A lire sur: http://www.atelier.net/trends/files/collaborateurs-inquiets-modifications-apportees-consumerisation
Le fait de travailler indistinctement au
bureau ou en mobilité avec des appareils mobiles et plus
particulièrement personnels commence à devenir une norme. Mais si elle a
été réclamée par les salariés, elle est aussi pour eux source
d'interrogations quant à l'évolution de leurs métiers.
L'Atelier s'est fait l'écho,
à plusieurs reprises, de la tendance des salariés à utiliser leurs
propres appareils dans le cadre de leur travail et surtout de
l'adaptation des entreprises face à ce phénomène. Une nécessité, vu
l'ampleur de cette tendance aujourd'hui largement diffusée. Mais qui
implique de repenser en profondeur l'organisation du travail, pour le
meilleur comme pour le pire. Car le phénomène Bring Your Own Device pose
de nouvelles conditions. Certes, cela permet aux collaborateurs de
travailler en situation de mobilité, d'augmenter leur productivité, de
faciliter de nouvelles façons de travailler comme le travail à distance
ou encore d'améliorer la collaboration. Mais le fait que les salariés
travaillent à partir de leurs appareils nécessite une préparation en
amont. On pense, par exemple, aux répercussions que cela implique, comme
le développement d'une frontière de plus en plus floue entre les
différentes vies d'une personne. Si un salarié consulte ses e-mails
professionnels une fois chez lui mais consulte son profil privé sur un
réseau social au travail, la question de l'existence d'une séparation
entre vie privée et vie professionnelle se pose.
L'autre grande questions est la capacité des services informatiques à
gérer la situation. Autrement dit : sont-ils prêts à faire face cette
tendance ? En effet, d'un point de vue technique, il faut nécessairement
s'adapter tant au matériel qu'aux nouvelles conditions de travail. Car
pour collaborer, il faut bien que les salariés aient accès à un outil
dédié. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas non plus sans poser des
questions de sécurité, notamment sur la façon dont il faut gérer la
sortie de données sensibles sur un appareil qui n'appartient pas à
l'entreprise. D'ailleurs, le fait qu'un individu veuille travailler sur
son smartphone ou sa tablette ne signifie pas, pour autant, qu'il sache
le faire. Dès lors, une organisation doit prendre en compte une certaine
forme d'incertitude ou de méconnaissance du sujet, y compris de la part
de ceux qui y sont au cœur. Quel périmètre de formation ? Quel coût ?
Comment s'assurer du bon fonctionnement des solutions ? Autant
d'interrogations pour lesquelles il n'existe pas de recette. Il n'en
demeure pas moins que ces questions doivent trouver leurs réponses à un
phénomène déjà en place. La question n'est donc pas de savoir si l'on
s'y adapte. Mais bien de savoir comment le faire.
Une préparation insuffisante ?
Sommaire
- Les entreprises favorables à la consumérisation, mais pas forcément prêtes
Par Renato Martinelli 21 mai 2012 - La mobilité perturbe l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée
Par L'Atelier - Paris 23 mai 2012 - Les responsables informatiques pas assez réactifs face à la consumérisation
Par L'Atelier - Paris 14 mai 2012 - La notion de vie privée, plus poreuse chez les amateurs de smartphones
Par L'Atelier - Paris 14 mai 2012 - Travailler à distance nécessite d'y avoir été préparé
Par Elyse Charvin 09 mai 2012 - Les responsables informatiques encouragent l'usage d'appareils personnels
Par L'Atelier - Paris 18 mai 2012 - Les entreprises australiennes favorables aux appareils électroniques personnels
Par L'Atelier - Paris 07 mai 2012 - Aux USA, les smartphones et tablettes devenus essentiels aux PME
Par L'Atelier - Paris 22 mai 2012
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