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mardi 18 septembre 2012

Des entreprises encore peu capables de mesurer leurs actions sur les réseaux sociaux

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/entreprises-capables-de-mesurer-leurs-actions-reseaux-sociaux

Par L'Atelier - Paris 17 septembre 2012 Mesurer les réseaux sociaux
Une majorité de sociétés ignorent comment quantifier efficacement leur utilisation des médias sociaux ou trouvent les solutions analytiques trop complexes.
Si l'utilisation des médias sociaux est devenue une évidence pour les entreprises, la mesure des avantages qu'ils apportent l'est beaucoup moins. En effet, 80 % des sondés ont déclaré utiliser des technologies sociales dans un ou plusieurs secteurs d'activité, notamment le marketing, la collaboration entre employés, le service et l'assistance client, ainsi que les ventes, déclare une enquête*. Mais, ils seraient 75% à ne pas mesurer le retour sur investissement de leurs programmes sociaux. Un constat qui pose la question de la formation aux solutions d'analyses dans les entreprises.

Des solutions d'analyses méconnues

En effet, une majorité d'entre elles ne seraient pas au fait de l'existence de solutions permettant d'analyser les retombées de leur utilisation des médias sociaux. 31 % ne savent pas si leur fournisseur propose des solutions analytiques, 14 % ont un fournisseur ne proposant pas ce type de service et 44 % n'ont pas de fournisseur de solutions analytiques du tout. Conscientes de l'importance de pouvoir étudier les perspectives en temps réel des interactions sociales, les entreprises seraient pourtant incapables d'indiquer dans quel délai elles comptent mettre en œuvre une solution de ce type.

Il y a du potentiel

Toutefois, elles reconnaissent quand même tirer profit des technologies sociales. 49 % des sondés déclarent même ne pas utiliser pleinement le potentiel de ces dernières et seulement 12 % reconnaissent que les technologies sociales les ont aidés dans le cadre de leur mission et de leurs responsabilités quotidiennes. Les principaux champs d'action des technologies sociales susceptibles d'avoir un effet sur la confiance et l'influence sont l'expérience client, le service et l'assistance, le marketing ou l'expérience de marque, la collaboration entre employés et le partage des connaissances, ainsi que les ventes.
*menée par Teradata, Center of Complexity in Business et Mzinga, Survey: Social Software and Big Data Analytics in Business

lundi 30 juillet 2012

La convergence des médias est un impératif pour les marques

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/convergence-medias-un-imperatif-marques

Par L'Atelier - Paris 30 juillet 2012 Convergence vers une stratégie

Les consommateurs font face à de plus en plus de contenus, qu’ils soient sur des médias traditionnels, sociaux ou encore des supports publicitaires. Cela oblige les marques à s'adapter en adoptant une stratégie multicanale globale. Un challenge qui demande de repenser l'organisation en interne.
Si les marques sont conscientes de l'importance d'adopter une approche multicanale pour s'adapter à des consommateurs toujours plus mobiles, elles ne savent pas encore réaliser cette convergence en interne. En effet, les frontières deviennent de plus en plus floues et surtout hybrides entre médias traditionnels, réseaux sociaux et la publicité. La convergence entre ces médias serait pourtant un impératif pour les entreprises, selon une étude* menée par Altimeter. Actuellement, la plupart des entreprises ne seraient pas prêtes à combiner le "paid, owned et earned media". Et si des actions ne sont pas menées dans ce but, la performance pourrait en souffrir dans moins de 10 ans.

Une stratégie transversale

Cela implique de changer l'organisation du département marketing et de créer de nouveaux modèles collaboratifs à l'intérieur de l'entreprise afin d'optimiser les investissements. Aujourd'hui, la gestion de la publicité, de la communication corporate et des médias sociaux est organisée en silos et est une véritable concurrence territoriale et budgétaire. Traditionnellement, le "paid media" est l'apanage du département marketing, que ce soit en ligne ou non. Mais aujourd'hui, la publicité ne marche plus aussi efficacement que par le passé et nécessite de compléter le dispositif par d'autres canaux. Pour ce qui est du "owned media" et du "earned media", ils sont tout deux essentiels à une campagne, créant un phénomène d'amplification afin de diffuser les messages de la marque. Le owned media est généralement géré par le département communication externe et des relations presse et le earned media est plus transversal.

