A lire sur: http://connect.emc2.fr/jean-michel-giordanengo-le-cloud-computing-est-une-reelle-opportunite-pour-la-france/
Président
d’EMC France Jean-Michel Giordanengo revient sur l’année
exceptionnelle réalisée en 2011 par le groupe. L’occasion de se
féliciter également de la progression sur le marché français tout en
revenant sur les enjeux clés pour l’année à venir et en insistant sur
les atouts de la France au regard de la rupture technologique que
représente l’arrivée du cloud computing.
EMC Connect : EMC a réalisé une année 2011 historique dépassant les 20Md$ de CA, qu’en est-il de l’activité en France ?
Jean-Michel Giordanengo : EMC a effectivement connu une très belle année 2011 et si nous observons les résultats de la France nous avons enregistré une très forte croissance, supérieure même à celle des Etats-Unis. Le point fondamental est que les acquisitions technologiques opérées par EMC les années précédentes ont décollé en 2011 avec une très bonne adoption du marché français comme avec la sauvergarde et la déduplication. Qui plus est de nouvelles approches de stockage ‘’big data’’ apportées par Isilon par exemple ont également permis d’enregistrer une forte croissance.
EMC Connect : On observe de nombreux mouvements autour du cloud computing. EMC semble privilégier la voie des partenariats avec des accords d’envergure aves des opérateurs ou des sociétés de services, quelle est votre stratégie et comment voyez vous se dessiner ce marché ?
Jean-Michel Giordanengo : Notre positionnement est très clair. EMC est une « technology company » cela signifie que l’on développe et que l’on amène sur le marché les composants les mieux adaptés aux besoins des utilisateurs. Si l’on prend l’exemple du cloud – que ce soit public, hybride ou privé – notre stratégie est donc de nous appuyer sur des acteurs capables d’accompagner au mieux les clients dans leur transformation. EMC est donc dans une logique de développement d’un écosystème fort avec des partenariats structurants que ce soit avec les SSII ou les opérateurs de Cloud. Pour les accords avec des partenaires internationaux nous travaillons au niveau global, indépendamment de leur pays d’origine. C’est le cas avec Atos, Capgemini, CSC ou OBS par exemple pour lesquels la division globale ‘’Alliance’’ est en charge de la relation chez EMC. Nous avons aussi des partenariats nationaux ou régionaux très importants pour des approches plus ciblées ou verticales. Nous souhaitons cependant rester focalisés et l’accent est mis sur la qualité de la relation. Clairement notre force dans le Cloud Computing – au-delà de nos technologies – réside également dans notre écosystème.
EMC Connect : Vous demeurez le leader mondial en matière de stockage avec des défis importants à venir autour du Big data : quelles sont les perspectives d’EMC dans ce domaine ?
Jean-Michel Giordanengo : Nous sommes convaincus que les effets de la croissance du volume de données sont incontournables et se situent clairement au niveau des données non structurées. Notre portefeuille d’offres pour le big data correspond à une vision pragmatique des besoins clients. C’est à l’origine la motivation du rachat d’Isilon pour le stockage des grands volumes de données avec une grande flexibilité et des coûts d’administration très faibles. Dans un second temps nous adressons la valorisation des données dans l’entreprise. C’est le sens de l’acquisition de Greenplum pour la partie analytique sur l’exploitation de volumes de données et à un niveau de performance inconnu jusqu’à présent (Acquis en 2010 l’éditeur de Datawarehouse Greenplum s’est surtout fait une spécialité d’éliminer les goulets d’étranglement dans les processus analytiques confrontés à des masses importantes de données, ndlr). Dans un troisième temps, il s’agit d’irriguer les métiers avec l’information issue du stade analytique. Et sur ce point l’évolution de nos solutions de CMS et en particulier de Case Management avec xCP, nous permettent de nous positionner en leader sur la chaîne globale du Big Data.
EMC Connect : Le secteur IT est finalement assez peu évoqué par les politiques en cette période d’élection alors même qu’il s’agit d’un secteur industriel pourvoyeur de croissance et d’emploi à valeur ajoutée. Quel rôle peut jouer une entreprise comme EMC France alors que les enjeux autour de l’informatique des organisations, tant dans le secteur privé que public, sont très importants ?
Jean-Michel Giordanengo : Je crois vraiment que nous avons une belle opportunité avec le cloud computing. Chez EMC déjà nous communiquons beaucoup sur le potentiel français à ce niveau et nous avons d’ailleurs de la R&D dans l’Hexagone. Il faut bien comprendre qu’en matière de cloud computing la France dispose d’avantages concurrentiels très forts : stabilité politique, pas d’aléas climatique ou sismique, un corpus juridique en matière de droit de la propriété intellectuelle, une gouvernance sur les données personnelles régulée par la Cnil, de solides infrastructures réseaux, un niveau de formation très élevé, de fortes entreprises de BTP (pour la construction des Datacenters, ndlr) une indépendance énergétique et un coût EDF très compétitif. Cela fait de la France un pays extrêmement bien positionné pour rivaliser avec les géants Américains en matière de cloud computing sur la scène nationale et peut-être un jour internationale. Ce n’est pas un hasard si des accords forts au niveau européen sont signés avec des acteurs d’origine française comme Atos, Capgemini ou OBS. La France peut devenir la Suisse du cloud ! (sic)
Au niveau des gouvernements nous cherchons à influencer dès que cela est possible en participant aux différentes réflexions engagées. Même si EMC est d’origine américaine, en matière de cloud notre intérêt local est également de voir se développer une industrie locale très performante. En tant que fournisseur de technologies nous sommes d’ailleurs impliqués dans de nombreux dossiers d’envergure en matière de cloud hexagonaux. Et nous relayons également notre effort auprès des collectivités locales dont je pense qu’elles ont un rôle à jouer pour assurer, plus localement, des infrastructures performantes pour développer leur tissu industriel.
EMC Connect : Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour EMC France pour l’année 2012 dont le 1er trimestre s’achève ?
Jean-Michel Giordanengo : Nos objectifs sont ambitieux. Et sur 2012 au-delà de notre cœur de métier, comme je viens de l’évoquer le big data et surtout les différentes formes de cloud computing seront les deux leviers d’une croissance très importante pour EMC. Là encore cette croissance passera par notre capacité à nous appuyer sur notre écosystème pour apporter de la valeur aux entreprises utilisatrices. La précédente crise – en 2009 – a conduit l’ensemble des sociétés du secteur à aligner rigoureusement leurs coûts. Nous sommes désormais parés et la crise actuelle, qui intervient dans un moment de rupture technologique conduisant à la transformation des infrastructures, est surtout porteuse d’opportunités.
EMC Connect : EMC a réalisé une année 2011 historique dépassant les 20Md$ de CA, qu’en est-il de l’activité en France ?
Jean-Michel Giordanengo : EMC a effectivement connu une très belle année 2011 et si nous observons les résultats de la France nous avons enregistré une très forte croissance, supérieure même à celle des Etats-Unis. Le point fondamental est que les acquisitions technologiques opérées par EMC les années précédentes ont décollé en 2011 avec une très bonne adoption du marché français comme avec la sauvergarde et la déduplication. Qui plus est de nouvelles approches de stockage ‘’big data’’ apportées par Isilon par exemple ont également permis d’enregistrer une forte croissance.
EMC Connect : On observe de nombreux mouvements autour du cloud computing. EMC semble privilégier la voie des partenariats avec des accords d’envergure aves des opérateurs ou des sociétés de services, quelle est votre stratégie et comment voyez vous se dessiner ce marché ?
Jean-Michel Giordanengo : Notre positionnement est très clair. EMC est une « technology company » cela signifie que l’on développe et que l’on amène sur le marché les composants les mieux adaptés aux besoins des utilisateurs. Si l’on prend l’exemple du cloud – que ce soit public, hybride ou privé – notre stratégie est donc de nous appuyer sur des acteurs capables d’accompagner au mieux les clients dans leur transformation. EMC est donc dans une logique de développement d’un écosystème fort avec des partenariats structurants que ce soit avec les SSII ou les opérateurs de Cloud. Pour les accords avec des partenaires internationaux nous travaillons au niveau global, indépendamment de leur pays d’origine. C’est le cas avec Atos, Capgemini, CSC ou OBS par exemple pour lesquels la division globale ‘’Alliance’’ est en charge de la relation chez EMC. Nous avons aussi des partenariats nationaux ou régionaux très importants pour des approches plus ciblées ou verticales. Nous souhaitons cependant rester focalisés et l’accent est mis sur la qualité de la relation. Clairement notre force dans le Cloud Computing – au-delà de nos technologies – réside également dans notre écosystème.
