A lire sur: http://www.itchannel.info/articles/131331/dirigeants-francais-prennent-conscience-enjeux-numeriques.html?key=862d53eea2c1d2fe
A l'occasion de la publication de la première édition du baromètre de la maturité numérique des dirigeants français a été réalisée par IDC en partenariat avec Top Management pour Syntec Numérique, Didier Krainc, Directeur Général d’IDC France, rappelle que l’objectif était de mesurer la maturité numérique des dirigeants français, tant au plan de leur utilisation personnelle des outils numériques que du lien qu’ils établissent spontanément entre le numérique et les enjeux stratégiques de leurs organisations et entreprises (en termes d’innovation, de création de valeur et/ou d’amélioration de la performance). « Cette première édition met en évidence une nette prise de conscience des enjeux numériques par les dirigeants français depuis 2008, facilitée par une appropriation accélérée des nouveaux outils numériques personnels (PC portables ultrafins, smartphones, tablettes, etc.) ». « Néanmoins, poursuit Didier Krainc, des progrès restent à faire sur les moyens de mise en oeuvre de ces enjeux et sur l’évaluation des ressources à y affecter ainsi que des ROI à en attendre. »
Le baromètre s’appuie sur les résultats d’une enquête menée au cours du premier trimestre 2012 sur un échantillon de plus de 130 dirigeants qui ont répondu au questionnaire. Cette enquête a été complétée par une série de vingt-six entretiens en face à face menés par les analystes d’IDC France.
Des dirigeants très largement équipés d’outils numériques personnels et professionnels
Le taux d’équipement en terminaux numériques - 3,7 par dirigeant en moyenne - est un indicateur avancé de l'usage croissant du numérique par les dirigeants. La démocratisation du numérique auprès des dirigeants est fortement liée à l'arrivée sur le marché de terminaux mobiles très ergonomiques : aujourd'hui, 63% des dirigeants sont équipés de tablettes et presque tous disposent d'un smartphone (91%) et d'un PC portable (94%).
Il existe cependant de fortes disparités en matière de maturité numérique : près de deux dirigeants sur cinq (39%) se disent très à l'aise avec les outils numériques, tandis que les autres (61%) ont une relation plus éloignée avec le numérique. Les dirigeants les plus matures sont plus nombreux à communiquer et échanger sur les réseaux sociaux et à utiliser les outils d'aide à la décision. Ils sont en outre plus avancés dans leur connaissance des sujets phares associés à l'informatique, comme par exemple le sujet du Cloud Computing. Ils sont par ailleurs plus sensibles à la contribution que représente l’informatique au succès de leur entreprise.
Presque tous les dirigeants (93%) sont conscients que le numérique représente une opportunité pour leur entreprise. Ils estiment d'ailleurs que par temps de crise, le numérique devient un vecteur potentiel de compétitivité et d'innovation (pour 82% d'entre eux). Mais les points d'amélioration identifiés sont nombreux : le numérique est considéré par 43% des dirigeants comme un domaine encore trop complexe, mal maîtrisé, trop couteux (54%) et trop rigide (50%).
Enfin, les dirigeants témoignant d'une maturité numérique supérieure aux autres sont plus ouverts à l'externalisation de leur informatique et au déploiement d'une stratégie Cloud, deux vecteurs perçus comme des leviers permettant d'évacuer la complexité pour se concentrer sur l'essentiel : l'innovation, la performance et la compétitivité apportés par le numérique.
Le rapprochement entre les directions générales et les Directions des Systèmes d'information (DSI), initié depuis quelques années, favorise la sensibilisation des dirigeants aux enjeux du numérique et oeuvre pour l'implication de ces derniers dans la nécessaire gouvernance du numérique.
Cette étude met en évidence la bonne appropriation des outils numériques par les dirigeants, avec un usage personnel et professionnel de plus en plus intensif. Elle souligne néanmoins des écarts de maturité entre les dirigeants dans l’utilisation des outils qui se ressentent dans leur appréciation de la qualité de la contribution du numérique à l'entreprise ainsi que dans leur connaissance des sujets phares de la DSI (Cloud, Big Data, Décisionnel) qui ont des implications dans les projets stratégiques qu’elles conduisent.
Pour Guy Mamou-Mani, Président de Syntec Numérique, « il s’agit là de résultats très encourageants, qui montrent qu’aujourd’hui les entreprises ne considèrent plus seulement le numérique comme une variable d’ajustement, mais que leurs dirigeants ont pris conscience qu’il constitue un puissant moyen de transformation, et un vrai moteur de sortie de crise».
