A lire sur: http://www.enjeuxdatacenters.fr/dcim-pour-une-meilleure-gestion-des-datacenters/
L’ère
des datacenters gérés de façon statique touche à sa fin et avec elle le
mode traditionnel de gestion des datacenters. Une nouvelle approche
unifiée, baptisée DCIM, permet aux entreprises d’unifier
l’administration de l’ensemble des domaines du datacenter (bâtiment,
énergie, refroidissement, Informatique), afin de gérer la nature de plus
en plus dynamique des datacenters et d’optimiser leurs coûts. Avec sa
plate-forme Trellis, Emerson Network Power est à la pointe de cette
nouvelle vague, qui selon Gartner devrait séduire 60 % des entreprises
d’ici 2014…
Les datacenters sont aujourd’hui devenus une ressource stratégique pour les entreprises, une ressource qu’il convient d’administrer au mieux de ses capacités afin d’en optimiser l’usage et le rendement. Cela est toutefois loin d’être aussi simple que l’on pourrait le penser. L’une des principales raisons est historique : le datacenter n’est pas une ressource gérée par une équipe unifiée. La gestion du bâtiment (« les murs ») est souvent confiée aux équipes en charge des infrastructures ou de l’immobilier, tandis que l’alimentation électrique et le refroidissement dépendent des moyens généraux et que l’infrastructure informatique est confiée aux équipes IT. Ce sont donc souvent trois systèmes d’information et d’administration séparés, qui sont utilisés pour piloter le datacenter et souvent avec des priorités différentes. Un éclatement source de nombreuses inefficacités.
Des datacenters au fonctionnement de plus en plus dynamique
À cela vient s’ajouter le caractère de plus en plus dynamique des datacenters. L’époque où les ressources informatiques étaient statiques dans le datacenter est révolue. Avec la virtualisation et le cloud, des machines virtuelles peuvent à un moment donné fonctionner sur des serveurs à un bout du datacenter puis se déplacer sur des serveurs situés en un tout autre emplacement fonction de considérations économiques ou énergétiques. En fonction de ces déplacements, il devient nécessaire de couper ou d’activer les ressources nécessaires en matière de protection de l’énergie ou de refroidissement afin d’optimiser au mieux, la consommation électrique en fonction de la production informatique. Bref, il s’agit de gérer au mieux ses actifs dans un environnement de plus en plus agile.
Les entreprises prennent donc peu à peu conscience, qu’elles ne pourront durablement continuer à gérer leurs datacenters de façon traditionnelle sous peine de perdre en efficacité et en compétitivité. Elles s’intéressent donc de près à ce que les constructeurs et analystes ont appelé DCIM (Datacenter Infrastructure Management), en fait une approche « convergente » de l’administration des datacenters, adaptée au caractère dynamique des environnements modernes et qui couvre l’ensemble des domaines fonctionnels du datacenter, du bâtiment à la gestion de l’IT en passant par la gestion de l’énergie et du refroidissement. Les outils DCIM ont d’une certaine façon le même but que les outils ERP pour une usine : fournir les informations et les outils nécessaires aux décideurs pour optimiser la production et le rendement de l’infrastructure.
DCIM : la promesse d’une meilleure administration et de considérables économies
Selon Gartner, moins de 1% des entreprises avaient intégré une approche de type DCIM à la fin 2010 dans la gestion de leurs datacenters, mais elles seront plus de 60% en 2014. Il est vrai que l’optimisation de la gestion du datacenter peut générer de considérables économies. Comme l’explique Werner Kuehn, le Vice-président en charge des produits et services Avocent d’Emerson Network Power, on dépense 7 fois plus pour gérer un datacenter que pour le construire. Une simple amélioration de 10% de la performance des datacenters pour les seuls États-Unis pourrait ainsi se traduire par un gain d’efficacité de 10 milliards de dollars par an.
