Véritables tremplins pour les stratégies de présence
en ligne des entreprises, les réseaux sociaux n'atteindraient pas les
chiffres escomptés concernant la génération de trafic pour les sites
d'actualité.
En France, les réseaux sociaux auraient-il
atteint leur limite lorsqu'il s'agit de produire du trafic vers les
sites web d'actualité ? C'est ce que laisse entendre en tout cas la
société
AT Internet, spécialiste de la mesure d'audience, dans une
étude
récente qui dévoile que sur les cinq derniers mois, la part des visites
sur les sites d'actualité que l'on peut attribuer à Facebook se
stabilise à 2,9%. De même, une stabilisation serait également
perceptible en provenance de Twitter qui stagne sur la même période à
0,6%. Des résultats qui s'avèrent particulièrement décevants pour les
sites d'actualité au vu de la réussite des campagnes marketing des
autres secteurs et, surtout qu'au contraire l'évolution du trafic sur an
laissait présager une augmentation exponentielle.
Des chiffres qui (ne) cessent d'augmenter
Car en effet sur la période de mars 2011 à mai 2012, la part moyenne
de redirection d'internautes vers les sites d'actualité a quasiment
doublé pour Facebook, passant de 1,5% à 2,9%, et même triplé pour
Twitter, passant quant à lui de 0,2% à 0,6%. Donc, ce ralentissement
dans la progression du trafic est d'autant plus effrayant pour les 11
sites d'actualité français sondés dans le cadre de l'étude que Facebook
représente actuellement 25,2% d'apport de visites. Soit 3 visites sur
100 peuvent lui être attribuées, près de cinq fois plus que pour le
moteur de recherche Bing. Il se placerait d'ailleurs parmi les deux
sites les plus affluents pour les sites d'actualité. Et bien qu'un peu
plus modeste en terme de trafic, Twitter représente notamment 0,6% du
total des visites sur ces sites et 5,8% sur la part des sites relayeurs.
D'autres médias plus influents/affluents
Et l'explication de ce ralentissement se trouverait peut être, selon
l'étude, dans la concurrence avec le géant Google. Ainsi, à titre de
comparaison, lorsque la part de Facebook sur le total des visites
n'atteint que 2,9%, celle de Google grimpe à 40,3% en moyenne. Soit 14
fois de plus que Facebook. Il est vrai que l'on peut attester que la
fonction première de Google est d'être un moteur de recherche et donc,
que contrairement aux réseaux sociaux, celui-ci propose directement des
liens aux internautes. Mais ce serait négliger l'utilisation de son
propre réseau social Google+. Quoi qu'il en soit, l'étude rappelle que
la zone d'actualité iGoogle se positionnerait tout de même à la première
place pour près de la moitié des sites web d'actualité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire