A lire sur: http://www.itchannel.info/articles/132255/obstacles-financiers-passer-cloud-computing-1ere-partie.html?key=862d53eea2c1d2fe
Constat
- L'utilisation accrue du cloud computing conduira indéniablement à un changement du ratio des dépenses d'exploitation par rapport aux dépenses d'investissement informatiques, du fait que cette technologie nécessite moins d'investissement. Toutefois, la réduction des dépenses d'investissement due à l'adoption du cloud computing au cours des prochaines années ne sera pas aussi forte qu'anticipée à l'origine.
- Tandis que les responsables informatiques sont bien informés sur les problèmes de sécurité, de risque et de fiabilité liés aux services de cloud computing, plusieurs facteurs d'ordre financier continuent d'entraver l'adoption du cloud computing : par exemple, exclusion de l'amortissement dans certains budgets informatiques, programmes d'austérité continus qui visent à réduire les dépenses opérationnelles et les rémunérations des dirigeants en fonction de mesures financières hors amortissement (telles que le résultat avant intérêts, impôts et amortissements).
- Alors que les services de cloud computing offrent souvent un rapport prix/performances supérieur à celui des services sur site, les obstacles financiers susmentionnés empêchent fréquemment de prendre la meilleure décision pour l'entreprise.
Recommandations
- Analysez votre ratio actuel des dépenses d'exploitation et des dépenses d'investissement sur les trois dernières années, puis comparez-le aux données métrologiques informatiques clés de Gartner. Établissez les prévisions des dépenses d'exploitation et d'investissement sur au moins trois ans, en prenant en compte tout changement escompté de grande ampleur, y compris la transition vers le cloud computing.
- Examinez vos politiques internes actuelles, notamment les niveaux de capitalisation et les modèles de financement, et déterminez s'il existe des obstacles financiers à l'adoption des services de cloud computing.
- Calculez le retour sur investissement de toute décision de transition vers les services de cloud computing et assurez-vous d'utiliser un véritable dossier économique qui considère tous les facteurs financiers et non financiers pour prendre la décision relative à l'adoption des services de cloud computing.
Analyse
Par nature, le cloud computing public est un service et il ne nécessite généralement pas d'achats d'investissement. Le débat relatif aux dépenses d'exploitation ou d'investissement concernant le cloud computing public par rapport à un environnement sur site n'a rien de nouveau. Ce qui est nouveau, en revanche, ce sont certains des obstacles inattendus à l'adoption du cloud computing qui sont liés aux finances. Comme le coût annuel d'un environnement de cloud computing est souvent équivalent ou inférieur au coût d'exploitation annuel d'un environnement similaire sur site, il est essentiel d'aborder les obstacles financiers afin de prendre la meilleure décision pour l'entreprise.
Impact du cloud computing sur le ratio des dépenses d'exploitation et des dépenses d'investissement
Sur 2011, le marché mondial du cloud computing public est estimé à 89 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuelle composée (TCAC) sur cinq ans de 19 %. Comparé aux prévisions de 2,6 billions de dollars en 2011 pour l'ensemble des places de marché informatiques, le cloud computing ne représente que 3,5 % de la place de marché informatique et devrait représenter 5,9 % en 2015. La tendance intersectorielle illustrée à la figure 1, issue des données métrologiques informatiques clés de Gartner, montre que les dépenses d'exploitation augmentent de 71 % des dépenses informatiques totales en 2007 à 74 % en 2011. Cette tendance s'explique en partie par l'utilisation accrue des services de cloud computing.
Toutefois, une majorité de cette hausse tient à un certain nombre d'autres facteurs, notamment une restriction drastique des dépenses d'investissement en raison de la crise économique, des changements dans les politiques d'entreprise liés aux seuils de capitalisation et une utilisation plus efficace des contrats de location exploitation. Si nous nous attendons à ce que le pourcentage des dépenses d'exploitation continue d'augmenter en raison de l'adoption durable des services de cloud computing, il est difficile de projeter l'impact des dépenses d'exploitation accrues et des dépenses d'investissement réduites en raison du cloud computing.
Diverses autres variables pourraient potentiellement compenser certaines des hausses du pourcentage des dépenses d'exploitation, notamment le déblocage potentiel d'une partie de la trésorerie qui s'est accumulée ces dernières années pour acheter les ressources informatiques qui font cruellement défaut, ou encore la menace des récents changements dans les réglementations comptables américaines pour mettre un terme aux contrats de location-exploitation hors bilan.
En supposant que l'intégralité de la hausse projetée des dépenses liées au cloud computing d'ici 2015 représenterait un transfert égal à l'euro près des dépenses d'investissement vers les dépenses d'exploitation, le pourcentage des dépenses d'exploitation n'augmenterait que de 74 à 76 % d'ici 2015 (en ne supposant aucun autre changement). Ce chiffre représente moins des deux-tiers de la hausse qui a été enregistrée dans le pourcentage des dépenses d'exploitation au cours des quatre dernières années. Par conséquent, les inquiétudes quant à un changement important de la part entre les dépenses d'exploitation informatiques et les dépenses d'investissement ne sont pas fondées. La combinaison entre dépenses d'exploitation et dépenses d'investissement pour l'informatique ne doit pas être un frein à l'adoption des services de cloud computing.