L’objectif d’une approche DCIM est de mettre en place les outils et les processus nécessaires pour permettre une amélioration continue de la performance technique et économique du datacenter, de la consommation énergétique au refroidissement en passant par l’optimisation de l’usage des ressources informatiques.
Emerson Network Power en pointe avec sa plate-forme Trellis
Emerson, qui est de longue date présent sur l’ensemble des compartiments du datacenter (Énergie, refroidissement et administration IT) au travers de marques comme Liebert, Knürr, Chloride, Avocent… a très tôt entrevu cette mutation et a défini une stratégie DCIM complète incarnée par une offre holistique baptisée Trellis. Cette plate-forme d’optimisation des datacenters est la première de l’industrie qui réconcilie l’ensemble des compartiments du datacenter, de la gestion des actifs, à la gestion de l’IT (serveurs, racks, machines virtuelles…), en passant par l’optimisation de la consommation énergétique, la gestion du refroidissement, la gestion des changements, la conformité réglementaire…
Pour Emerson Network Power, l’approche DCIM a pour but d’améliorer la gestion de l’ensemble des compartiments du datacenter afin d’en maximiser la disponibilité, l’usage et la performance.
Trellis, dont la première version sera lancée ce printemps, a pour objectif de permettre une gestion dynamique et proactive de l’ensemble des ressources du datacenter. Il s’agit de détecter les problèmes avant qu’ils ne surviennent et de donner une visibilité inégalée sur les différents indicateurs du datacenter afin de permettre des décisions plus rapides et mieux informées. Des décisions qui au final se traduiront par une performance accrue et par de conséquentes économies.
Trellis se distingue de l’ensemble de ses concurrentes car elle s’appuie sur une collecte en temps réel des informations, une collecte rendue nécessaire par le caractère dynamique des productions informatiques. Pour parvenir à cette collecte en temps réel, Emerson Network Power s’est appuyé sur le savoir-faire de sa business unit Avocent – qui fournit les processeurs de service de la plupart des serveurs du marché – et a conçu l’appliance UMG (Universal Management Gateway). Cet équipement, qui se connecte à l’ensemble des serveurs et fait office de KVM, inventorie aussi les équipements réseau du datacenter, analyse en temps réel leur activité et détecte les incidents, permettant une corrélation instantanée et une réaction plus rapide des administrateurs. Il permet aussi d’appliquer en temps réel les politiques définies par les administrateurs du datacenter, en fonction de leurs impératifs de production ou de consommation énergétique (pour ne citer que ces deux critères).
L’architecture de la plate-forme Trellis permet une gestion unifiée et en temps réel de l’ensemble des compartiments du datacenter.
Comme l’explique Werner Kuehn, « en apportant dès le départ un composant intelligent dans l’infrastructure du datacenter, on s’adapte à toutes les situations. L’intention du composant matériel est d’apporter le temps réel, mais aussi de faciliter l’automatisation. C’est en quelque sorte un point d’exécution pour la couche d’automatisation du datacenter. Il est aussi important de noter que Trellis ne se limite pas aux seuls équipements d’Emerson Network Power : Trellis est aussi ouverte à des équipements de partenaires et de concurrents ».
DCIM : une approche qui se met en place progressivement
Plus de 400 ingénieurs travaillent aujourd’hui au développement de Trellis et la plate-forme bénéficie d’une roadmap agressive qui verra Emerson Network Power ajouter de nouvelles fonctions à un rythme rapide au cours des 18 prochains mois. Trellis sera aussi appuyée par les capacités de conseil et de services d’Emerson Network Power : « La complexité des environnements de datacenter rend les services incontournables, surtout lorsque l’on prend en compte les différentes disciplines : architecture, cooling, électricité, IT. Seule une société qui a des compétences dans tous ses domaines peut fournir une solution globale capable de réduire au maximum les coûts », explique ainsi Werner Kuehn.
