A lire sur: http://www.infodsi.com/articles/133615/byod-vers-evolution-phenomene-cedric-dervaux-responsable-division-mobilite-interactivite-chez-scc.html?key=
cette pratique. Quels facteurs ont favorisé l’essor du BYOD ? Avec quelles conséquences ? Quel modèle se profile pour les années à venir ?
Le BYOD, en connaître tous les aspects
Le BYOD est aujourd’hui stimulé par deux facteurs ; le premier est la combinaison de la performance, la facilité d’utilisation et l’ergonomie des terminaux grand public.
Pour certains, ils ont atteint un degré de perfectionnement supérieur ou identique aux outils professionnels. Ces nouveaux terminaux, comme la tablette ou le Smartphone, permettent non seulement de réaliser des tâches bureautiques mais également d’utiliser les fonctions et applications novatrices disponibles.
Le deuxième levier est porté par la génération Y. Née avec Internet et les derniers outils technologiques, cette génération née entre 1980 et 1994 relie en permanence sphère privée et professionnelle. Lecture d’emails, chats, réseaux sociaux…, la génération Y est ultra connectée. Pour concilier ses supports, la génération pousse au changement.
Le phénomène pose quelques freins…
Le BYOD renvoie bien souvent à la notion de danger : vol ou perte du matériel, sécurité des données, pièce-jointe perdue, interception … le niveau de sécurité est, à première vue, plus faible que sur les terminaux sécurisés d’entreprises. Autre frein : la confrontation par les DSI au problème d’appartenance et de responsabilité juridique.
En outre, certains verront dans le BYOD une aliénation au travail liée à l’ultra connectivité. Le distinguo entre vie privée et vie professionnelle est de fait plus flou. L’employeur peut alors décider du support et imposer son utilisation au membre de son équipe.
… mais offre de nouvelles possibilités
Pour d’autres, le BYOD offre une réelle opportunité de rester en contact avec les actualités de l’entreprise et de renforcer la productivité. Travailler dans de bonnes conditions, partout, en réduisant les frais fixes (comme les locaux), s’avère être un atout non négligeable pour les entrepreneurs. Pour les salariés, il s’agit d’un confort de travail qui a pour effet d’améliorer la perception de l’entreprise auprès de l’utilisateur.
Concernant la sécurité et la perte de donnée, des parades existent. L’entreprise peut sécuriser les réseaux et containeriser les données suivant l’endroit d’où elles sont consultées.
Le BYOD évolue à l’usage
Le phénomène arrive actuellement à maturité et avec lui, de nouveaux enjeux font surface. Aujourd’hui, en France, le protocole d’accès aux données de l’entreprise est incomplet. Seuls deux critères sur trois sont utilisés :
- le premier permet de configurer les protocoles de sécurités et d’authentification via les capacités natives de la tablette (VPN, SLL, exchange,…),
- le deuxième est le renforcement du cryptage et du tunnel de flux des informations, par ajout le plus souvent d’applications tiers,
- celui qui n’est pas encore utilisé, est l’outil d’administration et de gestion de parc de type MDM (Mobilie Device Management), aux capacités de
centralisation et de contrôle de flotte de terminaux Smartphone et de tablettes.
Après une consumérisation informatique liée à l’augmentation des terminaux, nous allons connaître une consumérisation de l’accessibilité au réseau. En effet, nous assistons à une explosion du nombre de terminaux avec un épuisement des adresses IP disponibles. En 2011, pour la première fois, davantage de tablettes que de PC ont été vendues. Ces données impactent clairement le BYOD.
Par ailleurs, les futurs abonnements de téléphonie proposés par les opérateurs offriront une connectivité illimitée où l’employeur pourra supporter un tiers de la facture data et voix illimitées. La reconnaissance sera alors gérée par le code PIN et l’utilisateur aura un accès illimité au réseau (d’un aéroport, d’une entreprise…) après identification de la SIM. Des forfaits spécifiques liés à l’usage métier pourront faire leur apparition et tiendront compte des typologies de métiers et de l’utilisation faite des terminaux. Ce nouveau concept amplifiera d’autant le phénomène d’ultra connectivité.
En définitive, les DSI ont la nécessité de repenser le cœur de réseau et non la totalité de l’infrastructure. En prenant en compte tous les types de terminaux et de tous les OS, le marché évoluera vers le CYOD (Choose Your Own Device). Lorsque le cœur de réseau sera capable de supporter chaque terminal, l’utilisateur n’aura aucune contrainte pour définir le support le plus en adéquation avec ses besoins.
A propos de SCC
Créé en 1975 au Royaume-Uni, SCC est aujourd’hui un acteur majeur européen des services informatiques d’infrastructure : 7000 collaborateurs, 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. SCC est leader des services informatiques d’infrastructure au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Les clients de SCC bénéficient en Europe de la proximité des 65 implantations du Groupe dans 5 pays européens. SCC jouit par ailleurs d'une présence mondiale, grâce à ses partenaires présents dans plus de 60 pays du monde entier (Global Partner Network). Parmi ses références, SCC compte des grandes sociétés privées et publiques telles que Air France, Peugeot, Mazda, l’UGAP, et divers Ministères, Conseils Régionaux, Conseils Généraux etc. Pour toute information complémentaire visitez le site : http://france.scc.com/
vendredi 22 juin 2012
Le
BYOD (Bring Your Own Device) semble avoir gagné en maturité. L’apport
d’un terminal personnel (PC, tablette, smartphone) sur le lieu de
travail ou pour exercer son métier va sans nul doute devenir la norme.
