mercredi 21 décembre 2011

La consumérisation doit être encadrée pour ne pas fragiliser les compagnies

Publié le 19 décembre 2011 , A propos de... L'Atelier BNP Paribas - Paris
Les collaborateurs sont de plus en plus nombreux à se servir de leur smartphone pour travailler. Le problème : ces appareils ne sont pas sécurisés et peuvent être piratés via des méthodes comme les applications malicieuses.
Le passage d'un accès aux contenus de l'entreprise du traditionnel PC au mobile et dans les nuages a de fortes chances de voir une sophistication des méthodes de cybercriminalité. Le constat est proposé par Trend Micro Incorporated, qui publie un rapport sur le sujet, intitulé "Twelve threat predictions for 2012". Le rapport souligne ainsi que le fait d'apporter son propre appareil mobile au travail (Bring your own device - BYOD) fait que de plus en plus d'informations sont stockées dans l'appareil du collaborateur qui, en tant que combiné personnel, n'est pas forcément protégé et n'est pas contrôlé par les administrateurs. Résultat : la perte et le vol de données ont du coup plus de chances de survenir.
Des applications malicieuses comme légitimes
Notamment via des applications malicieuses, considérées comme l'une des plus importantes menaces. La plate-forme Android serait du coup devenue une cible de choix pour les cybercriminels à cause de son modèle d’application. Trend Micro constate que les pirates devraient aussi commencer à attaquer des applications légitimes, essayant de trouver des vulnérabilités qui pourraient provoquer une exposition de données. D'autres méthodes devraient être initiées, comme le passage par la publicité en ligne.
Accentuer la protection des données
Selon l'étude, l'un des principaux enseignements à tirer pour les administrateurs sera du coup d'accentuer la protection des données et pas seulement des systèmes. En marge de ces risques de vol, un autre défi pour les entreprises résidera dans le fait qu'il existe un décalage dans la compréhension de la notion de confidentialité entre les employeurs et les jeunes générations. Ces dernières ont une attitude différente envers la protection et le partage d'informations et seraient plus susceptibles de révéler des données à d'autres.

http://www.atelier.net/fr/articles/consumerisation-etre-encadree-ne-fragiliser-compagnies

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