Demain 2e partie
Obstacles financiers à l'adoption des services de cloud computing
Lundi 14 Mai 2012
L'adoption
croissante du cloud computing génère des impacts potentiels sur le
ratio des dépenses d'exploitation et des dépenses d'investissement
consacrées à la technologie, ainsi que sur la capacité à financer les
initiatives liées au cloud computing, souligne Gartner. Assurez-vous que
les éventuelles pratiques financières qui créent des obstacles à
l'adoption du cloud computing sont reconnues de sorte que la décision
appropriée soit prise lors de l'évaluation des services de cloud
computing.Constat
- L'utilisation accrue du cloud computing conduira indéniablement à un changement du ratio des dépenses d'exploitation par rapport aux dépenses d'investissement informatiques, du fait que cette technologie nécessite moins d'investissement. Toutefois, la réduction des dépenses d'investissement due à l'adoption du cloud computing au cours des prochaines années ne sera pas aussi forte qu'anticipée à l'origine.
- Tandis que les responsables informatiques sont bien informés sur les problèmes de sécurité, de risque et de fiabilité liés aux services de cloud computing, plusieurs facteurs d'ordre financier continuent d'entraver l'adoption du cloud computing : par exemple, exclusion de l'amortissement dans certains budgets informatiques, programmes d'austérité continus qui visent à réduire les dépenses opérationnelles et les rémunérations des dirigeants en fonction de mesures financières hors amortissement (telles que le résultat avant intérêts, impôts et amortissements).
- Alors que les services de cloud computing offrent souvent un rapport prix/performances supérieur à celui des services sur site, les obstacles financiers susmentionnés empêchent fréquemment de prendre la meilleure décision pour l'entreprise.
Recommandations
- Analysez votre ratio actuel des dépenses d'exploitation et des dépenses d'investissement sur les trois dernières années, puis comparez-le aux données métrologiques informatiques clés de Gartner. Établissez les prévisions des dépenses d'exploitation et d'investissement sur au moins trois ans, en prenant en compte tout changement escompté de grande ampleur, y compris la transition vers le cloud computing.
- Examinez vos politiques internes actuelles, notamment les niveaux de capitalisation et les modèles de financement, et déterminez s'il existe des obstacles financiers à l'adoption des services de cloud computing.
- Calculez le retour sur investissement de toute décision de transition vers les services de cloud computing et assurez-vous d'utiliser un véritable dossier économique qui considère tous les facteurs financiers et non financiers pour prendre la décision relative à l'adoption des services de cloud computing.
Analyse
Par nature, le cloud computing public est un service et il ne nécessite généralement pas d'achats d'investissement. Le débat relatif aux dépenses d'exploitation ou d'investissement concernant le cloud computing public par rapport à un environnement sur site n'a rien de nouveau. Ce qui est nouveau, en revanche, ce sont certains des obstacles inattendus à l'adoption du cloud computing qui sont liés aux finances. Comme le coût annuel d'un environnement de cloud computing est souvent équivalent ou inférieur au coût d'exploitation annuel d'un environnement similaire sur site, il est essentiel d'aborder les obstacles financiers afin de prendre la meilleure décision pour l'entreprise.
Sur 2011, le marché mondial du cloud computing public est estimé à 89 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuelle composée (TCAC) sur cinq ans de 19 %. Comparé aux prévisions de 2,6 billions de dollars en 2011 pour l'ensemble des places de marché informatiques, le cloud computing ne représente que 3,5 % de la place de marché informatique et devrait représenter 5,9 % en 2015. La tendance intersectorielle illustrée à la figure 1, issue des données métrologiques informatiques clés de Gartner, montre que les dépenses d'exploitation augmentent de 71 % des dépenses informatiques totales en 2007 à 74 % en 2011. Cette tendance s'explique en partie par l'utilisation accrue des services de cloud computing.
Toutefois, une majorité de cette hausse tient à un certain nombre d'autres facteurs, notamment une restriction drastique des dépenses d'investissement en raison de la crise économique, des changements dans les politiques d'entreprise liés aux seuils de capitalisation et une utilisation plus efficace des contrats de location exploitation. Si nous nous attendons à ce que le pourcentage des dépenses d'exploitation continue d'augmenter en raison de l'adoption durable des services de cloud computing, il est difficile de projeter l'impact des dépenses d'exploitation accrues et des dépenses d'investissement réduites en raison du cloud computing.
Diverses autres variables pourraient potentiellement compenser certaines des hausses du pourcentage des dépenses d'exploitation, notamment le déblocage potentiel d'une partie de la trésorerie qui s'est accumulée ces dernières années pour acheter les ressources informatiques qui font cruellement défaut, ou encore la menace des récents changements dans les réglementations comptables américaines pour mettre un terme aux contrats de location-exploitation hors bilan.
En supposant que l'intégralité de la hausse projetée des dépenses liées au cloud computing d'ici 2015 représenterait un transfert égal à l'euro près des dépenses d'investissement vers les dépenses d'exploitation, le pourcentage des dépenses d'exploitation n'augmenterait que de 74 à 76 % d'ici 2015 (en ne supposant aucun autre changement). Ce chiffre représente moins des deux-tiers de la hausse qui a été enregistrée dans le pourcentage des dépenses d'exploitation au cours des quatre dernières années. Par conséquent, les inquiétudes quant à un changement important de la part entre les dépenses d'exploitation informatiques et les dépenses d'investissement ne sont pas fondées. La combinaison entre dépenses d'exploitation et dépenses d'investissement pour l'informatique ne doit pas être un frein à l'adoption des services de cloud computing.
Demain 2e partie
Obstacles financiers à l'adoption des services de cloud computing
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