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mercredi 4 juillet 2012

Débat - Concilier réduction des coûts et innovation : mariage boiteux ou de raison pour la DSI ?

A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/debat-concilier-reduction-des-couts-et-innovation-mariage-boiteux-ou-de-raison-pour-la-dsi-39773782.htm#xtor=EPR-100

Débat - Concilier réduction des coûts et innovation : mariage boiteux ou de raison pour la DSI ? Décisions IT - Considérées par 43% des directions générales comme un centre de coûts, selon le baromètre CIO 2012 de CSC, les DSI doivent jongler pour faire cohabiter nouveaux projets et obligations de réduction des coûts. La réponse à cette équation paradoxale des DSI d’ArcelorMittal, Monoprix et Bouygues Telecom.
D’après le baromètre CIO 2012 de CSC, la direction des systèmes d’information, et les SI de manière générale, ne sont pas nécessairement perçus comme un levier de développement pour l’entreprise - sans doute parfois à raison.
C’est même un euphémisme puisque dans 43% des cas, la direction générale perçoit la DSI comme un centre de coûts. Ils sont néanmoins 37% à considérer la DSI comme un partenaire. Avec une telle image, qui est propre aux fonctions support, il est plus complexe pour la DSI de négocier des budgets, qui pourtant pourraient lui permettre d’innover, ainsi qu'aux directions métiers, au profit de l’entreprise.
Selon le baromètre, la contrainte budgétaire est le premier frein (53%) en matière d’innovation pour les DSI. Mais le sujet n’est pas vraiment nouveau pour les responsables des systèmes d’information familiarisés avec ces contorsions budgétaires.

"Les deux riment, mais avec des limites"

« C’est un peu notre quotidien : continuer à innover, surtout dans un marché très concurrentiel, et réduire les coûts. Les deux riment, mais avec des limites. Il y a des sujets où d’évidence l’innovation apporte la réduction des coûts, par exemple la téléphonie fixe IP et tout ce qui gravite autour, c’est-à-dire le collaboratif » déclare ainsi Alain Moustard, DSI de Bouygues Telecom.
« Mais il y a naturellement une limite. C’est le principe de l’entonnoir. Nous avons devant nous beaucoup de directions métiers qui demandent beaucoup de projets. Mais le fait est qu’il faut associer ce que l’on souhaite avec les moyens dont on dispose. La règle chez Bouygues Telecom c’est : tout projet à ROI supérieur à un an est rejeté » précise-t-il encore, réfutant cependant l’idée que la DSI puisse constituer un frein à l’innovation par les métiers.
« Cela fait partie d’un dialogue avec les métiers d’essayer de faire des projets plus petits, moins coûteux, tout en restant innovants. C’est un débat à avoir. Dans les couloirs, on peut vous reprocher d’empêcher d’innover. Mais il faut aussi renvoyer la balle et proposer en retour de faire des projets plus resserrés, notamment en termes de ROI. Et on verra alors que l’innovation rentrera » argue Alain Moustard.

"Coûts de fonctionnement (...) nous les chassons en permanence"

Les métiers de l’entreprise sont-ils pour autant condamnés à s’affronter pour décrocher des budgets et faire passer leurs projets informatiques en priorité ? Non, pas nécessairement selon le DSI de Monoprix, François Messager.
« Monoprix a pris conscience que l’informatique est un moyen extrêmement important pour créer de la valeur dans l’entreprise. Ce n’est pas un centre de coûts. Donc la réduction des coûts, oui, mais il s’agit de la réduction des coûts de fonctionnement. Ces coûts, nous les chassons en permanence. Mais cela doit en contrepartie nous libérer pour investir sur des éléments qui sont à grande valeur ajoutée comme le commercial, le client, le cross-canal… »
Pour François Messager, un filtre de ROI à 12 mois, comme celui pratiqué chez Bouygues Telecom, ne doit pas bloquer des investissements sur le long terme. « On peut avoir des investissements de long terme de façon à construire l’entreprise pour l’avenir. Et l’informatique est aussi là pour cela. La DSI doit offrir de l’innovation process, métier, parler en très grande proximité avec les métiers et ne pas hésiter à offrir de nouvelles solutions. »
« Ce que je souhaiterai faire c’est refondre, de façon à construire l’avenir ; maîtriser les métiers en ayant une intimité avec eux sur le processus ; être un peu un incubateur d’innovation et troubler tout le monde en permanence » ambitionne François Messager. 

"Transformer des frais fixes en frais variables"

Dans le monde industriel aussi, on sait jongler avec réduction de coûts et innovation. Cela commence déjà, comme dans nombre d’entreprises, par distinguer exploitation et projet. « Sur l’exploitation, bien sûr réduction de coûts, mais peut-être davantage encore flexibilisation, variabilisation, du coût » avance Georges Mélon, directeur informatique et infrastructure Europe pour ArcelorMittal.
« Cela passe par plusieurs axes : industrialisation des processus, solutions technique et des modèles financiers avec nos partenaires afin de transformer des frais fixes en frais variables. L’informatique à la demande doit nous permettre de ciseler le coût au service informatique. La vision ultime, peut-être un peu utopiste, ce serait d’avoir un coût d’exploitation qui varie en fonction du nombre de tonnes que nous produisons » détaille-t-il.
Mais l’exploitation est à distinguer du volet projet, à relativiser toutefois en termes de valeur puisque le budget informatique ne dépasse pas 1% du chiffre d’affaires d’ArcelorMittal (72 milliards d’euros en 2011). Concernant l’arbitrage entre les projets IT, il s’effectue selon les mêmes processus que pour les investissements industriels, c’est-à-dire les critères métiers propres aux différentes centres de profits (business unit).
Propos recueillis à l'occasion de la table ronde du 7 juin 2012 organisée par CSC

mercredi 13 juin 2012

Débat - Le tout Cloud, une perspective imaginable pour les DSI ?