Oeuvrer en commun

Pour le consommateur, une marque représente une seule et même entité. Elle doit donc montrer une cohérence en inscrivant sa communication dans une stratégie globale. On observe depuis quelque temps une convergence entre médias dits traditionnels comme la télévision et les médias sociaux. En effet, toujours plus de programmes télévisés intègrent un fil twitter sur une partie de leur écran, affichant les réactions des téléspectateurs en direct. Rare sont les entreprises qui arrivent à intégrer les trois types de médias actuellement. Dans l'étude, Altimeter donne l'exemple d'une success story : Social chorus, une marque qui a réussi à les combiner en s'appuyant sur des influenceurs issus des médias sociaux. Mais faut bien reconnaître que la mise en oeuvre de ces projets par les entreprises est difficile, et que les études de cas sont encore bien trop rares.
*The Converged Media Imperative : How brands must combine paid, owned, and earned Media (2012)

mardi 3 juillet 2012

Les réseaux sociaux inégalement adoptés par les médecins dans le monde

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/reseaux-sociaux-inegalement-adoptes-medecins-monde

Par L'Atelier - Paris 02 juillet 2012 Médecin utilisant une tablette
Les médecins aussi se mettent aux réseaux sociaux à des fins professionnelles. Mais pas tous de la même façon. Les professionnels de la santé sont ainsi plus connectés dans les pays émergents qu'en Europe.
Par rapport à leurs confrères européens, les médecins asiatiques, indiens et russes semblent plus enclins à utiliser les réseaux sociaux pour leur pratique professionnelle : les professionnels utilisant des sites communautaires dédiés à la médecine sont principalement les Japonais (78%), comme le révèle une étude menée par Cegedim. Ceux-ci sont suivis par les Chinois (55%), les Indiens (54%) et les Russes (52%). En revanche, moins de la moitié des médecins, par pays, y recourent en Europe. Ils ne sont ainsi que 48% en Espagne, 40% au Royaume-Uni, et 39% en Allemagne. Par ailleurs, les pays les moins avancés en matière d'utilisation de réseaux dédiés sont l'Italie (15%) et, surtout, la France avec 9%.

Des réseaux particuliers

De la même façon, l'utilisation de plates-formes de réseaux sociaux grand public (Facebook, Twitter et Linkedin) à des fins professionnelles est bien plus courante chez cette catégorie de professionnels de la santé dans les pays émergents qu'en Europe. Et pour cause, les médecins indiens utilisent ces outils à hauteur de 58%. La part diminuent fortement pour les positions suivantes, et ne s'élèvent qu'à 31% au Brésil, 29% en Chine et 25% en Russie. Malgré tout, les pays émergents tiennent tête aux pays européens que sont le Royaume-Uni, l'Espagne ou l'Allemagne où respectivement 21%, 18% et 11% des médecins font appel à ces outils. Les dernières positions sont, quant à elles, de nouveau tenues pas l'Italie et la France, dont la part s'élève à 10% et 7%.

Une situation moins nette

Ce constat se nuance néanmoins lorsque l'on observe l'utilisation faite d'internet par les médecins pour constituer ou entretenir son réseau. Car si les premières positions sont tenues par des pays émergents - l'Inde avec 65% et le Brésil avec 56%, certains pays d'Europe ne s'en éloignent pas beaucoup. C'est le cas des médecins du Royaume-Uni qui sont 51% à utiliser Internet à cette fin, et des médecins allemands qui sont, eux, 47%. Devançant même la Chine (44%) et la Russie (35%). Néanmoins, une tendance demeure inchangée : celle de la réticence des professionnels italiens et français qui, eux, sont toujours les moins nombreux à utiliser ces outils. Et pour cause, ils ne sont que 21% en Italie et 16% en France à y recourir.

