A lire sur: http://www.infodsi.com/articles/134031/cabinets-conseil-management-ont-connu-croissance-6-2011.html?key=
« Le conseil en management fait partie de ces industries de l’immatériel, qui ont en commun de faire intervenir des équipes d’un haut niveau de qualification et de constituer pour leurs clients un effet de levier, démultiplicateur de compétitivité, souligne Hervé Baculard, Président de Syntec Conseil en Management. Notre secteur noue des partenariats avec le monde de la recherche académique et nos entreprises consentent des efforts significatifs en R&D, dont une partie est éligible et bénéficie de crédits impôt recherche. La France souffre d’un déficit d’investissement immatériel (2,2% du PIB en R&D contre 2,8% en Allemagne, 0,2% contre 0,4% en design, 0,2% contre 0,3% en conseil en management) : ceci handicape lourdement sa compétitivité hors prix sur le marché mondial. Le conseil est une réponse au redressement du pays ».
2011 : un bon cru
Avec + 6% de croissance soit un peu plus de 3 fois l’augmentation du PIB, la croissance des cabinets de conseil en management pour l’année 2011 s’aligne exactement sur les prévisions faites par le Syndicat il y a tout juste un an. Ce bon résultat est dû à un premier semestre dynamique qui résulte des moyens actifs mis en vigueur depuis déjà plusieurs années, mais aussi de la résistance des grands secteurs.
Une fois de plus les cabinets de taille moyenne tirent leur épingle du jeu et affichent le taux de croissance le plus élevé avec 10%. Les Majors et les Grands cabinets ne sont qu’à 5% tandis que les sociétés de « taille moyenne + » talonnent les premières avec 8%. La moyenne de 6% masque toutefois des disparités importantes.
Enfin, le recrutement de 3 000 jeunes diplômés durant l’année 2011 est un signe fort de reprise et de pari sur l’avenir qui appuie le maintien de cette embellie.
L’incertitude plane sur 2012
Pourtant, malgré les bons résultats de l’année 2011, Syntec Conseil en Management s’attend à une stagnation du marché et donc à une croissance zéro en 2012. L’insécurité économique et fiscale qui fait patiner la croissance économique générale sur le premier semestre incite le Syndicat à la prudence dans ses prévisions. De plus, la forte incertitude qui plane sur les 2 réacteurs de croissance du conseil de la dernière décennie - services financiers et publics - soutient cette thèse de croissance à taux 0%. Les services financiers restent en effet en tête en occupant 28% du marché et les services publics en troisième position avec 13%, mais chacun de ces secteurs perd 2 points par rapport à 2010. En l’absence de rebond et de choix macro-économiques judicieux, l’activité ne redémarrera pas et les recrutements du second semestre seraient plus faibles qu’anticipés .
Un besoin de se réinventer et de trouver de nouveaux réacteurs de croissance
Le Conseil va devoir se transformer s’il veut continuer sa progression dans les années à venir. Plusieurs axes de transformation ont été identifiés par Syntec Conseil en Management.
Ainsi de nouveaux réacteurs de la croissance sont à construire. Le Syndicat perçoit un fort potentiel dans les secteurs de l’industrie qui reste stable en deuxième position entre 2010 et 2011 (à 23% du marché et avec un potentiel plus important si on le compare aux 28% que représentait cet ensemble au début des années 2000), et des métiers exportateurs (énergies, transport) qui pourraient venir renforcer (sans les remplacer) les réacteurs actuels : services financiers et publics.
Le développement des ETI (entreprises de taille intermédiaire) qui, quoiqu’en progression, pèsent aujourd’hui moins de 5% dans l’activité du conseil, n’est pas non plus à négliger comme nouveau périmètre d’investissement. A peine 30% des entreprises françaises des secteurs dits innovants ont récemment mis en place un programme d’innovation organisationnelle contre près de 49% en Allemagne.
Un actif à préserver pour l’économie française
Cette année, plus encore que les années précédentes, l’apport du Conseil apporte une contribution essentielle aussi bien au plan économique que social. Premier recruteur des diplômés de grandes écoles, il est un vrai vecteur de l’intégration des jeunes et dynamise le marché de l’emploi des primo-accédants. Au-delà de son apport à la compétitivité des entreprises, ce métier à forte valeur ajoutée, est fortement contributeur de charges sociales. Mais il faut prendre conscience que le secteur n’est pas à l’abri de possibles délocalisations de certaines parties du métier vers des pays low cost, ou de l’arrivée de consultants européens avec un coût du travail plus faible.