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/debat-le-tout-cloud-une-perspective-imaginable-pour-les-dsi-39772875.htm#xtor=EPR-100

Débat - Le tout Cloud, une perspective imaginable pour les DSI ?Débat - Les études sur les solutions de Cloud Computing et leur adoption par les entreprises sont légions. Pour autant, ces technologies ne sont pas encore incontournables et restent souvent à la porte du cœur de métier des entreprises. Témoignages des responsables de système d’information d’ArcelorMittal, Monoprix et Bouygues Telecom.
Sociétés de services et éditeurs sont sans doute les plus motivés par l’adoption du Cloud Computing. La perspective de nouvelles sources de revenus sans doute. Du côté des entreprises, le bilan est toutefois plus nuancé, même si certaines d’entre elles sont très avancées dans ce domaine.
C’est particulièrement vrai pour des jeunes sociétés du Web et du mobile qui pour leur système d’information partent d’une page blanche. Pour les entreprises dont le SI se caractérise par un fort existant, la migration vers des solutions de type Cloud est confrontée à des limites très opérationnelles. Et si des projets de Cloud sont initiés, le tout Cloud n’apparaît cependant pas comme une fin en soi.

"Nous avons beaucoup de réflexions tous azimuts"

« Ce n’est pas si fréquent dans l’univers des systèmes d’information, mais notre direction a peut-être plus faim de Cloud que nous en tant qu’IT » plaisantait à l’occasion d'une table ronde organisée par CSC, Georges Mélon, directeur informatique et infrastructure Europe pour ArcelorMittal.
Chez cet industriel de la sidérurgie, si la direction manifeste donc un intérêt à l’égard de ces technologies, les réalisations effectives restent peu nombreuses à ce stade. Mais les réflexions, elles, sont bien réelles.
« Nous avons quelques initiatives, mais très honnêtement qui sont plus de niche, notamment en matière de communications unifiées. Mais nous avons beaucoup de réflexions tous azimuts en cours, avec une préoccupation en tête : quelle valeur cela peut-il apporter pour nos métiers et en quoi cela contribuera-t-il en définitif à notre modèle économique ?  » pose comme préalable Georges Mélon.

"J'ai un peu peur de l'effet de mode autour du Cloud"

François Messager, DSI de Monoprix, pose également des conditions au Cloud dans l’entreprise. Pour ce dernier, recourir à des solutions de Cloud Computing sur ce qui constitue le cœur de métier de Monoprix, à savoir le transactionnel, est perçu comme « extrêmement difficile » à envisager. « On sera toujours dans le dur, dans le fond de la mine » commente-t-il.
Des initiatives néanmoins ? Oui, mais pour les domaines périphériques du SI. « Ce qu’on peut voir aujourd’hui, et qui est bien à l’état d’initiatives simplement, touche plutôt ce qui est à l’extérieur de l’entreprise : comment attaquer directement le client commercialement, entrer sur un iPhone, etc. La question qui se pose ensuite, c’est comment on intègre ces processus externes aux processus internes, et là, la réponse n’est pas écrite » précise le DSI.
« J’ai un peu peur de l’effet de mode autour du Cloud et je m’interroge sur la réalité dans l’activité opérationnelle des entreprises » ajoute encore François Messager.

"Le Cloud, nous n'y échapperons pas"

Du côté de Bouygues Télécom, intégrer du Cloud au niveau du cœur de métier de l’entreprise paraît également difficilement envisageable. Réfutant tout effet de mode, le DSI de l'opérateur accueille avec un peu d’ironie les résultats du baromètre CIO 2012 de DSI soulignant une percée du Cloud Computing (71% des DSI déclarent des initiatives).
« Je ne sais pas qui a répondu à l’enquête, mais quand je vois des chiffres très fort je me dis qu’il doit y avoir une majorité de SSII dans le panel, et une minorité de DSI » déclare Alain Moustard, DSI de Bouygues Telecom en préambule. « De toute façon, le Cloud nous n’y échapperons pas, car de manière évidente cela apporte rapidement un service à l’utilisateur final. C’est indéniable, et c’est l’énorme avantage » ajoute-t-il.
Pour autant, cette règle n’est pas intangible. « L’énorme inconvénient c’est de faire croire que cela ramène tout les services très rapidement » contrebalance Alain Moustard. Messagerie, hébergement de sites Web, collaboratif (le poste de travail collaboratif est opéré depuis un Cloud privé chez Bouygues Telecom) et le CRM, la réponse est oui pour le Cloud. Et le reste ?
« Le reste, c’est juste le cœur de métier. Pour nous, c’est par exemple la facturation, toute la chaîne qui porte les services de nos clients. Donnons-nous rendez-vous dans trois ans, et à cette date je ne pense pas que nous aurons mis cela dans le Cloud. Il faut arrêter de dire que tout va passer dans le Cloud. Il y a 20 ans, on promettait la fin de Cobol, or il existe toujours. On disait également que tout serait en Inde, c’est faux. Tout en infogérance ? C’est faux aussi » insiste Alain Moustard, dont la DSI est par ailleurs fournisseur de services de type IaaS à des entités du groupe Bouygues.

mardi 8 mai 2012

Terminaux IT personnels (BYOD) : impacts et impératifs pour l’entreprise

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/terminaux-it-personnels-byod-impacts-et-imperatifs-pour-l-entreprise-39771367.htm?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&goback=.gde_2972629_member_112448247

Terminaux IT personnels (BYOD) : impacts et impératifs pour l’entreprise Analyse - Avant même les aspects techniques, le bring your own device (BYOD), consistant en l'utilisation de terminaux personnels dans le cadre de l'activité professionnelle, soulève des questions liées à l'organisation, aux ressources humaines et aux coûts, le tout sur fond de problématique réglementaire et juridique.

1 - Identifier les avantages pour l’entreprise

Mettre en place une démarche de « bring your own device », c'est d'abord pour l'entreprise satisfaire des utilisateurs avides de flexibilité, d'innovation et de nouveaux usages.
« Cela devient un enjeu pour le recrutement, les RH signalant elles-mêmes à la DSI qu'on ne peut plus interdire l'usage des terminaux personnels », constate Chadi Hantouche, consultant senior chez Solucom.
Les tablettes et smartphones personnels sont en outre des outils sophistiqués qui apportent de la valeur à l'entreprise, notamment en améliorant la productivité. De plus, les utilisateurs, déjà formés, se passent pratiquement de support et prennent d’autant plus soin de leur terminal qu’ils l’ont financé. Autant de facteurs de réduction des coûts.
« On constate chez nos clients adoptant le BYOD, une baisse de 10 à 25 % du coût total de possession des terminaux », affirme Chadi Hantouche. Le BYOD génère toutefois également de nouveaux coûts, dus par exemple à la nécessité d’adapter l’infrastructure afin de supporter les flux supplémentaires.
« C’est particulièrement le cas des entreprises qui n’avaient pas déployé de Wi-Fi, seul type de réseau supporté par la majorité du parc de tablettes », note David Remaud, responsable offre chez Spie Communications.

2 - Evaluer les enjeux réglementaires et juridiques

Le BYOD pose toutefois des questions réglementaires et juridiques qui n'ont pas de réponse toute faite. En cas d'usage illicite d’un terminal personnel via le réseau de l'entreprise, cette dernière doit ainsi fournir à la police les éléments nécessaires. « Dès lors, comment préserver le droit des employés, spécifié par la Cnil, d’avoir une correspondance privée dans l'entreprise ? » s'interroge Chadi Hantouche.
Des questions se posent également à propos des horaires de travail. « Le BYOD modifie le comportement des salariés, la séparation entre sphères privée et professionnelle étant encore plus diffuse qu’en télétravail, car ils utilisent alors le même terminal », remarque David Remaud.
Et quid des employés qui ont les moyens d'acquérir un terminal sophistiqué, qui sont joignables en permanence ou qui travaillent chez eux avec leur tablette ou leur PC portable ? Il existe en effet un risque de discrimination de la part des managers.
« Il s’agit d’éviter les dérives contre-productives. Mais en pratique, les utilisateurs auxquels on propose une démarche BYOD apprécient la flexibilité des horaires qui en découle et se sentent davantage responsabilisés », explique Nicolas Lemoine, président d'AT&T France.
Une autre question concerne la responsabilité de l'entreprise ou de l'individu lorsque ce dernier casse son smartphone ou se le fait voler alors qu'il travaille dans un endroit public. Aucune législation ne précise alors quelle assurance doit payer.

3 - Modifier la charte informatique en cherchant un juste milieu

Une bonne partie de ce flou peut être dissipée dans une charte spécifique annexée à la charte d’utilisation des SI. « Il faut trouver un compromis acceptable pour les utilisateurs et le management de l'entreprise, compatible avec la loi et applicable par les administrateurs techniques », affirme Chadi Hantouche.
Cette charte sera visée par les instances représentatives du personnel et sera soumise, du moins en France, à la Cnil. Pour autant, faute d'une jurisprudence, il subsistera un risque que la nouvelle charte se révèle finalement caduque.

4 - Séparer les données et applications personnelles et professionnelles

L’application de cette charte et de la réglementation passe par une protection des  données personnelles, en les séparant des données professionnelles. Une réponse technique consiste à placer applications et données professionnelles dans un conteneur étanche.
« On peut aussi éviter de stocker des données professionnelles sur le terminal en recourant à des technologies Web ou de déport d’affichage », conseille Chadi Hantouche.
Cela pose des problèmes d'ergonomie sur les tablettes et smartphones mais c’est une bonne solution pour les PC portables. La virtualisation est également pertinente pour les PC : un hyperviseur permettra de faire tourner deux systèmes différents, respectivement dédiées à un usage personnel et professionnel.
Dans l’optique d’une démarche BYOD, VMware a annoncé la sortie d’un hyperviseur pour smartphone. Mais ce produit devra être préinstallé par les constructeurs, dont on imagine mal qu’Apple fera partie. AT&T a pour sa part annoncé une offre similaire baptisée Toogle, pour l’instant limitée à Android.