mercredi 27 juin 2012

Les départements informatique et marketing pas encore assez associés ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/departements-informatique-marketing-assez-associes

Par Claire Cavret 27 juin 2012 Synergie entre deux équipes
Peu d'entreprises organisent le travail en synergie. Ce serait pourtant nécessaire avec l'essor du mobile et des réseaux sociaux qui demandent des compétences crosscanal.
Atteindre les consommateurs avec succès par le biais du mobile ou des réseaux sociaux s'avère compliqué si le marketing et l'informatique ne forment pas un partenariat solide. Le rapprochement de ces deux entités était déjà pointé en septembre dernier par Forrester Research comme un élément clé de la compétitivité. Le problème est que, en plus de huit mois, les choses ne semblent pas avoir changé. Selon un sondage d'IBM sur l'industrie marketing, 60% des marketeurs pointent ainsi le manque de synergies entre département marketing et département informatique comme un obstacle majeur à la réussite des objectifs. Si 71% d'entre eux pensent qu'une meilleure intégration est importante, il ne serait seulement que 29% à l'appliquer réellement pour différents canaux.

Sortir des silos traditionnels

La raison invoquée ? Les systèmes existants seraient trop disparates pour intégrer ces canaux pour 59% des marketeurs interrogés. Pourtant dans les faits, faire collaborer marketing et informatique s’avérerait plus efficace pour les entreprises. Ainsi, 51% des professionnels du marketing ayant indiqué travailler dans une entreprise performante, évoquent de bonnes relations entre leur département et le pôle informatique, soit 10% plus élevé que les autres entreprises. Ce chiffre tendrait à confirmer l'importance d'une alliance entre les deux entités. De plus, les marketeurs de ces entreprises plus performantes seraient presque trois fois plus susceptibles d'être des leaders dans la conduite du service client de leur organisation à travers différents canaux.

Les entreprises tournées vers le mobile et les réseaux sociaux

Autre résultat, l'enquête montre que si le marketing mobile fonctionne bien, les entreprises se préparent maintenant à aller au-delà des coupons et pour offrir de la publicité mobile, qui atteindrait les consommateurs sur leur smartphones et leurs tablettes. Ainsi, 34% des répondants ont déclaré avoir l'intention de diffuser des annonces mobiles dans moins de 12 mois. Cela représenterait la tendance dans les cinq années à venir. Actuellement, 46% des répondants utilisent les sites Web sur mobile, suivi par 45% qui ont lancé leurs applications mobiles, en hausse de 40% et 44% respectivement depuis l'année dernière. D'ici la fin de l'année, 26% des entreprises auraient l'intention de lancer des applications sur les sites de réseaux sociaux et 23% souhaiteraient y lancer des annonces publicitaires.

lundi 25 juin 2012

La sécurité des données vraiment inquiétée par l'Internet des objets ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/securite-donnees-vraiment-inquietee-internet-objets

Par L'Atelier - Paris 22 juin 2012 Objets connectés
Le fait que cette tendance envisage l'échange de données entre machines et non pas entre humains ferait que certains aspects n'auraient pas été assez envisagés. Comme ceux liés à la fiabilité et à la confidentialité.
L'Internet des objets est souvent présenté comme une aubaine pour de nombreux secteurs. En effet, les puces RFID, les codes barres électroniques, les réseaux sans fil ainsi que les nanotechnologies commencent à se diffuser dans les domaines de la santé, de la logistique, de la défense ou encore de l'agriculture. Reste que selon la VIT University, en Inde, le fait que le courant ait encore du mal à décoller n'est pas un problème de technologies ou de connectivité. Dans une étude, une de ses équipes souligne que les projets qui existent, et qui visent à une communication objet/objet et non plus hommes/hommes, soulèvent certains problèmes. En effet, initialement l'information sur Internet était partagée entre personnes par le biais des emails et des réseaux sociaux. Et selon eux, en réfléchissant à connecter les objets entre eux - comme la télévision et l'Internet par exemple - les porteurs de ces projets n'ont pas encore suffisamment réfléchi à la place donnée à l'homme dans cette équation.

