Quand  va-t-on cesser de considérer Internet comme un média supplémentaire, au  même titre que la presse papier, la télévision ou la radio ? Internet  est une nouvelle façon de faire du commerce. Inutile de chercher bien  loin pour étayer notre propos ; il suffit de regarder les taux de  croissance des professionnels du e-commerce au regard des autres canaux  traditionnels… Price Minister, Ebay, les sites de médias en ligne ou de  petites annonces… Les exemples ne manquent pas.
 Quand cet état de fait sera entré dans les mœurs de manière durable, on  cessera Enfin de considérer le trafic comme la mesure numéro 1 du  succès, et la publicité comme la source numéro 1 de revenus. Cette  vision est aujourd’hui empirique, non légitime et mérite un sérieux  dépoussiérage ! Tous les sites qui proposent des services à valeur  ajoutée s’en porteront bien mieux, car ils parviendront à monétiser  leurs services auprès d’une base de clients payants et récurrents. A  titre d’exemple, un site de presse peut espérer générer 3 euros par an  (!!!) par visiteur unique en revenus publicitaires, contre pratiquement  10 euros par mois pour un abonnement.
 Pour accompagner cette transition, il faut que les gestionnaires de ces  sites changent leur façon de piloter leur activité et entrent de  plain-pied dans l’ère de la Web Intelligence. Tant que leurs yeux  resteront fixés sur les traditionnels outils de Web Analyse, qui ne  mesurent que le trafic et ses diverses déclinaisons (visites, visiteurs  uniques, conversions, rebonds, etc.), ils seront incapables d’imaginer  leur business autrement que sous cet angle. Ils doivent ouvrir le champ  de leur analyse à d’autres éléments.
 Ils pourraient par exemple s’inspirer des secteurs plus traditionnels  de l’économie qui ont depuis 15 ans adopté des outils de Business  Intelligence pour piloter leur activité en fonction des résultats de  leur business. Ces outils se nourrissent de données provenant des  systèmes d’informations internes de l’entreprise.
 Le secteur des petites annonces sur Internet mène la marche vers des  systèmes de Web Intelligence qui combinent les données de navigation  avec les données de leur « back-office ». Les petites annonces sont un  secteur en pleine mutation avec l’effondrement de la presse papier et  l’arrivée de pure players Internet qui bouleversent le marché.
 Face à une concurrence féroce et des utilisateurs très volatiles, de  plus en plus de sites de petites annonces analysent leurs stocks  d’annonces (back-office) autant que leur trafic (navigation). Ce  dispositif leur permet notamment de répondre à de nombreux enjeux  stratégiques :
-          Optimiser les coûts d'acquisition clients
-          Mieux répartir les contacts sur leurs annonces
-          Vendre plus d’options payantes
-          Se spécialiser sur des régions ou des catégories sur lesquelles ils sont en position de force
 Au final, cela se traduit pragmatiquement par un résultat fortement  amélioré et par une capacité à envisager l’avenir dans les meilleures  conditions. Les équipes qui se déchiraient pour savoir qui du marketing  ou de l’IT aurait la bonne idée pour accroître encore le trafic pourront  enfin se mettre d’accord en se basant sur des données et des chiffres  factuels. « Une question, une réponse » : telle est la promesse de la  Web Intelligence pour les sociétés désirant accroître la portée de leurs  activités commerciales sur Internet.
http://www.infodsi.com/articles/122978/web-intelligence-necessaire-reunion-approches-web-analytics-bi-andrien-schmidt-president-squid-solutions.html?key=
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