Les médecins aussi se mettent aux réseaux sociaux à
des fins professionnelles. Mais pas tous de la même façon. Les
professionnels de la santé sont ainsi plus connectés dans les pays
émergents qu'en Europe.
Par rapport à leurs confrères européens, les
médecins asiatiques, indiens et russes semblent plus enclins à utiliser
les réseaux sociaux pour leur pratique professionnelle : les
professionnels utilisant des sites communautaires dédiés à la médecine
sont principalement les Japonais (78%), comme le révèle une
étude menée par
Cegedim.
Ceux-ci sont suivis par les Chinois (55%), les Indiens (54%) et les
Russes (52%). En revanche, moins de la moitié des médecins, par pays, y
recourent en Europe. Ils ne sont ainsi que 48% en Espagne, 40% au
Royaume-Uni, et 39% en Allemagne. Par ailleurs, les pays les moins
avancés en matière d'utilisation de réseaux dédiés sont l'Italie (15%)
et, surtout, la France avec 9%.
Des réseaux particuliers
De la même façon, l'utilisation de plates-formes de réseaux sociaux
grand public (Facebook, Twitter et Linkedin) à des fins professionnelles
est bien plus courante chez cette catégorie de professionnels de la
santé dans les pays émergents qu'en Europe. Et pour cause, les médecins
indiens utilisent ces outils à hauteur de 58%. La part diminuent
fortement pour les positions suivantes, et ne s'élèvent qu'à 31% au
Brésil, 29% en Chine et 25% en Russie. Malgré tout, les pays émergents
tiennent tête aux pays européens que sont le Royaume-Uni, l'Espagne ou
l'Allemagne où respectivement 21%, 18% et 11% des médecins font appel à
ces outils. Les dernières positions sont, quant à elles, de nouveau
tenues pas l'Italie et la France, dont la part s'élève à 10% et 7%.
Une situation moins nette
Ce constat se nuance néanmoins lorsque l'on observe l'utilisation
faite d'internet par les médecins pour constituer ou entretenir son
réseau. Car si les premières positions sont tenues par des pays
émergents - l'Inde avec 65% et le Brésil avec 56%, certains pays
d'Europe ne s'en éloignent pas beaucoup. C'est le cas des médecins du
Royaume-Uni qui sont 51% à utiliser Internet à cette fin, et des
médecins allemands qui sont, eux, 47%. Devançant même la Chine (44%) et
la Russie (35%). Néanmoins, une tendance demeure inchangée : celle de la
réticence des professionnels italiens et français qui, eux, sont
toujours les moins nombreux à utiliser ces outils. Et pour cause, ils ne
sont que 21% en Italie et 16% en France à y recourir.
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