mercredi 29 février 2012

Les contrats pour le SaaS sont déjà prêts sur étagère, ce n'est pas le cas pour l'IaaS

Cécile Bottalla, DSI de la Mutuelle Générale

par Bertrand Lemaire et Thierry Lévi-Abégnoli


« Les contrats pour le SaaS sont déjà prêts sur étagère, ce n'est pas le cas pour l'IaaS » avertit Cécile Bottalla, DSI de la Mutuelle Générale.


(27/02/2012) - La Mutuelle Générale revendique 1,4 millions de personnes protégées par ses assurances en santé et prévoyance, tant sur le marché des particuliers que sur celui des entreprises. Dans le cadre de la refonte d'applications, elle a opté pour des applicatifs en mode SaaS ou des hébergements en IaaS. Un tel choix facilite également les évolutions sans à-coups ni surcoûts.

Elle disposait ainsi d'une messagerie obsolète sous Lotus Notes. Au moment d'en changer, elle a choisi de migrer vers une offre SaaS, en l'occurrence celle proposée par Microsoft, Office 365. Cette solution avait l'avantage d'éviter de devoir installer et gérer des serveurs avec des applicatifs. Le coût à l'utilisateur était, de plus, adapté à une refacturation aisée aux directions métiers.

La même problématique s'est posée et la même solution a été choisie pour la GRC (SaaS avec Salesforce) et pour le logiciel métier principal (IaaS chez Atos).

Ces solutions avaient l'avantage de régler du même coût la question du datacenter devenu trop étroit pour couvrir les besoins de l'entreprise. A terme, le datacenter interne disparaîtra quasi-totalement au profit de l'IaaS.

Parmi les obligations, la Mutuelle Générale insiste sur la nécessité d'être très attentif aux contrats. Ceux-ci sont standardisés pour le SaaS, nettement moins pour l'IaaS (et donc plus complexes à conclure). Cette question a pris une dizaine de mois.

Cécile Bottalla, DSI de la Mutuelle Générale, conteste aussi l'idée reçu que le choix du cloud fait disparaître les informaticiens des DSI. Les architectes tant d'infrastructures que d'applicatifs comme les gestionnaires de contrats demeurent, en particulier, indispensables.

Le bénéfice du cloud est avant tout financier mais aussi en qualité de service. Une grande qualité est ainsi accessible sans augmentation de budget voire par une division par deux des coûts.

L'interview complète en vidéo

http://www.cio-online.com/entretiens/lire-le-cloud-facilite-le-renouvellement-et-l-administration-des-applicatifs-430.html?utm_source=mail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter

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