A lire sur: http://www.itespresso.fr/francois-hollande-les-priorites-et-les-chantiers-du-numerique-a-gerer-53207.html/2
Quel(s) visage(s) et quelle(s) organisation(s) pour représenter le numérique en France ?
Après la victoire de François Hollande dans l’élection présidentielle, la composition du gouvernement devrait être dévoilée mercredi prochain (16 mai).
Cette semaine, les rumeurs ont couru sur la manière dont le numérique sera pris en main.
Mais Fleur Pellerin, Responsable du pôle « Société et économie numériques » dans l’équipe de campagne de François Hollande, s’est montrée peu diserte sur le sujet.
Invitée sur BFM Business le 7 mai, elle a plutôt esquivé la question.
Peut-être qu’il est encore trop tôt pour savoir comment le nouveau Président de la République compte préparer « la transformation numérique de la France » et avec quels responsables politiques.
Dans son intervention média, Fleur Pellerin a évoqué « le numérique comme levier de croissance, vecteur d’emploi « .
Elle a glissé également un petit mot sur les fonds de capital-risque « qui périclitent » et qui sont « souvent gérés par des financiers et non par des entrepreneurs ».
Tout en poursuivant : « Leur logique est celle de la rentabilité à court terme. Nous allons encourager ces fonds d’investissement à se tourner vers une logique industrielle, de plus long terme. »
En vrac, elle a également insister sur « la synergie entre les universités, les laboratoires de recherche et les entreprises ».
Dans Les Echos du 7 mai, on découvre quelques dossiers chauds du numérique sur lesquels le premier gouvernement sous la présidence de François Hollande devrait plancher rapidement.
Citons la relance de la radio numérique terrestre, la mise en place d’une taxe Google « compatible PS », l’avenir du Conseil national du numérique (CNNum) ou son démantèlement, le sort de la Hadopi….
(Lire la fin de l’article page 2)
Comment la « transformation numérique » sera traitée sous la
présidence de François Hollande ? Récapitulatif des enjeux et
perspectives IT sur la foi du programme et des déclarations du PS.
Sommaire :
Après la victoire de François Hollande dans l’élection présidentielle, la composition du gouvernement devrait être dévoilée mercredi prochain (16 mai).
Mais Fleur Pellerin, Responsable du pôle « Société et économie numériques » dans l’équipe de campagne de François Hollande, s’est montrée peu diserte sur le sujet.
Invitée sur BFM Business le 7 mai, elle a plutôt esquivé la question.
Peut-être qu’il est encore trop tôt pour savoir comment le nouveau Président de la République compte préparer « la transformation numérique de la France » et avec quels responsables politiques.
Dans son intervention média, Fleur Pellerin a évoqué « le numérique comme levier de croissance, vecteur d’emploi « .
Elle a glissé également un petit mot sur les fonds de capital-risque « qui périclitent » et qui sont « souvent gérés par des financiers et non par des entrepreneurs ».
Tout en poursuivant : « Leur logique est celle de la rentabilité à court terme. Nous allons encourager ces fonds d’investissement à se tourner vers une logique industrielle, de plus long terme. »
En vrac, elle a également insister sur « la synergie entre les universités, les laboratoires de recherche et les entreprises ».
Dans Les Echos du 7 mai, on découvre quelques dossiers chauds du numérique sur lesquels le premier gouvernement sous la présidence de François Hollande devrait plancher rapidement.
Citons la relance de la radio numérique terrestre, la mise en place d’une taxe Google « compatible PS », l’avenir du Conseil national du numérique (CNNum) ou son démantèlement, le sort de la Hadopi….
(Lire la fin de l’article page 2)
Les grands thèmes du « candidat devenu président » Hollande ancrés dans le numérique
Dans une interview diffusée le 20 avril sur ITespresso.fr juste avant le premier tour, Fleur Pellerin a répercuté la profession de foi de François Hollande sur le numérique qui « se situe au carrefour des priorités pour la France » et qui sera « une des clés de la sortie de crise ».
Une dimension imprégnée dans les grands thèmes du candidat devenu Président : la jeunesse « qui devra maîtriser les outils numériques pour façonner la société de demain », « une politique ambitieuse de ré-industrialisation au sein de laquelle le numérique jouera un rôle déterminant », l’égalité et la justice (« il sera impératif de combler les graves fractures numériques »).
Les grandes lignes sont fixées :
- « grand plan pour le numérique dans la formation« ;
- « généralisation de l’option numérique au baccalauréat dans toutes les séries générales et technologiques »;
- « très haut débit pour tous en dix ans » (en précisant qu’il « faudra aussi mettre fin à cette opposition stérile que la droite a entretenu entre opérateurs privés et collectivités locales »);
- « politique industrielle et fiscalité incitant à l’investissement et l’innovation« ;
- « acte II de l’exception culturelle pour favoriser l’accès aux œuvres culturelles en ligne » (qui devrait marquer la fin de la Hadopi);
- « habeas corpus numérique » (censé garantir les droits et les libertés de chacun à l’ère numérique);
- « retour à la justice fiscale vis-à-vis des géants de l’Internet »…
En termes d’impulsion donné au secteur numérique, le bilan de Nicolas Sarkozy est jugé avec sévérité : « le plafond de verre qui bloque la croissance des PME, la carence des capacités d’investissement en capital, le décrochage de la R&D industrielle, l’échec du Grand emprunt à structurer une industrie du financement de l’innovation. »
François Hollande prévoit une banque publique d’investissement (notamment pour les PME innovantes), développement de fonds régionaux, création d’un livret d’épargne industrie dont le produit sera dédié au financement des PME et des entreprises innovantes.
