A lire sur: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70010.htm
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Le projet doctoral de
Goretti Sevillano à l'Université du Pays Basque avait pour objet les
réacteurs de fusion thermonucléaire. Cependant, celle-ci ne s'est pas
attelée à la construction d'un tel réacteur mais à la modélisation de
son fonctionnement. En développant un programme de modélisation, son
travail ouvre une série de pistes pour assurer un meilleur contrôle de
la fusion et améliorer ainsi la performance de ces réacteurs du futur.
Le réacteur expérimental de fusion thermonucléaire ITER est actuellement en construction dans le sud de la France sur le site de Cadarache [1]. Après des décennies de travaux expérimentaux et de calculs, l'Union Européenne et six autres pays (Japon, Corée du Sud, Chine, Etats-Unis, Inde et Russie) ont décidé d'unir leurs efforts pour réaliser un réacteur expérimental de grande échelle. Ce projet titanesque a ainsi comme objectif de démontrer la viabilité énergétique et économique de l'utilisation de la fusion thermonucléaire comme source d'énergie.
Contrairement au phénomène de fission nucléaire à la source de l'énergie atomique actuelle dans laquelle des atomes lourds sont fracturés pour produire de l'énergie, le phénomène à l'oeuvre dans ITER consiste à fusionner des atomes légers. Pour réaliser cette opération, il faut créer un gaz d'atomes légers appelé plasma et l'amener à des températures très élevées de plusieurs centaines de millions de degrés afin de les faire fusionner. Le problème, c'est qu'aucun des matériaux existants ne peut résister à ces températures. Comment contenir ce gaz brulant ?
Pour réaliser cela, les physiciens utilisent le fait que les atomes de ce plasma ne sont pas électriquement neutres. Ils ont une charge électrique. Un champ magnétique très puissant permet alors de confiner le gaz au sein d'un anneau creux, appelé Tokamak, sans que celui-ci ne vienne jamais toucher les parois. D'importants calculs sont nécessaires pour définir avec précision les paramètres de contrôle de ce champ magnétique.
Goretti Sevillano a développé un programme informatique appelé ASTRA qui permet de simuler le comportement des réacteurs Tokamak et maitriser mieux les paramètres de contrôle du plasma [2]. Le fait que ce programme ait été développé sous l'éditeur Matlab, très répandu, facilitera son utilisation. "Contrôler les paramètres est nécessaire pour extraire le maximum d'énergie du plasma" indique Sevillano. Son programme informatique n'est qu'une étape. "Ce que j'ai fait n'est qu'un pas de plus pour faire plus de choses. L'objectif de tous ces efforts est de concevoir une machine capable de générer une énergie commercialisable, au sein du projet ITER", rappelle la chercheuse. Un objectif à long terme. Les résultats concrets ne sont pas attendus avant 2050.
Le réacteur expérimental de fusion thermonucléaire ITER est actuellement en construction dans le sud de la France sur le site de Cadarache [1]. Après des décennies de travaux expérimentaux et de calculs, l'Union Européenne et six autres pays (Japon, Corée du Sud, Chine, Etats-Unis, Inde et Russie) ont décidé d'unir leurs efforts pour réaliser un réacteur expérimental de grande échelle. Ce projet titanesque a ainsi comme objectif de démontrer la viabilité énergétique et économique de l'utilisation de la fusion thermonucléaire comme source d'énergie.
Contrairement au phénomène de fission nucléaire à la source de l'énergie atomique actuelle dans laquelle des atomes lourds sont fracturés pour produire de l'énergie, le phénomène à l'oeuvre dans ITER consiste à fusionner des atomes légers. Pour réaliser cette opération, il faut créer un gaz d'atomes légers appelé plasma et l'amener à des températures très élevées de plusieurs centaines de millions de degrés afin de les faire fusionner. Le problème, c'est qu'aucun des matériaux existants ne peut résister à ces températures. Comment contenir ce gaz brulant ?
Pour réaliser cela, les physiciens utilisent le fait que les atomes de ce plasma ne sont pas électriquement neutres. Ils ont une charge électrique. Un champ magnétique très puissant permet alors de confiner le gaz au sein d'un anneau creux, appelé Tokamak, sans que celui-ci ne vienne jamais toucher les parois. D'importants calculs sont nécessaires pour définir avec précision les paramètres de contrôle de ce champ magnétique.
Goretti Sevillano a développé un programme informatique appelé ASTRA qui permet de simuler le comportement des réacteurs Tokamak et maitriser mieux les paramètres de contrôle du plasma [2]. Le fait que ce programme ait été développé sous l'éditeur Matlab, très répandu, facilitera son utilisation. "Contrôler les paramètres est nécessaire pour extraire le maximum d'énergie du plasma" indique Sevillano. Son programme informatique n'est qu'une étape. "Ce que j'ai fait n'est qu'un pas de plus pour faire plus de choses. L'objectif de tous ces efforts est de concevoir une machine capable de générer une énergie commercialisable, au sein du projet ITER", rappelle la chercheuse. Un objectif à long terme. Les résultats concrets ne sont pas attendus avant 2050.
Pour en savoir plus, contacts : - [1] Le site internet du projet ITER : http://www.iter.org/fr/accueil
- [2] ASTRA-Matlab Integration for the Control of Tokamaks, INFORMATICA, 2011, Vol. 22, No. 2, 241-257, http://www.mii.lt/informatica/pdf/INFO822.pdf
Code brève ADIT : 70010
Sources : Una aportación al proyecto de la fusión nuclear, UPV Noticias, 25/04/2012 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Hp0Hk
Rédacteurs : Vincent Reillon, Attaché pour la Science et la Technologie - vincent.reillon@sst-bcn.com
Origine : BE Espagne numéro 115 (14/05/2012) - Ambassade de France en Espagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70010.htm
- [2] ASTRA-Matlab Integration for the Control of Tokamaks, INFORMATICA, 2011, Vol. 22, No. 2, 241-257, http://www.mii.lt/informatica/pdf/INFO822.pdf
Code brève ADIT : 70010
Sources : Una aportación al proyecto de la fusión nuclear, UPV Noticias, 25/04/2012 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Hp0Hk
Rédacteurs : Vincent Reillon, Attaché pour la Science et la Technologie - vincent.reillon@sst-bcn.com
Origine : BE Espagne numéro 115 (14/05/2012) - Ambassade de France en Espagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70010.htm
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