La tectonique des données

De cela découlerait d'autres risques, comme ceux - une fois de plus - liés à la fiabilité, à la sécurité et à la confidentialité des données et le fait que la technologie devrait être plus encadrée par la loi, estiment les chercheurs.Si aujourd'hui les smartphones, les tablettes ont changé les usages et nous aident à être connectés à Internet n'importe quand, n'importe où et pour n'importe qui, il faut considérer que les données sont mouvantes et rendent les barrières de protection moins robustes. Ainsi, un véhicule contenant une puce RFID conduirait à un manque de confidentialité pour les passagers présents à l'intérieur, soulignent les chercheurs. En effet, ils pourraient être géolocalisés à leur insu par exemple. De même dans le domaine médical, l'utilisation d'objets connectés pourrait mener à des conséquences dangereuses pour les données présentes dans le carnet de santé d'un patient.

Construire un cadre protecteur

Celles-ci pourraient se voir modifier par un intrus et impacteraient la décision des médecins dans le processus de soins. Dans le domaine de la défense, les capteurs sans fil utilisés pourraient, si les ennemis les trouvaient, être manipulés et générer des fausses informations. Aussi, les chercheurs pensent qu'une sécurité renforcée et des solutions garantissant le respect de la vie privée pourraient mener à une meilleure acceptation par le public des objets connectés. De plus, l'utilisation de ces technologies devrait rentrer dans un cadre réglementaire afin de freiner tout abus. Des normes mondiales devraient être mises au point.

lundi 18 juin 2012

L'innovation viendra de la combinaison des solutions existantes

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/innovation-viendra-de-combinaison-solutions-existantes

Par L'Atelier - Paris 18 juin 2012 Puzzle
Si ces dernières années, de nombreuses technologies sont venues bouleverser le secteur, ce ne sera pas le cas pour les dix prochaines années. En revanche, c'est la combinaison des technologies existantes qui feront naître tendances et usages. 
En quelques années, le secteur du numérique et des technologies a vu apparaître de nombreuses innovations. Ce qui ne sera pas le cas pour les cinq ou dix années à venir, comme le montre le rapport Next Generation Mobile Device d'Idate issu d'entretiens avec les différents acteurs du secteur des appareils mobiles. Selon ce dernier, l'évolution technologique des appareils mobiles tels que le smartphone ne devrait ainsi pas connaître de changement drastique sur cette période. Comme l'explique à L'Atelier Basile Carle, auteur du rapport et device expert à l'Idate : "Les facteurs de forme des terminaux mobiles resteront à peu près les mêmes et ni la taille de l'écran, ni la durée de vie de la batterie ne changeront sensiblement. D'ailleurs, il en va de même pour les fonctions". Ce qui ne signifie pas non plus qu'il n'y aura pas d'évolution, mais qu'elles sont déjà en cours. C'est le cas, par exemple, de la réalité augmentée qui sera "un soutien à l'internet des objets ou à la localisation indoor", explique Basile Carle. Mais selon lui, la véritable tendance sera la complémentarité des technologies à travers l'interconnexion des objets.
 

Des technologies complémentaires

En effet, celui-ci affirme qu'aujourd'hui, "l'utilisation des réseaux sociaux est limitée en ligne, or, avec les terminaux mobiles, il y aura un rapport direct avec les objet, qui sera un rapport aux réseaux sociaux". Et d'ajouter, comme exemple, "un musée où l'on scannerait des tags et où il y aurait des informations supplémentaires en réalité augmentée ainsi que les commentaires d'autres visiteurs, moins dépendants du réseau que de l'objet en soi". En d'autre terme, c'est la combinaison de la réalité augmentée et des réseaux sociaux, qui pourtant existent déjà, qui seront à l'origine de nouveaux usages. Autre exemple de complémentarité, celle des réseaux. En effet, la 4G, qui va ajouter une nouvelle bande de fréquence aux appareils mobile, va poser la question de la capacité des appareils à la capter.
 

