A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/presence-dirigeants-medias-sociaux-reste-faible
Bien que l'usage par les grandes entreprises des médias sociaux ne cesse de s'intensifier
aux États-Unis, leurs dirigeants ne semblent toutefois pas prêts à s'y investir
personnellement.
Les PDG de grandes entreprises n'appliquent pas ce qu'ils prodiguent pour leurs stratégies
de communication. En effet, selon une étude commanditée par le site CEO.com et par la
plate-forme de gestion de cloud, Domo, 70% des PDG appartenant au classement du Fortune
500 n'auraient aucune présence sur les médias sociaux. Un résultat quasi identique à celui
d'une étude d'UberCEO datant de 2009, qui est d'autant plus inquiétant qu'il ne montre aucune
évolution dans l'utilisation de ces outils. Alors que pour leur part, les consommateurs connectés se disent à 50% plus enclins actuellement à acheter chez une entreprise après avoir suivi un de ses tweets. Ainsi, de manière plus précise, seuls 7,6% de ces dirigeants possèdent une page Facebook, soit 38 individus en tout. Et ils sont plus de 65,8% à posséder moins de cent contacts rattachés à leur compte. Seuls deux, d'ailleurs, en possèdent plus de cinq cents, avec à leur tête Michael Rapino, PDG de Live Nation qui compte 1723 amis.
Pour leur part, le nombre de followers moyen est tout de même remarquable avec en moyenne
33 250. Rupert Murdoch se plaçant comme le dirigeant inscrit le plus actif avec plus de
249 000 followers et avec une moyenne de 2 tweets par jour, juste devant Meg Whitman,
PDG d'Ebay, qui elle compte 243 000 followers pour seulement 2 tweets publiés. Et le
plus étonnant reste la présence sur Google Plus et Pinterest de ces dirigeants, qui ne monte
respectivement qu'à 0,8% et même 0% pour le second. Seule se détache du lot, la présence
sur LinkedIn, qui bien que toujours assez faible dépasse néanmoins les sites concurrents.
Ainsi, 25,9% des dirigeants appartenant aux 500 plus grandes fortunes possèdent un compte
LinkedIn. Et parmi ceux-ci, 27,9% possèdent 0 ou une connexion, 41,1% entre 1 et 10,
58,9¨%plus de 10 et 7,8% 500 et plus.
de la part des PDG. Tout d'abord, le manque de temps à accorder aux médias sociaux, et
dans la même veine, le fait que cela nécessite un taux d'engagement important. Autres freins,
l'impression d'être submergé par l'information, auquel s'ajoute le manque de connaissances
concernant ces canaux et même l'impression d'avoir passé l'âge pour les utiliser. Enfin, les
dirigeants éprouvent une certaine crainte à l'idée de divulguer de mauvaises informations et
que toute erreur soit amplifiée par un tel outil. Néanmoins, il reste de l'espoir puisque l'étude
estime que d'ici 3 à 5 ans, le nombre de PDG présents sur les médias sociaux devrait passer
de 16% à 57%. De plus, les dirigeants pourraient être poussés par leurs propres salariés qui
sont, selon une étude récente de Brandfog, 94% à penser que la présence de leur PDG sur les réseaux sociaux permettrait d'améliorer l'image de la marque.
de communication. En effet, selon une étude commanditée par le site CEO.com et par la
plate-forme de gestion de cloud, Domo, 70% des PDG appartenant au classement du Fortune
500 n'auraient aucune présence sur les médias sociaux. Un résultat quasi identique à celui
d'une étude d'UberCEO datant de 2009, qui est d'autant plus inquiétant qu'il ne montre aucune
évolution dans l'utilisation de ces outils. Alors que pour leur part, les consommateurs connectés se disent à 50% plus enclins actuellement à acheter chez une entreprise après avoir suivi un de ses tweets. Ainsi, de manière plus précise, seuls 7,6% de ces dirigeants possèdent une page Facebook, soit 38 individus en tout. Et ils sont plus de 65,8% à posséder moins de cent contacts rattachés à leur compte. Seuls deux, d'ailleurs, en possèdent plus de cinq cents, avec à leur tête Michael Rapino, PDG de Live Nation qui compte 1723 amis.
Un peu sur Facebook et sur Twitter
Vient ensuite dans les médias sociaux les plus usités, Twitter, où l'on trouve 3,8% des PDG.Pour leur part, le nombre de followers moyen est tout de même remarquable avec en moyenne
33 250. Rupert Murdoch se plaçant comme le dirigeant inscrit le plus actif avec plus de
249 000 followers et avec une moyenne de 2 tweets par jour, juste devant Meg Whitman,
PDG d'Ebay, qui elle compte 243 000 followers pour seulement 2 tweets publiés. Et le
plus étonnant reste la présence sur Google Plus et Pinterest de ces dirigeants, qui ne monte
respectivement qu'à 0,8% et même 0% pour le second. Seule se détache du lot, la présence
sur LinkedIn, qui bien que toujours assez faible dépasse néanmoins les sites concurrents.
Ainsi, 25,9% des dirigeants appartenant aux 500 plus grandes fortunes possèdent un compte
LinkedIn. Et parmi ceux-ci, 27,9% possèdent 0 ou une connexion, 41,1% entre 1 et 10,
58,9¨%plus de 10 et 7,8% 500 et plus.
Mais surtout sur LinkedIn
Alors quelle raison apporter à ce désintérêt ? Selon l'étude, sept tendances se démarqueraientde la part des PDG. Tout d'abord, le manque de temps à accorder aux médias sociaux, et
dans la même veine, le fait que cela nécessite un taux d'engagement important. Autres freins,
l'impression d'être submergé par l'information, auquel s'ajoute le manque de connaissances
concernant ces canaux et même l'impression d'avoir passé l'âge pour les utiliser. Enfin, les
dirigeants éprouvent une certaine crainte à l'idée de divulguer de mauvaises informations et
que toute erreur soit amplifiée par un tel outil. Néanmoins, il reste de l'espoir puisque l'étude
estime que d'ici 3 à 5 ans, le nombre de PDG présents sur les médias sociaux devrait passer
de 16% à 57%. De plus, les dirigeants pourraient être poussés par leurs propres salariés qui
sont, selon une étude récente de Brandfog, 94% à penser que la présence de leur PDG sur les réseaux sociaux permettrait d'améliorer l'image de la marque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire