Mercredi 7 Décembre 2011
La nouvelle étude commanditée par EMC souligne les lacunes des infrastructures de sauvegarde et de restaurationBezons, France – 6 décembre 2011
EMC Corporation (NYSE: EMC) annonce aujourd’hui les résultats de l’enquête commanditée par EMC, portant sur la reprise après sinistre dans les entreprises européennes en 2011. Les conclusions de cette étude révèlent que plus de la moitié des entreprises (54 %) auraient déjà subi des pertes de données et des interruptions de service au cours des 12 derniers mois. Ces conclusions soulignent la nécessité absolue d’apporter une réponse aux problèmes de sauvegarde et de reprise après sinistre afin de garantir la continuité des activités de l’entreprise, que ce soit en cas de catastrophe naturelle ou de défaillance informatique, un incident pour le moins fréquent.
Commandité par EMC auprès du cabinet d’études indépendant Vanson Bourne, ce rapport dresse un panorama des solutions de sauvegarde et de restauration utilisées en Europe afin de déterminer dans quelle mesure les sociétés pourront faire face à d’éventuelles situations entraînant la perte de données et une interruption de service. European Disaster Recovery Survey 2011: Data Today Gone Tomorrow: How Well Companies Are Poised For IT Recovery
Les résultats chiffrés pour la France
· 250 entreprises françaises ont répondu à cette étude
· 32 % des entreprises françaises ont subit une perte de données sur les 12 derniers mois
· 44% des entreprises françaises ont fait face à des arrêts de production sur les 12 derniers mois et 57 % de ces entreprises sont des entreprises de plus de 3000 salariés.
· 25% des entreprises ont perdu des clients suite à ces défaillances
· 34 % des entreprises ont revu et changé leur procédure de sauvegarde et de restauration suite à ces défaillances
· 539 GB sont perdus par entreprise chaque année en France soit environ 12,000 documents Word par entreprise.
· 60 % des entreprises ont prévu des solutions de sauvegarde après sinistre
· 33% des entreprises françaises ne peuvent pas revenir en production en moins d’une journée
Conclusions de l’enquête pour la France
Les défaillances sont courantes : la plupart des arrêts de production serait due à un problème informatique, plutôt qu’une catastrophe naturelle en France
L’étude montre que l’origine de ces problèmes n'a souvent rien d'exceptionnel. En effet, les trois causes les plus courantes de perte de données ou d’interruption de service sont les suivantes :
1. Une défaillance matérielle: 50 %
2. Une coupure de courant : 36 %
3. Une corruption des données : 30 %
À titre de comparaison, seuls 7 % des interruptions de service et des pertes de données seraient dus à des catastrophes naturelles et seuls 8 % sont attribués à des actions de sabotage interne. Toutes causes confondues, ces événements ont incité 44 % des entreprises à repenser et à renouveler leurs procédures de sauvegarde et de restauration. De plus, 27 % des entreprises ont révisé à la hausse le budget alloué à la sauvegarde et à la restauration après avoir subi un sinistre.
Impacts économiques : manque à gagner dû aux interruptions de service en France
L’enquête a permis de mettre en avant les conséquences notables de ces interruptions de service sur l’activité des entreprises. Parmi les retombées les plus fréquemment citées :
Une perte de productivité des employés : 24 %
Une perte du Chiffre d’affaire: 23 %
Une perte de clients: 24 %
Pour les entreprises interrogées dans le cadre de cette enquête, les défaillances système ont entraîné une perte moyenne équivalant à deux journées de travail, ce qui correspond à une perte de 28,391 heures-personne pour une entreprise employant environ 2 000 salariés.
Les résultats chiffrés pour l’Europe
· Selon une nouvelle enquête réalisée auprès de 1 750 sociétés, les 3/4 des entreprises sont dubitatives quant à leur capacité à réaliser une reprise complète après sinistre.
· 54 % des répondants déclarent avoir perdu des données et/ou connu des interruptions de service au cours de l'année écoulée.
· D’après 61 % des entreprises interrogées, la perte de données et les interruptions de service seraient davantage dues à des défaillances matérielles qu’à des catastrophes naturelles ou à des actions de sabotage en interne.
· 43 % des entreprises déclarent que le seul impact majeur sur leur activité économique serait une baisse de la productivité de leurs salariés
· 28 % signalent un manque à gagner consécutif à un sinistre
· 40 % des entreprises continuent d’utiliser des bandes pour la restauration de leurs données. Parmi elles, 80 % envisagent un remplacement intégral de ces supports et soulignent la nécessité d’adopter des solutions de restauration et de sauvegarde nouvelle génération.
En Europe, 49 % des entreprises ont l’obligation légale ou contractuelle, en vertu de leur police d’assurance, de mettre un place un plan de reprise après sinistre. Cette obligation n’est pas sans avantage puisque l’adoption d’une stratégie de sauvegarde et de reprise après sinistre appropriée peut être synonyme d’économies de coûts, et plus particulièrement sur le poste assurance. Toutefois, seul un plus d’un quart des entreprises sondées se sont vu proposer une révision à la baisse de leur prime d’assurance en fonction de la stratégie adoptée en matière de reprise après sinistre/sauvegarde des systèmes informatiques.
Abandon des systèmes à bandes : 40 % des entreprises continuent de dépendre des bandes mais la plupart envisage de les remplacer.
L’étude a révélé que les entreprises consacrent en moyenne 10 % de leur budget informatique aux solutions de restauration et de sauvegarde, et que 29 % d’entre elles estiment que ces dépenses ne sont pas suffisantes. Les opérations de restauration et de sauvegarde sont toujours effectuées sur bande dans 40 % des entreprises. Le coût moyen annuel de ce système s’élève à 74 000 €, transport, stockage, vérification et remplacement des bandes compris. Les sociétés utilisant des bandes en cas de reprise après sinistre sont encore 10 % à demander à l’un de leur salarié de conserver un exemplaire des bandes de sauvegarde à son domicile.
D’une manière générale, 80 % des entreprises recourant aux bandes désirent adopter des solutions plus modernes et ce, pour trois raisons en particulier :
La vitesse de restauration : 39 %
La vitesse de reprise après sinistre et de sauvegarde : 33 %
Une faible viabilité : 26 %
Une bonne préparation aux interruptions ordinaires et aux incidents plus significatifs débute par l’adoption d’une stratégie de sauvegarde nouvelle génération. L’enquête montre que les entreprises ont tendance à augmenter les dépenses allouées aux solutions de restauration et de sauvegarde après avoir subi un sinistre. Or, le mal est fait : l’interruption de service a déjà entraîné des pertes, que ce soit en termes de temps ou de profits. En identifiant plus précisément les problèmes et les conséquences économiques connexes auxquels elles sont le plus fréquemment confrontées, les entreprises peuvent redéfinir de manière proactive leurs stratégies de restauration et de sauvegarde, un gage de respect de leurs exigences opérationnelles.
Conclusions de l’enquête :
Dans le cadre de la réalisation de l’enquête intitulée European Disaster Recovery Survey 2011: Date Today Gone Tomorrow: How Well Companies Are Poised for IT Recovery, le cabinet Vanson Bourne a interrogé 1 750 directeurs du département informatique de sociétés des secteurs privé et public, implantées dans sept régions : Allemagne, Benelux, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Russie. Ces sociétés, dont les effectifs étaient compris entre 250 et plus de 3 000 salariés, constituent un échantillon représentatif d’un large éventail de secteurs, et notamment l'industrie manufacturière, le commerce de détail, les services financiers ou encore les services de télécommunication.
http://www.itchannel.info/articles/126250/74-entreprises-francaises-pourraient-perdre-donnees-cas-sinistre.html?key=862d53eea2c1d2fe
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