Le vice-président EMEA Sales d’Emerson Network Power, Avocent Products & Services reste toutefois pragmatique : « personne ne migrera vers DCIM du jour au lendemain. Il y a beaucoup d’équipements dans les datacenters qui sont trop vieux pour avoir un élément de variabilité ou pour remonter les informations nécessaires pour être pilotés par une console DCIM. Pour les plus vieux datacenters, on pense que les clients viseront les gains les plus immédiats et que la migration se fera étape par étape. Mais pour les datacenter en cours de conception, de nombreuses entreprises adoptent une approche DCIM dès le début ».
Les datacenters sont aujourd’hui devenus une ressource stratégique pour les entreprises, une ressource qu’il convient d’administrer au mieux de ses capacités afin d’en optimiser l’usage et le rendement. Cela est toutefois loin d’être aussi simple que l’on pourrait le penser. L’une des principales raisons est historique : le datacenter n’est pas une ressource gérée par une équipe unifiée. La gestion du bâtiment (« les murs ») est souvent confiée aux équipes en charge des infrastructures ou de l’immobilier, tandis que l’alimentation électrique et le refroidissement dépendent des moyens généraux et que l’infrastructure informatique est confiée aux équipes IT. Ce sont donc souvent trois systèmes d’information et d’administration séparés, qui sont utilisés pour piloter le datacenter et souvent avec des priorités différentes. Un éclatement source de nombreuses inefficacités.
Des datacenters au fonctionnement de plus en plus dynamique
À cela vient s’ajouter le caractère de plus en plus dynamique des datacenters. L’époque où les ressources informatiques étaient statiques dans le datacenter est révolue. Avec la virtualisation et le cloud, des machines virtuelles peuvent à un moment donné fonctionner sur des serveurs à un bout du datacenter puis se déplacer sur des serveurs situés en un tout autre emplacement fonction de considérations économiques ou énergétiques. En fonction de ces déplacements, il devient nécessaire de couper ou d’activer les ressources nécessaires en matière de protection de l’énergie ou de refroidissement afin d’optimiser au mieux, la consommation électrique en fonction de la production informatique. Bref, il s’agit de gérer au mieux ses actifs dans un environnement de plus en plus agile.
Les entreprises prennent donc peu à peu conscience, qu’elles ne pourront durablement continuer à gérer leurs datacenters de façon traditionnelle sous peine de perdre en efficacité et en compétitivité. Elles s’intéressent donc de près à ce que les constructeurs et analystes ont appelé DCIM (Datacenter Infrastructure Management), en fait une approche « convergente » de l’administration des datacenters, adaptée au caractère dynamique des environnements modernes et qui couvre l’ensemble des domaines fonctionnels du datacenter, du bâtiment à la gestion de l’IT en passant par la gestion de l’énergie et du refroidissement. Les outils DCIM ont d’une certaine façon le même but que les outils ERP pour une usine : fournir les informations et les outils nécessaires aux décideurs pour optimiser la production et le rendement de l’infrastructure.
DCIM : la promesse d’une meilleure administration et de considérables économies
Selon Gartner, moins de 1% des entreprises avaient intégré une approche de type DCIM à la fin 2010 dans la gestion de leurs datacenters, mais elles seront plus de 60% en 2014. Il est vrai que l’optimisation de la gestion du datacenter peut générer de considérables économies. Comme l’explique Werner Kuehn, le Vice-président en charge des produits et services Avocent d’Emerson Network Power, on dépense 7 fois plus pour gérer un datacenter que pour le construire. Une simple amélioration de 10% de la performance des datacenters pour les seuls États-Unis pourrait ainsi se traduire par un gain d’efficacité de 10 milliards de dollars par an.
L’objectif d’une approche DCIM est de mettre en place les outils et les processus nécessaires pour permettre une amélioration continue de la performance technique et économique du datacenter, de la consommation énergétique au refroidissement en passant par l’optimisation de l’usage des ressources informatiques.
