Messieurs  les Directeurs des Opérations : votre métier a évolué ! On ne peut plus  remettre en doute aujourd’hui l’implication totale du Directeur de  Production au business global de l’entreprise et sa fonction plus que  stratégique. En effet, au-delà de la simple reconnaissance  « IT », il  est bel et bien le porteur d’un maillon critique de la chaine de valeur  de l’entreprise et le garant de la bonne fourniture du service, quel  qu’il soit.
Tandis que le patron d’industrie délivre des biens manufacturés,  tangibles et concrets, le patron des Opérations Informatiques produit  lui, du virtuel mais sa mission est de garantir la fourniture d’un  service applicatif à son bénéficiaire - client, fournisseur, partenaire  ou salarié - en temps et heure, avec une qualité conforme à l’objectif  de l’entreprise. Au même titre qu’un patron d’industrie, il fournit  ainsi, ce que les fonctions amont - bureaux d’études, architectes,  concepteurs, les directions marketing, commerciales, logistiques et  d’ingénierie - ont décidé pour l’entreprise. Une défaillance de sa part  devient vite critique et peut facilement remettre en cause une activité  de l’entreprise. Sa performance est donc liée à sa capacité à délivrer  le service de l’entreprise et, même si elle n’est que peu visible aux  yeux du client, elle est nécessaire et nécessite d’être constamment  développée.
Le patron des Opérations Informatiques est souvent considéré à tort,  comme responsable uniquement d’un patrimoine d’infrastructures et des  équipes « d’exploitation ». Mais c’est plus complexe que cela. Son «  outil de production » est constitué non seulement  de « machines » à  savoir les infrastructures, mais aussi de professionnels aux compétences  spécifiques et aux métiers propres auxquels s’ajoutent son propre SI,  ses outils de gestion de production et enfin son écosystème intégrant  sous-traitants et fournisseurs.
Le Directeur des Opérations Informatiques, tout comme le Producteur  Manufacturier, est bel et bien le porteur d’un métier à part entière,  lui-même constitué d’enjeux stratégiques pour l’entreprise et ces  constats deviennent de plus en plus une évidence au sein des  organisations.
Par ailleurs, ce parallèle avec l’industrie et cette dimension de métier  propre est renforcé par l’avènement du Cloud et son orientation « As A  Service ».En effet, de même qu’un directeur d’usine automobile est  responsable de l’assemblage des différents éléments qui composent une  voiture, quelques soient leurs origines, le responsable d’une production  informatique est un « assembleur » de services fournis par d’autres,  internes ou externes, et le garant de la qualité du service global ainsi  délivré.
Alors que la fonction du Directeur des Opérations IT se complexifie et  se renforce, sa latitude, elle, est souvent réduite ; ses objectifs  étant étroitement liés à l’atteinte de niveau de performance  d’indicateurs clés de types disponibilité d’application, taux  d’utilisation de serveurs, temps de réponse, … et ceci dans un budget  contraint.
Alors on peut se demander : existerait-t’il aujourd’hui d’autres  indicateurs d’efficience et de productivité qui permettraient au  Directeur des Opérations d’avoir une vision plus adéquate de sa  performance ? En toute logique, poussant le parallèle avec l’industrie  manufacturière, déjà réel sur les métiers de développement au travers de  méthodes comme le Lean Management et Six Sigma, quelles sont les bonnes  pratiques de ce métier, historiquement industrialisé et quels  indicateurs pourraient être des indicateurs innovants de mesure de la  performance des opérations modernes ?
Parmi les nombreux indicateurs identifiés aujourd’hui, le Taux de  Rendement Synthétique (TRS) s’affirme naturellement. En effet, ce  concept courant dans l’industrie mais inédit dans l’IT, agrège les  dimensions de qualité, de performance et de disponibilité, existantes  dans les systèmes de mesure des opérations IT. Cette agrégation permet  de mesurer l’efficience d’un périmètre, d’un service, d’un processus et  donne au Directeur des Opérations les leviers de son optimisation en «  jouant » sur l’un ou l’autre des paramètres. Le TRS doit permettre, en  outre, comme dans l’industrie de donner une valeur « benchmarkable »  entre environnements comparables, hors des contingences financières. Il  renforce également de façon évidente la focalisation du Directeur des  Opérations vers son objectif ultime de fourniture du service métier de  son entreprise à ses clients, en temps, heure et qualité attendus dans  un contexte de recherche permanente d’amélioration continue et du  gaspillage.
Cette analyse du TRS n’en est aujourd’hui qu’à une dimension  conceptuelle.  Loin d’être la panacée, il a le mérite cependant de  mettre en évidence plusieurs réalités : la limite des systèmes de  pilotage présents face à la complexité de l’IT et aux dimensions  budgétaires, la nécessité pour le Directeur des Opérations de faire face  aux enjeux des entreprises et de « sortir du cadre », l’influence de  plus en plus évidente des pratiques industrielles dans l’IT ou encore  les changements fondamentaux des missions des opérations avec  l’avènement du Cloud, …
Le TRS ouvre aussi des perspectives intéressantes et en lien avec  l’évolution du métier de « producteur informatique » : son rôle central  qui l’oblige à plus gérer que produire, à se focaliser sur la qualité de  bout en bout pour le client final et à piloter par l’efficience plus  que par la performance.
http://www.infodsi.com/articles/123377/directeur-operations-directeur-industrie-xavier-muller-directeur-general-orsyp.html?key=
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