A lire sur: http://decideo.cmail4.com/t/j-l-gkdjrt-ztuuilkd-t/
L'éditeur SiSense a mené au mois de juillet une enquête en ligne afin de comprendre qui sont les professionnels de la donnée dans le monde, où ils travaillent, combien ils gagnent et quelles sont leurs perspectives. Une enquête passionnante qui détermine le profil du Data Scientist en 2012.
Cette étude a été menée par SiSense en juillet 2012. Elle peut être demandée auprès de l'éditeur sur http://bit.ly/dataheroforbes
après remplissage d'un formulaire. Plus de 400 professionnels y ont
répondu dont 48 % basés en Amérique du Nord et 24 % en Europe. SiSense
est éditeur d'une solution décisionnelle qui vante sa simplicité
d'utilisation et de mise en place et permettrait de manipuler de gros
volumes de données, de manière graphique et sans connaissance technique.
Nous vous présenterons très prochainement dans Decideo la dernière
version de leur outil SiSense Prism.
Evacuons pour commencer une première déception, la parité n'est pas de mise dans le monde de l'analyse de données. Avec une profession à 85 % masculine, un travail important reste à faire pour intéresser les jeunes femmes à ces métiers. Autant l'image de certains métiers était auparavant très liée à une informatique technique, autant aujourd'hui les besoins en matière de représentation graphique, de communication, d'analyse… apportent une diversité à ces métiers analytiques qui mériteraient que le rapport 85/15 actuel évolue dans les prochaines années. Seul avantage, les femmes gagnent plus que les hommes. Pas beaucoup plus, 1000 dollars en moyenne par an. Mais au moins la parité salariale est atteinte. Cette meilleure reconnaissance des femmes, est un argument de plus pour les futures étudiantes.
Evacuons pour commencer une première déception, la parité n'est pas de mise dans le monde de l'analyse de données. Avec une profession à 85 % masculine, un travail important reste à faire pour intéresser les jeunes femmes à ces métiers. Autant l'image de certains métiers était auparavant très liée à une informatique technique, autant aujourd'hui les besoins en matière de représentation graphique, de communication, d'analyse… apportent une diversité à ces métiers analytiques qui mériteraient que le rapport 85/15 actuel évolue dans les prochaines années. Seul avantage, les femmes gagnent plus que les hommes. Pas beaucoup plus, 1000 dollars en moyenne par an. Mais au moins la parité salariale est atteinte. Cette meilleure reconnaissance des femmes, est un argument de plus pour les futures étudiantes.
Des salaires très différents selon la localisation
Les salaires des professionnels de l'analyse de données sont
globalement assez élevés, même si l'écart-type est important. Un
analyste de données gagnera en moyenne 55 000 dollars, un Vice-Président
Analytics gagnera en moyenne 132 000 dollars. Un "Data Scientist" sera
entre les deux avec une moyenne de 89 000 dollars, soit 61 % de plus
qu'un "Data Analyst". La mode a donc un effet sur le salaire. Votre
localisation géographique aura un effet encore plus important sur votre
rémunération. Les professionnels de la donnée gagnent en moyenne 32 000
dollars seulement en Asie, et 96 000 dollars aux Etats-Unis, le triple !
Le Canada est assez proche des Etats-Unis avec un salaire moyen de 82
000 dollars et l'Europe dans la moyenne avec 64 000 dollars. Mais à
l'intérieur même des Etats-Unis la différence entre les régions est
importante. Les professionnels de la donnée du Midwest ne gagnent
que 78 000 dollars quand ceux de la Cote Ouest plafonnent à 127 000
dollars. Une différence qui s'explique tout simplement par le nombre de
professionnels dans ces régions. Ils sont 18 % des répondants à être
installés sur la Cote Ouest et entre 6 et 13 % dans les régions moins
"technologiques".
De manière classique le niveau d'éducation et l'expérience ont aussi un impact sur le salaire. Un professionnel qui a moins de trois années d'expérience aura un salaire moyen de 56 000 dollars quand celui qui cumulera plus de 10 ans d'expérience dépassera les 100 000 dollars.
