L'arrivée mal encadrée des terminaux mobiles personnels dans les usages professionnels met en péril la sécurité des SI de l'entreprise... tout en augmentant leur productivité.
Comment réagissent les entreprises face à la montée des usages
professionnels des terminaux personnels ? Mal, selon Citrix qui appuie
son analyse sur les résultats d’une étude* sur la « consumérisation »
des appareils communicants dans l’environnement professionnel. Ou, du
moins, de manière inadaptée. « 62 % des entreprises sondées n’ont
pas déployé les contrôles permettant d’administrer ces terminaux, et
45 % des DSI n’ont pas connaissance de l’ensemble des terminaux
utilisés, ce qui soulève des questions de sécurité et de protection des
données », reporte le fournisseur de solutions de virtualisations
(dont les technologies sont justement propres à encadrer les usages
nomades).
« Cette étude montre que les employés utilisent de nouveaux terminaux grand public au travail, tant pour leurs besoins personnels, que professionnels, résume Brett Caine, vice-président senior et directeur général chez Citrix.Les organisations doivent répondre à cette tendance en définissant des politiques adaptées à de nouveaux modes de travail nomades susceptibles d’améliorer la productivité en apportant plus de flexibilité au travail. Dans le même temps, ces politiques doivent encadrer l’accès aux données et aux informations sensibles. »
La France plus mal lotie
Le tableau n’est cependant pas si sombre. D’abord, une (petite)
majorité (57 %) des DSI se disent concernés par ces problématiques de smartphones
et autres tablettes personnels connectées au SI de l’entreprise.
Ensuite, 38 % d’entre elles disposent d’un processus ou d’outils pour
administrer ces terminaux grand public. Enfin, seules 25 % des
organisations indiquent supporter l’usage de terminaux personnel pour
les activités professionnelles.
La situation en France est cependant un poil plus inquiétante. Ainsi, 74 % des entreprises ne disposent d’aucune politique de gestion des terminaux extérieurs (et encore moins de solution adaptée). D’ailleurs, seules 32 % – contre 45 % en Europe – ont une connaissance complète des appareils utilisés par les employés à des fins professionnelles alors que c’est une réalité pour 61 % d’entre elles. Une manière de se voiler la face? Peut-être parce qu’elles sont 42 % à avoir constaté une croissance de la productivité jusqu’à 20 % dans nombre de cas et même au-delà pour 1/5e d’entre elles.
___
* Réalisée par YouGov et Research Now entre mai et août 2011, l’étude s’appuie sur les réponses de plus de 1 100 cadres dirigeants et DSI en Australie, France, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis.
Crédit photo © Aaron Amat – Fotolia.com
http://www.silicon.fr/pres-de-la-moitie-des-dsi-ignorent-lorigine-des-terminaux-utilises-dans-lentreprise-65748.html
Productivité accrue
Une utilisation dont elles auraient tort de se priver puisque 30 % des organisations qui supportent ces « éléments étrangers » dans leur réseau bénéficient d’une productivité accrue grâce, notamment, à la mobilité des employés qui peuvent ainsi travailler de n’importe où. Jusqu’à 36 % pour certains employés qui apprécient en retour la flexibilité qui leur est ainsi offerte et qui leur apporterait un meilleur équilibre entre vie professionnelle et familiale.« Cette étude montre que les employés utilisent de nouveaux terminaux grand public au travail, tant pour leurs besoins personnels, que professionnels, résume Brett Caine, vice-président senior et directeur général chez Citrix.Les organisations doivent répondre à cette tendance en définissant des politiques adaptées à de nouveaux modes de travail nomades susceptibles d’améliorer la productivité en apportant plus de flexibilité au travail. Dans le même temps, ces politiques doivent encadrer l’accès aux données et aux informations sensibles. »
La France plus mal lotie
Le tableau n’est cependant pas si sombre. D’abord, une (petite)
majorité (57 %) des DSI se disent concernés par ces problématiques de smartphones
et autres tablettes personnels connectées au SI de l’entreprise.
Ensuite, 38 % d’entre elles disposent d’un processus ou d’outils pour
administrer ces terminaux grand public. Enfin, seules 25 % des
organisations indiquent supporter l’usage de terminaux personnel pour
les activités professionnelles.La situation en France est cependant un poil plus inquiétante. Ainsi, 74 % des entreprises ne disposent d’aucune politique de gestion des terminaux extérieurs (et encore moins de solution adaptée). D’ailleurs, seules 32 % – contre 45 % en Europe – ont une connaissance complète des appareils utilisés par les employés à des fins professionnelles alors que c’est une réalité pour 61 % d’entre elles. Une manière de se voiler la face? Peut-être parce qu’elles sont 42 % à avoir constaté une croissance de la productivité jusqu’à 20 % dans nombre de cas et même au-delà pour 1/5e d’entre elles.
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* Réalisée par YouGov et Research Now entre mai et août 2011, l’étude s’appuie sur les réponses de plus de 1 100 cadres dirigeants et DSI en Australie, France, Allemagne, Royaume-Uni et États-Unis.
Crédit photo © Aaron Amat – Fotolia.com
http://www.silicon.fr/pres-de-la-moitie-des-dsi-ignorent-lorigine-des-terminaux-utilises-dans-lentreprise-65748.html
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