La nécessaire complémentarité des réseaux

Et donc, de l'évolution de ces appareils ou encore de l'internet illimité, et donc des questions relatives aux différentes offres commerciales. Une question qui ne pourra être réglée, selon Basile Carle, que grâce à "la complémentarité entre les réseaux fixes et mobiles d'un opérateur qui lui permettra de gérer la congestion de son réseau". Une nécessité, notamment puisque l'on se dirige vers un "smartphone de plus en plus positionné au centre d'un écosystème d'appareils et d'objets eux mêmes de plus en plus intelligents". A noter que l'Idate prévoit que les Smartphones compteront pour 58% des ventes totales en volume de mobiles en 2016 - 1,2 milliards de Smartphones seront venus en 2016, contre 471 millions en 2011. Notamment du fait du remplacement des mobiles fonctionnels par des smartphones à bas prix et aux fonctionnalités de base.

mardi 29 mai 2012

Pour augmenter la bancarisation, il faut penser innovation


A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/augmenter-bancarisation-faut-penser-innovation

Par Renato Martinelli 25 mai 2012 Femme avec un smartphone
Comment augmenter le taux de bancarisation dans les pays émergents ? Huit leviers potentiels permettent d'y parvenir, parmi lesquels la technologie : le mobile, les cartes prépayées facilitent l'accès aux consommateurs dits pauvres.
Dans les pays émergents, le taux de bancarisation est encore faible. Mais les perspectives de croissance sont plutôt très prometteuses. Pour y parvenir rapidement, Oliver Wyman propose huit leviers permettant aux institutions bancaires de séduire et d'intéresser les personnes non bancarisées. Parmi ces leviers, on trouve évidemment la technologie. Pourquoi ? Parce que ces dernières, via des solutions très plébiscitées ces dernières années, permettent de mettre au point des solutions donnant la possibilité d'atteindre une clientèle via des services d'abord basiques, puis de plus en plus complexes et faisant partie du cœur de métier de la banque, comme le crédit. Des solutions comme le mobile banking ont ainsi déjà trouvé largement leur marché, par exemple, côté transfert d'argent, avec M-Pesa au Kenya, ou côté m-paiement et carte prépayée avec M-Cash au Brésil. Selon le rapport, les banques ont aussi tout intérêt à s'intéresser à des systèmes qui sensibiliseraient les populations à des plates-formes innovantes et les encouragerait à les utiliser. Cela, afin de faciliter l'utilisation ensuite de sites bancaires.

Une stratégie globale

Il donne comme exemple à suivre la carte UID du Gouvernement indien qui attribue aux citoyens un numéro unique - qui ne remplace les précédents comme le numéro de passeport mais y est rattaché, créant ainsi une base de données complète - et qui peut-être relié à une carte bancaire. Le tout, sur la base du volontariat. Toutefois, ceux qui ne choisissent pas cette option se voient de facto refuser les systèmes qui requièrent ce numéro. Autre levier : les données clients. Car l'investissement dans des outils permettant de récolter et gérer ces données donne la possibilité de mieux connaître son public pour développer des produits adaptés ou adopter une approche prospective. D'autres leviers sont proposés, parmi lesquelles la sous-segmentation des clients pour le développement de stratégies ou encore la proposition de produits bancaires évoluant avec les besoins changeants de ces segments. Un cinquième levier est ensuite de faire tomber les barrières entre la banque de détail et la banque d'investissement permettant des ventes croisées. Enfin, les trois derniers leviers sont le management des équipes internes grâce à une stratégie centrée sur le talent, l'amélioration de la qualité des opérations, du back office et des infrastructures et la mise à jour des infrastructures de gestion du risque.

