mardi 29 mai 2012

Les collaborateurs inquiets des modifications apportées par la consumérisation ?

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/files/collaborateurs-inquiets-modifications-apportees-consumerisation

Le fait de travailler indistinctement au bureau ou en mobilité avec des appareils mobiles et plus particulièrement personnels commence à devenir une norme. Mais si elle a été réclamée par les salariés, elle est aussi pour eux source d'interrogations quant à l'évolution de leurs métiers.
Homme en train de réfléchir
L'Atelier s'est fait l'écho, à plusieurs reprises, de la tendance des salariés à utiliser leurs propres appareils dans le cadre de leur travail et surtout de l'adaptation des entreprises face à ce phénomène. Une nécessité, vu l'ampleur de cette tendance aujourd'hui largement diffusée. Mais qui implique de repenser en profondeur l'organisation du travail, pour le meilleur comme pour le pire. Car le phénomène Bring Your Own Device pose de nouvelles conditions. Certes, cela permet aux collaborateurs de travailler en situation de mobilité, d'augmenter leur productivité, de faciliter de nouvelles façons de travailler comme le travail à distance ou encore d'améliorer la collaboration. Mais le fait que les salariés travaillent à partir de leurs appareils nécessite une préparation en amont. On pense, par exemple, aux répercussions que cela implique, comme le développement d'une frontière de plus en plus floue entre les différentes vies d'une personne. Si un salarié consulte ses e-mails professionnels une fois chez lui mais consulte son profil privé sur un réseau social au travail, la question de l'existence d'une séparation entre vie privée et vie professionnelle se pose.

Une préparation insuffisante ?

L'autre grande questions est la capacité des services informatiques à gérer la situation. Autrement dit : sont-ils prêts à faire face cette tendance ? En effet, d'un point de vue technique, il faut nécessairement s'adapter tant au matériel qu'aux nouvelles conditions de travail. Car pour collaborer, il faut bien que les salariés aient accès à un outil dédié. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas non plus sans poser des questions de sécurité, notamment sur la façon dont il faut gérer la sortie de données sensibles sur un appareil qui n'appartient pas à l'entreprise. D'ailleurs, le fait qu'un individu veuille travailler sur son smartphone ou sa tablette ne signifie pas, pour autant, qu'il sache le faire. Dès lors, une organisation doit prendre en compte une certaine forme d'incertitude ou de méconnaissance du sujet, y compris de la part de ceux qui y sont au cœur. Quel périmètre de formation ? Quel coût ? Comment s'assurer du bon fonctionnement des solutions ? Autant d'interrogations pour lesquelles il n'existe pas de recette. Il n'en demeure pas moins que ces questions doivent trouver leurs réponses à un phénomène déjà en place. La question n'est donc pas de savoir si l'on s'y adapte. Mais bien de savoir comment le faire.

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