lundi 9 juillet 2012
La
reprise de 2010 avec un taux de croissance à 5% s’est maintenue en 2011
avec une croissance de 6%. A fin 2011, le marché du conseil a retrouvé,
et même légèrement dépassé, le volume d’avant la crise de 2008, estime
Syntec Conseil en Management qui vient de présenter les premiers
résultats de son étude annuelle 2011/2012 lors de l’Assemblée Générale
du Syndicat. En revanche, les prévisions sur l’ensemble de l’année 2012
s’orientent vers une stagnation du marché, reflet du ralentissement des
investissements que connaissent tous les secteurs d’activité.« Le conseil en management fait partie de ces industries de l’immatériel, qui ont en commun de faire intervenir des équipes d’un haut niveau de qualification et de constituer pour leurs clients un effet de levier, démultiplicateur de compétitivité, souligne Hervé Baculard, Président de Syntec Conseil en Management. Notre secteur noue des partenariats avec le monde de la recherche académique et nos entreprises consentent des efforts significatifs en R&D, dont une partie est éligible et bénéficie de crédits impôt recherche. La France souffre d’un déficit d’investissement immatériel (2,2% du PIB en R&D contre 2,8% en Allemagne, 0,2% contre 0,4% en design, 0,2% contre 0,3% en conseil en management) : ceci handicape lourdement sa compétitivité hors prix sur le marché mondial. Le conseil est une réponse au redressement du pays ».
2011 : un bon cru
Avec + 6% de croissance soit un peu plus de 3 fois l’augmentation du PIB, la croissance des cabinets de conseil en management pour l’année 2011 s’aligne exactement sur les prévisions faites par le Syndicat il y a tout juste un an. Ce bon résultat est dû à un premier semestre dynamique qui résulte des moyens actifs mis en vigueur depuis déjà plusieurs années, mais aussi de la résistance des grands secteurs.
Une fois de plus les cabinets de taille moyenne tirent leur épingle du jeu et affichent le taux de croissance le plus élevé avec 10%. Les Majors et les Grands cabinets ne sont qu’à 5% tandis que les sociétés de « taille moyenne + » talonnent les premières avec 8%. La moyenne de 6% masque toutefois des disparités importantes.
Enfin, le recrutement de 3 000 jeunes diplômés durant l’année 2011 est un signe fort de reprise et de pari sur l’avenir qui appuie le maintien de cette embellie.
L’incertitude plane sur 2012
Pourtant, malgré les bons résultats de l’année 2011, Syntec Conseil en Management s’attend à une stagnation du marché et donc à une croissance zéro en 2012. L’insécurité économique et fiscale qui fait patiner la croissance économique générale sur le premier semestre incite le Syndicat à la prudence dans ses prévisions. De plus, la forte incertitude qui plane sur les 2 réacteurs de croissance du conseil de la dernière décennie - services financiers et publics - soutient cette thèse de croissance à taux 0%. Les services financiers restent en effet en tête en occupant 28% du marché et les services publics en troisième position avec 13%, mais chacun de ces secteurs perd 2 points par rapport à 2010. En l’absence de rebond et de choix macro-économiques judicieux, l’activité ne redémarrera pas et les recrutements du second semestre seraient plus faibles qu’anticipés .
Un besoin de se réinventer et de trouver de nouveaux réacteurs de croissance
Le Conseil va devoir se transformer s’il veut continuer sa progression dans les années à venir. Plusieurs axes de transformation ont été identifiés par Syntec Conseil en Management.
Ainsi de nouveaux réacteurs de la croissance sont à construire. Le Syndicat perçoit un fort potentiel dans les secteurs de l’industrie qui reste stable en deuxième position entre 2010 et 2011 (à 23% du marché et avec un potentiel plus important si on le compare aux 28% que représentait cet ensemble au début des années 2000), et des métiers exportateurs (énergies, transport) qui pourraient venir renforcer (sans les remplacer) les réacteurs actuels : services financiers et publics.
Le développement des ETI (entreprises de taille intermédiaire) qui, quoiqu’en progression, pèsent aujourd’hui moins de 5% dans l’activité du conseil, n’est pas non plus à négliger comme nouveau périmètre d’investissement. A peine 30% des entreprises françaises des secteurs dits innovants ont récemment mis en place un programme d’innovation organisationnelle contre près de 49% en Allemagne.
Un actif à préserver pour l’économie française
Cette année, plus encore que les années précédentes, l’apport du Conseil apporte une contribution essentielle aussi bien au plan économique que social. Premier recruteur des diplômés de grandes écoles, il est un vrai vecteur de l’intégration des jeunes et dynamise le marché de l’emploi des primo-accédants. Au-delà de son apport à la compétitivité des entreprises, ce métier à forte valeur ajoutée, est fortement contributeur de charges sociales. Mais il faut prendre conscience que le secteur n’est pas à l’abri de possibles délocalisations de certaines parties du métier vers des pays low cost, ou de l’arrivée de consultants européens avec un coût du travail plus faible.
Source: infoDSI.com
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