Une prise de conscience des enjeux stratégiques du numérique pour les entreprises, mais…
Si les dirigeants ont pris conscience du levier que peut représenter le numérique dans leur activité, ils voient encore mal comment ils peuvent concrètement mettre en oeuvre ce levier dans leur entreprise.
Pour tirer parti de ce que le numérique peut apporter, en termes d'innovation, de compétitivité, de productivité et d'organisation du travail, les grandes et moyennes entreprises mettent progressivement en place une gouvernance IT collégiale qui, si elle reste pilotée par la DSI s’élargit non seulement aux directions métiers mais aussi à la DG et à certaines directions fonctionnelles (achat, RH, notamment).
Un long chemin a déjà été parcouru pour améliorer la communication entre la DSI, la DG et les directions métiers : les entreprises sont de plus en plus nombreuses à rattacher la DSI à la Direction Générale, à l’inclure dans le ComEx, et à multiplier les interactions et l'implication des dirigeants dans les projets IT d'envergure. Mais la communication, une fois établie, n'est pas toujours fluide.
Ainsi le concept de l'entreprise numérique commence à s’installer dans les esprits, mais n’est visiblement pas encore tout à fait mûr.
Hugues Meili, PDG de Niji, partenaire officiel du baromètre IDC / Syntec Numérique / Top Management de la maturité numérique des dirigeants français, insiste sur la nécessité de faire évoluer les organisations : « On voit bien que le rôle du DSI doit évoluer dans l’organisation des grandes et moyennes entreprises, comme dans les ETI ; il n’est pas encore réellement en charge du numérique de façon transversale ; il y a un chaînon manquant dans l’organisation, c’est celui du «Chief Digital Officer », du Directeur Numérique, à la rencontre des enjeux business et des possibilités offertes par le digital : c’est ce nouveau rôle que je propose de définir plus clairement pour améliorer le baromètre l’an prochain. »
Lundi 16 Avril 2012
Le
fort taux d’équipement en terminaux numériques est un indicateur avancé
de l'usage croissant du numérique par les dirigeants. Mais seuls deux
dirigeants sur cinq se disent très à l'aise avec les outils numériques.
Presque tous les dirigeants (93%) sont conscients que le numérique
représente une opportunité pour leur entreprise et témoignent d'une
maturité numérique supérieure aux autres qui les rend plus ouverts à
l'externalisation de leur informatique et au déploiement d'une stratégie
Cloud.A l'occasion de la publication de la première édition du baromètre de la maturité numérique des dirigeants français a été réalisée par IDC en partenariat avec Top Management pour Syntec Numérique, Didier Krainc, Directeur Général d’IDC France, rappelle que l’objectif était de mesurer la maturité numérique des dirigeants français, tant au plan de leur utilisation personnelle des outils numériques que du lien qu’ils établissent spontanément entre le numérique et les enjeux stratégiques de leurs organisations et entreprises (en termes d’innovation, de création de valeur et/ou d’amélioration de la performance). « Cette première édition met en évidence une nette prise de conscience des enjeux numériques par les dirigeants français depuis 2008, facilitée par une appropriation accélérée des nouveaux outils numériques personnels (PC portables ultrafins, smartphones, tablettes, etc.) ». « Néanmoins, poursuit Didier Krainc, des progrès restent à faire sur les moyens de mise en oeuvre de ces enjeux et sur l’évaluation des ressources à y affecter ainsi que des ROI à en attendre. »
Le baromètre s’appuie sur les résultats d’une enquête menée au cours du premier trimestre 2012 sur un échantillon de plus de 130 dirigeants qui ont répondu au questionnaire. Cette enquête a été complétée par une série de vingt-six entretiens en face à face menés par les analystes d’IDC France.
Des dirigeants très largement équipés d’outils numériques personnels et professionnels
Le taux d’équipement en terminaux numériques - 3,7 par dirigeant en moyenne - est un indicateur avancé de l'usage croissant du numérique par les dirigeants. La démocratisation du numérique auprès des dirigeants est fortement liée à l'arrivée sur le marché de terminaux mobiles très ergonomiques : aujourd'hui, 63% des dirigeants sont équipés de tablettes et presque tous disposent d'un smartphone (91%) et d'un PC portable (94%).