En résumé, il vaut mieux être un Vice-President Analytics avec un Ph.D., dix ans d'expérience sur la Cote Ouest; qu'un jeune Data Analyst, avec moins de trois ans d'expérience, dans les plaines du Midwest… Ca prend bien un data scientist pour le découvrir :-)
Concernant les intitulés de postes, en restant sur la dénomination en anglais que nous ne tenterons pas de traduire à chaque fois, seuls 7 % des répondants à l'enquête portent le titre de "Data Scientist". Le gros des troupes s'appellent "Business Analyst" pour 34 %, ou "Data Analyst" pour 27 %. Selon SiSense, une des raisons de la faible proportion de Data Scientist serait l'absence de définition claire de cette profession. N'oublions pas également que ces nouveaux termes datent de quelques années. Et dans l'entreprise, on ne change pas de titre sur un coup de tête, juste pour être "dans le vent". Si le métier de Data Scientist prend de l'ampleur et gagne en reconnaissance, la part des professionnels qui en adopteront le titre ira grandissante. Mais cela prendra plusieurs années. Ce qui n'interdit pas de toutes façons de rechercher à définir de manière plus précise ce que recouvre ce métier.
De manière classique le niveau d'éducation et l'expérience ont aussi un impact sur le salaire. Un professionnel qui a moins de trois années d'expérience aura un salaire moyen de 56 000 dollars quand celui qui cumulera plus de 10 ans d'expérience dépassera les 100 000 dollars.
En résumé, il vaut mieux être un Vice-President Analytics avec un Ph.D., dix ans d'expérience sur la Cote Ouest; qu'un jeune Data Analyst, avec moins de trois ans d'expérience, dans les plaines du Midwest… Ca prend bien un data scientist pour le découvrir :-)
Concernant les intitulés de postes, en restant sur la dénomination en anglais que nous ne tenterons pas de traduire à chaque fois, seuls 7 % des répondants à l'enquête portent le titre de "Data Scientist". Le gros des troupes s'appellent "Business Analyst" pour 34 %, ou "Data Analyst" pour 27 %. Selon SiSense, une des raisons de la faible proportion de Data Scientist serait l'absence de définition claire de cette profession. N'oublions pas également que ces nouveaux termes datent de quelques années. Et dans l'entreprise, on ne change pas de titre sur un coup de tête, juste pour être "dans le vent". Si le métier de Data Scientist prend de l'ampleur et gagne en reconnaissance, la part des professionnels qui en adopteront le titre ira grandissante. Mais cela prendra plusieurs années. Ce qui n'interdit pas de toutes façons de rechercher à définir de manière plus précise ce que recouvre ce métier.
Encore peu d'expérience et des diplômes inégaux
Même si l'aide à la décision et l'analyse de données datent
maintenant de quelques décennies, le marché semble en forte croissance
puisque 33 % des professionnels ayant répondu à cette étude affichent
moins de 3 années d'expérience professionnelle. Et ils ne sont pas
sur-diplômés : 47 % des répondants ne disposent au maximum que d'un
"bachelor", un baccalauréat universitaire correspondant à la licence en
France (environ 3 ans d'études universitaires). Seuls 5 % des
professionnels de la donnée sont des doctorants. Mais attention parmi
les data scientists, le pourcentage de doctorants monte à 35 %.
Les professionnels de la donnée travaillent dans de petites équipes : 65 % des répondants travaillent dans des équipes de moins de six personnes, mais pour les grandes sociétés, de plus de 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires, une équipe de plus de 50 professionnels de la donnée est constituée dans 30 % d'entre elles.
Les professionnels de la donnée travaillent dans de petites équipes : 65 % des répondants travaillent dans des équipes de moins de six personnes, mais pour les grandes sociétés, de plus de 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires, une équipe de plus de 50 professionnels de la donnée est constituée dans 30 % d'entre elles.
Philippe Nieuwbourg
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