5 - Contrôler le phénomène

La tentation est grande pour la DSI de maîtriser le phénomène BYOD en établissant une liste de terminaux autorisés et supportés, ou en installant sur chaque terminal personnel, un agent logiciel qui permettra de le contrôler via un outil de MDM (mobile device management). Mais un tel outil, qui n'est pas la panacée en termes de sécurité, permet par exemple de supprimer à distance des applications ou d’inhiber des fonctionnalités. Les utilisateurs n’accepteront pas forcément une telle intrusion.

6 - Envisager une répartition des coûts

Compte tenu des avantages du BYOD, l’entreprise peut avoir intérêt à partager avec les employés, les frais d'acquisition et les coûts télécoms. Cela peut aussi lui permettre d'imposer un certain contrôle sur le terminal.
« Cette participation se justifie d'autant mieux que l'employeur est légalement tenu de donner aux employés les moyens de travailler », précise Chadi Hantouche.

7 - Gérer les licences des applications en fonction de leur usage

Parmi les multiples questions que pose le BYOD, en voici une dernière : certaines applications sont gratuites en cas d'utilisation personnelle mais deviennent payantes lorsqu'elles entrent dans l'entreprise. Dès lors, faut-il passer en mode payant, lorsque le terminal personnel est utilisé dans un contexte professionnel ?

mardi 17 avril 2012

Data.gouv.fr : plongée dans la plate-forme technique du portail Open Data

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/datagouvfr-plongee-dans-la-plate-forme-technique-du-portail-open-data-39770820.htm#xtor=EPR-100


Data.gouv.fr : plongée dans la plate-forme technique du portail Open DataDécisions IT - Serveurs virtualisés, CMS eZ Publish, moteur de recherche interne Exalead, bases de données NoSQL, outil sémantique Mondeca, stratégie de cache asymétrique… tour d’horizon de l’architecture technique du portail data.gouv.fr avec le directeur technique d’Etalab, Charles Ruelle.

Hébergement et infrastructure matérielle

Chez Atos, l'hébergement du portail data.gouv.fr (au budget de 2 millions d'euros) est mutualisé avec service-public.fr et legifrance.gouv.fr, les deux principaux sites de l’Etat en termes d’audience, édités par la DILA (Direction de l'information légale et administrative).
« Dès la création de la mission, nous avons choisi de travailler en collaboration avec la DILA que ce soit au niveau hébergement ou applicatif avec eZ Publish, Exalead et Mondeca. Cela permet,de manière générale, d’harmoniser les outils que nous déployons et donc de rationaliser les coûts, mais aussi de monter en compétences et de capitaliser au niveau du développement et de la maintenance » déclare le directeur technique d’Etalab, Charles Ruelle.
Très classiquement, le portail comprend trois environnements (qualification, pré-production et production), intégralement redondés, et une répartition sur deux datacenters distincts. Un  site de backup a été prévu et permet le téléchargement des jeux de données les plus demandés. Les différentes briques applicatives du site sont exécutées depuis une dizaine de serveurs virtuels en production (VMWare ESX).

Montée en charge et cache

La problématique de la montée en charge est gérée notamment grâce au recours à la virtualisation, qui permet en cas de pic de trafic, d’ajouter de nouveaux serveurs. La montée en charge a été anticipée au lancement afin de garantir la disponibilité du site lors de la mise en ligne et la capacité du back-office producteurs à accueillir un grand nombre d’utilisateurs (800 à 1000, contre 200 actuellement).
« C’est tout l’intérêt d’une architecture à base de machines virtuelles qui permet de s’adapter aux pics de trafic. Par ailleurs, l’architecture est très NoSQL en frontal. Par rapport au CMS, le fait de faire des modules d’extension qui ne s’appuient pas sur des modèles génériques de stockage mais plutôt des approches traditionnelles SGBD permet d’avoir un meilleur temps de réponse du CMS et plus globalement du système » détaille Jean-Christophe Renou, spécialiste de l’ECM chez Logica, prestataire technique de data.gouv.fr.
Pour le cache, Etalab a prévu une architecture asymétrique entre la contribution en « mode CMS » et une publication en cache avec pré-génération d’un certain nombre de pages (référencées par le moteur de recherche). 

CMS : eZ Publish

Le choix d’un socle CMS eZ Publish est dicté par une volonté de mutualisation avec la DILA.
« Tous les aspects transactionnels sont construits au-dessus du CMF - Content Management Framework – et toutes les interactions comme le forum sont le plus souvent des extensions greffées à l’intérieur d’eZ Publish […] Les contributions peuvent rapidement devenir nombreuses et afin de maintenir de bonnes performances, nous avons créé pour cela des extensions spécifiques » précise Jean-Christophe Renou.

