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Cathy Hutchinson, tétraplégique de 58 ans, a pu déguster un café par elle-même, comme bon lui semblait ou plutôt… comme elle le voulait. En effet, malgré sa paralysie, elle a contrôlé un bras-robot par la pensée.
C’est un petit séisme pour le monde de la science, une bouffée d’espoir pour des millions de personnes. Après des années de recherche, l’Université Brown (en collaboration avec le Département américain des Anciens conbattants) vient de publier dans le magazine Nature du 16 mai dernier les fruits de leur travail, qui s’avèrent la plus grande avancée neuroprosthétique jamais réalisée.
En 2004, la même équipe de chercheurs avait permis à un homme de déplacer un curseur de souris par la pensée (expérience semblable au système Brindisys). L’exploit de Cathy Hutchinson de porter un verre à sa bouche réside dans le fait d’avoir fait bouger le bras-robot dans l’espace, et non plus « en 2D », sur un écran. Le mouvement a été généré par les signaux de son cerveau, lesquels, après avoir été captés par une micro-puce implantée, étaient traduits dans un langage que la neuroprothèse pouvait interpréter.
Cette expérience est donc une ligne de plus à ajouter à l’aventure cybernétique, dans laquelle l’éthique vient de plus en plus se frotter aux prouesses technologiques et humaines. Encore récemment, une femme paralysée des membres inférieurs parvenait à terminer une course de 42 kilomètres à l’aide de « jambes bioniques. »
Leigh Hochberg (le neurologiste à la tête de cette étude), lui, est formel :
Cathy Hutchinson, tétraplégique de 58 ans, a pu déguster un café par elle-même, comme bon lui semblait ou plutôt… comme elle le voulait. En effet, malgré sa paralysie, elle a contrôlé un bras-robot par la pensée.
C’est un petit séisme pour le monde de la science, une bouffée d’espoir pour des millions de personnes. Après des années de recherche, l’Université Brown (en collaboration avec le Département américain des Anciens conbattants) vient de publier dans le magazine Nature du 16 mai dernier les fruits de leur travail, qui s’avèrent la plus grande avancée neuroprosthétique jamais réalisée.
En 2004, la même équipe de chercheurs avait permis à un homme de déplacer un curseur de souris par la pensée (expérience semblable au système Brindisys). L’exploit de Cathy Hutchinson de porter un verre à sa bouche réside dans le fait d’avoir fait bouger le bras-robot dans l’espace, et non plus « en 2D », sur un écran. Le mouvement a été généré par les signaux de son cerveau, lesquels, après avoir été captés par une micro-puce implantée, étaient traduits dans un langage que la neuroprothèse pouvait interpréter.
Cette expérience est donc une ligne de plus à ajouter à l’aventure cybernétique, dans laquelle l’éthique vient de plus en plus se frotter aux prouesses technologiques et humaines. Encore récemment, une femme paralysée des membres inférieurs parvenait à terminer une course de 42 kilomètres à l’aide de « jambes bioniques. »
Leigh Hochberg (le neurologiste à la tête de cette étude), lui, est formel :
« Quand cette femme victime d’un AVC a réussi à atteindre ce thermos plein de café et l’a mis à sa bouche, pour ensuite le reposer à sa place, le sourire sur son visage était significatif. »Et John Donoghue, neurobiologiste également, d’ajouter :
« Nous aurons vraiment atteint nos objectifs lorsque quelqu’un qui a perdu sa mobilité [...] pourra interagir pleinement avec son environnement sans que personne ne sache qu’il emploie une interface cerveau-ordinateur. [Dans] moins d’une décennie. »(sources : 1, 2)
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