Quel meilleur acteur de la gouvernance de l’information que celui qui, au final, est responsable de son assimilation, de sa transformation, de sa diffusion : l’utilisateur.
Il est celui qui s’adapte pour développer de meilleurs (ou moins bons) usages et comportements d’usage. Il peut faire des erreurs, ne rien faire (alors qu’il le devrait), ou se trouver en situation de mécompréhension.
Du coup, que faire lorsqu’il est question de gouvernance de l’information, dans le sens mieux maitriser l’information, développer ses usages, limiter les risques, réduire et optimiser des coûts, améliorer sa compétitivité, et développer l’agilité de l’organisation ? Car c’est bien l’utilisateur qui est le facteur déterminant.
Indirectement c’est aussi lui qui exprime des besoins, formalise (jamais assez) ses spécifications, nécessite d’être soutenu et demande à pouvoir avancer rapidement et confortablement.
Alors la question est : “comment aider l’utilisateur de l’information à développer son potentiel qualitatif”. L’approche que je préconise est de l’accompagner dans une transformation ou il devient responsable de ses usages face à l’information. Et ceci peut être fait à travers ses outils dont est responsable en majorité la DSI.
Ce qui peut donc faire évoluer notre question à “Comment la DSI peut elle aider l’utilisateur à développer son potentiel qualitatif”. Réponse : “En arrêtant de lui fournir des solutions techniques. En commençant à lui offrir des Offres de Services Riches.”
Une offre de service basique classique :
De façon systémique, elle est composée d’usines à gaz (en bas à droite), sur lequel ou dont fait partie une couche logicielle et une interface à destination de l’utilisateur.
Au mieux, elle est composée de brique qui enrichissent l’usage de ce logiciel : un support, un contrat de service (pour être sûr que l’application est disponible), un peu de doc, une conduite au changement souvent catapultée avec quelques emails et un petit powerpoint, une disponibilité aléatoire d’une personne overbookée pour obtenir quelques renseignements, … . Le tout appuyé, des fois avec un schéma directeur et un catalogue listant de façon sommaire les outils techniques, pardon, les “services” offerts.
Toutes les DSI ont cela, plus ou moins bien, et toutes ont eu pas mal de souffrances pour arriver construire cette base.
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