Dans son programme, il est également évoqué une refonte de la fiscalité en faveur de l’investissement et de l’innovation (le cas de Marc Simoncini qui dénonce un « ISF idiot » sera-t-il entendu ?), une extension du domaine d’applicabilité du crédit d’impôts recherche…
La dimension open data fera l’objet d’une attention particulière.
« [La mission gouvernementale] Etalab s’est développée sans aucune concertation avec les collectivités locales, qui ont pourtant été pionnières en la matière et acquis une longue expérience qu’il est dommage de ne pas chercher à partager (…) Il faudra remonter d’un cran le niveau d’ambition si l’on veut réellement que la politique d’open data devienne un enjeu démocratique et économique. ».
Le nouveau Président de la République est également attendu sur les questions de la formation, des métiers et de l’emploi dans le secteur numérique.
Un grand plan est annoncé dans ce sens. Au nom de l’urgence de former des jeunes « de qualifications intermédiaires dans des secteurs tels que la programmation, l’administration de réseau, la numérisation ou encore la gestion de communautés ».
Selon Silicon.fr, on attend également la mise en oeuvre d’une véritable stratégie technologique pour l’État : « maîtrise des systèmes d’information en maintenant de fortes compétences internes », « l’agilité plutôt que la logique de grands projets cloisonnés et coûteux », « la mutualisation des ressources », « l’interopérabilité à travers les logiciels libres et les standards ouverts ».
Crédit photo :© PixBox – Fotolia.com
Une dimension imprégnée dans les grands thèmes du candidat devenu Président : la jeunesse « qui devra maîtriser les outils numériques pour façonner la société de demain », « une politique ambitieuse de ré-industrialisation au sein de laquelle le numérique jouera un rôle déterminant », l’égalité et la justice (« il sera impératif de combler les graves fractures numériques »).
Les grandes lignes sont fixées :
- « grand plan pour le numérique dans la formation« ;
- « généralisation de l’option numérique au baccalauréat dans toutes les séries générales et technologiques »;
- « très haut débit pour tous en dix ans » (en précisant qu’il « faudra aussi mettre fin à cette opposition stérile que la droite a entretenu entre opérateurs privés et collectivités locales »);
- « politique industrielle et fiscalité incitant à l’investissement et l’innovation« ;
- « acte II de l’exception culturelle pour favoriser l’accès aux œuvres culturelles en ligne » (qui devrait marquer la fin de la Hadopi);
- « habeas corpus numérique » (censé garantir les droits et les libertés de chacun à l’ère numérique);
- « retour à la justice fiscale vis-à-vis des géants de l’Internet »…
En termes d’impulsion donné au secteur numérique, le bilan de Nicolas Sarkozy est jugé avec sévérité : « le plafond de verre qui bloque la croissance des PME, la carence des capacités d’investissement en capital, le décrochage de la R&D industrielle, l’échec du Grand emprunt à structurer une industrie du financement de l’innovation. »
François Hollande prévoit une banque publique d’investissement (notamment pour les PME innovantes), développement de fonds régionaux, création d’un livret d’épargne industrie dont le produit sera dédié au financement des PME et des entreprises innovantes.
Dans son programme, il est également évoqué une refonte de la fiscalité en faveur de l’investissement et de l’innovation (le cas de Marc Simoncini qui dénonce un « ISF idiot » sera-t-il entendu ?), une extension du domaine d’applicabilité du crédit d’impôts recherche…
La dimension open data fera l’objet d’une attention particulière.
« [La mission gouvernementale] Etalab s’est développée sans aucune concertation avec les collectivités locales, qui ont pourtant été pionnières en la matière et acquis une longue expérience qu’il est dommage de ne pas chercher à partager (…) Il faudra remonter d’un cran le niveau d’ambition si l’on veut réellement que la politique d’open data devienne un enjeu démocratique et économique. ».
Le nouveau Président de la République est également attendu sur les questions de la formation, des métiers et de l’emploi dans le secteur numérique.
Un grand plan est annoncé dans ce sens. Au nom de l’urgence de former des jeunes « de qualifications intermédiaires dans des secteurs tels que la programmation, l’administration de réseau, la numérisation ou encore la gestion de communautés ».
Selon Silicon.fr, on attend également la mise en oeuvre d’une véritable stratégie technologique pour l’État : « maîtrise des systèmes d’information en maintenant de fortes compétences internes », « l’agilité plutôt que la logique de grands projets cloisonnés et coûteux », « la mutualisation des ressources », « l’interopérabilité à travers les logiciels libres et les standards ouverts ».
Renaissance Numérique veut un vrai ministère du numérique |
Le cercle de réflexion Renaissance Numérique espère que « l’alternance consacrera une réelle intégration du numérique dans la stratégie gouvernementale, notamment avec la nomination d’un ou une ministre du Numérique ». Il demande la création « d’un ministère à part entière dédié à l’économie, à la société et à l’éducation numériques et directement rattaché au Premier Ministre ». Objectif : regrouper l’ensemble des compétences « numériques » hier disséminées en particulier à l’industrie, à la culture ou à l’éducation. Le think tank « invite l’ensemble des acteurs du numérique à se réunir début juillet pour apporter des réponses concrètes de sortie de crise et développer la croissance ». |
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