Alors  que les volumes de données sont de plus en plus denses et la popularité  des initiatives liées aux centres de données est en plein essor, les  organisations font face au défi permanent qui consiste à optimiser leur  infrastructure réseau pour supporter des flux de trafic en progression  constante. La virtualisation des centres de données, le cloud computing,  le stockage du cloud, les communications unifiées et les  infrastructures virtuelles de bureau (VDI) permettent de réaliser  d’importantes économies de coûts et de gestion, mais ces avantages  peuvent vite disparaître si les performances de l’application entravent  la productivité de l’utilisateur ou les processus de backend, ce qui est  souvent le cas lorsque les applications passent par un réseau étendu  (WAN). L’optimisation WAN et l’amélioration de la stabilité du réseau  sont ainsi essentielles pour permettre aux entreprises d’atteindre leurs  objectifs commerciaux et tirer le meilleur parti des technologies dans  lesquelles elles ont investi d’importantes ressources.
Performance réseau en temps réel
Les applications virtuelles et physiques sont extrêmement interactives  et nécessitent des mises à jour de l’affichage ou des mouvements de  souris pour être envoyées sur le WAN via des protocoles de type client  léger. Si ces opérations ne posent pas de problème sur un réseau local,  elles deviennent un défi pour les communications WAN et peuvent affecter  lourdement les performances des protocoles, donnant lieu à un  ralentissement des mises à jour d’affichage et parfois à des  déconnexions de sessions. Les latences sont communes lorsque les  connexions sont établies à travers d’importantes distances, lorsque la  bande passante est limitée et onéreuse, au sein de nombreux  environnements comme les environnements MPLS et cloud, les paquets sont  souvent perdus ou livrés en désordre. Lorsqu’un de ces problèmes  survient, assurer la continuité de l’activité devient coûteux et les  risques d’échec sont importants.
On peut dire la même chose des applications d’unification des systèmes  informatiques. Le streaming audio ou vidéo ou les réunions en streaming  sont sensibles à la bande-passante, à la distance physique et à la  qualité du réseau. Pour les lieux reculés, les performances sont  généralement médiocres. En moyenne, les grandes entreprises augmentent  leur bande-passante WAN tous les deux ans pour s’adapter à la croissance  des volumes de données et aux besoins en performances WAN en temps  réel. Mettre la bande-passante à niveau prend néanmoins du temps, coûte  cher et ne résout pas forcément les problèmes de livraison qu’entraînent  les latences, pertes de paquets et autres défis fréquents.
Par exemple, dans les environnements MPLS, IP VPN et cloud, les  problèmes de livraison de paquets peuvent augmenter en même temps que le  débit de sortie et alourdir la demande en ressources réseau. Il n’est  pas rare de voir en moyenne des pertes de l’ordre de 0,5% avec des pics à  5%, quelle que soit la quantité de bande-passante disponible. Ces  problèmes peuvent entraîner des retransmissions excessives limitant le  débit de sortie réel des transferts de données sur le réseau étendu. Les  entreprises doivent de ce fait saisir l’importance d’une bonne capacité  de réponse aux défis des infrastructures réseaux qui peuvent peser sur  leurs applications centrales et cesser de croire que rajouter de la  bande-passante résoudra le problème : au contraire, elle le complique.
L’évolution de la virtualisation des centres de données
La stabilité du réseau et les distances géographiques jouent un rôle  majeur dans le succès de la virtualisation des centres de données.  Vouloir permettre la migration en temps réel des machines et serveurs  virtuels entre plusieurs centres de données, dans le but d’améliorer les  opérations entre emplacements, devient un besoin central. Ainsi, des  outils comme VMotion de VMware et VPlex d’EMC sont essentiels et  apportent aux infrastructures un « tissu de services virtuels » qui  assure la provision des ressources réseau quels que soient les  emplacements physiques.
Pour que tous ces projets de « virtualisation interne de centres de  données » aboutissent, le trafic doit être aisément transporté dans un  réseau étendu. Si la bande-passante, la distance ou les défis liés à la  livraison des paquets font obstacles, la mobilité entre deux centres de  données devient problématique. Ainsi, les entreprises doivent faire de  leur gestion WAN une question stratégique pour la virtualisation de  leurs centres de données.
Après la pluie vient le beau temps
Le « cloud computing », terme très général, implique au niveau le plus  élevé la livraison de services hébergés via un WAN partagé, comme  internet. Quel que soit le type de service déployé, toutes les  initiatives de cloud computing ont un point commun : les données sont  centralisées, les utilisateurs distribués. La pression se porte donc sur  le réseau et rend le cloud computing aussi vulnérable que le WAN aux  problèmes de bande-passante, de latence et de qualité qui impactent les  autres applications. Afin de prendre en charge l’augmentation des  volumes de données, les organisations peuvent déployer des liens WAN  importants entre les centres de données, capables de supporter des  centaines de mégaoctets ou de téraoctets de données. Mais, vu le prix de  la bande-passante WAN, cet élément peut devenir extrêmement coûteux  sans nécessairement résoudre tous les problèmes de performance.
Une solution en temps réel qui peut prendre en charge l’augmentation des  volumes de trafic de données, comme l’optimisation WAN, est essentielle  aux services de cloud computing : c’est le seul moyen de résoudre les  problèmes de bande-passante, de latence et de qualité WAN qui pèsent  tant sur le cloud computing que sur les applications commerciales en  général. En réduisant les quantités de données envoyées dans le WAN, en  priorisant le  trafic le plus important et en éliminant les  retransmissions de paquets grâce à une technologie d’optimisation WAN,  le résultat est triple : la performance réseau comme l’expérience des  utilisateurs sont améliorées alors que les coûts des télécommunications  sont réduits.
Maximiser la performance, minimiser les coûts
Certaines applications coûtant jusqu’à 6800€ par an, les entreprises  consacrent une part considérable de leur budget IT à leur déploiement.  Il n’est pas rare de consacrer un tiers du budget d’un projet sur une  mise à jour de l’infrastructure, alors qu’un investissement réseau  représente moins de 1% du coût total du déploiement d’une seule  application. Ainsi l’optimisation WAN offre un RSO rapide et augmente la  satisfaction client.
L’optimisation WAN ne répond pas qu’aux problèmes de latence, de pertes  de paquets et de bande-passante, mais offre également des techniques en  temps réel qui maximisent la performance WAN. C’est là un aspect  fondamental de toute initiative réussie. En choisissant une approche de  l’optimisation WAN centrée sur le réseau, les organisations deviennent  capables de s’adapter en toute flexibilité aux nouvelles applications,  réduisant ainsi une vulnérabilité qui peut sérieusement compromettre les  plans stratégiques informatiques.
http://www.infodsi.com/articles/123639/optimisation-wan-seul-moyen-garantir-succes-initiatives-cloud-virtuelles-mike-betz-vice-president-ventes-emea-silver-peak.html?key=
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