A lire sur: http://www.atelier.net/trends/articles/cartes-de-connaissance-collaborative-ameliorent-acces-information
Pour cibler directement les contenus intéressants en
fonction d'une recherche donnée, une solution pourrait être de demander
aux internautes précédents d'indiquer leurs préférences sur une carte
accessible à tous.
Pour mieux accéder à ce que l'on recherche sur
un moteur ou faciliter l'accès à une information quand on arrive sur un
site, l'Université Carnegie Mellon (CMU) et Microsoft Research ont
décidé de recourir à la communauté. "Chaque année, 70 milliards d'heures sont consacrées au déchiffrage de l’information recueillie en ligne",
regrette Aniket Kittur, professeur adjoint à l'Institut d’Interaction
entre l’homme et l’ordinateur à la CMU. L'équipe travaille ainsi sur un
système reprenant le principe des cartes de connaissance numériques pour
permettre de se référer à des recherches effectuées antérieurement par
d'autres internautes lors de la navigation sur une page. Pour rappel,
une carte de connaissances représente graphiquement un ensemble de
savoirs dans un domaine. Elle permet de schématiser le travail de
recherche, en faisant appel au savoir-faire et aux travaux
d'utilisateurs précédents.
Comment fonctionne ce processus ?
Avant de décider de travailler sur ce principe, les chercheurs ont d'abord réalisé une étude, dont le but était de déterminer l’utilité ou non pour les usagers de se servir de travaux antérieurs. Cette étude pilote a été réalisée sur papier : un premier utilisateur devait trouver des informations pertinentes sur le web à partir de mots clés, les imprimer puis tenter de les organiser dans des groupes. Il devait les ordonner sur un support neutre et relier les informations grâce à des flèches, des notes, et des codes couleurs. Le deuxième devait améliorer davantage l'organisation grâce à la création de colonnes structurées. Il avait aussi pour tâche de répertorier les différents avantages de chaque site, et y annoter les informations clés. Le troisième exécutait la même tache, mais n’effectuait souvent que de faibles modifications. Résultat : selon les participants, il aurait été plus facile d'accéder à de l'information pertinente après avoir consulté cette carte. "Les premiers prototypes seront probablement des plug-in téléchargeables via les navigateurs web", affirme Kristie Fisher, chercheuse chez Microsoft.
Ce processus se heurte à des difficultés
Ils permettront aux gens de sauvegarder rapidement leur recherche sur un sujet donné et d'organiser ces informations dans les "cartes de connaissances". De même, d’autres internautes seront en mesure d'accéder et d’alimenter ces cartes créés par d'autres utilisateurs. Malgré tout on constate que pour un sujet, deux utilisateurs sont susceptibles d’avoir un niveau d'expertise différent. Cela pourrait compliquer et ralentir la tache si les démonstrations de l'utilisateur précédent sont source de confusion pour le suivant. En effet, ce dernier perdrait du temps au lieu de s’approprier le sens du texte. De plus, les usagers certes, favorables aux cartes améliorées par les utilisateurs, privilégient souvent leurs propres cartes vierges dans le cas où la carte n’a été annotée qu’une seule fois. Pour favoriser l’utilisation de cartes récemment modifiées plutôt que la création de nouvelles, on pourrait par exemple rémunérer les utilisateurs qui modifient un support déjà créé ou encore obliger les utilisateurs à intégrer certaines "premières remarques" sur des cartes avant de leur donner accès à celles complétées.
Comment fonctionne ce processus ?
Avant de décider de travailler sur ce principe, les chercheurs ont d'abord réalisé une étude, dont le but était de déterminer l’utilité ou non pour les usagers de se servir de travaux antérieurs. Cette étude pilote a été réalisée sur papier : un premier utilisateur devait trouver des informations pertinentes sur le web à partir de mots clés, les imprimer puis tenter de les organiser dans des groupes. Il devait les ordonner sur un support neutre et relier les informations grâce à des flèches, des notes, et des codes couleurs. Le deuxième devait améliorer davantage l'organisation grâce à la création de colonnes structurées. Il avait aussi pour tâche de répertorier les différents avantages de chaque site, et y annoter les informations clés. Le troisième exécutait la même tache, mais n’effectuait souvent que de faibles modifications. Résultat : selon les participants, il aurait été plus facile d'accéder à de l'information pertinente après avoir consulté cette carte. "Les premiers prototypes seront probablement des plug-in téléchargeables via les navigateurs web", affirme Kristie Fisher, chercheuse chez Microsoft.
Ce processus se heurte à des difficultés
Ils permettront aux gens de sauvegarder rapidement leur recherche sur un sujet donné et d'organiser ces informations dans les "cartes de connaissances". De même, d’autres internautes seront en mesure d'accéder et d’alimenter ces cartes créés par d'autres utilisateurs. Malgré tout on constate que pour un sujet, deux utilisateurs sont susceptibles d’avoir un niveau d'expertise différent. Cela pourrait compliquer et ralentir la tache si les démonstrations de l'utilisateur précédent sont source de confusion pour le suivant. En effet, ce dernier perdrait du temps au lieu de s’approprier le sens du texte. De plus, les usagers certes, favorables aux cartes améliorées par les utilisateurs, privilégient souvent leurs propres cartes vierges dans le cas où la carte n’a été annotée qu’une seule fois. Pour favoriser l’utilisation de cartes récemment modifiées plutôt que la création de nouvelles, on pourrait par exemple rémunérer les utilisateurs qui modifient un support déjà créé ou encore obliger les utilisateurs à intégrer certaines "premières remarques" sur des cartes avant de leur donner accès à celles complétées.
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