Des difficultés à prévoir

Il faut noter, par ailleurs, qu'une stratégie est notamment recommandée pour la banque de détail, principal conducteur de croissance dans ces territoires. Un secteur qui pourrait apporter 1 milliard de nouvelles personnes "bancarisables" dans la prochaine décennie, dont la Chine et l'Inde forment 70%. Néanmoins des incertitudes demeurent. D'abord, la croissance attendue d'un pays peut ne pas se vérifier, comme ce fut le cas en Argentine. De la même façon, la croissance pourrait s'avérer moins importante que prévue. Ensuite, ces pays émergents pourraient connaître d'importantes bulles dans les marchés, comme ce fut le cas au Japon, ou comme cela apparaît actuellement au Brésil et en Turquie avec une bulle immobilière. Enfin, une dernière difficulté à prévoir demeure la réglementation des gouvernements et des régulateurs qui influenceront le développement des banques et des produits sur ces marchés.

mercredi 18 avril 2012

Sur les appareils numériques, les consommateurs ont leurs habitudes

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/appareils-numeriques-consommateurs-ont-leurs-habitudes

Par L'Atelier - Paris 18 avril 2012 Couple et smartphone

Les utilisateurs d'appareils connectés auraient quatre personnalités numériques. Ce qui devrait permettre aux entreprises de développer des offres adaptées aux attentes de leurs clients. Qu'ils soient jeunes ou moins jeunes.
Avec les appareils numériques, les consommateurs connectés ont chacun leurs habitudes, au point que l’on pourrait les classer selon quatre personnalités, identifiées dans une étude internationale d'IBM*. La première regroupe les « experts de l'efficacité » (41% des consommateurs) qui utilisent appareils et services pour simplifier leur vie au quotidien via l'e-mail, Facebook, le mobile et l'achat en ligne. Les « rois du contenu » (9%) sont principalement des hommes qui vont sur internet pour jouer, regarder la télévision, télécharger des films et de la musique. Viennent ensuite les « papillons sociaux » qui cherchent une interaction instantanée avec leurs amis sans considération de temps ou de lieu. Ils sont 15% et affirment actualiser leurs profils régulièrement, ajouter des étiquettes sur les photos ou regarder les vidéos des autres. Enfin, les « maestros connectés » (35%) ont un usage plus avancé des appareils mobiles et des applications, grâce auxquels ils accèdent à des jeux, à la musique, à des vidéos ou à des informations de type actualité ou météo.

A chacun son paiement

Autant d’éléments qui pourraient aider les entreprises dans le développement de leur stratégie en misant sur la personnalisation de leurs offres. Les entreprises pourraient utiliser ces données "afin d'atteindre le consommateur de manière précise, au bon moment et au bon endroit, en utilisant les bons outils" précise Saul Berman, co-auteur de l'étude. Par exemple, en adaptant des options de paiement de contenu en ligne en fonction de l'appareil utilisé pour un service donné. Lorsque les consommateurs regardent un film sur un site, par exemple, ils préfèrent que ce film soit payé par la publicité (39%) ; en revanche, lorsqu'ils le regardent sur tablette, 36% préfèrent acheter un abonnement quand, sur smartphone, ils sont autant à préférer le paiement à l'utilisation.

Les plus âgés, pas si dépassés

Ce phénomène doit d’autant plus être pris en compte qu’ils ne concernent pas que les plus jeunes consommateurs : parmi les personnes âgées de 18 à 64 ans, 82% affirment utiliser des appareils connectés. Dans le détail, 65% des 55-64 ans disent naviguer sur internet et envoyer des messages à leurs amis tout en regardant la télévision. Et parmi les plus de 65 ans qui regardent la télévision, 49% naviguent sur internet et 30% envoient des messages. La tendance ne fera que s’accentuer si l’on considère que 50% des consommateurs en Chine et aux États-Unis délaissent de plus en plus les médias traditionnels pour des sources d'information en ligne.
*Étude The Beyond Digital d'IBM, réalisée auprès de 3800 consommateurs de 6 pays (France, Chine, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis)

mardi 27 mars 2012

L'Inde, vecteur de croissance pour l'industrie informatique américaine ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/linde-vecteur-de-croissance-lindustrie-informatique-americaine

