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Edition du 11/07/2012 - par Bertrand Lemaire
L'éditeur de logiciels décisionnels Microstrategy a réuni ses clients à Amsterdam du 9 au 12 juillet 2012. La mobilité a constitué un fil rouge permanent.
Edition du 11/07/2012 - par Bertrand Lemaire
L'éditeur de logiciels décisionnels Microstrategy a réuni ses clients à Amsterdam du 9 au 12 juillet 2012. La mobilité a constitué un fil rouge permanent.
Michael Saylor, PDG de l'éditeur américain de logiciels décisionnels Microstrategy, a récemment signé un ouvrage intitulé The Mobile Wave [La vague mobile]. Celui-ci a été distribué à l'entrée et commenté à longueur de sessions au cours du Microstrategy World 2012.
Cet événement réunissait les clients et partenaires de l'éditeur à Amsterdam du 9 au 12 juillet 2012 pour des échanges sur les meilleures pratiques et les présentations de nouveautés. Un millier de participants en provenance de 42 pays étaient présents selon l'éditeur pour un total de 75 sessions dont beaucoup de témoignages de clients.
La vague mobile
Michael Saylor a voulu que la mobilité soit un véritable credo de la manifestation, bien au delà du seul cas particulier des logiciels décisionnels, même ceux édités par sa propre entreprise. « Le téléphone mobile de cinquième génération n'est plus un téléphone mais un ordinateur » a-t-il proclamé. Selon lui, l'utilisateur moyen de smartphone passe 12 minutes par jour au téléphone et 77 minutes par jour sur des applications.
Il en déduit logiquement : « quand on a goûté à tous les avantages de la mobilité, il est impossible de revenir en arrière », son argument s'appuyant sur un inventaire à la Prévert de toutes les applications mobiles qui permettent de faire mieux et moins cher qu'avant, l'âge sombre de l'humanité.
Mobilité = Apple
« Toutes les entreprises doivent réimaginer leurs modèles d'affaires à l'aune de la mobilité pour se connecter avec leurs clients [et leurs collaborateurs] en déployant des applications mobiles » a-t-il évangélisé. Ce sont ainsi des douzaines d'applications mobiles qui peuvent être mobilisées pour gérer la chaîne de valeur des entreprises.
Au cours de sa conférence de presse, Michael Saylor a resservi les même plats, à une nuance près : par mobilité, il faut comprendre les produits conçus par ce génie absolu du user friendly qu'était Steve Jobs. Hors d'Apple, point de salut ? Pour Michael Saylor, la présentation de la tablette Surface par Microsoft a constitué l'erreur la plus monstrueuse de l'année : « Microsoft veut geler le marché en s'obstinant à mettre un clavier à sa tablette. » Et d'ailleurs, tous les amis de Michael Saylor ont un iPad, preuve de bon goût. Windows Phone a été écarté dédaigneusement.
Interrogé par un journaliste français sur le succès de Samsung ou de Google Androïd, Michael Saylor a consenti à reconnaître celui-ci, bien qu'il ne s'agisse, selon lui, que d'imitations de produits Apple. Il a dû également reconnaître que tout ce qu'il promet aujourd'hui avec la mobilité est déjà là depuis dix ans grâce au web, en précisant cependant que la mobilité permet d'avoir tout, tout de suite, là où l'on est, ce qui change tout dans les pratiques quotidiennes.
Cet intérêt soudain et ce soutien sans nuance à la firme de Cupertino n'a pas été sans soulever bien des interrogations parmi les journalistes français présents.
On en oublierait presque que Microstrategy édite des logiciels décisionnels alors même que Microstrategy World 2012 a aussi permis de présenter la nouvelle version de l'outil (voir article en lien).
Cet événement réunissait les clients et partenaires de l'éditeur à Amsterdam du 9 au 12 juillet 2012 pour des échanges sur les meilleures pratiques et les présentations de nouveautés. Un millier de participants en provenance de 42 pays étaient présents selon l'éditeur pour un total de 75 sessions dont beaucoup de témoignages de clients.
La vague mobile
Michael Saylor a voulu que la mobilité soit un véritable credo de la manifestation, bien au delà du seul cas particulier des logiciels décisionnels, même ceux édités par sa propre entreprise. « Le téléphone mobile de cinquième génération n'est plus un téléphone mais un ordinateur » a-t-il proclamé. Selon lui, l'utilisateur moyen de smartphone passe 12 minutes par jour au téléphone et 77 minutes par jour sur des applications.
Il en déduit logiquement : « quand on a goûté à tous les avantages de la mobilité, il est impossible de revenir en arrière », son argument s'appuyant sur un inventaire à la Prévert de toutes les applications mobiles qui permettent de faire mieux et moins cher qu'avant, l'âge sombre de l'humanité.
Mobilité = Apple
« Toutes les entreprises doivent réimaginer leurs modèles d'affaires à l'aune de la mobilité pour se connecter avec leurs clients [et leurs collaborateurs] en déployant des applications mobiles » a-t-il évangélisé. Ce sont ainsi des douzaines d'applications mobiles qui peuvent être mobilisées pour gérer la chaîne de valeur des entreprises.
Au cours de sa conférence de presse, Michael Saylor a resservi les même plats, à une nuance près : par mobilité, il faut comprendre les produits conçus par ce génie absolu du user friendly qu'était Steve Jobs. Hors d'Apple, point de salut ? Pour Michael Saylor, la présentation de la tablette Surface par Microsoft a constitué l'erreur la plus monstrueuse de l'année : « Microsoft veut geler le marché en s'obstinant à mettre un clavier à sa tablette. » Et d'ailleurs, tous les amis de Michael Saylor ont un iPad, preuve de bon goût. Windows Phone a été écarté dédaigneusement.
Interrogé par un journaliste français sur le succès de Samsung ou de Google Androïd, Michael Saylor a consenti à reconnaître celui-ci, bien qu'il ne s'agisse, selon lui, que d'imitations de produits Apple. Il a dû également reconnaître que tout ce qu'il promet aujourd'hui avec la mobilité est déjà là depuis dix ans grâce au web, en précisant cependant que la mobilité permet d'avoir tout, tout de suite, là où l'on est, ce qui change tout dans les pratiques quotidiennes.
Cet intérêt soudain et ce soutien sans nuance à la firme de Cupertino n'a pas été sans soulever bien des interrogations parmi les journalistes français présents.
On en oublierait presque que Microstrategy édite des logiciels décisionnels alors même que Microstrategy World 2012 a aussi permis de présenter la nouvelle version de l'outil (voir article en lien).
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