En 2011, aux Etats-Unis, 40% des entreprises ont inscrit le BYOD dans
leur politique de développement. Plus qu’une tendance, les DSI français
ne pourront minorer le phénomène. Dans ce contexte, il est pertinent de
s’intéresser à l’avenir decette pratique. Quels facteurs ont favorisé l’essor du BYOD ? Avec quelles conséquences ? Quel modèle se profile pour les années à venir ?
Le BYOD, en connaître tous les aspects
Le BYOD est aujourd’hui stimulé par deux facteurs ; le premier est la combinaison de la performance, la facilité d’utilisation et l’ergonomie des terminaux grand public.
Pour certains, ils ont atteint un degré de perfectionnement supérieur ou identique aux outils professionnels. Ces nouveaux terminaux, comme la tablette ou le Smartphone, permettent non seulement de réaliser des tâches bureautiques mais également d’utiliser les fonctions et applications novatrices disponibles.
Le deuxième levier est porté par la génération Y. Née avec Internet et les derniers outils technologiques, cette génération née entre 1980 et 1994 relie en permanence sphère privée et professionnelle. Lecture d’emails, chats, réseaux sociaux…, la génération Y est ultra connectée. Pour concilier ses supports, la génération pousse au changement.
Le phénomène pose quelques freins…
Le BYOD renvoie bien souvent à la notion de danger : vol ou perte du matériel, sécurité des données, pièce-jointe perdue, interception … le niveau de sécurité est, à première vue, plus faible que sur les terminaux sécurisés d’entreprises. Autre frein : la confrontation par les DSI au problème d’appartenance et de responsabilité juridique.
En outre, certains verront dans le BYOD une aliénation au travail liée à l’ultra connectivité. Le distinguo entre vie privée et vie professionnelle est de fait plus flou. L’employeur peut alors décider du support et imposer son utilisation au membre de son équipe.
… mais offre de nouvelles possibilités
Pour d’autres, le BYOD offre une réelle opportunité de rester en contact avec les actualités de l’entreprise et de renforcer la productivité. Travailler dans de bonnes conditions, partout, en réduisant les frais fixes (comme les locaux), s’avère être un atout non négligeable pour les entrepreneurs. Pour les salariés, il s’agit d’un confort de travail qui a pour effet d’améliorer la perception de l’entreprise auprès de l’utilisateur.
Concernant la sécurité et la perte de donnée, des parades existent. L’entreprise peut sécuriser les réseaux et containeriser les données suivant l’endroit d’où elles sont consultées.
Le BYOD évolue à l’usage
Le phénomène arrive actuellement à maturité et avec lui, de nouveaux enjeux font surface. Aujourd’hui, en France, le protocole d’accès aux données de l’entreprise est incomplet. Seuls deux critères sur trois sont utilisés :
- le premier permet de configurer les protocoles de sécurités et d’authentification via les capacités natives de la tablette (VPN, SLL, exchange,…),
- le deuxième est le renforcement du cryptage et du tunnel de flux des informations, par ajout le plus souvent d’applications tiers,
- celui qui n’est pas encore utilisé, est l’outil d’administration et de gestion de parc de type MDM (Mobilie Device Management), aux capacités de
centralisation et de contrôle de flotte de terminaux Smartphone et de tablettes.
Après une consumérisation informatique liée à l’augmentation des terminaux, nous allons connaître une consumérisation de l’accessibilité au réseau. En effet, nous assistons à une explosion du nombre de terminaux avec un épuisement des adresses IP disponibles. En 2011, pour la première fois, davantage de tablettes que de PC ont été vendues. Ces données impactent clairement le BYOD.
Par ailleurs, les futurs abonnements de téléphonie proposés par les opérateurs offriront une connectivité illimitée où l’employeur pourra supporter un tiers de la facture data et voix illimitées. La reconnaissance sera alors gérée par le code PIN et l’utilisateur aura un accès illimité au réseau (d’un aéroport, d’une entreprise…) après identification de la SIM. Des forfaits spécifiques liés à l’usage métier pourront faire leur apparition et tiendront compte des typologies de métiers et de l’utilisation faite des terminaux. Ce nouveau concept amplifiera d’autant le phénomène d’ultra connectivité.
En définitive, les DSI ont la nécessité de repenser le cœur de réseau et non la totalité de l’infrastructure. En prenant en compte tous les types de terminaux et de tous les OS, le marché évoluera vers le CYOD (Choose Your Own Device). Lorsque le cœur de réseau sera capable de supporter chaque terminal, l’utilisateur n’aura aucune contrainte pour définir le support le plus en adéquation avec ses besoins.
A propos de SCC
Créé en 1975 au Royaume-Uni, SCC est aujourd’hui un acteur majeur européen des services informatiques d’infrastructure : 7000 collaborateurs, 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. SCC est leader des services informatiques d’infrastructure au Royaume-Uni, en France, en Espagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Les clients de SCC bénéficient en Europe de la proximité des 65 implantations du Groupe dans 5 pays européens. SCC jouit par ailleurs d'une présence mondiale, grâce à ses partenaires présents dans plus de 60 pays du monde entier (Global Partner Network). Parmi ses références, SCC compte des grandes sociétés privées et publiques telles que Air France, Peugeot, Mazda, l’UGAP, et divers Ministères, Conseils Régionaux, Conseils Généraux etc. Pour toute information complémentaire visitez le site : http://france.scc.com/
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