Par L'Atelier - Paris 27 mars 2012
Indien ordinateur
Les entreprises informatiques indiennes implantées sur le sol américain auraient continué à embaucher et à se présenter comme un vecteur de croissance pour le pays, même pendant la crise.
Avec un commerce bilatéral ayant triplé entre 2001 et 2009, passant ainsi de 18 milliards de dollars engrangés à 60 milliards, les USA auraient trouvé en l'Inde un allié de poids pour faire redémarrer leur croissance. Et en particulier dans le secteur des nouvelles technologies, affirme Nasscom, l'association professionnelle représentant l'industrie informatique indienne dans une étude consacrée aux bénéfices du partenariat entre les deux pays. A vrai dire, l'association avance que même pendant la récession, alors que le chômage a atteint des records, les entreprises informatiques indiennes auraient continué d'embaucher de manière exponentielle.

Création d'emplois...

Certains diront que c'est plutôt l'ensemble du secteur des nouvelles technologies qui permet cette croissance. En effet, bien que le chômage, tous secteurs confondus, s'élève à 9%, l'industrie informatique, quant à elle, ne souffre que de 4%. Néanmoins, il existe bel et bien une croissance du côté de la création d'emploi spécifique aux entreprises indiennes implantées sur le sol américain. Comme en témoigne en effet l'étude, qui dévoile qu'entre 2006 et 2011, le total des emplois générés par ces entreprises aurait pratiquement doublé, passant de 156 000 à 280 000 emplois. Des chiffres particulièrement intéressants pour les États-Unis lorsque l'on prend en compte le fait que ces entreprises embauchent en priorité des citoyens américains. En effet, 3 postes sur 4 sont occupés par des locaux.

et apports financiers

Selon Nasscom, les entreprises indiennes rapporteraient ainsi 15 milliards de dollars au gouvernement américain rien qu'en taxes. De plus, on dénote l'acquisition de 128 entreprises américaines entre 2007 et le premier trimestre 2011. Ce qui aurait sauvé des emplois et porté à 5 milliards de dollars les investissements directs de l'Inde aux États-Unis. Ces investissements auraient d'ailleurs augmenté en tout de 90% sur cette période.

jeudi 22 mars 2012

Le changement technologique stimule autant qu'il inquiète les entreprises

Par L'Atelier - Paris 22 mars 2012 Groupes de salariés
Si pour beaucoup l'arrivée de nouveaux outils est perçue comme une opportunité pour faire évoluer ses métiers et ses processus, d'autres y voient une menace pour la longévité de leur activité.
Même si beaucoup d'entreprises considèrent l'intégration des nouvelles technologies comme positives pour leur efficacité et leur productivité, ces changements à venir en inquiètent d'autres. Selon un rapport* édité par The Economist Intelligence Unit, quatre décideurs sur dix interrogés estiment que leur entreprise pourrait ne pas être capable de suivre le rythme et pourrait perdre son avantage concurrentiel. Plus radical, un décideur sur dix craint que son organisation ne disparaisse d'ici la fin de la décennie. "Les changements technologiques seront à double tranchant pour les entreprises", explique Denis McCauley, directeur de recherche à l'Economist Intelligence Unit et rédacteur en chef du rapport. D'autant que le rythme d'innovation ne devrait pas ralentir.

Menace ou opportunité ?

Certaines organisations et salariés vivront ces changements comme une menace quand d'autres prendront avantage des possibilités créatives qu'offriront les nouvelles technologies pour trouver leur place sur un marché, rappelle cependant l'étude. En tout cas, les chefs d'entreprises sont conscients que les technologies vont continuer à influencer considérablement l'organisation des entreprises. Un sondage réalisé dans le cadre du rapport montre que seuls 28% des décideurs interrogés estiment que l'impact positif des technologies dans la productivité dans les organisations a atteint un plafond. Une grande majorité du Top management estime donc que de nombreux progrès restent possibles et sont à venir pour améliorer l'efficacité opérationnelle au travail. Elle aiderait également à soutenir la conduite du changement dans les entreprises.