Back-office producteurs et description des jeux de données

Pour publier leurs jeux de données, les administrations disposent de leur propre outil de publication, accessible en mode Web.
« On retrouve les concepts d’un CMS. Nous avons créé un modèle d’organisation générique à l’ensemble des producteurs de données, et souple, à travers lequel il est possible de définir les workflows. Les fonctions d’administration sont elles déportées vers les coordinateurs » décrit le responsable de Logica.
La description des jeux de données est gérée quant à elle par l’intermédiaire de l’outil de gestion de base de connaissances sémantiques de la société Mondeca. « Chaque descriptif d’un jeu de données est harmonisé avec des thésaurus […] Cela permet déjà d’apporter une première étape de qualification harmonisée au niveau de l’Etat » commente Charles Ruelle.

Plate-forme d’échange de données

Chacun des 200 contributeurs de la plateforme peut recenser, qualifier et diffuser des données publiques depuis son interface.
La publication automatisée des jeux de données sur data.gouv.fr s’effectue quant à elle grâce à une plate-forme d’échanges (des échanges FTP sécurisés). Celle-ci supporte les flux automatiques entre les bases de données des SI de l’Etat et la plate-forme.
« Nous avons tiré des liens permanents entre les bases de données des administrations et Etalab pour que la mise à jour de centaine de milliers de jeux de données puisse se faire dans un souci de productivité » détaille Jean-Christophe Renou.
« Nous envisageons un mode en pull basé sur le moissonnage. Nous avons mis en place un prototype avec une syntaxe XML/RDF avec l’Insee et le MEDETEL [Ndlr : ministère de l’écologie]. Pour nous c’est un enjeu extrêmement fort puisque cela permet de mettre à disposition toujours plus de données, mieux qualifiées et mieux mises à jour et d’industrialiser cette étape de diffusion » ajoute Charles Ruelle.

Moteur de recherche : Exalead

Le moteur interne du portail est basé sur la technologie d’Exalead - propriété désormais de Dassault Systèmes. La démarche itérative est également appliquée au moteur afin donc d’améliorer la pertinence des résultats et de proposer de nouvelles fonctionnalités de recherche.
« Nous avons commencé sur quelque chose d’assez simple avant d’apporter progressivement des améliorations pour faciliter encore l’accès aux données, en structurant ou ajoutant par exemple des facettes […] A ce stade du développement, nous avions priorisé l’approche simple et l’appropriation rapide. Nous avons travaillé autour de l’expérience Google en termes d’usages. En complément de cette recherche accessible à tous et qui permet déjà de faire 80% du travail, nous travaillons sur des facettes de recherche spécialisées sur certains axes, par exemple en privilégiant dans une requête l’axe géographique » présente Jean-Christophe Renou.

lundi 2 avril 2012

Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/priorites-dsi-2012-la-rigueur-l-emporte-aussi-dans-les-projets-it-39769905.htm


Décisions IT - Avec 38% des décideurs informatiques interrogés par ZDNet.fr prévoyant un budget IT stable et 28% en baisse sur un an, c’est la prudence qui semble être privilégiée en 2012 en matière de projets informatiques. Les projets sont ainsi très resserrés sur quelques domaines, en priorité dans les secteurs du poste de travail et des serveurs.

Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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Une hausse de budget pour 33% des DSI
C’est une des tendances constatées par les principaux cabinets : 2012 sera vraisemblablement une année de rigueur budgétaire dans le secteur de l’IT. Cette perspective, et la prudence des DSI, se confirme puisque pour 38% des 247 référents informatiques interrogés par ZDNet.fr, les budgets seront stables par rapport à 2011.
Ils sont en outre 20% à annoncer des budgets en baisse de plus de 5%, soit bien plus que la part des répondants prévoyant au contraire de bénéficier en 2012 d’une hausse supérieure à 5%. Cette tendance à la stabilité des budgets ne débouchera toutefois pas nécessairement sur des gels de projets, mais certainement par des reports et de nouvelles priorités, notamment la recherche d’économies ou un œil plus aiguisé sur les ROI.
Les questions soumises à 247 répondants étaient à choix multiples, ce qui explique que la somme des résultats dépasse les 100% sur la majorité des slides


Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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Les projets sur le poste de travail privilégiés
Parmi leurs priorités IT en 2012, les décideurs informatiques classent le poste de travail et la partie serveurs en tête, deux domaines déjà prioritaires en 2011 (1ère place pour les projets serveurs en 2011). 46,5% des répondants font ainsi du poste de travail (applications et matériel) leur priorité numéro un.
Quelques changements sont à noter par rapport à l’année dernière : les domaines des réseaux et du stockage occupent les 3e et 4e places, contre les 3e et 5e places un an plus tôt. La sécurité apparaît en revanche moins prioritaire en 2012 (8e), quand le Cloud Computing entre parmi les six priorités de l’année (8e position en 2011).
[Dans le graphique ci-dessus, l’importance d’un domaine du SI est illustrée par la taille du cercle et par sa position dans une grille. Les valeurs s’échelonnent de 1 à 6 - 1 correspondant à un niveau de priorité élevé et 6 un niveau moindre.]
Les questions soumises à 247 répondants étaient à choix multiples, ce qui explique que la somme des résultats dépasse les 100% sur la majorité des slides
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Poste de travail : priorité à la réduction des coûts
Réduire les coûts d’administration du parc de PC est un chantier pour 62% des décideurs. Ce pourrait être un effet de l’incertitude économique qui prédomine en 2012. Pas sûr puisqu’en 2011 ils étaient 68,5% à faire de cette question une priorité, dans un contexte économique différent.
Des changements notables sont néanmoins à constater sur un an. D’abord, hormis les réductions de coûts, seul le renouvellement matériel réunit une majorité de répondants (57% contre 52% en 2011). En outre, ils étaient 60% à faire d’une migration d’OS un projet majeur sur le poste de travail. En 2012, ils ne sont plus que 41%.
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Serveurs : de nouveaux équipements et de la virtualisation
En 2012, ils sont 55% des répondants à faire de la virtualisation de serveurs un projet à mener. C’est nettement moins qu’il y a un an (65%), signe que la consolidation de serveurs est un domaine désormais mature dans les entreprises.
Si les principales actions qui seront menées en 2012 ne suivent pas la même hiérarchie qu’en 2011, celles-ci n’apparaissent cependant pas comme plus prioritaires cette année.
Ainsi en 2011, le déploiement d’applications Open Source occupait la 2e place à 48%. En 2012, les décideurs IT place cette question en 3e position à 39%. Signe qu’ils entendent peut-être se concentrer sur un nombre resserré d’initiatives, en cohérence avec des budgets stables, voire en baisse.
A noter cependant, comme pour le poste de travail, un recul du nombre de responsables IT prévoyant de se consacrer à des migrations d’OS : 33% contre 45% un an plus tôt.
Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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De la sécurité d’abord au niveau réseau
Si la sécurité ne se positionne pas parmi les grandes priorités IT de 2012, ce secteur n’en reste pas moins essentiel sur la partie réseaux. Comme d’ailleurs en 2011, bien que dans une moindre mesure encore une fois. Ils sont ainsi 66% de répondants à souhaiter accroître la sécurité de leur infrastructure réseaux (77% en 2011).
Si comme l’année dernière, l’accroissement des débits et la convergence sont au cœur de projets pour plus de 50% des répondants de l’enquête ZDNet.fr, ces domaines marquent le pas en 2012. Ils étaient en effet respectivement 68% et 65% à citer les débits et la convergence en 2011.
Malgré le retard pris dans les migrations vers IPv6, et la pénurie d’adresses IPv4, le passage à la dernière version du protocole IP ne progresse pas d’une année sur l’autre - même si c'est avant tout un chantier pour les hébergeurs et les opérateurs.

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Stockage : la quête de l’espace, toujours
Comme dans les autres domaines du SI, pour le stockage, les projets se concentrent sur un nombre réduit d’initiatives, tranchant avec l’année dernière, et même 2010. Ils sont ainsi 66% des répondants à faire de l’accroissement des capacités de stockage une priorité en 2012. Toutefois, sur ce point, les besoins augmentent naturellement d’une année sur l’autre.
Par ailleurs, ils étaient plus nombreux aussi bien en 2010 qu’en 2011 à faire des capacités de stockage un projet essentiel, avec respectivement 80% et 76%. Ce recul par rapport aux précédentes années peut s’expliquer par les investissements déjà réalisés, avec des entreprises qui ont alors suffisamment anticipé leurs besoins futurs.
Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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Application : du nomadisme et du collaboratif
Dans le domaine des applications métiers, la tendance observée ces dernières années se poursuit avec des projets portant en priorité sur les solutions de travail collaboratif (et/ou sur l’intégration des réseaux sociaux, qui se fait principalement au travers de la messagerie et la prise en compte de ces canaux par le marketing des entreprises).
Si la dernière enquête de l’Insee relevait un recours important à la bureautique Open Source dans les entreprises de moins de 250 salariés, le déploiement d’outils issus du libre apparaît moins important en 2012 (49% contre 55% en 2011). Mais cette tendance s’observe aussi pour les outils décisionnels et la Webconférence.
Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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Le Cloud, une priorité à relativiser
Si le Cloud Computing se classe cette année parmi les six principales priorités des décideurs IT – tout en restant loin dans l’ordre des priorités –, les projets de déploiement d’infrastructures Cloud ne font pas un bond en avant d’une année sur l’autre. Preuve sans doute que dans ce secteur, ce sont d’abord les logiciels en mode SaaS qui sont privilégiés, comme le soulignent d’ailleurs plusieurs études.
La mise en place d’un Cloud privé est ainsi envisagée par 39% des répondants, une proportion globalement stable par rapport à 2011 (40,2%). Cela confirme en outre la préférence des entreprises pour des infrastructures privées. Le Cloud public semble cependant gagner un peu de terrain (+5 points).
Ce développement mesuré des infrastructures Cloud s’explique en partie par des freins perçus toujours importants, en particulier en matière de sécurité et de confidentialité. C’est d’ailleurs le premier frein cité par les décideurs IT (70%), devant l’incompatibilité avec l’existant (45,3%) et le coût.
Quant aux prestataires privilégiés par les entreprises pour souscrire des offres Cloud, il s’agit, par ordre décroissant, des hébergeurs, des éditeurs de logiciels et des opérateurs. La DSI, comme maître d’œuvre de ces projets, n’apparait qu’à la 6e position, juste après les SSII – pas non plus considérées comme l’interlocuteur de référence.
Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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Mobilité : la sécurité surtout un projet pour les éditeurs de solutions ?
Surfant sur le BYOD et le développement des terminaux mobiles en entreprises, les éditeurs de produits de sécurité font de la protection du SI et des appareils une question essentielle. Mais si les entreprises ne négligent pas ce point, ce n’est cependant pas pour eux la priorité dans le secteur de la mobilité (54%), contrairement à 2011 (72%).
Cette tendance peut notamment s’expliquer sur le freinage amorcé dans l’ouverture du SI aux terminaux mobiles. En 2012, c’est un projet pour 49% des décideurs IT. C’est pratiquement 20 points de moins qu’il y a un an.
Cette année, les répondants semblent d’ailleurs privilégier l’équipement, en PC (56%) et en smartphone (54%), mais attention, pas dans des proportions supérieures à 2011 (68% et 54%). Des acquisitions de tablettes sont envisagées par 49% des répondants.
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Green IT : clairement pas une priorité en 2012
Les DSI n’ont pas forcément la fibre écologique, pas par désintérêt mais parce ces projets pour être mis en œuvre doivent inévitablement s’accompagner de leviers financiers. Sans ROI point de salut pour le Green IT.
Néanmoins, en 2012, les projets dans ce secteur sont plus rares encore (aucun au-delà des 50% contrairement à l’année précédente). 49% des répondants font ainsi état de projets dans le domaine de la dématérialisation de documents (dont le Green est finalement d’abord un bénéfice collatéral ?), contre 70% en 2011. Viennent ensuite les initiatives pour réduire la consommation des postes (46%) et des serveurs (45%).
Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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L’externalisation pas perçue comme source d’économies ?
Si 28% des entreprises annoncent qu’elles vont réduire leur budget IT en 2012, cela ne passera pas manifestement par un recours accru à l’externalisation – un domaine qui se classe dernier en termes de priorités IT.
Dans ce secteur du système d’information, qui tient plus de la gouvernance que du choix technologique, c’est sans surprise le développement logiciel et la TMA qui sont le plus externalisés. A noter, la croissance enregistrée dans la gestion de parc que 29% des répondants envisagent donc d’externaliser, contre 24% un an plus tôt.