EMC Connect : Vous demeurez le leader mondial en matière de stockage avec des défis importants à venir autour du Big data : quelles sont les perspectives d’EMC dans ce domaine ?
Jean-Michel Giordanengo : Nous sommes convaincus que les effets de la croissance du volume de données sont incontournables et se situent clairement au niveau des données non structurées. Notre portefeuille d’offres pour le big data correspond à une vision pragmatique des besoins clients. C’est à l’origine la motivation du rachat d’Isilon pour le stockage des grands volumes de données avec une grande flexibilité et des coûts d’administration très faibles. Dans un second temps nous adressons la valorisation des données dans l’entreprise. C’est le sens de l’acquisition de Greenplum pour la partie analytique sur l’exploitation de volumes de données et à un niveau de performance inconnu jusqu’à présent (Acquis en 2010 l’éditeur de Datawarehouse Greenplum s’est surtout fait une spécialité d’éliminer les goulets d’étranglement dans les processus analytiques confrontés à des masses importantes de données, ndlr). Dans un troisième temps, il s’agit d’irriguer les métiers avec l’information issue du stade analytique. Et sur ce point l’évolution de nos solutions de CMS et en particulier de Case Management avec xCP, nous permettent de nous positionner en leader sur la chaîne globale du Big Data.
EMC Connect : Le secteur IT est finalement assez peu évoqué par les politiques en cette période d’élection alors même qu’il s’agit d’un secteur industriel pourvoyeur de croissance et d’emploi à valeur ajoutée. Quel rôle peut jouer une entreprise comme EMC France alors que les enjeux autour de l’informatique des organisations, tant dans le secteur privé que public, sont très importants ?
Jean-Michel Giordanengo : Je crois vraiment que nous avons une belle opportunité avec le cloud computing. Chez EMC déjà nous communiquons beaucoup sur le potentiel français à ce niveau et nous avons d’ailleurs de la R&D dans l’Hexagone. Il faut bien comprendre qu’en matière de cloud computing la France dispose d’avantages concurrentiels très forts : stabilité politique, pas d’aléas climatique ou sismique, un corpus juridique en matière de droit de la propriété intellectuelle, une gouvernance sur les données personnelles régulée par la Cnil, de solides infrastructures réseaux, un niveau de formation très élevé, de fortes entreprises de BTP (pour la construction des Datacenters, ndlr) une indépendance énergétique et un coût EDF très compétitif. Cela fait de la France un pays extrêmement bien positionné pour rivaliser avec les géants Américains en matière de cloud computing sur la scène nationale et peut-être un jour internationale. Ce n’est pas un hasard si des accords forts au niveau européen sont signés avec des acteurs d’origine française comme Atos, Capgemini ou OBS. La France peut devenir la Suisse du cloud ! (sic)
Au niveau des gouvernements nous cherchons à influencer dès que cela est possible en participant aux différentes réflexions engagées. Même si EMC est d’origine américaine, en matière de cloud notre intérêt local est également de voir se développer une industrie locale très performante. En tant que fournisseur de technologies nous sommes d’ailleurs impliqués dans de nombreux dossiers d’envergure en matière de cloud hexagonaux. Et nous relayons également notre effort auprès des collectivités locales dont je pense qu’elles ont un rôle à jouer pour assurer, plus localement, des infrastructures performantes pour développer leur tissu industriel.
EMC Connect : Quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour EMC France pour l’année 2012 dont le 1er trimestre s’achève ?
Jean-Michel Giordanengo : Nos objectifs sont ambitieux. Et sur 2012 au-delà de notre cœur de métier, comme je viens de l’évoquer le big data et surtout les différentes formes de cloud computing seront les deux leviers d’une croissance très importante pour EMC. Là encore cette croissance passera par notre capacité à nous appuyer sur notre écosystème pour apporter de la valeur aux entreprises utilisatrices. La précédente crise – en 2009 – a conduit l’ensemble des sociétés du secteur à aligner rigoureusement leurs coûts. Nous sommes désormais parés et la crise actuelle, qui intervient dans un moment de rupture technologique conduisant à la transformation des infrastructures, est surtout porteuse d’opportunités.
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