Une solution? La convergence

Certaines industries seraient d'ailleurs impactées plus durement que d'autres par la technologie. Six chefs d'entreprise sur dix pensent que leur marché vertical en 2020 aura de faible ressemblance avec celui qu'ils connaissent aujourd'hui. Parmi ces secteurs, on trouve les médias et le secteur du divertissement, les banques et les télécommunications qui seraient susceptibles de plus ou moins converger les uns vers les autres. L'étude a été menée auprès de cinq cents soixante sept personnes dans le monde. A noter que ces résultats seront discutés au Technology Frontiers, un événement européen organisé par Economist Conferences les 22 Mars et 23 à Londres.
*Agent of change: The future of technology disruption in business, sponsorisé par Ricoh.
Source: http://www.atelier.net/trends/articles/changement-technologique-stimule-autant-quil-inquiete-entreprises

lundi 13 février 2012

Conquérir les marchés mobiles émergents demande une stratégie adaptée

Par L'Atelier - Paris 10 février 2012 
Téléphone Inde
Dans les zones rurales et reculées, les individus constituent un potentiel d'un milliard de clients mobiles. Ces populations sont demandeuses mais l'offre et la technologie doivent être adaptées.
Il reste encore un milliard d’individus non équipés de téléphones mobiles, situés dans les campagnes d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine ou d’Europe orientale. Malgré l'intérêt de plus en plus marqué des opérateurs et prestataires pour les consommateurs low tech, un nombre important de ces individus non équipés reste négligé. La raison : des populations trop rurales, trop excentrées, génératrice d’un trop faible ROI. Au mieux, on estime que la demande représente quelques millions de personnes pour des services basique voix-SMS, constatait récemment Ovum dans une étude. Or, pour le cabinet, il existe bel et bien des stratégies à mettre en œuvre pour conquérir ce milliard de clients potentiels et très demandeurs. Même si dans un premier temps, il ne faut pas s’attendre à leur vendre des smartphones, malgré les baisses de prix de ces appareils.

Un marketing local

La priorité, c’est l’autonomie et la recharge de l’appareil : beaucoup de ces populations peinent en effet à accéder à l’électricité. Résultat : les acteurs du marché doivent en tenir compte et intégrer dans les tarifs celui de la recharge ou proposer des appareils à recharge alternative. Pour Ovum, il faut aussi changer les business model, en incluant par exemple dans les offres des services partagés et en développant des services utiles dédiés à l’activité agricole, à l’éducation, à la santé, au paiement. Quant au marketing, mieux vaut s’appuyer sur des entrepreneurs locaux pour relayer les offres. Pour les prix, Ovum recommande de mettre en place des systèmes ajustables, en proposant des réductions aux utilisateurs d’une cellule mobile peu active, afin de doper les abonnements et rentabiliser les infrastructures réseau.

Jouer la carte du "service managé"

Les opérateurs et équipementiers ont la plupart du temps rechigné à investir dans ces zones pour des raisons techniques. Or, pour Ovum, il leur faut en priorité étudier le marché, la structure et l’organisation des populations. Le cabinet recommande pour cela aux grands acteurs de transférer la gestion de leurs offres et services à des acteurs plus petits, implantés localement, qui sauront s’adapter et être capables d’innover en matière d’offre mais aussi de rentabilité. La preuve en est que certains petits prestataires locaux indépendants ont parfois réussi à mieux tirer leur épingle du jeu que des géants comme Ericsson ou Alcatel-Lucent dans les campagnes asiatiques.

http://www.atelier.net/trends/articles/conquerir-marches-mobiles-emergents-demande-une-strategie-adaptee