mercredi 28 mars 2012

Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT

A lire sur :  http://www.zdnet.fr/actualites/priorites-dsi-2012-la-rigueur-l-emporte-aussi-dans-les-projets-it-39769905.htm#xtor=EPR-100


Décisions IT - Avec 38% des décideurs informatiques interrogés par ZDNet.fr prévoyant un budget IT stable et 28% en baisse sur un an, c’est la prudence qui semble être privilégiée en 2012 en matière de projets informatiques. Les projets sont ainsi très resserrés sur quelques domaines, en priorité dans les secteurs du poste de travail et des serveurs.
Priorités DSI 2012 : la rigueur l’emporte aussi dans les projets IT
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Une hausse de budget pour 33% des DSI
C’est une des tendances constatées par les principaux cabinets : 2012 sera vraisemblablement une année de rigueur budgétaire dans le secteur de l’IT. Cette perspective, et la prudence des DSI, se confirme puisque pour 38% des 247 référents informatiques interrogés par ZDNet.fr, les budgets seront stables par rapport à 2011.
Ils sont en outre 20% à annoncer des budgets en baisse de plus de 5%, soit bien plus que la part des répondants prévoyant au contraire de bénéficier en 2012 d’une hausse supérieure à 5%. Cette tendance à la stabilité des budgets ne débouchera toutefois pas nécessairement sur des gels de projets, mais certainement par des reports et de nouvelles priorités, notamment la recherche d’économies ou un œil plus aiguisé sur les ROI.
Les questions soumises à 247 répondants étaient à choix multiples, ce qui explique que la somme des résultats dépasse les 100% sur la majorité des slides

jeudi 19 janvier 2012

DSI : des budgets en baisse en 2012


DSI : des budgets en baisse en 2012Chiffres - En Europe, les budgets informatiques seront en moyenne en baisse de 0,7% selon Gartner. Les DSI devraient en 2012 se consacrer, en priorité, à la BI, aux technologies mobiles, au Cloud et au collaboratif.
La tendance à une certaine rigueur budgétaire était attendue. Elle est confirmée par Gartner qui s’appuie sur une étude réalisée auprès de 2.335 DSI, représentant un budget IT global de 321 milliards de dollars.
Selon le cabinet, au niveau mondial, la hausse des budgets informatiques sera de l’ordre de 0,5%. Mais pour les DSI des entreprises basées en Amérique du Nord et en Europe, c’est la baisse qui prévaudra en 2012, avec respectivement -0,6% et -0,7%.
Des coupes moins sévères qu'en 2009
C’est donc le scénario de 2009 qui se répète en 2012, 2009, autre épisode de la crise mondiale qui s’était traduit pour 46% des DSI interrogés par une diminution de budget de 7,4% en moyenne.
Toutefois, Gartner rappelait en novembre dernier que les entreprises européennes avaient déjà commencé à se serrer la ceinture. Les analystes estiment en outre que cette rigueur se traduira par des choix bien identifiés en matière de projets IT.
Gartner classe ainsi le décisionnel, la mobilité, le Cloud (SaaS, IaaS et PaaS) et le collaboratif au rang des priorités technologiques des entreprises. Des priorités à mettre en parallèle avec les priorités « business » : augmenter la croissance de l'entreprise, attitrer et fidéliser de nouveaux clients, réduire les coûts et créer de nouveaux produits et services.



