mercredi 28 septembre 2011

L’optimisation WAN : le seul moyen de garantir le succès des initiatives cloud et virtuelles Mike Betz, Vice-président des ventes EMEA de Silver Peak

mardi 27 septembre 2011

Alors que les volumes de données sont de plus en plus denses et la popularité des initiatives liées aux centres de données est en plein essor, les organisations font face au défi permanent qui consiste à optimiser leur infrastructure réseau pour supporter des flux de trafic en progression constante. La virtualisation des centres de données, le cloud computing, le stockage du cloud, les communications unifiées et les infrastructures virtuelles de bureau (VDI) permettent de réaliser d’importantes économies de coûts et de gestion, mais ces avantages peuvent vite disparaître si les performances de l’application entravent la productivité de l’utilisateur ou les processus de backend, ce qui est souvent le cas lorsque les applications passent par un réseau étendu (WAN). L’optimisation WAN et l’amélioration de la stabilité du réseau sont ainsi essentielles pour permettre aux entreprises d’atteindre leurs objectifs commerciaux et tirer le meilleur parti des technologies dans lesquelles elles ont investi d’importantes ressources.

Performance réseau en temps réel

Les applications virtuelles et physiques sont extrêmement interactives et nécessitent des mises à jour de l’affichage ou des mouvements de souris pour être envoyées sur le WAN via des protocoles de type client léger. Si ces opérations ne posent pas de problème sur un réseau local, elles deviennent un défi pour les communications WAN et peuvent affecter lourdement les performances des protocoles, donnant lieu à un ralentissement des mises à jour d’affichage et parfois à des déconnexions de sessions. Les latences sont communes lorsque les connexions sont établies à travers d’importantes distances, lorsque la bande passante est limitée et onéreuse, au sein de nombreux environnements comme les environnements MPLS et cloud, les paquets sont souvent perdus ou livrés en désordre. Lorsqu’un de ces problèmes survient, assurer la continuité de l’activité devient coûteux et les risques d’échec sont importants.

On peut dire la même chose des applications d’unification des systèmes informatiques. Le streaming audio ou vidéo ou les réunions en streaming sont sensibles à la bande-passante, à la distance physique et à la qualité du réseau. Pour les lieux reculés, les performances sont généralement médiocres. En moyenne, les grandes entreprises augmentent leur bande-passante WAN tous les deux ans pour s’adapter à la croissance des volumes de données et aux besoins en performances WAN en temps réel. Mettre la bande-passante à niveau prend néanmoins du temps, coûte cher et ne résout pas forcément les problèmes de livraison qu’entraînent les latences, pertes de paquets et autres défis fréquents.

Par exemple, dans les environnements MPLS, IP VPN et cloud, les problèmes de livraison de paquets peuvent augmenter en même temps que le débit de sortie et alourdir la demande en ressources réseau. Il n’est pas rare de voir en moyenne des pertes de l’ordre de 0,5% avec des pics à 5%, quelle que soit la quantité de bande-passante disponible. Ces problèmes peuvent entraîner des retransmissions excessives limitant le débit de sortie réel des transferts de données sur le réseau étendu. Les entreprises doivent de ce fait saisir l’importance d’une bonne capacité de réponse aux défis des infrastructures réseaux qui peuvent peser sur leurs applications centrales et cesser de croire que rajouter de la bande-passante résoudra le problème : au contraire, elle le complique.

L’évolution de la virtualisation des centres de données

La stabilité du réseau et les distances géographiques jouent un rôle majeur dans le succès de la virtualisation des centres de données. Vouloir permettre la migration en temps réel des machines et serveurs virtuels entre plusieurs centres de données, dans le but d’améliorer les opérations entre emplacements, devient un besoin central. Ainsi, des outils comme VMotion de VMware et VPlex d’EMC sont essentiels et apportent aux infrastructures un « tissu de services virtuels » qui assure la provision des ressources réseau quels que soient les emplacements physiques.
Pour que tous ces projets de « virtualisation interne de centres de données » aboutissent, le trafic doit être aisément transporté dans un réseau étendu. Si la bande-passante, la distance ou les défis liés à la livraison des paquets font obstacles, la mobilité entre deux centres de données devient problématique. Ainsi, les entreprises doivent faire de leur gestion WAN une question stratégique pour la virtualisation de leurs centres de données.

Après la pluie vient le beau temps

Le « cloud computing », terme très général, implique au niveau le plus élevé la livraison de services hébergés via un WAN partagé, comme internet. Quel que soit le type de service déployé, toutes les initiatives de cloud computing ont un point commun : les données sont centralisées, les utilisateurs distribués. La pression se porte donc sur le réseau et rend le cloud computing aussi vulnérable que le WAN aux problèmes de bande-passante, de latence et de qualité qui impactent les autres applications. Afin de prendre en charge l’augmentation des volumes de données, les organisations peuvent déployer des liens WAN importants entre les centres de données, capables de supporter des centaines de mégaoctets ou de téraoctets de données. Mais, vu le prix de la bande-passante WAN, cet élément peut devenir extrêmement coûteux sans nécessairement résoudre tous les problèmes de performance.

Une solution en temps réel qui peut prendre en charge l’augmentation des volumes de trafic de données, comme l’optimisation WAN, est essentielle aux services de cloud computing : c’est le seul moyen de résoudre les problèmes de bande-passante, de latence et de qualité WAN qui pèsent tant sur le cloud computing que sur les applications commerciales en général. En réduisant les quantités de données envoyées dans le WAN, en priorisant le trafic le plus important et en éliminant les retransmissions de paquets grâce à une technologie d’optimisation WAN, le résultat est triple : la performance réseau comme l’expérience des utilisateurs sont améliorées alors que les coûts des télécommunications sont réduits.

Maximiser la performance, minimiser les coûts

Certaines applications coûtant jusqu’à 6800€ par an, les entreprises consacrent une part considérable de leur budget IT à leur déploiement. Il n’est pas rare de consacrer un tiers du budget d’un projet sur une mise à jour de l’infrastructure, alors qu’un investissement réseau représente moins de 1% du coût total du déploiement d’une seule application. Ainsi l’optimisation WAN offre un RSO rapide et augmente la satisfaction client.

L’optimisation WAN ne répond pas qu’aux problèmes de latence, de pertes de paquets et de bande-passante, mais offre également des techniques en temps réel qui maximisent la performance WAN. C’est là un aspect fondamental de toute initiative réussie. En choisissant une approche de l’optimisation WAN centrée sur le réseau, les organisations deviennent capables de s’adapter en toute flexibilité aux nouvelles applications, réduisant ainsi une vulnérabilité qui peut sérieusement compromettre les plans stratégiques informatiques.

http://www.infodsi.com/articles/123639/optimisation-wan-seul-moyen-garantir-succes-initiatives-cloud-virtuelles-mike-betz-vice-president-ventes-emea-silver-peak.html?key=

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