Emerson Network Power en pointe avec sa plate-forme Trellis
Emerson, qui est de longue date présent sur l’ensemble des compartiments du datacenter (Énergie, refroidissement et administration IT) au travers de marques comme Liebert, Knürr, Chloride, Avocent… a très tôt entrevu cette mutation et a défini une stratégie DCIM complète incarnée par une offre holistique baptisée Trellis. Cette plate-forme d’optimisation des datacenters est la première de l’industrie qui réconcilie l’ensemble des compartiments du datacenter, de la gestion des actifs, à la gestion de l’IT (serveurs, racks, machines virtuelles…), en passant par l’optimisation de la consommation énergétique, la gestion du refroidissement, la gestion des changements, la conformité réglementaire…
Pour Emerson Network Power, l’approche DCIM a pour but d’améliorer la gestion de l’ensemble des compartiments du datacenter afin d’en maximiser la disponibilité, l’usage et la performance.
Trellis, dont la première version sera lancée ce printemps, a pour objectif de permettre une gestion dynamique et proactive de l’ensemble des ressources du datacenter. Il s’agit de détecter les problèmes avant qu’ils ne surviennent et de donner une visibilité inégalée sur les différents indicateurs du datacenter afin de permettre des décisions plus rapides et mieux informées. Des décisions qui au final se traduiront par une performance accrue et par de conséquentes économies.
Trellis se distingue de l’ensemble de ses concurrentes car elle s’appuie sur une collecte en temps réel des informations, une collecte rendue nécessaire par le caractère dynamique des productions informatiques. Pour parvenir à cette collecte en temps réel, Emerson Network Power s’est appuyé sur le savoir-faire de sa business unit Avocent – qui fournit les processeurs de service de la plupart des serveurs du marché – et a conçu l’appliance UMG (Universal Management Gateway). Cet équipement, qui se connecte à l’ensemble des serveurs et fait office de KVM, inventorie aussi les équipements réseau du datacenter, analyse en temps réel leur activité et détecte les incidents, permettant une corrélation instantanée et une réaction plus rapide des administrateurs. Il permet aussi d’appliquer en temps réel les politiques définies par les administrateurs du datacenter, en fonction de leurs impératifs de production ou de consommation énergétique (pour ne citer que ces deux critères).
L’architecture de la plate-forme Trellis permet une gestion unifiée et en temps réel de l’ensemble des compartiments du datacenter.
Comme l’explique Werner Kuehn, « en apportant dès le départ un composant intelligent dans l’infrastructure du datacenter, on s’adapte à toutes les situations. L’intention du composant matériel est d’apporter le temps réel, mais aussi de faciliter l’automatisation. C’est en quelque sorte un point d’exécution pour la couche d’automatisation du datacenter. Il est aussi important de noter que Trellis ne se limite pas aux seuls équipements d’Emerson Network Power : Trellis est aussi ouverte à des équipements de partenaires et de concurrents ».
DCIM : une approche qui se met en place progressivement
Plus de 400 ingénieurs travaillent aujourd’hui au développement de Trellis et la plate-forme bénéficie d’une roadmap agressive qui verra Emerson Network Power ajouter de nouvelles fonctions à un rythme rapide au cours des 18 prochains mois. Trellis sera aussi appuyée par les capacités de conseil et de services d’Emerson Network Power : « La complexité des environnements de datacenter rend les services incontournables, surtout lorsque l’on prend en compte les différentes disciplines : architecture, cooling, électricité, IT. Seule une société qui a des compétences dans tous ses domaines peut fournir une solution globale capable de réduire au maximum les coûts », explique ainsi Werner Kuehn.
Le vice-président EMEA Sales d’Emerson Network Power, Avocent Products & Services reste toutefois pragmatique : « personne ne migrera vers DCIM du jour au lendemain. Il y a beaucoup d’équipements dans les datacenters qui sont trop vieux pour avoir un élément de variabilité ou pour remonter les informations nécessaires pour être pilotés par une console DCIM. Pour les plus vieux datacenters, on pense que les clients viseront les gains les plus immédiats et que la migration se fera étape par étape. Mais pour les datacenter en cours de conception, de nombreuses entreprises adoptent une approche DCIM dès le début ».
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