lundi 27 février 2012

Une étude IDC / RES Software Quel est le coût de gestion d’un poste de travail en entreprise?

dimanche 26 février 2012
Les entreprises européennes dépensent en moyenne 205 à 240 € par an pour gérer chaque PC installé. Ces frais sont répartis pour 50 % environ du coût total en frais de personnel interne, 15 à 20 % en frais de personnel externe, et 35 % en licences de logiciels. Selon IDC, la somme dépasse les 300 € par utilisateur dans les entreprises les moins économes. C’est ce qu’indique l’étude intitulée La vague du changement dans l'informatique d'entreprise réalisée par IDC et commanditée par RES Software.

IDC révèle également que le nombre d’entreprises envisageant de déployer des tablettes a plus que doublé en un an. En 2010, seules 5 % des entreprises interrogées pensaient investir sur ce terrain, alors qu’elles sont plus de 10 % en 2011 à prévoir d’adopter des tablettes dans les 3 prochaines années.

« Concernant les postes clients, l’automatisation des tâches répétitives promet des potentiels d’économies considérables, tant en frais opérationnels que de gestion,explique Giorgio Nebuloni, Analyste Senior de la Division European Enterprise Server Group d’IDC EMEA. Si les entreprises EMEA sont de plus en plus sensibles aux avantages de la virtualisation des postes client, la plupart peinent encore à faire la distinction entre les différentes technologies proposées. Et quand bien même la virtualisation peut aider à résoudre certaines des problématiques les plus pressantes liées à la gestion des postes de travail, la tâche suppose de prendre en compte une multitude de facteurs et n’en reste pas moins complexe ».

Contrairement à 10 ou 20 ans en arrière, les administrateurs système d'aujourd'hui sont à la fois chargés d'effectuer leurs tâches de gestion tout en réduisant les coûts, mais aussi de plus en plus sollicités pour satisfaire les demandes des clients internes en termes de facilité d'utilisation et d'expérience informatique globale.

Les utilisateurs ont déjà mis les services informatiques au défi. Cela a commencé avec les PC dans les années 1980, puis avec Windows Server et la création de groupes de travail au milieu des années 1990 et avec l'utilisation d'Internet à la fin des années 1990. Désormais, les utilisateurs finaux redéfinissent les attentes envers les informaticiens avec la prolifération des dispositifs personnels mobiles et le nombre de travailleurs mobiles en augmentation constante.

Les smartphones posaient déjà des problèmes aux services informatiques avant même que les tablettes multimédia n'envahissent le marché et ont engendré de nouvelles menaces et de nouveaux défis. Les tablettes multimédia s'avèrent particulièrement problématiques car les premiers utilisateurs ont surtout été des cadres, c'est-à-dire un segment que les services informatiques ne peuvent absolument pas choisir d'ignorer ! IDC pense que cette prolifération de dispositifs mobiles personnels favorisera la virtualisation des clients et en tirera des avantages ; celle-ci étant actuellement la méthode la plus efficace pour satisfaire les exigences d'une collection de plus en plus diversifiée de dispositifs utilisateur.

L'impact de la virtualisation des postes clients

L'idée d'adopter la virtualisation des postes de travail est venue, à l'origine, des entreprises qui avaient mis en oeuvre la virtualisation des serveurs avec succès. L'avantageux retour sur investissement et la réduction immédiate des dépenses d'investissement sur le matériel offerts par la virtualisation des serveurs ont conduit à penser (souvent à tort) que des économies similaires pourraient être réalisées grâce à la virtualisation des postes de travail. Par ailleurs, l'hypothèse que la virtualisation des postes de travail contribuerait à simplifier certains casse-têtes comme la gestion, la sécurité, les sauvegardes et à réduire les problèmes système provoqués par l'utilisateur, s'est confirmée.

Selon les recherches d'IDC, à la fin de l'année 2010, environ 43 % des entreprises de l'EMEA qui utilisaient la virtualisation de serveurs utilisaient également les technologies de virtualisation de clients sous une forme ou une autre, et 24 % confirmaient l'envisager pour de futurs déploiements. Seuls 14 % des entreprises interrogées déclaraient ne pas être intéressées par la virtualisation de clients.

Les obstacles à la gestion efficace des postes de travail, associés à la réduction des budgets informatiques au cours de la précédente récession, ont amené les services informatiques les plus innovants à se tourner vers la virtualisation pour faire baisser les coûts informatiques des utilisateurs finaux. Les entreprises ont alors rapidement constaté que l'utilisation de la virtualisation pour la prise en charge des charges de travail de bureau offrait de réels avantages. Parmi eux, l'amélioration de l'efficacité de la gestion informatique, l'augmentation de la rentabilité et l'apparition de nouvelles capacités. IDC classe ces avantages dans les 3 catégories suivantes :

- Avantages quantifiables
Les machines virtuelles reposent moins sur la puissance des dispositifs finaux eux-mêmes, ce qui permet aux services informatiques de réduire considérablement les coûts du matériel au point d'extrémité, soit en prolongeant la durée de vie des PC existants qui peuvent être reconfigurés pour servir de points d'extrémité de machines virtuelles, soit en remplaçant les PC par des clients légers. En outre, la virtualisation des postes de travail dope la productivité des utilisateurs en améliorant la fiabilité du point d'extrémité et en réduisant les besoins d'assistance.

- Avantages fonctionnels
La capacité à déplacer les données de l'extrémité de l'environnement informatique vers le centre de données réduit par nature les risques de sécurité. La sauvegarde des données est améliorée car les données des utilisateurs résident dans le centre de données, ce qui facilite la mise en conformité totale.

- Avantages organisationnels
 La virtualisation des postes de travail peut apaiser les tensions qui existent généralement entre le service informatique et le reste de l'entreprise. En effet, les environnements de postes de travail virtuels étant plus faciles à gérer et à sécuriser que les postes de travail traditionnels, le service informatique peut laisser davantage de libertés aux utilisateurs finaux qui, en retour, font preuve de bonne volonté. Les postes de travail virtuels peuvent également améliorer l'expérience utilisateur, notamment par rapport à un PC physique vieillissant. Plus généralement, les économies sur les coûts viennent de l'amélioration de la gestion des postes de travail : réduction des pannes, prévention des pertes et suppression de la duplication.

 

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