http://www.zdnet.fr/actualites/dsi-des-budgets-en-baisse-en-2012-39767623.htm#xtor=EPR-100

mardi 27 septembre 2011

DSI et directions métiers peinent toujours à se comprendre

par Christophe Auffray, ZDNet France. Publié le lundi 26 septembre 2011

DSI et directions métiers peinent toujours à se comprendreAnalyse - Si DSI et directions métiers semblent s’accorder sur la contribution de l’IT à l’entreprise, une analyse plus fine met en exergue de profondes divergences sur les questions de la qualité de service, de la compréhension des besoins métiers et même les priorités de l’informatique.

La direction financière est une des grandes fonctions de l’entreprise avec laquelle les DSI doivent désormais impérativement composer selon une étude de Gartner. Une influence qui explique certainement en partie l’exigence vis-à-vis de la DSI en faveur de la réduction des coûts.

D’après un livre blanc d’IDC (commandé par Microsoft), favoriser la réduction des coûts est la deuxième priorité des DSI en termes d’importance – après le renforcement de l’efficacité du SI pour l’activité de l’entreprise.

Les métiers attendent d'abord de la flexibilité et de la réactivité

DSI comme DAF partagent ces engagements financiers. En revanche, comme le soulignait l’étude de Gartner et de la Financial Executives Research Foundation (FERF), la divergence est totale sur la contribution de l’IT.

IDC constate également des divergences entre les directions métiers et la direction des systèmes d’information. La DSI est ainsi considérée comme trop technophile, estimant comme moins prioritaires la flexibilité et la réactivité face aux besoins, mais aussi le fait de « favoriser la mise en œuvre de nouveaux services ou de business model par les directions métiers. »


Si « d’importantes » réflexions ont été lancées (comités de réflexion mixtes, catalogue de services, engagement de qualité de service…) afin de remédier à cette lacune, le compte n’y est pas, encore.

IDC évoque ainsi le « paradoxe de la notion de services ». Si après les chantiers techniques de consolidation et de standardisation, la DSI s’est engagée dans une « approche orientée centre de services », les résultats ne sont toutefois pas toujours tangibles.

Les DSI surévaluent-ils le niveau de satisfaction ?

Entre la DSI et les métiers, les écarts de perception en matière de satisfaction sont eux en revanche bien palpables. Près de 60% des DSI interrogés considèrent que la satisfaction est au rendez-vous concernant le niveau de la qualité de service.


Ils sont moins de 40% dans les directions métiers à partager ce sentiment. Et l’écart est tout aussi conséquent quand il s’agit d’évaluer la capacité de la DSI à appréhender les demandes métiers. Bien que prudents, ils sont néanmoins environ 50% à la DSI à considérer satisfaire ces attentes.

Les directions métiers répondent clairement non avec un niveau de satisfaction de seulement 20%. Pour le respect des délais et la réactivité, les métiers affichent là encore leur insatisfaction. Du côté des DSI, ce n’est toutefois pas l’aveuglement qui prévaut puisqu’ils évaluent la satisfaction à respectivement 20 et 30%.

IDC avance une explication à cet état de fait : « cette transformation [Ndlr : l'approche orientée services] n'est pas encore terminée que de nouvelles attentes ont vu le jour, faisant parfois naître de nouvelles insatisfactions. »

Aligner besoins métiers et réponses IT exige donc du temps. En termes de processus de gestion des échanges DSI – directions, c’est l’engagement de qualité de services qui s’impose à ce stade (67% des DSI).

La qualité de service mesurée d'abord par des indicateurs techniques

Néanmoins, la qualité de services ne se décrète pas. Elle repose sur des indicateurs qui doivent être compris des métiers. Or selon IDC, la différence de perception sur ces indicateurs est très significative – et découle notamment de « l'existence de différences culturelles importantes ».

61% des DSI estiment que la qualité de services repose sur des indicateurs de performance technique – contre seulement 23% pour les directions métiers. Pour les métiers, les principaux indicateurs sont ceux mesurant la réactivité de la DSI.

DSI et métiers interagissent également par le biais de catalogue de services (45% des DSI interrogés) et de la refacturation des coûts informatiques (54%). Mais là aussi les écarts de perception font tâche.


Les catalogues de services ? « Seulement 22% des directions fonctionnelles indiquent les connaître ». La refacturation ? Elle est encore en chantier, et se heurte à la fois à « une visibilité réduite sur la structure même » des coûts et à sa prise en compte par les métiers. Si les DSI défendent globalement les bénéfices de la refacturation, du côté des métiers c’est le rejet. Un constant prévisible ?