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Le 20 juin dernier, la FEVAD – Fédération du ecommerce et de la vente à distance – avait convié le cabinet McKinsey & Company
à dévoilé le résultat de son étude sur le consommateur digital,
iConsumer, menée depuis 4 ans aux USA et 2 ans en Europe dont la France.
Une enquête portant sur les habitudes de consommation de 100 000
internautes.
5 grandes tendances de consommation digitale ont été identifiées par McKinsey & Company.
1) Une deuxième vague de prospérité pour le ecommerce
Après une première vague – 2004 à 2008 – ayant mené le ecommerce à
son niveau actuel, 31 Millions d’acheteurs en France, une deuxième
vague prenant en compte les attentes et les spécificités des acheteurs
potentiels serait en passe d’émerger. Après le ecommerce, “à tout-va” le
paysage de la vente en ligne devrait s’affiner pour répondre à la
demande toujours plus précise et exigeante des internautes.
L’analyse des dépenses en ligne par catégorie de produits montre que 3 catégories tirent la croissance de l’ecommerce :
Si 73% des recherches sur mobile se font à la maison, on observe une montée en puissance de la consultation en magasin avec 42% des répondants à l’enquête en Europe. Essentiellement pour comparer les prix mais aussi pour rechercher des coupons de réduction. Une piste à explorer par les commerces de ville et centres commerciaux pour ne pas perdre une clientèle devenue global commerce et n’hésitant pas à reporter ses achats si des offres attractives lui sont proposées sur le net ou chez un concurrent.
Aux USA des enseignes comme Best Buy, Jc Penney ou Home Depot l’ont intégré dans leur stratégie depuis plusieurs mois et lorsqu’un client se géolocalise dans l’une de ces enseignes, des coupons de réduction lui sont automatiquement proposés.
Par contre les achats s’effectuent très peu sur mobile. Le smartphone restant un outil de consultation. Au contraire des tablettes numériques qui sont devenue depuis quelques mois un sérieux concurrent à l’ordinateur familial pour effectuer ses achats en ligne.
Les acheteurs préfèrent se rendre en magasin pour des raisons qui ne faillissent pas même avec l’avènement du ecommerce : essayer, toucher et/ou sentir le produit, vérifier la qualité et le plaisir à se rendre en magasin.
Le multicanal est plébiscité pour 55 % des consommateurs français afin de vérifier en ligne la disponibilité du produit en magasin, et pour 33 % acheter en ligne et retirer en magasin.
La praticité est l’atout majeur du commerce multicanal.
Ils sont aussi une source d’information pour les internautes qui partagent le contenu des sites de vente en ligne avec leurs amis et followers. 25% des français se déclarent confiants en l’avis de leurs “amis” sur des produits qu’ils convoitaient.
Comprendre les comportements d’achat, les habitudes et les envies des internautes permettraient ainsi aux ecommerçants de vendre plus et mieux à des consonautes toujours avides de nouvelles sensations.
Par Peggy André, le 3 juillet 2012
Le 20 juin dernier, la FEVAD – Fédération du ecommerce et de la vente à distance – avait convié le cabinet McKinsey & Company
à dévoilé le résultat de son étude sur le consommateur digital,
iConsumer, menée depuis 4 ans aux USA et 2 ans en Europe dont la France.
Une enquête portant sur les habitudes de consommation de 100 000
internautes.5 grandes tendances de consommation digitale ont été identifiées par McKinsey & Company.
1) Une deuxième vague de prospérité pour le ecommerce
Après une première vague – 2004 à 2008 – ayant mené le ecommerce à
son niveau actuel, 31 Millions d’acheteurs en France, une deuxième
vague prenant en compte les attentes et les spécificités des acheteurs
potentiels serait en passe d’émerger. Après le ecommerce, “à tout-va” le
paysage de la vente en ligne devrait s’affiner pour répondre à la
demande toujours plus précise et exigeante des internautes.L’analyse des dépenses en ligne par catégorie de produits montre que 3 catégories tirent la croissance de l’ecommerce :
- Les médias et divertissements (jeux video, DVD, livres, high tech) font aujourd’hui parti des achats en ligne les plus évidents.
- Les produits d’équipement de la personne et de la maison (décoration, vêtements, beauté, chaussures) sont un nouveau champ de bataille numérique pour les ecommerçants.
- Les produits alimentaires et d’entretien (les courses en ligne) en sont encore à leurs balbutiements.
2) L’émergence des achats sur mobile
La recherche sur téléphone mobile a augmenté de 75% entre 2010 et 2011. Avec l’éclosion des smartphones et tablettes numériques, c’est un véritable tsunami qui est en action et révolutionne les achats en ligne depuis près de 2 ans.Si 73% des recherches sur mobile se font à la maison, on observe une montée en puissance de la consultation en magasin avec 42% des répondants à l’enquête en Europe. Essentiellement pour comparer les prix mais aussi pour rechercher des coupons de réduction. Une piste à explorer par les commerces de ville et centres commerciaux pour ne pas perdre une clientèle devenue global commerce et n’hésitant pas à reporter ses achats si des offres attractives lui sont proposées sur le net ou chez un concurrent.
Aux USA des enseignes comme Best Buy, Jc Penney ou Home Depot l’ont intégré dans leur stratégie depuis plusieurs mois et lorsqu’un client se géolocalise dans l’une de ces enseignes, des coupons de réduction lui sont automatiquement proposés.
Par contre les achats s’effectuent très peu sur mobile. Le smartphone restant un outil de consultation. Au contraire des tablettes numériques qui sont devenue depuis quelques mois un sérieux concurrent à l’ordinateur familial pour effectuer ses achats en ligne.
3) Le commerce devient multicanal
Plus de la moitié des internautes ne consultent que les sites des enseignes dans les magasins desquelles ils achètent régulièrement et l’autre moitié se déclare plus réceptive aux pure players d’Internet.Les acheteurs préfèrent se rendre en magasin pour des raisons qui ne faillissent pas même avec l’avènement du ecommerce : essayer, toucher et/ou sentir le produit, vérifier la qualité et le plaisir à se rendre en magasin.
Le multicanal est plébiscité pour 55 % des consommateurs français afin de vérifier en ligne la disponibilité du produit en magasin, et pour 33 % acheter en ligne et retirer en magasin.
La praticité est l’atout majeur du commerce multicanal.
4) Les réseaux sociaux occupent une place de choix dans l’acte d’achat
Les réseaux sociaux créent un lien entre les enseignes et les internautes. 34% des américains et 14% des français sont fans d’une page de commerce de détail.Ils sont aussi une source d’information pour les internautes qui partagent le contenu des sites de vente en ligne avec leurs amis et followers. 25% des français se déclarent confiants en l’avis de leurs “amis” sur des produits qu’ils convoitaient.
5) Connaitre en détail le parcours d’achat de l’internaute
De l’entrée sur le site au règlement, chaque ecommerçant peut maintenant connaitre toutes les étapes de l’acte d’achat. Des données lui permettant ainsi de limiter l’abandon de panier et de favoriser une expérience consommateur exceptionnelle.Comprendre les comportements d’achat, les habitudes et les envies des internautes permettraient ainsi aux ecommerçants de vendre plus et mieux à des consonautes toujours avides de nouvelles sensations.
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