Il existe cependant de fortes disparités en matière de maturité numérique : près de deux dirigeants sur cinq (39%) se disent très à l'aise avec les outils numériques, tandis que les autres (61%) ont une relation plus éloignée avec le numérique. Les dirigeants les plus matures sont plus nombreux à communiquer et échanger sur les réseaux sociaux et à utiliser les outils d'aide à la décision. Ils sont en outre plus avancés dans leur connaissance des sujets phares associés à l'informatique, comme par exemple le sujet du Cloud Computing. Ils sont par ailleurs plus sensibles à la contribution que représente l’informatique au succès de leur entreprise.
Presque tous les dirigeants (93%) sont conscients que le numérique représente une opportunité pour leur entreprise. Ils estiment d'ailleurs que par temps de crise, le numérique devient un vecteur potentiel de compétitivité et d'innovation (pour 82% d'entre eux). Mais les points d'amélioration identifiés sont nombreux : le numérique est considéré par 43% des dirigeants comme un domaine encore trop complexe, mal maîtrisé, trop couteux (54%) et trop rigide (50%).
Enfin, les dirigeants témoignant d'une maturité numérique supérieure aux autres sont plus ouverts à l'externalisation de leur informatique et au déploiement d'une stratégie Cloud, deux vecteurs perçus comme des leviers permettant d'évacuer la complexité pour se concentrer sur l'essentiel : l'innovation, la performance et la compétitivité apportés par le numérique.
Le rapprochement entre les directions générales et les Directions des Systèmes d'information (DSI), initié depuis quelques années, favorise la sensibilisation des dirigeants aux enjeux du numérique et oeuvre pour l'implication de ces derniers dans la nécessaire gouvernance du numérique.
Cette étude met en évidence la bonne appropriation des outils numériques par les dirigeants, avec un usage personnel et professionnel de plus en plus intensif. Elle souligne néanmoins des écarts de maturité entre les dirigeants dans l’utilisation des outils qui se ressentent dans leur appréciation de la qualité de la contribution du numérique à l'entreprise ainsi que dans leur connaissance des sujets phares de la DSI (Cloud, Big Data, Décisionnel) qui ont des implications dans les projets stratégiques qu’elles conduisent.
Pour Guy Mamou-Mani, Président de Syntec Numérique, « il s’agit là de résultats très encourageants, qui montrent qu’aujourd’hui les entreprises ne considèrent plus seulement le numérique comme une variable d’ajustement, mais que leurs dirigeants ont pris conscience qu’il constitue un puissant moyen de transformation, et un vrai moteur de sortie de crise».
Une prise de conscience des enjeux stratégiques du numérique pour les entreprises, mais…
Si les dirigeants ont pris conscience du levier que peut représenter le numérique dans leur activité, ils voient encore mal comment ils peuvent concrètement mettre en oeuvre ce levier dans leur entreprise.
Pour tirer parti de ce que le numérique peut apporter, en termes d'innovation, de compétitivité, de productivité et d'organisation du travail, les grandes et moyennes entreprises mettent progressivement en place une gouvernance IT collégiale qui, si elle reste pilotée par la DSI s’élargit non seulement aux directions métiers mais aussi à la DG et à certaines directions fonctionnelles (achat, RH, notamment).
Un long chemin a déjà été parcouru pour améliorer la communication entre la DSI, la DG et les directions métiers : les entreprises sont de plus en plus nombreuses à rattacher la DSI à la Direction Générale, à l’inclure dans le ComEx, et à multiplier les interactions et l'implication des dirigeants dans les projets IT d'envergure. Mais la communication, une fois établie, n'est pas toujours fluide.
Ainsi le concept de l'entreprise numérique commence à s’installer dans les esprits, mais n’est visiblement pas encore tout à fait mûr.
Hugues Meili, PDG de Niji, partenaire officiel du baromètre IDC / Syntec Numérique / Top Management de la maturité numérique des dirigeants français, insiste sur la nécessité de faire évoluer les organisations : « On voit bien que le rôle du DSI doit évoluer dans l’organisation des grandes et moyennes entreprises, comme dans les ETI ; il n’est pas encore réellement en charge du numérique de façon transversale ; il y a un chaînon manquant dans l’organisation, c’est celui du «Chief Digital Officer », du Directeur Numérique, à la rencontre des enjeux business et des possibilités offertes par le digital : c’est ce nouveau rôle que je propose de définir plus clairement pour améliorer le baromètre l’an prochain. »
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