par dix ses retours sur investissements sur la période donnée. Pour effectuer cette transition Oreck a fait appel au fournisseur de services de marketing direct digital, Knotice.

Le multicanal augmente le taux de conversion

Sachant que l'entreprise effectue la majorité de ses ventes via son site internet, celui-ci a dans un premier temps permis d'établir un lien positif entre le nombre d'impressions (messages de la marque) diffusés aux clients d'Oreck et leurs visites sur le site. Et cela, en analysant tout simplement les données clients que possédait déjà l'entreprise. Un nombre de visites donc qui augmentait également proportionnellement au nombre de canaux utilisés. Ainsi, il existait 32% de probabilité qu'un consommateur se rende sur le site de la marque si celui-ci recevait 3 messages ou plus de la marque de canaux différents (email, bannières publicitaires, achat de mots-clés sur les moteurs de recherche). Un pourcentage qui selon Knotice retombait à 4% pour 3 messages différents diffusés sur un seul et même canal.

Le multicanal augmente les retours sur investissement

A partir de ces résultats, Knotice a aidé Oreck à adapter sa stratégie marketing afin de mieux cibler ses consommateurs à travers les différents canaux disponibles. Et pour cela, le comportement d'achat et de visite de chaque client d'Oreck a été analysé, afin d'établir quels canaux et quels messages étaient les plus favorisés, et permettre ainsi d'offrir à ceux-ci une expérience personnalisée sur le site de la marque. Résultat : Oreck estime que ses dépenses publicitaires mensuelles, qui sont cinq fois supérieures à ce qu'elles étaient avant l'implantation de la stratégie multicanal, sont utilisées de manière plus efficace car mieux ciblées. Et cela, tout en réussissant à garder une marge de bénéfice. D'ailleurs, Oreck estime que certains mois, ses retours sur investissement ont dépassés la barre des 184% par rapport à ceux de base sans le muticanal.